Couple Pervers 01 (Forcée)

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Justine décide d'offrir sa virginité à son ami Tom, mais...
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Partie 1 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 04/12/2023
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Couple pervers - 01 (forcée)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Tom vient de terminer ses études de littérature à l'université de Tours et a trouvé un poste de documentaliste dans un collège d'une petite ville voisine. Comme il n'a pas encore touché sa première paye, qui ne sera pas très conséquente d'ailleurs, il va rester quelques temps dans le petit studio qu'il partage à Tours avec un étudiant.

Il profite aujourd'hui de l'absence de Lucas, son cothurne, pour se connecter à Internet avec son PC portable. Tom est un vrai geek. De plus, il mémorise immédiatement tout ce qu'il lit sur Wikipédia et c'est cette facilité qui lui a fait choisir le métier de documentaliste. Aujourd'hui, ce ne sont pas les encyclopédies qui l'intéressent mais bien les sites pornos.

Devant l'écran, il a sorti son petit sexe et se masturbe frénétiquement. Tom n'a pas été gâté par la nature car son engin, tout fin, ne fait que 4 centimètres au repos et une petite dizaine en érection, taille qui ne l'empêche pas de bander fortement et très souvent. Certains pourraient le voir comme un obsédé sexuel. Presque toutes les perversions l'excitent. Il a toutefois un faible pour les histoires ou les vidéos qui montrent des femmes adultères ou soumises, voire les deux. Il apprécie particulièrement quand les 'hot wifes' se donnent à des noirs, surtout si le rapport se fait à nu. Lorsque le récit laisse entendre que la femme n'est pas sous contraception c'est l'éjaculation assurée pour un lecteur comme Tom.

Les récits de prostitution l'excitent également, malgré quelques expériences décevantes. En effet, sa timidité l'a empêché de flirter, de draguer, pendant toute son adolescence, aussi a-t-il plusieurs fois cherché à assouvir ses envies sexuelles avec des prostituées. A chaque fois, au moment de la pénétration, son petit sexe, pourtant bien bandé auparavant, est devenu flaccide au dernier moment. Il en a ressenti une profonde humiliation. Pourtant, certaines de ces dames avaient eu pitié de lui et l'avaient masturbé, lui redonnant de la vigueur, mais, là encore, au moment de la pénétration, ce fut le fiasco. Au mieux, certaines rencontres s'étaient terminées par une éjaculation alors qu'il se faisait branler. Tom avait abandonné les services de ces dames, se disant qu'une branlette avec sa propre main lui coûterait bien moins cher pour le même résultat.

En fait, Tom est encore puceau à 22 ans, mais cela ne va bientôt plus être le cas, espère-t-il. Il y a quelques semaines, il a rencontré dans les couloirs de la faculté une petite brune magnifique. Lui, qui ne savait comment draguer, s'était retrouvé parlant à Justine, cette jolie fille de tout juste 18 ans, qui venait d'arriver dans la région. L'un comme l'autre n'avaient rien fait de spécial pour cette rencontre, mais peut-être était-ce parce qu'ils étaient tous les deux aussi timides qu'ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient vus plusieurs fois, échangeant à propos de la faculté, puis partageant quelques informations plus personnelles. Ils s'étaient sentis de mieux en mieux ensemble. Qui se ressemble s'assemble, pensa Tom. Si c'était vrai pour le comportement, ce n'était physiquement pas le cas. Tom n'est ni beau, ni moche, faisant partie de ceux dont on ne dit rien. Justine a un visage d'ange sur un corps de déesse, avec une poitrine de taille moyenne mais bien ferme et des fesses qui attirent le regard des hommes à chaque pas. Elle aurait pu être mannequin si elle avait été un peu plus grande. Ses yeux, d'un vert très clair, contrastant avec ses cheveux d'un noir de geai, contribuent à son charme, qui doit aussi beaucoup à sa bouche pulpeuse.

Se sentant de plus en plus proches, ils ont fini par s'embrasser sur la bouche, d'abord timidement, puis enfin en mêlant leurs langues, mais cela n'a pas été plus loin. Justine paraissant sur se gardes, Tom n'avait pas voulu risquer une rupture avec la première jeune fille qu'il arrivait à courtiser bien timidement.

