Damia? Vous avez dit Damia... Fin

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Souvenirs de Vacances Tunisiennes.
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DAMIEN FIN

oooOOooo

J'arrivais en vue du lieu de rendez-vous. C'était un des plus grand restaurant de la ville. J'avais encore l'impression d'avoir la bouteille dans le cul. C'était il y a plus de quinze et c'était la première fois que je revenais en Tunisie depuis cette période.

Nous étions rentrés de vacance Sylvie et moi début septembre pour la reprise des cours. Bien sûr nous nous sommes tout de suite séparés.

Les cours et la vie ont repris. Je me masturbais frénétiquement tous les soirs en repensant à ces vacances. Curieusement, je n'en voulais pas du tout à Khaled et Mourad que j'imaginais en train de draguer sur leur plage favorite à la recherche d'une femme allemande ou d'un petit français aussi tendre que moi.

Sylvie que je voyais régulièrement et avec qui j'étais resté ami, n'avait plus le moral. Elle n'arrêtait pas de parler de nos vacances et de Khaled qui manifestement lui manquait terriblement. Puis un jour, elle m'a envoyé un mot.

- Je retourne là-bas, je ne peux pas vivre loin de lui et lui non plus. A un de ces jours j'espère. Tu restes mon meilleur ami. A la vie.

J'ai bien sur compris de qui elle parlait. Rapidement, je n'ai plus eu de ses nouvelles. Je n'ai plus jamais eu non plus de relations sexuelles avec des mecs. Je n'en éprouvais ni le besoin ni l'envie et je savais que je ne trouverai personne comme Mourad et Khaled.

Les années se sont écoulées. J'ai parfaitement réussie ma vie professionnelle et je possédais une entreprise à la pointe de la technologie informatique. Je gagnais très bien ma vie sur ce tout petit marché que je partageais avec deux ou trois autres entreprises pour le monde entier.

J'ai aussi réussi ma vie affective. Je me suis marié. J'avais trois beaux enfants qui me donnaient toute satisfaction. Bref tout cela n'était plus que de lointains souvenirs jusqu'à il y a trois mois.

Au cours d'un salon professionnel, j'ai été contacté par le ministère tunisien des affaires étrangères qui lançait un appel d'offre pour des très gros travaux de redéploiement informatique. Le plus gros marché de ma carrière, auquel bien sur je me suis empressé de répondre. J'étais un peu surpris qu'ils contactent une boite aussi petite que la mienne pour un tel contrat. Mais après tout qui ne tente rien n'a rien comme on dit.

Aucune nouvelle pendant un mois. Je commençais à me faire à l'idée que j'avais perdu le marché quand un jour, l'ambassade tunisienne m'a contacté. J'étais invité dans leur pays pour discuter de mon offre!

Leur grand manitou de l'informatique du pays, m'invitait à douze heure trente précise le jeudi suivant, dans le plus grand restaurant du pays.

J'étais devant l'entrée du restaurant. Très chic. Très classe. A des années lumières de ceux que nous fréquentions à l'époque avec Sylvie. J'ai franchis le seuil. Un majordome s'est précipité vers moi d'un air obséquieux.

- Que puis-je pour vous Monsieur. Ce restaurant ne reçois que sur réservation.

Sans attendre la suite de son baratin, je lui ai tendu la carte que j'avais trouvé avec le billet d'avion et la réservation de mon hôtel. Il s'est tellement penché pour me saluer que j'ai eu l'impression qu'il allait se casser.

- Si Monsieur veut bien me suivre. Monsieur est attendu dans un des salons privés du premier étage.

Nous avons traversé la salle entièrement occupée par des hommes d'affaires de toutes nationalités. Le cadre était superbe, mais je n'ai pas eu le temps de le détailler.

Un escalier, un long couloir, beaucoup de portes fermées. Aucun bruit! Moquette épaisse dans les tons bleu et or, décoration clinquante et tapageuse.

Le majordome frappe à une des portes. Une invite à entrer. Il ouvre et s'efface pour me laisser passer avant de refermer la porte derrière moi.

Un homme s'est dirigé vers moi. Carrure imposante. Epaisse crinière. Il m'a tendu la main. Voix virile et chaude.

