Des Cours Très Particuliers, E03

BÊTA PUBLIQUE

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Dernau la gratifia alors d'un étrange sourire et reprit la parole.

Je ne suis pas un ange vengeur, précisa-t-il en montrant à nouveau qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Je n'ai pas été envoyé par une quelconque puissance pour te punir. Ce n'est en réalité qu'une question de plaisir. Mon plaisir. Nous avons signé un contrat et tu n'y as pas perdu ton âme. Ce contrat précise que tu devras réaliser tous mes désirs et si tu te montres parfaitement qualifiée alors tu n'en tireras que des avantages comme tu as pu le voir il y a quelques instants. »

Il s'était montré incroyablement doux alors qu'en montant dans cette même limousine dans l'après-midi, elle pensait qu'il la violerait tout simplement sans lui témoigner la moindre considération.

Tu es là pour moi, précisa-t-il encore. Je fais ce que je veux de toi et cela veut dire que, parfois, je te ferai souffrir. Accepte-le ou abandonne! Il n'y a aucune voie intermédiaire et surtout n'imagine pas qu'il y aura des sentiments dans un sens ou dans l'autre.

Et ma mère alors? Demanda-t-elle.

Ce qui se passe entre ta mère et moi ne concerne que nous. Pour l'instant. »

Il se coupa au milieu de sa phrase car ils venaient d'arriver à l'entrée de la résidence. Le bruit de la porte qui s'ouvrait attira son attention mais Mégane n'était pas dupe. Il s'était arrêté volontairement pour la laisser dans l'expectative.

La limousine s'arrêta et les déposa au pied du grand escalier qui menait vers les grandes arcades surplombant l'entrée principale. Charles les attendait. Ils entrèrent dans l'immense maison. Alors qu'ils se retrouvaient dans le salon, Fernand Dernau alluma son téléphone qu'il avait coupé durant le voyage en limousine. Il constata alors qu'il avait reçu un message. Il venait de Carla.

J'ai encore quelques affaires à régler, annonça-t-il. Nous allons continuer la soirée dans le jardin d'hiver. Charles va te conduire. »

La jeune femme hocha simplement la tête et suivit le majordome quand celui-ci se dirigea vers l'une des portes. Dernau prit alors son téléphone pour appeler Carla.

CHAPITRE 4

Allô? Fit la voix un peu indécise de Carla.

Je vois que vous m'avez appelé Madame, reprit Fernand. Je présume que votre ex-compagnon a repris ses versements.

Comment avez-vous fait? Moi, il m'a fallu des années.

Monsieur London est le genre d'homme qui connaît qui ne comprend que la force et je lui ai fait comprendre que j'étais plus fort que lui. Je vous demanderai cependant de ne jamais parler de ceci un quelconque personne. Je ne crains pas votre ex-compagnon mais c'est un idiot et les idiots font des choses dangereuses. Je détesterai avoir à lui régler son compte. »

Carla eut une seconde d'hésitation. Il avait parlé comme s'il avait été une sorte de mafieux prêt à envoyer Simon six pieds sous terre. Cela la terrifia mais elle avait déjà lancé la machine.

Comment cela va-t-il se passer maintenant? Demanda-t-elle finalement. Je veux dire... pour notre « contrat »?

Demain, Alexandra viendra prendre son premier cours et vous verrez les effets très rapidement. Convenons d'une date, disons le onze novembre, dans un mois. À ce moment-là nous ferons le point. Si elle a eu une seule note en dessous de quinze, je n exigerais aucun paiement. Dans le cas contraire, ils commenceront immédiatement.

Comment cela se passera-t-il?

Vous allez recevoir un téléphone dans quelques jours. Un seul numéro y sera inscrit et vous ne l'utiliserez que pour moi. Une fois le début des paiements acté, il devra rester constamment allumé et vous devrez répondre à chacun des appels ou me rappeler dans l'heure qui suit. À chaque fois que je voudrais vous avoir, vous viendrez. Vous n'aurez le droit de rien me refuser même si cela vous dégoûte.

Comment pouvez-vous penser que ce soit possible?

Je ne pense rien. Nous signons un accord. Je tiens ma part du marché, vous tenez la vôtre. Si cela ne vous convient pas, on arrête de suite. Dois-je faire comprendre à ce cher Simon qu'il peut arrêter de vous payer votre pension?