Justine est dans l'appartement de ses vieux parents. Oui, vieux parce qu'ils l'ont eue à quarante ans passés. Ils viennent juste de rentrer en France pour prendre leur retraite. Dans sa chambre, Justine se prépare. Elle a rendez-vous avec son copain Tom. Est-ce seulement un copain? C'est déjà probablement un peu plus, pense-t-elle.

Elle n'a vraiment aucune expérience. Ses parents lui on volé sa jeunesse, mais elle ne leur en veut pas. Ils ont passé toute leur vie professionnelle dans la jungle amazonienne. Ces chercheurs ont fait de nombreuses études sur le serpents, études qui ont été gratifiées par plusieurs prix internationaux. Ses parents, du fait de leur activité particulière, avaient obtenu une autorisation pour assurer l'enseignement dit 'à domicile', ce qu'ils avaient fait de façon irréprochable. Malheureusement, dans ces conditions, Justine n'avait jamais pu rencontrer quelqu'un de son âge. A part se lier d'amitié avec un boa, ce qui n'est pas évident, il lui avait été impossible de se faire des amis.

Ce n'était malheureusement pas le seul problème de Justine. Lors de son adolescence, pendant sa période de croissance, elle avait été perturbée par un dysfonctionnement hormonal. Elle était toute plate, comme un garçon. Ses parents s'en été inquiétés tardivement et ce n'est qu'à 16 ans passés qu'ils avaient consulté. Ce dérèglement avait aussi eu pour conséquence de ne lui faire ressentir aucune excitation sexuelle. Comment aurait-elle pu se rendre compte de ce manque puisque, dans sa solitude, elle n'avait aucun point de comparaison et ne savait même pas que ça existait.

Pendant les deux dernières années, alors que ses parents étaient revenus au Brésil dans des contrées plus civilisées pour préparer leur dossier de retraite, Justine avait pu recevoir un traitement composé d'hormones féminines, à haute dose du fait du retard pris. Les résultats s'étaient fait attendre longtemps, mais cela avait démarré d'un coup, dans les six derniers mois. Ses seins s'étaient développés rapidement, donnant un très joli volume, et toutes ses courbes s'étaient harmonieusement arrondies. D'un garçon manqué, elle était devenue une superbe jeune femme. Après l'arrêt du traitement, tout n'étant pas au mieux dans le meilleur des mondes, quelques effets secondaires s'étaient installés définitivement. Justine était maintenant en permanence en proie à une excitation sexuelle presque impossible à calmer, comme le serait une nymphomane.

Pour l'instant, elle n'avait eu que les caresses qu'elle prodiguait avec ses doigts à ses seins et à sa chatte pour se libérer pour un court moment. Justine n'avait pas trouvé ça désagréable, bien au contraire. Elle avait même fini par se dire qu'elle rattrapait son retard, mais c'était tout de même difficile à gérer, d'autant plus qu'elle s'arrêtait toujours avant un orgasme. Son éducation sexuelle avait été totalement inexistante, aussi, lorsqu'elle avait senti une sorte de grand frisson monter en elle, en se caressant, elle avait pris peur et s'était arrêtée, créant alors une frustration qu'elle ne s'expliquait pas.

Pour retrouver Tom, Justine fait des essayages. Elle vient de choisir un tee-shirt assez décolleté qui donnera une belle vue sur sa poitrine. Une jupe plissée assez évasée, courte, à mi-cuisses, mettra en valeur ses belles jambes. Des chaussures d'été, avec des talons d'une dizaine de centimètres tout de même, la feront paraître plus grande. Elle en est maintenant à choisir ses sous-vêtements. C'est le plus délicat et le plus important, pense-t-elle, car ce devrait être aujourd'hui son grand jour.

Depuis quelques temps, Justine passe beaucoup de temps sur Internet pour rattraper au plus vite son retard en éducation sexuelle. Elle sait que de nombreuses jeunes filles ont perdu leur virginité bien avant son âge. C'est à Tom, dont elle se sent si proche, qu'elle veut faire ce cadeau. Elle se dit qu'il va être vraiment surpris puisqu'ils n'ont fait jusqu'ici que de s'embrasser, sans s'autoriser la moindre caresse. Lorsqu'on est en retard, il fait brûler les étapes, pense-t-elle.