- Bonjour Damien. Ça fait longtemps

J'ai cru m'évanouir en reconnaissant Khaled . Il n'était pas seul. La femme vêtue dans un costume traditionnel s'est jetée à mon cou pour me couvrir de baisers. J'ai éprouvé un sentiment d'allégresse indescriptible. Je venais de retrouver Khaled et Sylvie . J'ai compris à ce moment précis, à quel point ils m'avaient manqué. Je suis resté complètement abasourdi devant eux.

Pendant toute la durée du repas, nous avons discuté de tout et de rien nous racontant nos vies respectives. Moi surtout, décrivant mon boulot ma famille.

J'étais très heureux d'être ici. Sylvie était resplendissante. Sure d'elle. D'une sensualité exacerbée dans ces vêtements orientaux qui lui allaient si bien.

Les plats se succédaient sans arrêts, mais nous y touchions à peine, tout à la joie de nos retrouvailles.

A la fin du repas, nous sommes allés nous asseoir sur le canapé. Sylvie nous faisait face assise sur un fauteuil. Khaled a demandé au maître d'hôtel de ne plus nous déranger.

- Tu veux un alcool?

- Non merci. Je ne bois pas.

- Si nous en venions au contrat.

- Dois-je comprendre que tu m'as choisi

- Presque mon ami, presque, mais il faut quand même régler certains détails car tu n'es pas le mieux disant sur le marché.

- Je suppose que je suis trop cher?

- Un peu trop oui.

- Cela peut se discuter....

- Je le pense aussi. Dans ce pays tout ce discute mon cher Damien. Cela dépend de toi. Je ne te cache pas que je cherche avant tout un partenaire en qui je peux avoir toute confiance.

Il m'a regardé droit dans les yeux. Un bref moment, j'ai retrouvé l'expression du maître sur son soumis.

- Je sais que je peux avoir toute confiance en toi et que tu sauras te taire, et être discret. Je sais que tu sais te taire quand il faut.

C'était une menace à peine voilée et j'ai bien compris l'allusion à ce qui s'était passé il y a plus de quinze ans. Je n'en avais effectivement jamais parlé à Sylvie, ni à personne d'ailleurs. C'est curieux mais, j'étais content qu'il s'en souvienne.

- Je saurais être discret. J'ai l'habitude. Dans mon métier, nous sommes souvent confrontés à ce genre de problème et notre déontologie nous interdit de raconter ce que nous voyons chez nos clients. Les plus grands pays me font confiance.

Sylvie a interrompu notre conversation.

- Tu es toujours aussi superbe Damien. Pourquoi as-tu coupé tes si beaux cheveux. Cela t'allait tellement bien.

- Je te remercie mais je commence vieillir et mes cheveux aussi..

- Ne dit surtout pas cela. N'oublie pas que j'ai le même âge que toi. Je ne me sens pas vieille du tout.

- Tu es magnifique....

- Tu as raison Damien, j'ai une femme magnifique. Sans elle, jamais je n'aurai réussi. Te souviens-tu de ces vacances que vous avez passées ici. Je suis sûr que tu n'as rien oublié.

- Il m'ai difficile d'oublier. C'est grâce à moi que tu as connu Sylvie, et que vous êtes ensemble.

- Si tu veux. C'est une manière de présenter les choses.

Nous avons rigolé les trois, mais l'atmosphère avait subtilement changé entre nous. Les deux me regardaient en souriant. Il y avait une vraie connivence entre eux. Je savais qu'il ne fallait pas revenir sur le contrat.

- Et Mourad?

- Oh il va bien. Il occupe aussi un poste important. Il dirige l'agriculture de mon pays.

Nouveau regard appuyé, mais c'est Sylvie qui a parlé

- Il s'occupe aussi de la pêche

Je me suis senti légèrement rougir. Sylvie et Khaled me regardaient avec un petit sourire en coin. Je me suis raclé la gorge

- Si nous revenions à nos affaires.

- Je suis sure que Khaled et toi, vous trouverez un arrangement. Cela te permettra de revenir souvent. J'aurai plaisir à te voir de temps en temps. Mais moi aussi j'y mets une condition à ce contrat.

Elle regardait son mari. Je ne comprenais plus très bien ou nous étions dans cette conversation. Khaled lui a fait un signe de tête comme pour l'autoriser à continuer. J'étais décontenancé et j'ai demandé d'une voix étonnée:

- Tu t'y connais en informatique?

Elle a rigolé longuement de sa voix si envoûtante. Khaled s'est joint à elle et je me sentais un peu bête de ne pas participer à cette euphorie que je ne comprenais pas.

