Curiosity Killed The Cat Ch. 02

BÊTA PUBLIQUE

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- Monsieur le juge, aucune des demandes de mon client en ce qui concerne une perquisition, une auscultation des plaignants ou tout autre fait pouvant prouver sa version n'a été acceptée

- En effet, cela a été jugé comme non pertinent et traumatisant pour les plaignants

- Et vous nous avez affirmé que s'il y avait une preuve indéniable de ses dires vous accepteriez ses demandes.

- Vous avez une preuve?

- Nous avons une preuve.

A cet instant Diane devient blanche, se lève de son siège et se met à m'invectiver de tous les noms, à la grande surprise de tous et toutes, sauf de moi! Je ne peux cacher un sourire. Le président l'appelle à se calmer non sans être secoué par cette face inattendue de la victime. Le procureur ne dit rien, mais je sens son regard affuté se poser sur les deux enfants.

- Bien Maître, veillez à ce que votre cliente reste calme. Je vous écoute quel serait cette preuve.

- Nous souhaitons que vous visionniez la vidéo surveillance à l'entrée du tribunal, lorsque Diane, Philippe et leur père sont entrés ce matin.

- Et pourquoi voudriez vous que je fasse cela et pourquoi ce serait une preuve?

L'avocat de Diane veut parler mais à nouveau celle-ci éructe et se lève pour dire qu'on n'a pas le droit, que c'est une atteinte à son intimité, que je ne veux que la salir, qu'on en finisse... L'effet obtenu sur le président comme sur le procureur est exactement inverse. Le président, ne comprend pas de quoi il s'agit, mais fait confiance à la fois à mon avocate (j'ai bien fait de prendre une personne reconnue et intègre) mais encore plus à la réaction de Diane. Il demande à l'huissier de renvoyer le jury et que le procès reprendra à 16h. Et qu'entre temps que la sécurité lui fasse parvenir les bandes.

La salle est encore plus comble et le brouhaha intense. Le président a du mal à calmer le public en ébullition pour qui le procès était réglé et moi enterré. Diane est blanche, crispée sur son siège. Nous n'avons pas eu le temps de savoir ce qui se tramait, et je serre les fesses en me disant que je peux encore m'être planté. Mais je me rassure en me disant que Diane est tellement en confiance depuis le temps qu'elle a pu commettre cette erreur que je lui suppose.

Un agent de sécurité est appelé à la barre par le président. Mon avocate n'a même pas eu le temps d'avoir l'information, tout comme la défense. Je me demande si tout cela est bien légal.

- Pouvez vous décliner votre noms et fonction monsieur s'il vous plaît

- Oui Monsieur, je suis Achid Ramadan, agent de sécurité au palais depuis six années maintenant.

- Et ce matin vous étiez en poste

- Oui Monsieur, à partir de 8 heures, Monsieur

- Vous souvenez vous avoir contrôlé les plaignants ici présents?

- Oui Monsieur (après s'être retourné pour vérifier)

- Vous voyez des milliers de personnes, comment pouvez vous être certain que ce soit eux.

- J'ai du procéder un contrôle rapproché Monsieur.

- C'est pourquoi nous avons vu sur la vidéosurveillance que vous les avez mis de côté puis éloignés? Un contrôle rapproché?

- Oui Monsieur, les deux hommes ici présents ont déclenché l'alarme dans le portique. La procédure implique un contrôle rapproché pour savoir ce qui a déclenché l'alarme et voir s'il y a un danger.

- Donc vous avez contrôlé ces deux messieurs (Le bruit dans le public oblige le président à réclamer le calme)

- Oui Monsieur

- Et qu'avez-vous constater?

- Le monsieur le plus âgé m'a indiqué qu'il portait une ceinture métallique

- L'avez-vous vérifiée?

- Oui Monsieur, nous sommes allés dans une cabine isolée, il a enlevé son pantalon et j'ai vu qu'il portait une sorte de cage autour de son sexe et une ceinture autour de la taille.

- Et vous l'avez laissé passer?

- Oui bien entendu, chacun fait ce qu'il veut. Un collègue m'a d'ailleurs indiqué que cela avait été vérifié les jours d'avant aussi et qu'il n'y avait pas de souci.