Pourquoi a-t-elle choisi de se donner à Tom aujourd'hui? Ce matin, Justine a senti une envie sexuelle irrépressible. Comme elle a depuis quelques temps fait pas mal de recherches sur Internet pour rattraper son retard dans cette part d'éducation qui lui a manqué, Justine a compris que cette forte excitation était probablement liée à l'ovulation, puisqu'elle était juste au milieu de son cycle. Est-ce bien raisonnable de perdre ma virginité à ce moment, s'est-elle dit? Elle avait lu sur un forum que, lors d'un premier rapport, le risque de tomber enceinte était plus faible. Était-ce vrai? Justine en est convaincue, poussée par une envie incontrôlable plutôt que par des études sérieuses.

Justine essaye plusieurs sous-vêtements assortis. Cela lui prend d'autant plus de temps que, dès qu'elle les retire, elle ne peut s'empêcher de caresser son clitoris, de se fouiller le vagin avec ses doigts, d'y chercher un endroit particulièrement sensible qu'elle ne connaît pas encore comme le point G. Elle se dit qu'elle pourrait ne rien mettre, ses seins n'ayant pas vraiment besoin de soutien, mais arriver avec le sexe à l'air lui paraît d'une indécence incompatible avec un amoureux qui n'a jamais rien vu de son intimité. Elle portera une fine culotte de dentelle noire et un soutien-gorge assorti, qui met bien en valeur sa poitrine.

C'est après le dîner qu'ils ont prévu de se voir. Évidemment, il n'est pas question qu'ils se rencontrent ici, ses parents étant présents. Elle doit retrouver Tom à son studio. Justine se sent un peu tendue. C'est un si grand pas qu'elle doit faire ce soir. Devrait-elle attendre un peu, aller progressivement vers le plaisir en partageant d'abord quelques caresses intimes avec Tom? C'est la question qui n'a fait que revenir dans sa tête aujourd'hui, mais Justine la repousse en se disant qu'elle a déjà perdu bien assez de temps.

Lorsque Justine sonne à la porte du studio, c'est Tom qui lui ouvre. Sur le palier, elle se jette dans ses bras et embrasse son ami à pleine bouche, lui coupant même sa phrase :

« Tu es magni... »

Leurs langues se cherchent. Justine lui mordille même les lèvres. Elle ne s'est jamais sentie si chaude. C'est probablement ce qu'elle s'apprête à faire ce soir qui l'excite autant. Elle prend alors la main de Tom et la pose sur sa poitrine. Tout surpris, il reste figé un moment, puis caresse un sein, glisse la main dans le décolleté pour faire passer ses doigts sur le soutien-gorge, puis au-dessous, finissant par faire rouler le téton tendu entre pouce et index. Il sent alors la main de Justine se poser entre ses jambes et serrer son sexe, qui durcit instantanément. Il est dans un plaisir inattendu.

Justine le sort de ses pensées lubriques en disant :

« Je reste sur le palier ou tu me fais entrer? »

« C'est que... ce n'était pas prévu... mais mon cothurne est là. Il doit partir en boîte ce soir, mais d'en plus d'une heure, alors... », lui répond Tom, gêné et hésitant.

« Oh, non, je n'ai pas envie d'attendre si longtemps », s'énerve un peu Justine.

Tom lance un échange pour trouver une solution :

« Et si nous allions à l'hôtel? »

« Ça fait un peu pute, non? Et puis je suis certaine que tu n'en as pas les moyens. Ça ne serait pas raisonnable. »

« Et si on reportait? »

« Tu veux rire ! J'ai passé tout l'après-midi à me faire belle pour toi. Il y a bien un endroit tranquille ici, non? »

« Je pense à une pièce, mais ce n'est pas bien joli. »

« Dis toujours. »

« C'est au sous-sol de l'immeuble, une sorte de débarras. Il n'y a pas de lumière, mais la partie près de la porte d'entrée est éclairée par le lampadaire de la rue, grâce à un petit vasistas. J'ai vu, en allant y déposer des encombrants, qu'il y a deux matelas, l'un dans le fond, tout à fait dans le noir, et l'autre plutôt éclairé, près de la porte d'entrée. Je ne suis pas certain que le matelas soit bien propre. »

« Bon, si on n'a que ça, on pourra faire avec, mais ne risque-t-on pas d'être dérangés? »

« La porte se ferme, mais pas à clé. A cette heure, personne ne va descendre ses encombrants dans le noir. »

« Bien, Monsieur, ce n'est pas la plus belle chambre nuptiale, mais ça ira pour ce soir », décide Justine, dont c'est clairement le sexe qui vient de voter pour.