- Cela n'a rien à voir avec l'informatique. Je voudrais simplement que tu me rendes ce que tu me dois.

Je comprenais de moins en moins la tournure que prenait la conversation dans ce salon feutré, à l'abri de regards indiscrets et de la frénésie de la ville. Manifestement, ils avaient préparé cet entretien ensemble. Je la regardais dans l'attente de précision. Elle a soutenu fièrement mon regard. C'est Khaled qui a repris.

- Tu auras ce marché Damien. Je sais que tu sauras te taire. Nous connaissons tes compétences. Et le prix n'est pas un réel obstacle à notre partenariat. A une condition. Et même si tu refuses de t'y soumettre, je te donnerais quand même l'affaire.

Quelques secondes à me dévisager en silence avant qu'il reprenne :

- Vas-y ma colombe demande lui de te rendre ce que tu veux..

J'ai regardé Sylvie et je devais avoir l'air inquiet.

- N'ai pas peur Damien, je ne veux rien d'extraordinaire.

Elle a bu de l'eau. Manifestement, elle savourait un moment longtemps attendu et cela ne faisait que renforcer mon inquiétude.

- Toi tu m'a vu. Khaled et Mourad m'ont tout raconté. Nous parlons souvent de toi. Je ne savais pas que tu étais derrière le grillage. A les entendre tu avais aussi pas mal de prédispositions pour..... la chose.

Mon regard était accroché à ses lèvres pulpeuses maquillées d'un rouge très sombre. Elle parlait très lentement en détachant chaque syllabe et ses paroles me brûlaient le cerveau et le corps.

Les années s'effaçaient d'un coup et je devenais à nouveau le jeune étudiant timide et docile. Je n'étais plus un chef d'entreprise mais un adolescent rouge de confusion et de honte.

Elle s'est levée pour se diriger vers un petit réfrigérateur camouflé dans une commode et en a extrait une petite bouteille de coca qu'elle m'a ostensiblement montrée. Puis elle a lentement versé le liquide pétillant dans un long verre qu'elle m'a tendu d'une main gracieuse aux ongles longs et parfaitement manucurés. Elle a bien vu que ma main tremblait.

- Tu aimes toujours le coca?

Il y avait un brin d'ironie sans aucune méchanceté dans sa voix langoureuse. Machinalement j'ai pris le verre en regardant la petite bouteille sur la table basse devant moi. J'avais chaud. J'ai desserré le col de ma chemise. Khaled me regardait en souriant. Ils m'ont fait penser à deux chats en train de jouer avec une malheureuse souris. Et comme la souris, je savais qu'ils allaient me manger.

Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de la petite bouteille posée sur la table basse devant moi. J'ai bu lentement le verre de coca pour me donner une contenance. J'avais beaucoup de mal à avaler. Sylvie a repris la parole.

- Mourad regrette beaucoup de ne pouvoir être avec nous. C'est lui qui nous a dit que tu aimais le coca... Sous toutes ses formes. Moi qui ne me suis doutée de rien. C'est vrai que j'étais déjà trop amoureuse de mon homme pour faire attention à ce qui t'arrivait. A les entendre ces deux-là, il parait que tu ne te défendais pas beaucoup... Ils m'ont tout raconté et maintenant il faut me rendre ce que tu as vu.

Elle m'a fixé droit dans les yeux en vidant le reste de la bouteille dans mon verre. Elle était d'une beauté à couper le souffle avec son corps dont je me souvenais du moindre détail, moulé dans cette djellaba luxueuse et son visage maquillé à l'orientale. J'avais beaucoup de mal à parler. Ma voix était nerveuse et hésitante. J'étais extrêmement troublé pour tout ce qui se passait dans cette pièce d'un luxe feutré.

- Je ne comprends pas Sylvie. Tu veux quoi?

Elle ne m'a pas répondu tout de suite. Ses mains jouaient avec la petite bouteille de coca. Un sourire a étiré ses lèvres charnues. Khaled est intervenu:

- Dis-lui ma colombe. Vas-y. Inutile de le faire languir plus longtemps

Nos regards se sont soudés l'un à l'autre. D'une voix très ferme et sure d'elle, elle a repris.

- J'aimerai que l'on retrouve le temps passé.

Elle m'a servi un nouveau coca et jouait nerveusement avec la bouteille vide en me regardant fixement.

- Damien?

