Du mauvais coté 04

Informations sur Récit
suite des aventures d'un policier vereux sous l'occupation.
5.6k mots
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1

Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 12/19/2023
Créé 03/26/2019
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Desonrage
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Bon, les fridolins viennent de prendre la branlée de leur vie à Stalingrad.

Ça commence à sentir le roussi. Malgré les rodomontades des connards à la radio, le petit roquet avec sa moustache à la con, il peut commencer à préparer ses valises.

Le réseau "fierté de la France " a fini en capilotade et est en gros parti bénéficier de congés en Allemagne. Vu le nombre de juifs qui prennent régulièrement le train, je ne suis pas concerné.

Le réseau " Vigie" commence à bien fonctionner, sous ma supervision éclairée.

Je dois rencontrer la Destivel, je presse le pas.

La dame m'ouvre la porte en personne.

Elle me sourit.

- Je vous attendais, monsieur Delbard.

- Je vois ça.

Elle porte une petite robe toute simple, un peu trop légère pour la saison, mais il fait très chaud dans l'appartement.

Elle me précède dans son salon, en ondulant de la croupe. Je commence a sentir mon sexe durcir.

Je palpe doucement ce cul tentateur et réalise qu'elle ne porte pas de culotte. Cette fois,fini la mi molle, je la suis dans son salon précédé d'une érection triomphale.

La petit blonde aux traits doux et juvéniles est assise sur le canapé. Mme Destivel s'assoit à côté d'elle et lui prend la main.

- C'est lui. Dit Mme Destivel.

- Bonjour Mr Delbard.

- Je vous présente Amandine, elle a un énorme problème qui la met en danger.

- Je vous écoute.

- Amandine est la fille de mon frère et a reçu une éducation religieuse très stricte. Elle sort tout juste de l'institution sainte Mathilde à Versailles. Et elle a contracté un vice.

Amandine baisse la tête en rougissant.

- Elle m'a avoué son égarement l'année dernière. Ajoute la Destivel.

Elle se tourne vers Amandine, qui se fait toute petite dans son coin.

- Il faut que tu confesses ton égarement, ma chérie.

Amandine pleure doucement en se tournant vers moi.

- J'ai commis un péché mortel. J'ai eu des relations intimes avec une condisciple.

Destivel me regarde avec une expression outrée.

- Rendez vous compte, aucune aussi grande honte ne s'est jamais encore abattue sur la famille Mercier. Le père de famille m'a confié Amandine pour l'aider à renoncer à cet effroyable penchant.

Je hoche la tête d'un air sérieux.

- Amandine est promise depuis des années à un marchand de vin ami de la famille. Il serait indécent de lui donner une épouse marquée du sceau du vice.

- J'ai tellement honte, gémit Amandine.

La gamine explose en sanglots bruyants. Destivel lui caresse les cheveux avec tendresse.

- Tu es courageuse de tenter de guérir. Mr Delbard va t'aider. C'est un ami très proche qui m'a déjà rendu de grands services par le passé.

- Je suis à votre service.

Elle me sourit.

- Merci, monsieur Delbard.

- Ce que je voudrais demander, c'est d'aider Amandine à être la bonne épouse qu'elle doit à l'ami de la famille.

- Vous pouvez compter sur moi.

Elle se tourne vers la gamine.

- Tu préfères faire cela dans la chambre?

Le frémissement d'horreur d'Amandine manque de me mener à l'orgasme.

- Je vous en supplie, ma tante, venez avec moi.

- Seulement si monsieur Delbard en convient.

Je hoche la tête. Je ne vais pas laisser passer une telle opportunité.

Amandine se déshabille avec lenteur, en rougissant de honte sous mon regard. Mme Destivel fait passer sa robe par dessus sa tête.

- Ma tante! S'offusque Amandine.

- Tu seras moins gênée si nous sommes tous nusAmandine hoche la tête.

Je me débarque de mes vêtements. Amandine ne peut détacher ses yeux de mon sexe dressé.

- C'est énorme.

Je me sens flatté, ma bîte ne m'a jamais fait honte, mais c'est un peu exagéré.

- Tu compares avec les statues des parcs, mais c'est parce que les statues ont des tout petits sexes. Corrige la Destivel

- Vraiment?

- Quand un homme est prêt à s'accoupler, son sexe grossit et il est dur. Mais ne te méprends pas, il n'est pas excité.