Les deux amoureux, se tenant par le cou, arrivent au sous-sol et entrent dans la pièce. Tom jette immédiatement un coup d'œil au matelas. Il a bien quelques taches, mais, lorsqu'il le soulève, aucun insecte parasite ne s'en échappe. C'est déjà ça.

Alors, Justine se couche dessus, sur le dos, les cuisses un peu écartées. D'elle même elle enlève son tee-shirt, montrant ses seins dans leur écrin de dentelle noire. Son corps est juste dans le carré de la pale lumière extérieure.

« Tu es belle », lui dit Tom.

« Viens », lui répond Justine.

Tom se couche alors à côté d'elle sur l'étroit matelas, dont l'odeur ne fait vraiment pas penser à un parfum. Grâce aux nombreuses heures passées devant les vidéos pornographiques, il n'est pas trop maladroit. Pendant que Justine l'embrasse goulûment, il fait sortir les seins du soutien-gorge sans le dégrafer et en suce longuement les pointes. Justine avance sa main vers le pantalon de son amoureux puis en ouvre la ceinture et finit par en extraire un sexe tout dur. N'ayant aucune expérience, Justine ne peut s'étonner de la petite taille et de la finesse de la chose qu'elle tient dans sa main. C'est tout chaud. C'est ce sexe bien dur qui va la déflorer, pense-t-elle. Justine a lu tout ce qu'il fallait à ce sujet, mais il lui reste tout de même une certaine appréhension, craignant ce moment douloureux. Elle se rassure en pensant que, selon ses lectures, cet instant sera court et suivi par un plaisir qui devrait dépasser tout ce qu'elle a connu jusqu'ici.

Tom relève maintenant la jupe courte de Justine et fait glisser la jolie culotte le long des jambes, puis la pose à côté d'eux. Il lui écarte largement les cuisses et Justine accompagne le mouvement sans réticence, heureuse de lui montrer ainsi son intimité dans cette lumière tamisée par un vasistas qui n'a pas été nettoyé depuis des décennies. La langue de Tom vient lécher les lèvres de la chatte offerte, les écartant légèrement pour pointer plus avant. L'endroit est complètement trempé, tant l'excitation de Justine est forte. C'est déjà bien mieux que ses propres caresses, se dit-elle. Elle va commencer à prendre vraiment du plaisir lorsqu'elle s'interrompt, angoissée, pour dire :

« Tom, as-tu entendu ce bruit? C'était comme un ronronnement ou un ronflement. Il y a quelqu'un ici ! »

Son amoureux la rassure tout de suite :

« J'ai entendu, mais ne t'inquiète pas, ce doit être un bruit de la chaufferie qui est dans la pièce à côté. »

Ce bruit reprend maintenant régulièrement et Tom conclut :

« Tu vois, ça recommence. Ce sont sûrement les tuyaux de la chaudière qui vibrent. »

« Nous sommes en été, il n'y a pas de chauffage », conteste Justine.

« Il y a bien des gens dans l'immeuble qui doivent tirer de l'eau chaude et c'est cette chaudière qui la produit », lui répond Tom, qui voudrait ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Justine enfin rassurée, il reprend ses caresses. La langue de Tom fait si bien ce travail que des soupirs de moins en moins discrets se font entendre. Après de longues minutes de ce traitement qui lui fait atteindre des sommets inconnus, Justine a maintenant envie de s'offrir à lui, de lui faire don de sa virginité, et elle lui dit ou presque crie :

« Viens Tom, viens en moi. »

C'est avec un peu d'angoisse, du fait de ses précédents échecs avec des prostituées, que Tom se met en place. Il a l'intention de la prendre en pressant lentement, sans brutalité, tant il la sent fragile et trop belle pour être forcée par un soudard. Il se veut le prince qui l'initie avec tout l'amour dont il se sent capable. Il y a encore quelques heures il n'aurait pu penser qu'elle lui fasse si vite un tel cadeau. Il s'en sent redevable et il n'est plus à ce moment le pervers qui s'excite devant des vidéos pornographiques torrides mais un homme amoureux. Tom s'avance entre les cuisses ouvertes de Justine et son gland entre au contact des lèvres intimes. Un coup d'œil lui montre que son sexe, pour la première fois, n'a pas débandé dans cette situation. Il a l'impression d'être dans un moment magique. Il va enfin pénétrer une femme et pas n'importe laquelle, celle qu'il adore.