Non. Non mais il y a des choses que je ne peux faire.

Oh croyez-moi vous n'avez pas idée des choses que vous pouvez faire et vous allez le découvrir. Quand nous commencerons les paiements, vous devrez me fournir des doubles de toutes vos clés. Je veux avoir accès à tous les endroits où vous vivez. Votre appartement, votre maison de vacances ainsi que votre bureau. Je dois pouvoir vous trouver quand je le veux.

Vous êtes fou.

Alors vous l'êtes tout autant car vous êtes sur le point d'accepter tout cela. »

CHAPITRE 5

Fernand Dernau avait coupé la conversation avec Carla. Il n'avait pas de temps à perdre avec toutes ces jérémiades et ses pathétiques tentatives de négociation. Il savait qu'elle s'était déjà fait une raison et que, dans un mois, elle se plierait à ses conditions. Le lendemain, il verrait la petite Alexandra et pourrait la détailler un petit peu plus.

Il avait remarqué beaucoup de qualités et quelques défauts dans son physique et avait déjà préparé la tactique à adopter pour lui faire changer de mentalité.

Mais cela était pour le lendemain et la soirée n'était pas encore terminée. Il y avait, non loin de lui, une jeune petite fille qui n'attendait plus que lui.

Il rejoignit donc le jardin d'hiver. Immense serre à la température contrôlée dans laquelle un jardinier certifié faisait pousser nombre de plantes rares. Il s'agissait d'un authentique endroit de paradis.

Mégane ne le connaissait pas. Quand elle venait dans cette maison, elle allait directement au bureau, y restait une heure et repartait. Elle s'était fait une idée du luxe du bâtiment mais c'était très vague et surtout bien loin de la réalité. Fernand Dernau avait eu une vie avant d'être cette sorte de corrupteur de jeune femme. Une vie dans laquelle il avait excellé et où il avait gagné tellement d'argent qu'il ne saurait le compter.

Mais une vie aussi qui lui avait paru, à un moment donné, tellement vide et tellement vaine qu'il avait perdu le goût de vivre. Ce n'était que quand il avait commencé ses petits jeux qu'il avait retrouvé le plaisir.

Charles avait conduit Mégane sous une sorte de petite arche sous laquelle on avait posé une collation. Bien sûr, pas un vrai repas vu qu'ils sortaient de table mais des petits gâteaux et, surtout, une bouteille de champagne. Charles lui avait versé un verre. Elle prit le verre et fixait son contenu jaune avec un air effrayé.

Elle avait beaucoup bu à un âge où elle n'aurait pas dû. Cela l'avait conduit à un drame. Le pire était qu'elle avait continué après et ne s'était arrêté qu'après sa rencontre avec Fernand Dernau. Encore un changement qu'elle pouvait lui imputer. Elle n'avait plus jamais osé toucher un verre même maintenant qu'elle avait plus de dix-huit ans, se craignant alcoolique.

Tu n'es pas alcoolique, reprit le professeur en venant s'asseoir en face d'elle. Tu as fait des erreurs et l'alcool t'as aidé les faire perdurer. Maintenant, tu dois apprendre la mesure. »

Il prit la coupette que Charles avait versé pour lui et la porta doucement à sa bouche. Mégane le regarda faire puis, comme en miroir, commença à l'imiter.

Doucement! Indiqua-t-il. Avec l'alcool comme en amour, il faut savoir prendre son temps afin de profiter pleinement des sensations qu'on vous offre. »

Comme charmée par l'étrange comportement du professeur, Mégane s'exécuta. Elle se contenta d'imbiber ses lèvres.

Dans le passé, quand elle buvait, elle le faisait vite et en quantité. Des alcools forts principalement, du whisky et de la vodka, comme si se souler à s'en rendre malade était un jeu plus qu'autre chose. Quand le liquide coula dans sa gorge, elle ressentit une sensation étrange comme si c'était la première fois qu'elle buvait un alcool et, d'une certaine façon, c'était vrai. C'était la première fois qu'elle prenait le temps de profiter.