Je n'arrivais pas supporter les braises de son regard et ne comprenais absolument pas ou elle voulait en venir. Malgré ma gêne à la trouble évocation du passé, j'ai fait la bétise d'un commercial débutant en voulant la brusquer.

- Oui Sylvie. Que souhaites-tu? Dis le moi enfin!

Un éclair de colère dans ses yeux. Une voix dure que je ne lui connaissais pas.

- Je veux..... Je veux que mon mari t'encule. Ici! Devant moi! Comme Mourad l'a fait devant d'autres et comme ce que tu as vu dans le hammam ce jour-là.

Je l'ai regardée d'un air effaré. Elle a ajouté d'une voix plus douce.

- S'il te plaît comme au bon vieux temps. Tu nous a vu Khaled et moi, je voudrais voir moi aussi.

J'étais complétement décontenancé par la tournure que prenaient les événements. Je les dévisageais stupéfié et le fin sourire narquois de Khaled ne m'a pas échappé. Sylvie a repris la parole.

Sa voix a vite remplacé la supplique par de l'autorité. Comme par magie, elle est devenue brusquement cynique et arrogante.

- Je suis sûre que tu en as envie. Il parait qu'il faut qu'on te force un peu. Nous pouvons appeler le majordome.

Comme un automate, je me suis levé. Khaled aussi. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire. Je ne voulais ni rester ni partir. Mon visage devait être cramoisi. Tous les souvenirs ressassés pendant ma promenade pesaient sur moi. Je me sentais craquer.

Sylvie s'est approchée de moi. Je sentais son parfum capiteux et enivrant. Ses mains ont écarté les pans de ma veste. Je n'ai rien fait pour l'empêcher. Je ne pouvais pas bouger, ni même parler. Son parfum très lourd, montait dans mes narines et ses mains posées bien à plat sur ma chemise m'ont électrisé.

Nous étions à présent debout les trois. Kalhed derrière moi et elle face à moi. Ses fines mains sont descendues lentement pour se fixer sur la ceinture de mon pantalon. Je n'avais pas la volonté l'arrêter et je savais parfaitement qu'en cas de révolte, Khaled l'aiderait. Immobile, je regarde les reliefs du repas sur la table pendant que ses mains s'activent autour de ma taille.

- C'est incroyable, tu n'as absolument pas pris un gramme.

Mon pantalon tombe souplement autour de mes chevilles. Je ferme les yeux quand elle saisit l'élastique de mon slip qui suit rapidement le même chemin que mon pantalon.

Sans vraiment le comprendre, je me suis retrouvé nu à partir de la taille. Je devais être ridicule avec mon veston, ma chemise et ma cravate et le cul à l'air. Le pantalon et le slip autour de mes chevilles m'empêchaient de bouger. Sylvie ne me quittait pas des yeux. J'ai baissé les yeux. J'avais honte de mon comportement devant elle et pourtant je ne faisais rien pour me revêtir. J'ai sursauté en sentant des mains sur mes fesses.

- Tu as toujours un aussi beau cul. C'est dommage que tu ne te rase plus. J'ai souvent parlé de ton cul et de ta bouche à Sylvie. Mourad aussi en parle souvent.

Khaled avait retrouvé le timbre de voix d'il y a quinze années. Voix hautaine, méprisante et dominatrice. Il s'est collé contre mon dos.

- Regarde le ma colombe.

Sylvie s'est reculée pour mieux me détailler. Ses yeux brillaient. Les grosses poignes de Khaled malaxaient mes fesses en me poussant lentement vers le canapé de l'autre côté du salon particulier. Ses paumes moites me faisaient vibrer intérieurement. J'avançais lentement vers le canapé après m'être débarrassé de mon pantalon, mon slip et mes chaussures.

- Tu es encore très bandant. Je vais te mettre comme au bon vieux temps. Je suis certain que ton cul s'en souvient encore. J'ai raconté à ma femme que tu mettais souvent ses sous-vêtements. Je suis sûr que tu te souviens du slip rouge.

J'ai parfaitement reconnu le bruit d'une braguette que l'on ouvre. J'étais redevenue la marionnette d'il y a quinze ans.

- N'ai pas peur, personne n'a rien su à l'époque et personne ne saura rien aujourd'hui. J'ai vraiment envie de faire plaisir à ma colombe. Toi aussi j'en suis sûr...