- Et pour le jeune homme?

- J'ai fait pareil, même si mon collègue m'a dit que c'était inutile. Moi j'applique toujours les règles.

- Et qu'avez-vous vu?

- Le même dispositif, sauf qu'en plus il avait un...

- Un quoi?

- Un truc qui sortait entre ses fesses Monsieur.

La salle explose, Diane hurle à la calomnie, son père a pris 10 ans d'un coup, seul Philippe ne dit rien. Elle veut sortir mais le président demande à la sécurité de l'empêcher. Le bordel est monstre. Mon avocate me regarde les yeux ronds mais remplis de larmes, elle me presse la cuisse. L'avocat de la défense est effondré, il n'y a plus rien à sauver.

- Qu'avez-vous fait alors Monsieur (le procureur a du attendre le calme dans la salle)

- Je les ai laissés passer Monsieur, il n'y avait pas de risque

- Vous n'avez pas fait de rapport?

- Non Monsieur. Vous savez au moins une fois par jour on voit des trucs fous. Les gens sont fous et dégénérés parfois vous savez. Heureusement c'est vous qui devez les juger!

- Merci Monsieur

- La défense a-t-elle des questions pour monsieur L'agent?

- Non Monsieur le président. Je crois que tout est dit, et que vous accepterez de donner suite aux demandes de mon client

- L'avocat des plaignants?

- Non je n'ai pas de questions.

Diane a été arrêtée et incarcérée immédiatement pour les délits de dénonciation calomnieuses, mais surtout torture et séquestration de mineurs, chantage et torture. Philippe a accepté de tout dire, une fois sorti de l'emprise maléfique de sa sœur. Quant à leur père, un accident de voiture sans doute provoqué lui a permis d'échapper à toutes les questions. Philippe est aujourd'hui suivi dans une clinique spécialisée, et je ne le verrai sans doute jamais plus.

L'histoire ne se termine pas tout à fait là pour moi. Cette expérience, toute traumatisante qu'elle fut m'a ouvert sur des horizons que j'ignorais. Poussé par mon amie qui a bien compris mon ambiguïté, nous avons exploré ces rives dangereuses ensemble, alimenté par les récits du dossier sur Diane, accompagné de moults photos. Partie civile nous y avons accès. J'avoue avoir découvert un tel univers de plaisir et de sensations, avec simplement le fait d'une approche consensuelle, ce qui change tout.

Au bout d'un an, nous avons eu envie que j'aille voir Diane dans sa prison. Je n'étais pas certain qu'elle accepte de me voir mais ce fut le cas. L'ennui en prison est la pire des tortures.

- Comment tu vas Diane?

- Ca va, je prépare le concours de normal sup, rien ne m'interdit de le passer

- Et avec les autres filles?

- Je m'amuse aussi, je n'avais pas trop d'accointance avec les femmes, mais je m'amuse bien si tu vois ce que je veux dire.

- Tu regrettes ce que tu as fait?

- Non bien sur. En fait j'aurais du plus me méfier de toi. J'ai été un peu trop facile.

- Pourquoi avoir été si sauvage, tu aurais sans doute pu tout obtenir en prenant ton temps.

- Que veux tu dire?

- Que tu avais raison, je suis un bonbon toutou et que tu aurais pu me dresser comme tu voulais, mais tu as tout gaché en étant si rapide, violente.

- Tu me fais marcher?

- Mais non pas du tout. (Je la sens perdue dans ses réflexions). Tiens je te raconte une anecdote qui va te faire rire.

- Oui?

- Quand je suis venu ici pour te voir, les portails ont sonné, j'ai du me mettre nu et montrer ma cage ainsi que mon gode bien en moi, sans parler des gros anneaux que j'ai aux tétons.

- Pardon?

- Amusant non?

Diane s'est levée, a hurlé, frappé la vitre avant que deux surveillantes ne viennent la maîtriser. Je prends plaisir à la perversion. Par contre je me note qu'il faudra la gérer quand elle va sortir.

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus d’un an

Encore un beau texte ! J'espère qu'il rend visite encore à Diane, crâne lisse et sourcils rasés et tatoué avec le nom de son éducatrice éphémère.

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