Je ne la contredis pas mais c'est tout le contraire.

- Pour l'exciter convenablement, il faut le caresser.Amandine tend une main hésitante vers mon membre dressé. Sa paume fraiche caresse la hampe.

- C'est bien, Amandine, à présent, il va falloir le prendre en bouche.

- Pardon?

- Ne me fais pas répéter. Mets toi à genoux et prend la dans ta bouche.

Amandine se positionne devant moi, ouvre sa bouche, et avance la tête jusqu'à ce que mon pénis érigé se pose sur sa langue.

- Suce le membre comme si tu suçais une glace

Les fines lèvres se referment juste après le grand et elle commence à aller et venir. Je sens des frémissements de dégoût agiter tout son corps. Je sens que l'excitation commence à atteindre un paroxysme. Je fais un signe à la Destivel.

- Un jet de liquide va sortir, continue à bouger la tête et avale bien tout. Le jus de l'homme est précieux et ne doit pas être gâché.

Lorsque mon sperme commence à se répandre sur sa langue, elle a un sursaut de recul, mais sa tante,lui bloque la tête d'une main ferme.

Quand je la libère, une quinte de toux la secoue.

Elle lève des yeux éperdus vers sa tante.

-C'est très dur...

- Quand tu connaîtras les douleurs de l'enfantement, ces séances de sembleront une douce distraction. Lui répond la Destivel d'un ton méprisant.

La tante, toujours aussi nue, me raccompagne dans le salon.

- Alors? Minaude t'elle

- Sincèrement, j'ignorais qu'une telle cruche existe encore.

- Faites confiance à la bourgeoisie de province.

- A quand la prochaine séance.

- Mais demain, à 18h00.

- J'essayerai de me libérer

J'arrive au bureau. Inga est en train de s'essuyer les yeux avec un mouchoir.

- Ça ne va pas?

-Mon frère était à Stalingrad. Il est mort.

-Désolé.

- Merci de fermer la porte.

Je ferme la porte. Je vois le visage d'Inga se transformer. Elle exprime à présent une haine quasiment animale.

- Ce porc m'a violée pour la première fois le soir de mes dix ans. Qu'il aille en enfer.

- Pourquoi étiez vous en train de pleurer, alors?

- Pour le théâtre, il était gradé dans la SS.

Je hoche la tête.

- Qu'avons nous d'intéressant?

- Deux ou trois merdeux du marché noir, et un curé qui cache des juifs.

- Loin d'ici ?

- A Évry, un bled en banlieue.

- Et pourquoi ne pas filer ce curé à la rue des Lauriston?

- J'ai essayé, il n'en veulent pas.

- Pourquoi?

- Ils sont déployés en province, les résistants s'agitent.

Je vois. Qu'est ce que tu suggères?

- D'aller tâter le terrain.

- Putain... OK, mais on part tôt demain. J'ai un rv à 18h00.

- C'est entendu.

Je rentre chez moi. Maleka à un petit sourire hésitant quand elle me voit. Je la rassure

- Ne t'inquiètes pas, la boche n'est pas là

Je la prend par la taille et l'incline sur la table. Sa chatte serrée m'accueille. Je fais quelques va et viens et lâche la purée.

Je la laisse s'essuyer avec un chiffon.

- Tu étais mouillée.

- Je doigter moi pour être prête quand vous arrive.

- C'est bien.

Monsieur toujours baiser moi quand monsieur rentre.

Elle s'est surpassée, le dîner est excellent.

Comme je l'avais prévu, un pas lourd résonne dans l'escalier.

J'ouvre et Inga s'encadre dans la porte.

- Je viens...

- Tu es bourrée.

- La mère de famille m'attendais avec un fusil.

- Tu l'as tuée?

- Oui.

- On t'a vue?

- J'ai un silencieux.

- OK. Je m'en charge.

- Merci.

- Quand je reviens, je te passe dessus.

- J'aime pas les hommes.

- Si tu préfères la SD, libre à toi.

Elle hésite.

- D'accord.

- Prépares tes trous, j'en ai pour une heure.

Je vois la peur dans ses yeux, je me casse avec un grand rire.

Le pavillon est éteint et sinistre. Je fais le tour du propriétaire. Il y a un mégot derrière la maison. Le petit tube est encore tiède. Inga ne fume pas. Je me recule prudemment. J'examine le mégot. C'est une cigarette anglaise.

