Domino Ch. 03

BÊTA PUBLIQUE

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Elle ignorait pourquoi elle agissait ainsi, ne sachant même pas ce que l'homme allait lui demander. La seule certitude qu'elle avait, c'était qu'il fallait que son corps soit le plus propre possible.

En sortant de la douche elle constata que sa peau avait rougi un peu. Elle sourit en se disant qu'elle venait à peine d'arriver dans le sud et qu'elle avait déjà attrapé un coup de soleil. Sauf que là la rougeur allait rapidement disparaître.

En attendant qu'Hélène vienne la chercher elle regarda ses messages. Pierre, Luc et ses parents lui en avaient envoyé pour savoir comment elle allait ou si elle était bien arrivée. Elle rassura tout le monde en leur mentant un peu. Elle confirma sa version du camping avec des amis en rajoutant qu'elle était bien installée.

Elle se rendit compte qu'avant de rencontrer le photographe, jamais elle n'avait menti à ses parents et que depuis quelques jours, elle n'arrêtait pas de le faire.

Lorsque la femme vint la chercher pour lui dire que son mari venait de rentrer, Domino se sentit tout excitée. Elle allait enfin rencontrer l'artiste et savoir ce qu'il avait prévu pour elle.

******

- Magnifique, tu es vraiment magnifique, je n'ai jamais vu de femme aussi belle...

Domino était debout devant l'homme, les bras le long du corps sans savoir quelle contenance adopter. A côté d'elle se tenait Hélène qui n'appréciait pas trop les paroles de son mari. Il oubliait peut-être qu'elle avait été elle aussi son modèle.

En allant la chercher dans sa chambre un peu plus tôt, elle l'avait emmené dans la salle à manger ou l'attendait Nicolaï. En la voyant, il n'avait pas tari d'éloges sur son physique ce qui avait beaucoup plu à la jeune femme qui adorait les compliments.

- Mets-toi nue que je puisse m'imprégner des possibilités artistiques que ton corps peut offrir.

Avec son accent bulgare, les mots venant de l'homme étaient surprenants mais la jeune était tellement impressionnée par l'artiste que pas une seconde elle ne pensa à discuter ses ordres.

Retirant son t-shirt et faisant glisser son minishort le long de ses cuisses, elle fut rapidement entièrement nue, se remettant au garde-à-vous aussitôt ses vêtements enlevés.

- Parfaite, tu es parfaite.

Et tout en disant ça, il s'était approché de la jeune femme pour faire courir ses doigts sur son visage puis sa poitrine avant de descendre sur le ventre.

- Tu as une peau parfaire, retourne-toi...

Docile, la jeune femme fit un demi-tour et elle sentit les mains courir entre ses omoplates avant de descendre jusqu'à ses fesses.

- Tu es génial, j'adore. Je ne veux plus te voir porter de vêtement ici, un corps comme ça ne se cache pas.

Domino ne répondit pas, surprise par la demande. Pourtant elle avait adoré cette inspection ainsi que les flatteries de l'homme. S'il voulait qu'elle reste nue elle n'y voyait aucun inconvénient.

C'est alors qu'elle aperçut le regard d'Hélène qui la fixait bizarrement. Ce n'était pas du tout de la jalousie, ni même de la méchanceté qui s'en dégageait mais plutôt quelque chose d'indéfinissable. Du coup, Domino fut un peu mal à l'aise de ne pas savoir ce que pensait la femme de l'artiste.

- Ce soir c'est repos et demain on attaque à 9h00 dans mon atelier.

- Heu, oui

La jeune femme ne savait toujours pas ce qu'il allait faire mais elle n'avait aucune appréhension. Un artiste ne pouvait que la magnifier et elle aimait cette idée.

- On va passer à table si cela vous va, dit d'un seul coup Hélène qui avait dû se rendre compte qu'elle dévisageait un peu trop la jeune femme.

- Bonne idée ma chérie, allons manger.

Le souper se passa vraiment bien et Domino finit par oublier sa nudité. Ils mangèrent tous les trois comme s'ils étaient des amis de longue date et elle se régala avec les anecdotes que Nicolaï raconta sur ses expositions.

Lorsque la jeune femme retourna dans sa chambre, elle savait qu'avec l'absence de volets, elle allait avoir du mal à s'endormir. Le soleil n'était pas encore couché et sans climatisation, la chaleur qui régnait dans la pièce était presque insupportable.

