Crise de la Quarantaine

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Je craque pour une jeune femme avec le soutient de ma femme.
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En la croisant dans les couloirs du douzième étage, le couloir de mes équipes et de mon pré carré, j'ai le souffle coupé. Je n'en montre rien mais j'ai l'impression d'être au bord d'une faille sismique à la profondeur insondable. Ce choc est incompréhensible d'autant que je le sens provenir du plus profond de mon âme.

- François, je te présente Amélie qui vient de nous rejoindre pour m'assister. Comme tu ne l'as pas vue pour son recrutement, veux-tu la recevoir?

- Bonne idée, allons dans mon bureau

- Maintenant?

- Tu as quelque chose de mieux à faire?

- Non pas du tout, au contraire, c'est super.

Louis est son chef produit, le meilleur sans contestation possible. C'est aussi pour cela qu'exceptionnellement je leur avais fait confiance à lui et son directeur de groupe pour mener à bien ce recrutement avec le service des RH. C'est rare que je ne vois pas les nouveaux embauchés dans mon service, mais je m'étais mis en tête de déléguer plus.

Amélie n'est ni une bombe sexuelle, ni une mannequin qui aurait préféré faire un métier sérieux. Non rien de tout cela, et je doute même que beaucoup d'hommes se retournent sur elle. Pourtant elle a une aura incroyable, elle me fascine et me touche. Mélange de candeur, simplicité et redoutable intelligence. Dans un corps, un peu fort, qui m'émeut. Brune aux yeux très foncés, sa peau est d'une douceur incroyable, comme ses réflexions. Ce n'est sans doute pas une jeune femme de second degré, tout est simple dans sa bouche, direct, sans calcul. Elle est certes impressionnée en ma présence, directeur général marketing chez un leader en France j'ai une grosse réputation, mais pas plus que cela. Je vois que je ne l'impressionne pas et cela correspond bien à son personnage. Provinciale elle vient s'installer à Paris pour ce job. Pas même flattée de l'avoir décroché, elle ne semble pas perdre de temps avec ce genre de réflexions. Et je voudrais que cet entretien dure encore pour tout savoir, mais bien entendu je ne le peux pas.

L'aurais-je embauchée si je l'avais vue avant? Sans doute pas. Son effet sur moi est bien trop dévastateur et dangereux. Je n'ai jamais mélangé le travail et le sexe, malgré la réputation et tous les bruits qui courent. S'ils savaient! J'ai un sentiment de proximité avec elle incroyable, comme si je la connaissais depuis toujours, comme si l'altérité était réduite à une peau de chagrin. Sa voix rauque fait vibrer toutes les cellules de mon corps, mon Dieu comment fais-je pouvoir faire? Plus elle parle, et plus je la sens proche. Je suis certain que la réciproque est fausse. C'est fort, violent, incongru même.

Les semaines et les mois passent, la routine du travail et son intensité folle n'ont en rien atténué l'effet qu'Amélie me fait chaque fois que je la vois. Par ma position, nous avons deux échelons hiérarchiques entre nous, les échanges sont formels et rares. Même dans le cadre des team buildings où mon rôle est toujours extérieur. Je la vois se faire draguer allègrement et je ne suis pas certain que toutes ses nuits pendant ces évènements, soient des nuits célibataires. Même si elle donne l'impression d'être très sage et posée.

Ma femme se moque gentiment de moi et de ma foucade. Dès le premier jour je lui ai raconté le choc, je lui ai même montré des photos. C'est amusant car elle a compris, elle a surtout vu la même aura que moi. Florence est une femme extraordinaire. Je suis toujours fou amoureux d'elle et jamais je n'ai eu d'autres femmes. A son grand regret d'ailleurs. Pendant les trois premières années de notre couple, nous avons vécu une passion complètement dingue, elle m'a tout appris du sexe, nous avons tout essayé, c'était tellement magique. Impossible pour moi d'imaginer que cela puisse être mieux.