C'est à cet instant que Tom reçoit sur la tête un coup de bouteille qui le fait rouler sur le dos, à côté du matelas. Tom n'a pas perdu connaissance car le vieux clochard, très éméché, a mal assuré son coup. Il est tout de même dans le cirage, incapable de réagir. Tout tourne autour de lui.

Justine comprend instantanément que les ronflements qu'elle avait entendus était ceux de ce SDF qui devait dormir sur l'autre matelas, dans la partie non éclairée de la pièce. Le vieil homme se penche sur elle et essaye de l'embrasser. Justine fait tout pour y échapper, tournant plusieurs fois violemment la tête pour éviter ce baiser immonde, rebutée par ces poils de barbe qui frottent sur son visage. Trop occupée à empêcher ce baiser, Justine n'a même pas eu le réflexe de serrer les jambes. Déjà les genoux de l'homme pressent sur ses cuisses pour les écarter plus encore. En un instant, il vient d'ouvrir son pantalon sous lequel il est nu, puis il presse des deux mains sur les épaules de Justine pour la clouer fortement sur le matelas. Celle-ci sent bien qu'elle n'aura pas la force de le repousser tant l'homme est lourd et puissant. Les quelques mouvements qu'elle tente pour se libérer sont à peine perceptibles. Elle n'attend rien non plus de Tom, car elle a bien vu qu'il paraît encore groggy. Justine, abattue, relève la tête pour voir ce qui l'attend. Quelle n'est pas sa surprise de voir un sexe qui ne ressemble en rien à celui de Tom. Il est au moins deux fois plus long mais surtout aussi large que son poing, alors que celui de son ami était comparable à un gros pouce. Pourra-t-elle accueillir ça en elle? S'ajoute à cette vue une odeur nauséabonde qui lui fait penser à un mélange de vinasse et d'urine. Depuis combien de temps cet homme ne s'est-il pas lavé? Va-t-elle perdre sa virginité dans d'aussi affreuses conditions?

Un cri de douleur lui échappe. Le braquemart du clochard vient de la pénétrer d'un seul coup jusqu'au fond de son vagin, la déflorant instantanément. La peine de Justine n'est venue que de la déchirure de son hymen. Elle était heureusement si lubrifiée que ni ses lèvres intimes ni les parois de son vagin n'ont subi de dommage. Malgré l'angoisse, Justine s'est curieusement presque détendue après sa défloration. Elle sait bien qu'elle n'a aucun moyen de s'échapper et que personne ne viendra la secourir, alors elle reste passive sous les coups de boutoir rapides de l'homme qui la recouvre. Elle se contente de tourner la tête d'un côté et de l'autre pour échapper à sa bouche. La douleur s'est maintenant évanouie et le sexe qui la ramone commence à la faire réagir. Justine se rend compte avec horreur que son excitation monte avec chaque mouvement de l'homme, que c'est même du plaisir qui l'envahit, à son corps défendant. Elle a du mal à retenir des soupirs, des petits cris qui la trahissent de plus en plus. Cela lui fait du bien, beaucoup de bien, beaucoup plus de bien que toutes ses caresses solitaires, dépassant même ce que Tom lui a fait ressentir en suçant sa chatte.

A côté, Tom reprend petit à petit ses esprits. Il est choqué par ce qu'il voit, par cet homme qui lui a volé ce qu'il avait toujours espéré. Il voudrait, s'il en avait la force, délivrer Justine de cet homme odieux. En aura-t-il la force? Le gabarit de l'homme qu'il devrait affronter est bien plus conséquent que le sien. Tom n'a aucune expérience en arts martiaux qui pourrait l'aider. De plus, il se sent encore faible. Le coup a tout de même été violent. Puis, curieusement, il se dit que le mal est fait et que quelques secondes de récupération de plus ne changeront rien à ce que subit Justine, alors, reposé sur un coude, il attend encore un peu en regardant Justine.

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