Je me dirige vers un café encore ouvert. Le patron essuie un verre derrière un comptoir crasseux.

Je montre ma plaque et demande le téléphone.

L'assaut est bref et violent. Les coups de feu claquent comme des petits coups de tonnerre.

Inga est vautrée dans le canapé quand je rentre.

Je lui colle un couteau sous la gorge. Je lui crache au visage

- C'était un piège, sale truie, je vais te saigner.

- Non, attends, je ne comprends rien de ce que tu racontes! Crie t'elle affolée.

- Tu vas me dire très exactement ce qui s'est passé.

- Je suis arrivée, et elle m'a tiré dessus.

- Tu l'avais prévenue?

- Non.

- Comment a t'elle su que c'était toi?

- Je ne sais pas...

- Tu as vu son corps?

- J'ai tiré. J'ai entendu crier et vu que j'avais fait mouche et je suis partie.

La conne...Le piège n'était pas pour elle. Ils attendaient quelqu'un.j'admets:

- Bon, je te crois.

- Tant mieux. Jamais je ne te trahirai.

Cela en fait une sur nous deux, parce que j'ai bien l'intention de la jeter aux chiens si les russes gagnent la guerre.

- Bon, mais toi à quatre pattes.

- Qu'est ce que tu vas faire?

- T'enculer.

Elle me jette un regard. Elle enlevé sa jupe et la sorte de taie d'oreiller qui lui sert de culotte.

Je fais signe à Maleka qui s'empresse de m'enduire la bite de beurre.

Je me place à l'entrée du petit trou, délicate étoile rose entre les deux vastes globes.

- Évite de trop gueuler, j'ai de bons rapports avec mes voisins

Je place mon grand contre le petit orifice. Je sens l'odeur de la peur sur la grande teutonne. J'applique une poussée rigoureuse mais pas brutale pour observer la rondelles qui se défripe et se distend pour laisser entrer mon chibre par ce trou uniquement pensé pour sortir. Ses petits gémissement de douleur sont une douce mélodie dans mes oreilles.

D'un coup, mon gland est comme aspiré par son cul et disparaît à l'intérieur.

Elle couine à présent, et je commence à m'enfoncer, occupant petit à petit tout son rectum. Quand les poils de mon pubis entrent en contact avec sa raie du cul, elle pousse un petit cri.

Je me retire presque entièrement et replonge. Elle crie de douleur mais ne bouge pas. Je commence à la pilonner avec vigueur, déclenchant des nouveaux nombreux cris de douleur.

A un moment, je me fige, planté à fond et lui rince le colon de mon foudre chaud.

Quand je me retire, elle s'effondre, tandis qu'un pet mouillé s'échappe de ses entrailles. Elle se tourne à demi vers moi. Son maquillage est ruiné par les larmes qui coulent sur ses joues.

- Tu m'as fait mal.

- Je sais, c'était fait pour.

- Pourquoi?

- Tu m'as jeté dans un guet apens, même si tu ne l'as pas fait exprès, tu méritais. Songe que si tu n'avais pas fait demi tour, tu nourrissais les vers de terre.

Elle essuie ses larmes.

- Je ne serais pas impliquée?

- On va s'en occuper demain.

Le relevé des identités des morts révèle que la mère de famille avait été qualifiée de "pute à boche". Un guetteur avait pris Inga pour un SS à cause de la couleur de son uniforme d'auxiliaire.

La mère de famille qui se laissait gouiner pour sauver la vie de son fils était égorgée à la cave quand la police était intervenue. Les résistants n'avaient pas quitté les lieux pour éviter les patrouilles du couvre-feu.

Je rédige un rapport expliquant que j'avais eu un tuyau anonyme qui m'avait conduit directement sur eux, et que j'avais appelé des renforts sur la foi d'un mégot anglais.

Ironiquement, le fils de la malheureuse fut arrêté dans le coup de filet qui suivit. Il fut fusillé sans jamais apprendre ce que sa pauvre mère avait fait pour le préserver.

Mais le soir même, j'avais mieux à faire.

A l'heure dite, je frappais à la porte.

Mme Destivel m'ouvrit, vêtue de la même robe d'intérieur qu'elle portait la veille. Je la suivis jusqu'à la chambre où Amandine attendait,nue sur le couvre lit.

Destivel la toise d'un air méprisant.

- Cette petite catin n'est même plus vierge!

- Quelle inconduite!