Elle fit un petit point de sa journée depuis qu'elle était partie le matin et finalement, elle ne regrettait pas d'être venue ici. Elle verrait bien ce que le lendemain allait lui réserver mais elle était confiante.

S'allongeant sur le lit, elle essaya de fermer les yeux malgré la lumière qui inondait la chambre. Même avec les paupières baissées, elle voyait le jour à travers et cela l'énervait un peu.

Pourtant, son côté positif reprit le dessus et elle se dit qu'elle finirait bien par s'endormir à un moment donné.

C'est alors qu'elle entendit un petit bruit du côté de la porte et, pensant à la visite de l'artiste, elle tourna la tête tout en ouvrant les yeux.

Ce n'était pas l'homme mais sa femme qu'elle découvrit dans l'embrasure, ne comprenant pas ce qu'elle venait faire ici. Elle avait le même regard étrange que lorsqu'elle s'était déshabillée devant son mari et Domino commença à avoir un peu peur.

Hélène pénétra dans la chambre alors que la jeune femme était comme tétanisée sur le lit, ne sachant pas quoi faire. Les yeux qui la fixaient lui faisaient froid dans le dos et en la voyant aussi mystérieuse, elle eut peur qu'elle soit là pour lui faire du mal.

C'est alors que la femme, très lentement, commença à se déshabiller, surprenant Domino qui ne s'y attendait pas. Au fur et à mesure qu'elle retirait ses vêtements, elle mettait à jour un corps très beau que la quarantaine n'avait pas abîmé. Ses seins étaient plus gros que ceux de la jeune femme mais ils étaient encore très fermes, ne tombant presque pas.

Le reste du corps était également très bien conservé, preuve que la femme s'entretenait. Ni trop grosse, ni trop mince, elle avait des formes harmonieuses qui plurent beaucoup à Domino qui n'était pourtant pas attirée par les femmes.

Contrairement à la jeune femme qui s'épilait entièrement, Hélène avait un triangle pubien taillé soigneusement et un piercing au niveau du nombril. Lorsqu'elle s'avança vers le lit, sans avoir dit le moindre mot, domino se sentit toute bizarre.

Elle frissonna lorsque la femme s'allongea à côté d'elle et que ses mains se posèrent sur ses hanches. Elle ne résista pas non plus lorsqu'elle approcha sa bouche pour venir l'embrasser en se rendant compte qu'elle en avait elle aussi envie. Le baiser fut d'une sensualité incroyable, la faisant frissonner de plaisir.

Lorsque la langue d'Hélène vint lui fouiller sa bouche, elle répondit immédiatement à ce French Kiss qui la fit vibrer de plaisir.

Tout en l'embrassant, la femme de l'artiste fit courir ses mains agiles sur tout le corps de la jeune femme qui adora vraiment ça.

Lorsque le baiser prit fin, Hélène lui dit.

- Dès que je t'ai vu, j'ai eu envie de venir me lover contre toi, tu es vraiment trop belle.

- Merci, toi aussi tu es belle.

La femme l'embrassa de nouveau avant de lui demander

- J'adorerais que tu viennes entre mes cuisses pour me lécher

Domino tressaillit, ne s'attendant pas à une telle demande. Voyant que la jeune femme hésitait, elle rajouta.

- Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour lui.

Et c'est alors que la jeune femme vit la silhouette derrière les barreaux. Il ne se cachait même pas, se contentant de regarder depuis l'extérieur.

C'était Nicolaï qui faisait le voyeur et la jeune femme eut très peur. Elle aurait préféré qu'il vienne dans son lit pour la prendre alors que là, il se contentait de les regarder.

Elle se rendit compte qu'elle avait envie de le faire et pas seulement pour l'homme. Jusqu'à ce jour elle n'avait jamais goûté à ce fruit, aussi, mue par le désir, elle se glissa entre les jambes que la femme avait écartées.

Contrairement à la sienne, la chatte d'Hélène avait des lèvres plus grandes qui laissaient échapper un parfum assez fort.

Même si elle s'était déjà fait lécher elle ne savait pas trop comment s'y prendre, aussi, lentement, elle écarta les chairs pour mettre à jour un sexe bien rose.