J'étais debout contre le canapé, comme il y a quinze ans devant un lit dans un des bungalow de la plage. Mais cette fois ci, c'est une voix de femme qui m'a dit de me mettre à genoux sur ce canapé. J'étais face au dossier du canapé et à un mètre à peine du mur blanc de ce salon. J'avais encore mes chaussettes noires et ma veste. Et je ne les voyais plus.

- Tu vois ma colombe, il est plus obéissant que n'importe lequel de nos valets.

Khaled s'est positionné debout derrière moi. Ses mains m'ont saisi par les hanches pour me tirer vers lui. Très vite, j'ai senti le bâton chaud contre la peau de mes globes. J'ai frémis en retrouvant les sensations oubliées.

- Cambre toi bien Damien. Montre bien tes fesses à ma femme. Regarde comme son cul est beau ma colombe, un vrai derrière de femme... Vas-y ma colombe, mets en pas mal. J'ai fait ma petite enquête et il n'a rien fait depuis très longtemps. Peut-être même depuis son retour à l'époque. Ajoute ma colombe. Il est presque vierge après tant de temps.

L'arabe a écarté mes fesses, dévoilant mon anus inviolé depuis plus de quinze ans. J'avais peur, mais je ne faisais rien pour empêcher la suite des événements. J'avais la chair de poule. La gorge sèche.

- Pourquoi tu trembles? C'est la peur ou l'envie?

Je ne le savais pas moi-même. J'ai tout de suite reconnu l'odeur de l'huile solaire. Les fines mains de Sylvie ont enduit ma raie. Machinalement, je me suis cambré pour tendre mon cul. Une espèce de reflex qui m'est revenu immédiatement malgré le nombre d'années.

- Ton trou est bien serré. Dommage que tu te sois coupé les cheveux. J'aimais bien tes cheveux de femme. Heureusement qu'avec ta blondeur, on ne voit pas trop tes poils.

Khaled avait la voix grave et douce. Les doigts fins et agiles de Sylvie parcouraient ma raie; s'attardant sur mon trou pour le masser longuement avec l'huile solaire. Les ongles me griffaient légèrement les chairs délicates. Je la laissais faire en frissonnant.

- C'est vrai que tu as un joli derrière Damien. Les femmes font rarement attention au cul des hommes. Mon mari a raison de dire que tu as un derrière de femme. Je suis sûre que ta femme n'a jamais fait attention à tes fesses. Il faudrat me la présenter d'ailleurs. Je sais qu'elle est superbe.

J'ai senti une chaleur monter dans mon bas-ventre. J'en avais envie. Une furieuse envie, incontrôlable. Je me suis cambré au maximum, mes fesses allant à la recherche des doigts.

- On dirait que cela t'as manqué. Tu as recommencé en France? Peut-être que les hommes de mon mari se sont trompés?

- Non jamais... Plus jamais...

J'avais une voix méconnaissable. Une toute petite voix, rien à voir avec celle de Khaled.

- Moi non plus. Jamais depuis que Sylvie m'a rejoint.

Des spasmes me parcouraient le corps. Ils partaient du fond de mon ventre et m'irradiaient tout le corps. J'attendais en vibrant que le sexe de l'arabe se frotte contre mon sillon. Je le voulais et je le redoutais. J'avais envie et peur; et j'avais honte de tendre ainsi mes fesses devant mon ancienne petite amie.

- Ne t'inquiète pas. Je vais aller doucement. Détends toi et ouvre tes fesses. Montre bien à ma colombe ton œillet.

J'ai posé ma tête sur le rebord du dossier du canapé et mes mains ont écartées mes fesses. Je tremblais, mais pas de peur. Quand j'ai sentis le bout de son sexe contre mon anus, j'ai faillis gémir, mais ma gorge nouée ne laissait passer aucun son.

- Regarde ma colombe. Tu voulais le voir se faire niquer. Ne perd rien du spectacle. Regarde-le nous offrir sa rosace toute plissée. Regarde comme il se cambre bien. Et son trou, son anus tout serré, regarde comme il brille sous la lumière. Il palpite comme une bouche.

C'est lui qui m'a tiré doucement vers sa verge. Son gland bien dur et très chaud a poussé sur mon anus. La pointe de son pieu pressait de plus en plus fort ma corolle inviolée. il est revenu plusieurs fois à la charge, me tirant de plus en plus fort sur son pieu et mon anus a capitulé pour s'ouvrir difficilement sous les poussées viriles.

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