Florence si, elle a voulu que nous allions en soirées échangistes, où elle prenait du plaisir avec hommes ou femmes, moi je restais toujours à la contempler. Puis elle a pris des amants, des maîtresses, plus ou moins régulièrement. Elle était surprise au début que je ne sois pas jaloux, croyant que c'était par manque d'amour. Mais non, je l'aime tellement, que je veux tout pour elle, et franchement à quoi cela rime de passer toute sa vie à baiser avec le même partenaire? Il faut savoir changer de cuisine! Mais si notre couple est complètement libre et que Florence s'en donne à cœur joie, moi je n'ai jamais été tenté. Je n'ai pas une libido exacerbée, je travaille beaucoup, et l'approche intellectuelle me séduit plus.

Nous avons fait des expériences de triolisme, je me suis toujours senti en trop. Je ne sais me connecter qu'à une personne à la fois, et c'est toujours à Florence bien entendu. Du coup à chaque fois je les laissais tous les deux, que ce soit avec un homme ou une femme. Mais je me rattrape, étant tellement excité de tout le plaisir qu'elle prend. Je ne sais pas comment elle fait pour autant baiser et jouir, y compris au boulot. Elle est directrice commerciale dans une agence de publicité, et les clients l'apprécient beaucoup! Mince, blonde, brillanté, drôle, pas froid aux yeux, c'est tellement rare. Moi je suis amoureux comme au premier jour, et je n'imaginais pas pouvoir un jour désirer une autre femme.

Avant Amélie.

Mais Amélie c'est autre chose. C'est vital, comme une part de moi-même.

Florence la connaît, venant parfois à des évènements que nous organisons, ou bien auxquels nous participons. Elle me confirme qu'Amélie est une fille géniale, unique, mais que je n'ai aucune chance. Elle est tellement normale qu'elle ne désire qu'un homme de son âge. Et moi je suis totalement inaccessible, un Dieu vivant pour elle, mais sans aucune charge érotique. Je le sais bien, malheureusement rien ne s'est calmé en moi, je vis dans une frustration terrible que mes masturbations de plus en plus fréquentes, ne soulagent guère.

Je crois que Florence aimerait bien que j'ai une aventure de mon côté. Pas tellement parce qu'elle douterait de mon attrait, elle sait bien que je séduis et que je fais envie, mais sans doute cela la déculpabiliserait un peu. Je me demande même si, alors, elle ne se lâcherait pas beaucoup plus. Peut-être aussi est-ce un peu lourd pour elle la passion que j'éprouve et mon désir centré sur elle seulement?

- Tu n'as pas envie de reprendre le cheval

- Euh... Cela fait longtemps que je n'en ai plus fait. Mais pourquoi tu me demandes cela (Florence me pose la question au petit-déjeuner que nous prenons dans notre lit en ce premier jour du week-end)

- Je me souviens que tu me disais adorer cela

- Oui mais à Paris c'est un peu galère

- Tu connais le club dans le bois de Boulogne?

- Bien sur c'est là que je suis beaucoup monté!

- Tu devrais t'inscrire! Il y a un cours le dimanche à 15h qui, j'en suis certaine, te plairait beaucoup.

- Florence? Dis-moi tout!

- Oh je n'ai pas grand-chose à te dire, sinon que ta nymphe s'y est inscrite et semble beaucoup aimer le cheval.

- Quoi? Mais comment tu sais cela?

- Elle me l'a dit bien entendu, et je trouve que c'est une information intéressante, pas toi?

Je pars d'un fou rire, un peu nerveux, Florence m'excite trop. Je l'embrasse et nous avons vite fait de tout renverser sur le lit! Pour le câlin c'est râpé. Mais évidemment je cogite comme un fou. Ce serait un peu gros quand même, mais je ne vois pas trop comment je pourrais l'approcher sinon. Cela ne coûte rien d'essayer. Que cela vienne de Florence reste cocasse. J'appelle pour savoir si c'est possible de monter le dimanche après-midi, la reprise de 15h n'est pas complète, mon niveau semble convenir, le rendez vous est pris. Me voici fébrile comme un gamin. J'ai toujours été mauvais quand il faut passer à l'action avec une fille. Alors avec Amélie! Je suis tétanisé. A 45 ans c'est pathétique.

J'ai le temps de passer chez décathlon me prendre une tenue décente, et je me retrouve à patienter pour l'attribution des chevaux, quand Amélie arrive enfin. Je l'ai repérée de loin, mais je me tourne et discute avec un couple, comme si de rien n'était.

- François?

- Oh Amélie, tu montes ici?

