Château Ragia Chapitre 10

-Un problème sur l'approvisionnement je dois aller sur place régler un problème avec un acheteur, je temps de trouver une nouvelle fille et de lancer son entraînement je vais rester sur place une petite semaine.

-Je vous accompagne Maitresse?

Maria sourit en tirant une valise d'un placard de sa chambre et en la tendant à Rose.

-Non pas la peine. Et puis je veux te garder au calme pour moi. Pas la peine de t'infliger un voyage fatiguant.

Elle voulait surtout quelle ne communique pas avec le reste du monde ce dit Rose en remplissant la valise d'habit et de sous-vêtement. Maria lançat sa cravache favorite sur le tas de vêtements ainsi que quelques huiles.

-Je ne pars jamais sans ça.

L'informa-t-elle afin qu'elle y pense les prochaines fois.

-Oui maîtresse.

En moins de dix minutes, Maria était à la porte d'entrée, une voiture l'attendait, Rose ne put voir le conducteur de l'énorme véhicule. Qu'est ce que c'était que cette voiture? Rose n'avait jamais vu de tel modèle. Certainement un de ses véhicules d'ultra riche.

Maria lui fit une grosse bise avant de partir.

-Je sais que ta maîtresse va te manquer, mais prend ça comme des vacances, j'ai désactivé ta sécurité tu peux t'amuser comme tu veux.

-Oui maîtresse.

-N'oublie pas de bien te reposer, et ne passe pas trop de temps devant les écrans. Tu peux faire une pause sur les photos tant que suis parti, je serais trop occupé pour gérer ta page de toute façon.

Rose hocha la tête, heureuse que cette humiliation cesse pour au moins une semaine. Et avec un peu de chance pour toujours.

Dès qu'elle vit la voiture disparaître au bout de l'allée vers la sortie du domaine elle se sentit d'un coup incroyablement seul. C'était étrange, c'était la première fois. Qu'elle était vraiment seule içi et pas droguée comme la dernière fois.

Le soleil était couché quand elle s'aventura dans les jardins. Elle savait que son collier était désactivé dans cette direction, elle avait fait des tests et Mathilde avait dit vrai, l'alarme et le choc électrique qui était censé lui intimer l'ordre de reculer ne s'étaient pas déclenchés.

Au niveau du dernier kiosque, elle jeta un coup d'œil à la forêt, y guettant le moindre mouvement.

Quand elle fut sûre d'être, seule elle s'élança sous les arbres. Elle avait une direction tout ce qu'elle devait faire c'était courir tout droit le plus vite possible!

La soubrette fendit la forêt, elle était au top de sa forme physique, ses muscles étaient reposés après une journée calme comme celle-ci. Elle avait de la force dans les jambes et le souffle clair. Chaque enjambée la projetait de plusieurs mètres.

Elle allait s'en sortir! Elle était si excitée qu'elle en avait oublier d'enlever son uniforme! celui ou celle qui allait lui tomber dessus allait avoir une sacrée surprise ce dit elle en souriant intérieurement.

Soudain sur sa droite elle entendit un bruit. Le bruit d'une calèche!

Elle se figea.

Comment Mathilde pouvait-elle être là?! si ses calculs étaient bons elle était a l'opposé du pavillon de chasse!

Elle reprit son calme, visiblement elle ne l'avait pas entendue. Mais elle devait faire attention.

Elle dévia sa course en marchant lentement pour ne pas se faire repérer, puis elle se remit à courir le plus vite possible.

Quelques minutes de course qu'elle supposait être dans la bonne direction elle entendirent de nouveau la calèche.

Soit elle jouait avec elle soit elle la cherchait! Rose en était sûre! Elle ne se laisserait pas avoir!

Elle courut à toute vitesse en évitant les arbres, cette forêt ne pouvait pas être infinie?!

Un bruit! Elle dévie sur la gauche! Avec le bruit de la charrette, elle pense de plus en plus que Mathilde ne sais pas vraiment où elle est.

Il lui suffit de tendre l'oreille pour éviter le contact! Cette course effrénée durera pendant presque une heure sans que Mathilde puisse lui mettre la main dessus! Elle slalomait avec aisance entre les arbres et les buissons, écoutant la forêt pour repérer la chasseuse.

Un nouveau bruit la fit dévier, mais finalement devant elle se dressait là lorée d'une clairière

Elle l'avait fait! ça devait être les lumières de la route au loin!

Trop heureuse elle ne fit pas attention à la forme rectangulaire qui sortait du sol et ce pris les pieds dedans.

Elle chuta dans une herbe épaisse qui amortit sa chute, plus de peur que de mal se dit elle en jetant un œil à l'objet responsable de sa chute.

Une enceinte... une grosse enceinte sonore fichée dans le sol. La sueur commença à couler de son dos alors qu'elle ne pouvait détacher ses yeux de l'objet. Qu'est ce que ce truc fichait içi!?

Soudain l'objet s'activa et de la grosse boîte noire s'échappa un son qu'elle ne connaissait que trop bien.

Un bruit de calèche...

Lentement, comme pour retarder sa crainte elle tourna la tête vers les lumières.

Devant elle se dressait le pavillon de chasse.

On l'avait guidé içi comme un animal.

Elle était tant pétrifié par la peur qu'elle ne sentit même pas la fléchette s'enfoncer dans son cou, l'entraînant immédiatement dans l'inconscience.