En découvrant la vulve, Domino eut une bouffée de chaleur et sans vraiment se contrôler elle approcha sa bouche pour venir au contact. Sa langue remonta l'intérieur de la chatte pour s'attarder ensuite sur le clito grossi par le désir.

Hélène poussa un cri, preuve qu'elle s'y prenait bien et cela l'enchanta. Continuant à la lécher, elle adora le goût du liquide qui suintait de son sexe. L'écartant un peu plus, elle se mit à fouiller au plus profond des chairs, enfouissant sa langue au maximum dans cette chatte si appétissante.

Hélène lui avait prit la tête pour la plaquer contre son sexe, l'étouffant presque.

Réussissant à se libérer, elle lui dit en rigolant

- Tu essayes de me tuer

- Oh, excuses mais c'est tellement bon. Viens contre moi, j'ai envie de t'embrasser.

Remontant au niveau de la femme, elle se plaqua contre elle, adorant la texture des seins pressés contre les siens.

De nouveau elles eurent un long baiser qui la fit frémir complètement ne comprenant pas pourquoi elle ne l'avait jamais fait avant avec une autre femme.

Tournant la tête vers la fenêtre, Hélène lui dit alors.

- Il est parti, il est allé se coucher.

Pour Domino, c'était l'incompréhension la plus totale. Elle n'osa pas demander à la femme pourquoi il agissait ainsi. En voyant que la jeune femme se posait des questions, Hélène finit pas tout lui expliquer.

- Il m'aime mais il a des problèmes érectiles depuis quelques années et il se contente de regarder ou de toucher.

- Mais, il savait que tu étais là?

- C'est lui qui me choisit mes amants ou maîtresses à condition qu'il regarde. Tu comprends pourquoi quand tu me parlais de conte de fées, ce n'était pas tout à fait ça.

Domino ne put s'empêcher de plaindre la femme qui ne devait pas avoir une vie facile tous les jours

- Tu es heureuse au moins, demanda la jeune femme.

Ce fut ces quelques mots qui furent de trop pour Hélène qui se mit à pleurer. Domino se sentit tout de suite mal, et s'excusa.

- Pardon, je ne voulais pas te faire pleurer.

- Ce n'est pas grave, répondit-elle entre deux sanglots

- Si je peux faire quelque chose.

- Oui....

- Quoi?

- Fais-moi mal.

La jeune femme crut avoir mal entendu et la fit répéter.

- Quand je ne me sens pas bien seule la douleur m'aide à aller mieux. Mords-moi un téton et pince l'autre très fort, s'il te plaît...

Domino hésita un peu, ne se voyant pas faire du mal à cette femme qu'elle trouvait très belle.

- Vas-y s'il te plaît, fais-le...

Le ton de la voix était tellement suppliant que la jeune femme se décida à le faire et se positionna comme pour une tétée. Elle trouvait la poitrine d'Hélène vraiment moelleuse et avec précaution, elle prit un téton dans sa bouche alors qu'elle pinçait légèrement l'autre.

Même si Hélène aimait cette bouche qui la butinait en douceur, ce n'était pas du tout ce qu'elle désirait.

- S'il te plaît, mords-moi fort, mâches mon mamelon et pince très fort mon autre téton.

Ces derniers mots décidèrent Domino qui se mit à mordiller le téton de façon bien plus franche. De son autre main, elle serra également plus fortement le petit bout de chair et ressentit une sorte de puissance en entendant la femme gémir.

C'était elle qui faisait ça et elle en fut très fière tout en mordillant le téton encore un peu plus fort. Elle se rappela alors la nuit avec les deux hommes à Brazon et comment elle avait aimé elle aussi la douleur lorsqu'elle s'était fait téter puis sodomiser.

Finalement elle comprit mieux le plaisir que pouvait ressentir la femme en se faisant ainsi maltraiter.

Lorsque la jeune femme arrêta de la mordiller, Hélène se massa lentement les seins un sourire aux lèvres. Domino, curieuse, ne put s'empêcher de demander.

- C'était comment?

- C'était très bien, merci, tu devrais essayer un jour

- Heu... je l'ai déjà fait

- Et?

- J'avais bien aimé.

La femme lui caressa la joue avant de lui dire.