Elle s'était attendue à une soirée infernale qui ne serait faite que de douleur et de peur et voilà qu'elle se retrouvait dans une sorte d'étrange film romantique où seul l'homme d'en face semblait dénoter. Il était plus âgé qu'elle, beaucoup, et, jusqu'à présent, elle l'avait toujours vouvoyé en sachant qu'il était à la fois son professeur et un homme qui n'avait qu'une envie, faire d'elle son objet sexuel.

Dernau lui sourit alors. Ce n'était pas le même sourire franc chaleureux dont il avait gratifié la jeune étudiante maghrébine mais il n'était pas aussi cinglant que tous ceux auxquels elle avait eu droit depuis des années.

Un peu sonnée à la fois par l'alcool qu'elle n'avait plus touché depuis des années et par l'étrange sensation du moment, elle lui rendit ce sourire. Il se leva alors et s'approcha. Quand il se pencha vers elle, posant sa main sur son épaule, elle eut comme un déclic, comme une réaction presque réflexe. Elle se redressa et l'embrassa.

Ce n'était pas la première fois qu'elle embrassait un homme. Elle avait eu quelques petits amis dont le malheureux David avant de rencontrer Dernau mais elle n'aurait jamais cru ce que ce serait elle qui prendrait l'initiative dans ces circonstances.

Il se colla à elle, lui rendant ce baiser. Elle avait oublié toute la honte ressentie au début de cette rencontre et tout appréhension. Elle aurait certainement beaucoup de regrets le lendemain de s'être laissée ainsi emporter mais, à ce moment-là, son esprit ne pensait pas au futur.

Elle sentit ses mains qui glissaient derrière son dos et qui défaisaient à nouveau la jonction du haut de son vêtement. Le vêtement tomba sur ses hanches et sa poitrine si dessinée vint se plaquer contre celle de son professeur.

Elle sentit qu'il recommençait à la caresser comme il l'avait fait dans la voiture. Elle avait eu l'initiative du baiser mais il ne comptait pas lui laisser le rôle de dirigeant.

Doucement, il la fit reculer, quitter sa chaise et s'allonger dans l'herbe fine de ce jardin artificiel. Le contact frais de la végétation fut étrangement agréable. Il n'y avait pas de cailloux ou autre élément coupant, elle pouvait s'y allonger sans désagrément.

Il continuait à l'embrasser et à la caresser. Elle sentait ses mains qui descendaient le long de son corps jusqu'à arriver au niveau de ses cuisses et elle les écarta sans hésitation. Elle ne portait plus de culotte depuis la séance dans la voiture et n'avait finalement qu'une envie, le voir continuer à l'exciter.

Il s'allongea sur elle et elle sentit qu'il remontait sa jupe. Consciente de ce que serait l'étape suivante, elle ne tenta pas de refermer les cuisses. Elle était prête à se donner. Non pas pour le contrat mais parce qu'elle en avait envie.

Elle sentit son membre qui pressait sur son intimité inexplorée. Les petits amis de son autre vie s'étaient rarement montrés aussi doux. Ils ne l'avaient quasiment jamais caressée. Elle était dans un monde totalement inconnu pour elle et voulait continuer à l'explorer.

Il pressa doucement quand il rencontrera la résistance de son hymen. Il ne dona pas de grand coup de rein mais intensifia juste un peu cette pénétration. Elle ne sentit rien particulier en réalité si ce n'était le membre qui s'insinuait en elle.

Il continuait à la caresser et à stimuler le haut de son corps comme s'il voulait qu'elle oubliât ce qui se passait plus bas. Elle ne ressentit aucune douleur en dépit du fait qu'il s'agissait de sa première fois. Elle était entre les mains d'un expert. Un homme qui, visiblement, avait déjà fait cela bien des fois.

Elle n'eut qu'une pensée furtive pour toutes les autres jeunes filles, vierges comme elle, qui étaient déjà passées entre ses mains. Elle oubliait toutes ses craintes et l'idée qu'elle était entre les mains d'un démon venu pour la punir pour ne penser qu'au plaisir qu'il lui donnait.

Elle ressentit la suite avec une étrange sentiment de volupté comme si elle vivait un rêve éveillé. Avant cette soirée, elle avait eu quelques discussions avec ses amies sur le sexe. Celles qui n'étaient plus vierges n'avaient pas de beaux souvenirs de leur première fois. Beaucoup d'entre elles avaient ressenti ça comme une sorte de passage obligé et Mégane, qui avait vu sa première fois programmée, y avait vu la confirmation de ses pires peurs.