- Mais oui depuis trois mois! Et toi?

- C'est plus rare, je n'ai pas tout le temps de disponibilité, mais ce cours à 15h c'est la première fois.

- Oh cela me fait drôle de te voir en dehors du boulot.

- Oublie le boulot, je crains d'être un peu rouillé, j'aurais préféré ne connaître personne!

Nous rions, moi de mon hypocrisie. C'est fou il n'y a rien en elle que je n'aime pas. Sur sa jument, elle se débrouille vraiment bien, je la trouve tellement sexy. Au saut c'est un peu plus compliqué, cela me permet de me mettre en avant sans trop en faire. Cela dit, j'ai mal un peu partout, je suis vraiment rouillé. Et cela m'a vraiment plu de reprendre contact avec les chevaux. J'ai toujours adoré, avant qu'un accident ne me fasse avoir très peur d'eux. J'ai failli y rester, mais tout cela semble effacé de mon cerveau!

Je suis les recommandations de ma femme et, cette première fois, je la salue et file directement. L'envie de l'inviter à prendre un verre est terrible mais je lui fais confiance, il ne faut pas l'effaroucher. C'est vrai que les fois suivantes, je la sens se détendre de plus en plus, et nous passons l'essentiel des reprises ensemble, à tel point que les autres pensent que nous sommes en couple! Si seulement. Elle est toujours aussi spontanée, transparente, gaie et directe. Je ne détecte aucun signe de séduction, à ma grande déception. Florence me dit que je vais trop vite. Au travail, nos rapports sont plus faciles, mais rien ne transparaît.

Je suis heureux et rempli de ces moments que nous passons ensemble, mais en même temps cela me fait mal. Il m'est difficile de retenir des gestes spontanés que je pourrais avoir, comme envie de l'enlacer, l'embrasser, ou simplement la toucher. Comment peut-elle ne pas s'en rendre compte? Il n'y a presque plus de barrière entre nous.

C'est compliqué pour moi au travail. Je ne veux ni l'avantager, ni non plus la pénaliser. Mais du coup je ne suis plus naturel, je m'observe et je perds mes repères. Amélie, très clairement, ne surperforme pas, mais tout le monde l'apprécie. J'ai envie de la pousser plus, mais je me décide à suivre les recommandations de son chef de groupe. Il lui faudra patienter pour grimper les échelons. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas. Je suis un vrai con quand même.

Je ne vis plus que pour mes dimanche après-midi, nous avons pris l'habitude de boire un verre et de nous promener après la fin de la reprise. J'adore ces moments, nous discutons de tout, surtout d'elle. Mais aussi de Florence, elle est curieuse d'elle, de nos relations. Je ne rentre pas dans les détails et surtout je n'ouvre aucune porte, je trouverai cela tellement malsain. Amélie est pure, et je ne veux la souiller d'aucune façon. Le stratagème du cours d'équitation est déjà limite!

Florence m'aide à évacuer ma frustration, et le fait qu'elle soit si positive concernant Amélie ne m'aide guère. Nous retrouvons en partie la fougue de nos débuts, ce qui la fait beaucoup rire et se féliciter de l'apparition de cette jeune femme. Parfois au milieu de la nuit, un rêve érotique me laisse dans une érection phénoménale. Je me glisse vers Florence, me colle contre son dos, glisse mon pénis entre ses fesses, tandis qu'elle fait plus ou moins semblant de dormir. Je me décale pour pouvoir ouvrir délicatement son sexe, que je trouve invariablement trempé, pour la prendre doucement dans cette position qu'elle adore. Le plus souvent elle ne bouge pas, même quand je me retire, comme si elle dormait profondément. Mais parfois nous échangeons alors un profond baiser, sachant qu'elle n'est guère dupe de mon excitation.