- Tu sais, je devrais te présenter à Maître Paul, je suis sûre qu'il t'adorerait. C'est un vrai spécialiste et il sait s'y prendre.

Domino ouvrit de grands yeux. Certes elle avait toujours eu des notes justes au-dessus de la moyenne à l'école mais elle ne pensait pas être si mauvaise que ça vu qu'elle avait un BTS en poche. Pourtant, pour faire plaisir à la femme, elle lui répondit.

- Oui si tu veux, si tu penses que j'en ai besoin.

- Ça peut être un besoin mais surtout un plaisir, du moins pour certaines personnes.

- Heu oui, si tu le dis.

Après tout, si la femme de l'artiste voulait la présenter à un instituteur, elle ferait un effort pour être polie.

Les deux femmes se blottirent un moment dans les bras l'une de l'autre, s'embrassant longuement avant qu'Hélène ne prit congé.

- Nicolaï m'attend, je dois y aller.

- Dommage... à demain

- À demain petite Domino.

Une fois seule, elle mit longtemps à trouver le sommeil, repensant au plaisir qu'avait eu Hélène alors qu'elle lui maltraitait les seins. C'était vraiment un couple bizarre mais qu'elle trouvait gentil. Elle finit tout de même par s'endormir, heureuse de sa journée. Elle allait devoir attendre 09h00 pour savoir ce qui l'attendait et elle était pressée d'y être.

Elle qui était d'habitude une lève-tard se réveilla à 07h00 avant que son réveil ne sonne. Prenant une douche très minutieuse, elle alla ensuite à la cuisine pour voir si elle pouvait prendre son petit déjeuner. Elle était restée nue comme le désirait l'artiste et elle se sentait bien ainsi.

Hélène était en train de faire couler le café et en la voyant elle vint naturellement l'embrasser sur la bouche.

- Tu as passé une bonne nuit?

- Comme une marmotte.

- Viens t'asseoir, je vais te servir ton petit déjeuner.

Bizarrement, Domino était à la fois pressée tout en sentant le stress monter en elle. Elle resta jusqu'à l'heure du rendez-vous dans la cuisine avec Hélène, surprise de ne pas voir Nicolaï venir lui aussi déjeuner.

- Il ne boit qu'un verre d'eau le matin, ça lui suffit.

Un peu avant 09h00, Hélène la conduisit à l'atelier qui s'avérait être une grande pièce au rez-de-chaussée, éclairée par deux grandes baies vitrées. Des tables sur lesquelles étaient posées une multitude d'ustensiles de peintures, des tabourets et même quelques chevalets meublaient le lieu. Mais le plus surprenant était le mur du fond recouvert de miroirs, donnant à l'atelier une sensation d'immensité et permettant aux modèles de toujours se voir.

Nicolaï était là mais il n'était pas seul. Il discutait avec un jeune homme d'une vingtaine d'années qui avait l'air impressionné.

- C'est Ceydric, un jeune artiste que Nicolaï a pris sous sa coupe depuis un mois, lui dit à voix basse Hélène.

Domino le trouva plutôt mignon même s'il n'était pas très épais. Son regard un peu perdu lui donnait un charme qui ne laissa pas la jeune femme indifférente.

En voyant arriver Domino, l'artiste mit fin à sa discussion pour s'écrier.

- Voilà ma muse, un chef-d'œuvre que la nature a conçu juste pour nous.

La jeune femme trouva qu'il y allait un peu fort mais apprécia tout de même ses propos. Le jeune homme, en apercevant la jeune femme, parut aimer ce qu'il vit même s'il n'osa pas la regarder franchement.

- Approche-toi jeune fille que je fasse découvrir à Ceydric la toile sur laquelle il travaillera ce matin.

Être comparée à une toile était plutôt étrange mais ne cherchant pas trop à comprendre, elle s'approcha d'eux.

- Regarde comme elle est belle et touche-la pour te rendre compte comme sa peau est douce.

Excitée, Domino les bras le long du corps s'était mise face aux hommes. Le jeune homme, la main un peu tremblante, la tendit pour lui effleurer l'épaule.

La timidité du garçon énerva un peu l'artiste qui haussa la voix pour lui dire.

- Tu vas travailler sur son corps alors n'aies pas peur, elle ne va pas te manger.