La réalité s'avéra donc totalement différente de ses noirs cauchemars. Il fallait dire qu'aucune de ses amies n'avaient vécu leur première fois sous la lune artificielle d'un jardin d'hiver entre les mains d'un homme qui savait comment combler le plaisir de n'importe quelle femme.

Il se mit alors à doucement et toujours aussi tendrement à aller et venir. Elle sentit ce mouvement en elle ainsi que la chaleur qui continuait à remonter. Le haut de son corps toujours sous l'emprise de ses mains baladeuses et le bas envahi par sa virilité semblaient s'harmoniser dans une vague de plaisir.

Elle continua à se perdre, comme plongée dans un océan qui la berçait. A un moment donné, elle sentit à nouveau prise de spasmes. Comme dans la voiture, elle fut traversée par une vague ce qu'on pouvait appeler le plaisir même elle n'avait pas assez d'expérience pour l'identifier aussi précisément. Ce n'était que son second orgasme de la journée. Le second de sa vie toute entière.

Elle ne sut combien de temps tout cela dura. Elle ne savait pas encore qu'il avait cette capacité à se contrôler totalement et à faire durer ses coïts jusqu'à plusieurs heures mais ne fut pas la victime de ses excès en longueurs qui pouvaient éreinter certaines de ses partenaires.

Elle sentit une nouvelle chaleur. Un peu plus désagréable que les précédentes, comme un liquide qui coulait en elle. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu'il avait éjaculé dans son vagin. Pour la première fois depuis le début, elle écarquilla les yeux d'horreur.

Tu ne tomberas pas enceinte, assura-t-il simplement. J'ai abrégé car je trouve que cela fait déjà beaucoup pour une première fois. N'oublie jamais une règle essentielle! Quel que soit ton orifice que je visiterai, j'éjaculai toujours en toi! »

Elle ne répondit pas vraiment, ne comprenant pas totalement la signification de tout cela. Elle avait le souffle court et l'esprit encore embrouillé par tous ces plaisirs. Elle préféra s'allonger sur l'herbe fraîche en fixant ce plafond blanc censé représenter le ciel.

CHAPITRE 6

Ils ne restèrent pas bien longtemps dans le jardin d'hiver. L'endroit certes idyllique n'était guère adapté pour prolonger la nuit.

Dernau souleva Mégane comme un fétu de paille. Elle se rendit compte alors que sur son apparence bedonnante recélait quand même une vraie puissance.

Ils traversèrent ainsi la moitié de la maison à moitié nus pour monter jusqu'à l'étage et se retrouver dans une immense chambre. Elle se demanda si c'était sa chambre personnelle ou seulement l'endroit où il emmenait ses conquêtes.

« Conquête »? Avait-elle été conquise par cet homme? Elle ne saurait le dire. S'il avait eu certains mots rassurants avec elle, il n'avait eu aucun mot romantique et s'était contenté de lui donner du plaisir. Avec son expérience tellement réduite pouvait-elle vraiment faire la différence entre amour et plaisir charnel?

Il la déposa délicatement sur le lit et se coucha à côté d'elle. Il ne chercha pas à se coller contre elle ni à l'enlacer. Il ne faisait décidemment preuve d'aucun sentimentalisme. Ils avaient copulé ensemble et maintenant il pensait à autre chose.

Étrangement, cela fit mal à la jeune fille. S'imaginait-elle vraiment commencer une sorte de relation amoureuse avec lui? Elle n'avait jamais imaginé cela durant les semaines qui avaient précédé ce jour qu'elle pensait être l'un des pires de sa vie mais après ce qu'elle avait vécu à la fois dans la voiture et dans le jardin d'hiver, elle avait revu toutes ses certitudes. Peut-être même était-ce cela qu'il recherchait.

Elle eut un peu de mal à s'endormir, encore sur l'effet de l'excitation de ce qu'elle avait vécu durant cette soirée et de la tension de sentir cet homme dans son dos qui semblait désormais l'ignorer. Elle se força à penser à autre chose alors que le sommeil montait doucement en elle.