Semaine après semaine, je sens, ou en tous cas, je la trouve de plus en plus sensuelles. Est-ce juste moi, ou bien est-ce qu'elle s'ouvre et laisse ses émotions percer? J'ai remarqué qu'elle s'habillait de façon plus sexy, mettant en valeur sa poitrine dont j'ai peine à détacher mes yeux. Nous prenons une douche après le cours, tant l'odeur est prégnante, et elle en sort parfois dans des robes fleuries qui lui vont si bien, malgré ses hanches larges et son léger ventre qui m'attendrit. Rien ne paraît calculé chez elle, mais Florence en doute. Pour elle les signes sont clairs. Elle me dit de foncer. Moi j'en suis incapable. Si je me plante c'est vraiment ennuyeux au boulot. Mais la vérité c'est que je suis totalement intimidé par Amélie. J'ai tellement envie d'elle, de son rire, de son regard, de sa peau, de son désir que je ne supporterais pas un échec! J'imagine ses yeux étonnés, me demandant ce que je fais! Et moi tout couillon, ayant tout gâché. Florence se moque de moi et profite de ses dimanches après-midi pour s'envoyer en l'air. Je crois qu'elle a un béguin pour sa meilleure amie, que c'est réciproque et qu'elles font de sacrées noubas. Elle m'a montré une culotte gode qui laisse présager des émotions multiples!

Je raccompagne Amélie tous les dimanches, elle habite dans le 15ème, un petit studio qu'elle loue. Je la vois disparaître sous une porte cochère chaque fois, avec un pincement au cœur, une érection douloureuse que je vais soulager comme un écolier. Je m'en fous, je suis heureux de pouvoir connaître cela à nouveau, et remercie souvent Florence de son acceptation. Pour elle, rien de grave, je fais ma crise de la quarantaine.

Un dimanche, il est 19h quand nous arrivons près de chez elle, l'air est doux, le printemps se termine. Amélie me demande simplement si j'ai envie de prendre un verre chez elle, elle a acheté de quoi faire une caïpirinha, sachant que je lui avais dit que c'était mon cocktail préféré! Mon cœur bat la chamade, je transpire d'un coup. Pourtant la demande semble étrangement innocente, et sur un ton le plus détaché possible, je lui confirme avec quel plaisir je monterai chez elle.

La porte à peine fermée, Amélie pose ses affaires, les miennes sont restée dans la voiture. Elle se retourne vers moi, me sourit, ne dit rien. Le temps est suspendu, je me plonge dans son regard noir. Elle approche, je vais m'évanouir. Non! Je reste debout, je la prends dans mes bras, elle lève sa tête et notre premier baiser est d'une sensualité incroyable. L'émotion qui m'étreint est à peine soutenable. Amélie est dans mes bras, elle m'embrasse, je la touche, je la porte.

Je devine son corps contre moi, surpris de la fermeté de ses seins, envahit par la chaleur de on ventre contre le mien. Elle ne peut que sentir mon excitation exploser dans mon caleçon, sans doute est-ce cela qui la fait sourire tandis que nous nous embrassons. J'éloigne un peu son visage pour que nos yeux sondent nos âmes, je suis complètement chaviré, elle aussi, maintenant je le sens et je le sais.

L'instant est magique, plus rien ne sera comme avant. J'ai 20 ans à nouveau, je me sens vivre, le sang brûle mes veines, mon cœur peine à suivre le rythme de mon désir. Maintenant je sais quoi faire, j'embrasse doucement son cou, à la base des oreilles, elle frissonne. Mes mains explorent son dos, ses fesses délicieuses, la pressent contre moi, elle se tend, comme si elle voulait fusionner. Nos yeux rient de bonheur. Je ne veux pas aller trop, vite, profiter du moment. Mais ne pas le casser non plus. Le lit n'est pas loin, nous nous effondrons sans nous être quittés des bras. Ma bouche descend sur son cou, son décolleté m'attire, la peau est satinée, la sensation unique, je la sens encore frissonner. D'elle-même elle ouvre un premier bouton, je l'aide pour les suivants, la robe s'ouvre doucement, livrant son trésor inouï. Tout son corps me parle, ma main caresse son ventre, jamais je n'ai touché quelque chose d'aussi sensuel. Jamais je n'avais saisi la dimension érotique du ventre d'une femme. Et pourtant c'est le centre de toute sa puissance et toute sa féminité.