Le jeune homme, prenant sur lui, posa sa main sur un des seins de la jeune femme qui frissonna par réflexe. En voyant qu'elle ne bougeait pas, il se mit à la caresser lentement pour le plus grand plaisir de l'artiste qui n'en perdait pas une miette.

- Tu vois, tu n'es pas mort.

Hélène décida de s'en aller, ayant pas mal de chose à faire et sachant que son mari n'aimait pas trop qu'elle soit présente lorsqu'il travaillait sur un corps.

- Viens te positionner ici et écarte les jambes et les bras.

Domino, docile, vient se placer exactement à l'endroit indiqué par l'artiste puis écarta ses membres. L'homme s'adressa alors à son élève.

- Aujourd'hui, on va travailler sur le trompe-l'œil. C'est sa tenue d'hier qui m'a donné l'idée. On va lui peindre un minishort et un t-shirt.

- Heuu, d'accord lui répondit le jeune homme.

Avant de commencer, Nicolaï testa un peu son jeune modèle en faisant glisser ses doigts entre cuisses, effleurant sa petite chatte sans défense.

Domino, surprise, sursauta un peu tout en gardant la position.

- Très bien, très très bien, se contenta-t-il de dire.

Les deux heures qui suivirent furent un vrai supplice pour la jeune femme qui n'avait pas le droit de bouger. Les deux hommes prenaient leur temps pour peindre et cela lui provoquait d'atroces crampes dans les membres.

Pourtant, petit à petit, elle voyait dans la glace son corps changer d'aspect. Nicolaï s'occupait des détails plus techniques alors que son apprenti peignait des zones plus grandes.

Domino, malgré la douleur, fut impressionnée en constatant que cela ressemblait vraiment à des habits, allant à jusqu'à peindre des boutons ou une fermeture éclair.

Bien sur, de près on voyait bien qu'elle était nue mais de plus loin le doute pouvait être permis.

Vers onze heures, ils firent une pause car Hélène était revenue avec un plateau rempli de boissons. Domino put se désaltérer en gardant les cuisses écartées afin de laisser la peinture sécher.

Nicolaï s'était spécialement appliqué pour masquer la fente de sa chatte, insérant le fin pinceau afin de bien peindre ses lèvres. Même ses tétons étaient maintenant bleu, de la couleur qu'ils avaient choisie pour le top, mais il restait encore des détails à peaufiner et ils reprirent après la pause.

C'est vers midi qu'ils finirent, et après avoir nettoyé les pinceaux ils prirent le chemin de la salle à manger.

Contrairement aux autres, Domino dut manger debout pour éviter d'abîmer la peinture sur ses fesses. La faim aidant, cela ne la dérangea pas, surtout en voyant les regards posés sur elle durant tout le repas.

Une fois tout le monde rassasié, ce fut la séance photos où elle fut prise sous toutes les coutures. C'est vrai que la peinture était vraiment réussie et elle se sentait presque habillée en se voyant à travers le miroir.

Une fois la séance terminée et les appareils photo rangés, la jeune femme pensa qu'elle en avait fini et qu'elle allait pouvoir se laver même si c'était dommage pour le travail effectué. Mais Nicolaï ne voyait pas les choses de cette manière.

- On va aller faire un petit tour dans le village

- Comme ça? demanda Domino

- Bien sur, tu es magnifique et je veux tester ce trompe-l'œil.

La jeune femme qui aimait se montrer, trouva cette idée très excitante. Elle adorait dévoiler son corps et ne chercha même pas à protester. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps que ça, elle était toujours vêtue avec des pantalons, se cachant par pudeur.

- Lorsque l'on sera dans la rue, tu marcheras dix mètres devant nous, histoire de voir la réaction des gens.

- Heu! d'accord.

Ce que n'avait pas prévu la jeune femme c'est qu'il puisse y avoir autant de touristes dans le petit village. Lorsqu'elle se trouva dans la petite rue bondée, elle se sentit étrangement bien malgré sa nudité masquée par la peinture. Même si cette dernière était réussie, elle ne faisait pas illusion longtemps et les gens se rendaient rapidement compte qu'elle ne portait rien en vérité.

Seule sa paire de basket était réelle et elle marchait lentement pour mieux être admirée. Elle adorait lorsque les gens prenaient leurs téléphones pour la photographier ou qu'ils touchaient sa peau pour vérifier que c'était bien de la peinture.