Elle fut réveillée par une chaude sensation. Celle d'une main qui se baladait sur son corps et d'un membre qui s'insinuait en elle. Les rayons du soleil illuminaient faiblement la chambre au travers des volets et elle se doutait qu'il était déjà une heure avancée de la matinée.

Dernau semblait décidé à l'entreprendre de nouveau et, dans son demi-sommeil, elle ne chercha même pas à cacher son envie de le voir continuer et écarta les cuisses.

CHAPITRE 7

Dernau avait donc possédé Mégane une seconde fois dans la matinée. Il avait, à nouveau, pris son temps à jouer avec son corps comme avec son esprit pour obtenir du plaisir. Du plaisir partagé car il ne mentait pas. Ce qu'il recherchait, c'était son plaisir et si cela conduisait aussi à celui de sa partenaire c'était parfait mais elle savait, que dans un futur très proche, il lui ferait découvrir l'autre facette de leur relation. Celle qu'elle n'aimerait pas.

Il ne s'attarda pas dans la chambre alors que Mégane restait allongée dans la même position que celle qu'elle avait adoptée dans le jardin d'hiver. Elle se releva tout juste en entendant le bruit de la porte et il ne vit pas son regard un peu désolé de le voir partir. Il fallait dire qu'il avait autre chose à faire c'était le premier jour de cours d'Alexandra.

Comme il l'avait prédit à sa mère, Alexandra avait accepté l'offre pour des raisons purement financières. Cependant, elle voulait continuer de se rebeller et faire sa maline mais, en réalité, elle tremblait à l'idée de se retrouver sans l'argent que son père lui donnait.

À priori, elle était assez similaire à Mégane. La même éducation et les mêmes comportements déviants à peu près au même âge mais, en profondeur, il y avait énormément de différences. La Mégane qu'il avait rencontrée la première fois était une jeune femme pleine de complexe autant sur son physique que sur son intellect, qu'elle pensait limité. Elle recherchait sans cesse l'approbation de ses congénères et des marques d'affection de la part de jeunes gens qui ne lui arrivaient même pas à la cheville. C'était sûr ça qu'il avait travaillé au début.

L'opération chirurgicale avait été pour lui un moyen d'accélérer le processus. La transformer ainsi en un objet sexuel si désirable avait été fait pour son plaisir mais il avait aussi bien entendu modifier le regard des autres hommes sur elle et, du coup, le regard qu'elle avait sur elle-même.

Alexandra était vraiment différente. Des complexes, elle n'en avait pas vraiment. Elle multipliait les petits copains même s'il savait qu'elle n'avait pas encore été profanée. Elle aimait jouer les allumeuses. Il fallait dire qu'elle avait des arguments pour ça. Pas autant qu'elle le pensait mais quand même.

Elle était un peu plus grande que Mégane, plus d'un mètre soixante-dix, avec des fesses bien dessinées ce qui était normal vu qu'elle pratiquait plusieurs sports. Elle avait aussi les hanches fines d'une jeune femme en fleur et, surtout, une poitrine fabuleusement généreuse, totalement naturelle. Elle n'était pas aussi bien dessinée que celle de Mégane car elle n'avait pas eu besoin d'intervention pour la rendre excitante. Elle était opulente, un peu plus sauvage et promettait de belles perspectives pour l'avenir.

Sa peau, par contre, était un peu plus contestable. Elle utilisait sans doute des crèmes quelconques pour les cacher mais elle avait de nombreux boutons d'acné bien visibles. Cela n'était pas si gênant. Il connaissait certains onguents et autres crèmes qui étaient parfaites et puis, une partie de son traitement allait rétablir certains équilibres et corriger certains défauts de sa physionomie. Surtout qu'elle n'avait qu'un peu plus de seize ans et qu'il se passerait donc presque deux ans.

Physiquement, il n'avait donc pas grand-chose à jeter chez Alexandra London. Psychologiquement, par contre il y avait beaucoup de travail. Alexandra était méprisée par son père mais était adulée par sa mère et en avait développé une sorte de complexe de supériorité, renforcée par le fait qu'elle n'avait jamais eu besoin d'un quelconque effort pour obtenir ce qu'elle voulait.