Je regarde Amandine avec sévérité.

- Qu'as tu fait, gourgandine?

- Elle prétend qu'un choc à l'équitation en est la cause, mais j'ai la conviction qu'avec les autres dévoyées, elle s'enfournait des olisbos

- Non, ma tante, je vous jure que non.

- Cette virginité évanouie n'est elle pas un obstacle insurmontable au mariage?

Destivel fait un bref signe dénégation.

- Un petit fil d'argent bien cousu cachera son inconduite.

- Si vous le dites.

- L'un des objectifs du mariage est la procréation, et cela se passe dans votre fente.

- Vraiment?

- Vraiment, cela n'est pas destiné uniquement à fourrer vos doigts ou ceux de votre amie.

Je me déshabille. Amandine ouvre de nouveau de grands yeux.

- Bien, reprend la tante aimante, il va falloir de nouveau l'exciter.

- Dois je me mettre à genoux?

- Pas cette fois ci,Mr Delbard va te la mettre lui même dans la bouche.

Je m'approche sur le lit en progressant sur les genoux. Arrivée au dessus de son visage, je dirige mon sexe sur sa bouche ouverte.

Tudieu que c'est bon, elle est douce et humide, et son haleine fraîche est douce sur mon gland.

- Vous devez être assez humide, dit la Destivel.

- Oui.

Je me positionne entre ses cuisses. Sa fente est un trait rose dans un petit buisson brun. Je pointe mon gland mouillé de salive au bas du trait rose.

Les tendres chairs s'écartent doucement sous la poussée de mon coup de reins. Elle gémit de douleur quand je rentre dans son temple inviolé. Je commence a aller et venir, alors que la mouille que son corps sécrète contre sa volonté facilite mes mouvements.

- Mais tu mouilles, gourgandine, tu n'as vraiment pas de morale

Amandine se met à pleurer.

- Inondez lui la matrice, monsieur Delbard. Si elle est vraiment rétive, son corps refusera l'enfant.

Elle a un hoquet d'horreur quand elle me sent me répandre dans son utérus fertile.

Destivel me raccompagne à la porte.

- Ne craignez vous pas que la gosse se retrouve enceinte?

- Elle était indisposée jusqu'hier, ne vous inquiétez pas.

Je repasse au bureau.Inga est en train de taper à la machine.

- Qu'est ce que tu fais?

- Je mets en forme le rapport sur l'incident d'hier. D'ailleurs l'Obersharfuhrer Franz veut te voir.

Je monte d'un étage. Un secrétaire au crâne rasé et à la manche gauche vide me fait entrer.

L'officier SS vient me serrer la main et me désigne un fauteuil dans le petit salon de ce qui était à la base une chambre d'hôtel que les allemands ont transformé en centre de police.

- Mon cher Delbard.

Je me méfie quand un boche connaît mon nom. Je lui souris.

- Je sais que vous êtes bien introduit dans le monde interlope de la capitale. Commence t'il

- Je connais quelques noms qui m'aident dans la lutte sans merci que je mène contre le marché noir.

- Cette lutte est un véritable bienfait pour votre pays et le notre.

Je reçois la flatterie avec un petit sourire contraint.

- En quoi puis je vous être utile?

- Voyez vous, je fréquente une danseuse du cabaret Bongo, et la petite sotte se retrouve enceinte. Il est hors de question que ce petit bâtard voit le jour.

- Vous cherchez une faiseuse d'ange.

- Le nom est poétique pour une si sombre besogne.

- J'ai bien compris. Je vais vous trouver un nom, et nous ferons passer cet enfant dans le néant. Peut être pouvez vous me donner le nom de la danseuse, que j'arrange l'affaire.

- Pour des questions de confidentialité, je l'amènerai moi même chez l'avorteuse.

- Je comprends

Je rentre chez moi préoccupé. Le Bongo est un cabaret nègre, le SS va effacer tout ce qui peut le relier à la danseuse.

Et un des témoins de son inconduite, c'est moi.

Maleka se penche volontiers sur la table et je la tire rapidement.

Après dîner, un plan se forme doucement dans ma tête.

Maleka dort déjà quand je me glisse dans le lit. Je la réveille et la place à plat ventre.

Je pose une noisette de beurre sur ma queue et la prends sans douceur.

Elle couine un peu, comme toujours quand le la lui met par derrière, mais subis mon enculade sans protester.