Je remonte doucement vers mon vrai objectif, ses seins, enfermés dans un lourd soutien-gorge à armature. Je passe en dessous pour le faire sauter sans le dégraffer, les seins jaillissent, libérés de leur boîte de Pandore, pour m'ensorceler et me mettre à leurs pieds. Je n'ai jamais touché de si gros seins, pourtant fermes, elle me regarde en souriant, cherchant maintenant à défaire ma chemise. Je fais une pause pour me dénuder, et pour la dénuder, ne gardant que nos slips, dans une pudeur mal placée, mais ne voulant ni l'un, ni l'autre, réduire cet instant à un simple acte de baise. C'est un acte d'intimité ultime, de découverte, d'appropriation de l'autre. C'est une première fois, et une première fois il n'y en a qu'une.

Nos corps sont nus ou presque, nos baisers sont multiples, je goûte sa peau avec délice, elle est encore meilleure que je ne le pensais. Je la fais rire, elle sent ma passion, mon désir, soupire, me désire. Je le sens, maintenant je le sais. Nous allons sous les draps, pour plus de confort. Ses mains s'enhardissent, sur mes fesses qu'elles pressent longuement, je sens comme elle en a envie. Puis elle descend doucement, saisit mon sexe si dur à pleine main, avec un râle d'excitation qui aurait pu me faire jouir. Nous nous débarrassons enfin de nos dernières pièces de tissus, ma main descend doucement vers sa toison, j'entoure son clitoris, je descends sur ses lèvres, je sens ses cuisses humides de son plaisir, cela m'excite.

Elle me fait pivoter, me faisant comprendre qu'elle en a envie, maintenant, sans plus attendre. Elle me guide en elle, moment inouï quand mon prépuce ouvre doucement son sexe, forçant un passage malgré son excitation. Ses yeux me cherchent, elle halète, elle crie, elle me presse encore plus. Je retiens des mots qui me semblent couler de source mais pourraient être mal compris, pourtant comme je l'aime, comme je la désire, et comme ce ne sera jamais assez avec elle, je le comprends toute de suite.

Je suis au fond d'elle, je sens que je pousse loin, que son souffle est coupé. Je me retire doucement, je reviens, je prends garde à ne pas l'écraser. Une main sous ses fesses, pour faire pivoter son bassin, elle sent tout de suite la différence, ouvre des yeux brillants, me demande encore et encore, je ne me lasse pas. Elle jouit très vite, je n'en reviens pas, mais j'en suis ravi. Fin du premier round, elle retombe épuisée, je m'allonge à côté d'elle, elle vient sur mon épaule, je la caresse doucement dans le dos. J'adore le poids de son sein sur mon torse. J'adore tout de cette fille. Plus rien n'a d'importance. Je peux maintenant mourir en paix.

- C'est donc vrai ce qu'on dit au boulot? (Nous nous sommes assoupis 20 minutes, mais n'avons pas bougé d'un centimètre)

- Qu'est-ce qu'on dit au boulot?

- Que tu es un homme à femme et que tu dois être un super coup!

- Oh vraiment? Et tu penses que c'est vrai?

- Pour le super coup je peux confirmer, je n'ai jamais joui pendant le coït, et quasiment même pendant un rapport

- Vraiment, j'en suis désolé, pourtant tu es venue si vite

- Rires oui j'avais tellement envie de toi! Et depuis si longtemps.

- Et moi donc! Depuis si longtemps?

- Envie de toi? La première fois que je t'ai vu sur un cheval, oui c'est comme si cela m'avait ouvert les yeux. Au boulot c'était impensable même avec tout ce qu'on disait de toi. Quand je vois la concurrence, je n'avais aucune chance.

- Détrompe-toi, la preuve d'ailleurs

- Oui mais ce n'est pas au boulot

- Non, en effet. Tu les surclasse, pire tu les déclasses.

- Je peux te poser une question super indiscrète?

- C'est la réponse qui peut l'être, demande toujours

- Oui si tu veux, rires, tu es toujours au taquet comme cela?

- C'est ta question?

- Non, non, je voulais savoir combien de nanas du boulot tu as déjà mis dans ton lit.

- Vraiment? Sur quel lapse de temps?

- Je ne sais pas, disons sur les 5 dernières années?

- D'accord, laisse-moi réfléchir et compter... 0

- Quoi? Tu te moques de moi. (Elle se redresse, me regarde intensément, comprend enfin le sens de notre relation)

- Rires, mais non, jamais je ne couche avec quelqu'un du boulot. Et cela ne m'est jamais arrivé, avant toi bien entendu.

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