Quand je me vide en elle, je sens la fatigue me tomber sur les épaules.

Peu après, une sensation humide me réveille. Armée d'un gant de toilette, Maleka est en train de me laver le sexe.

- Qu'est ce que tu fais?

- Mr Delbard pas aimer se réveiller avec merde polonaise sur la queue.

Je ricane. Mais cela, pour une raison mystérieuse, m'excite.

Elle sent ma bite durcir et me sourit.

Elle me fait une pipe. Elle s'applique, tentant d'en prendre le plus possible dans la bouche. Elle me masse les bourses doucement, tandis que son autre main maintient mon membre vertical.

Je lui jouis dans la bouche, et elle avale tout, avant de me nettoyer la bite d'une langue rose de chat.

Elle me sourit de nouveau.

Quand je me réveille, Maleka dort encore, je me lève sans la déranger et marche jusqu'à la cuisine. Je me fais un café et attablé dans la cuisine,je récapitule mon plan pour me sortir de ce merdier. Maleka arrive affolée dans la cuisine.

- Pardon, je pas réveillée, et je pas fait café. Pitié, monsieur.

Elle se tord les mains d'angoisse. Je lui souris.

- Il est 06h00 du matin, je n'arrivais plus à dormir. Tout va bien.

Maleka est nue, et je remarque que dans le confort de mon appartement, elle n'est plus le chat maigre que j'ai trouvé. Elle a des formes, certes modestes, mais qui peuvent plaire. Ses yeux bleus très clairs éclairent son visage un peu plat de slave.Je lui demande:

- Es tu bien ici?

- Petit frère est mort, je n'ai plus famille.

- Et?

- C'est maison de moi, ici.

- Mais tu es bien?

- A 06h30 je lève, je fais café monsieur, après je nettoie maison, après je doigte moi, pour monsieur aimer me baiser. Après, j'écoute monsieur, je mange et je fais manger monsieur. Si je suis gentille, monsieur me fait encore avant de dormir. Je bien, oui.

- Tu n'as pas d'autre ambition?

- C'est la guerre et le bordel, dehors. Monsieur protège moi.

Je hoche la tête. C'est un esprit simple et sans malice.

- Fais moi un bain.

Elle part en gazouillant vers le fond de l'appartement. Je passe aux chiottes et vais dans la salle de bain.

Le bain est à la température idéale, je m'y plonge avec délice. Cette fois-ci, Maleka se sert d'une éponge. Quand elle m'essuie entre les jambes, je vois qu'elle est contente de la réaction de mon pénis. Je sors en érection et la baise sur le lavabo. Elle me nettoie à la bouche avant que je m'en aille.

Inga est en train de lire un article dans un magazine quand je rentre dans le bureau.

- Un problème? Demande t'elle.

- Oui.

Je lui résume la situation. Elle est d'accord, Franz va se débarrasser de nous dès qu'il aura eu ce qu'il veut. Je lui expose mon plan. Elle hoche la tête.

Deux jours plus tard;Inga,, Maleka et moi nous asseyons dans le restaurant "Moritz", et fêtons l'anniversaire de Maleka. Ainsi que ses nouveau noms et prénoms. Elle s'appelle dorénavant Michelle Verdoux, de Dunkerque. Depuis que les allemands puis les anglais ont rangé la ville au gré de leurs affrontements, l'état civil à brûlé. J'ai refait un tampon et peuple cette ville en grande partie détruite de nouveaux natifs.

La soirée est joyeuse et j'offre même une bouteille de cognac à des marins de la kriegsmarine en permission.

Je raccompagne ma secrétaire et rentre chez moi.

Maleka couine différemment ce soir là, car je sens qu'un peu de plaisir se mêle à la douleur.

A mon arrivée au bureau, je dois montrer patte blanche à un feldgendarme nerveux. Je monte dans mon bureau et rédige l'ordre d'attestation de Marcel Peguy, un trafiquant de marché noir.

Lorsque je reviens, après avoir laissé aux bons soins d'un commissaire de quartier, je croise un camion bâché rempli de SS aux visages de pierre.

Inga discute avec un grand gaillard en uniforme qui n'à d'yeux qu'en pour les seins qu'il entrevoit par l'échancré du corsage de l'auxiliaire féminine.

- Ha, monsieur Delbard, savez vous ce'que je viens d'apprendre? L'untersharfuhrer Franz à été assassiné!

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