Cassiopée, Le Réveil

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Une jeune femme découvre ses origines.
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La fille suçait goulûment son copain dans la cabine d'essayage. Lui, debout, restait concentré sur la musique rock que son baladeur MP3 déversait à ses oreilles en vagues tonitruantes.

-- Super, Gwen, tu pompes au même rythme que ce tube d'enfer, continue comme ça.

La fille, aussi blonde et claire de teint que son compagnon, astiquait avec frénésie. Elle accordait toutes sortes de faveurs au membre dont elle s'occupait avec gourmandise. Gorges profondes et baisers mouillés sur le gland se succédaient à une cadence effrénée. La prénommée Gwen alternait les moments où elle passait sa langue sur toute la longueur de la verge et ceux où elle aspirait comme une assoiffée de sexe. Elle lapait avec des claquements sonores alors que ses fellations produisaient des bruits de succion tout aussi indiscrets. La fille salivait sur la bite du garçon, la nettoyait de toute impureté. C'est au court d'une de ses pipes qu'elle mordit accidentellement le membre de son partenaire qui poussa un cri répercuté dans l'espace confiné de la cabine.

-- Imbécile, tu avais besoin de gueuler comme ça ?

Aussitôt, la responsable du rayon, une quinquagénaire grisonnante à la physionomie sévère se rua vers les deux libertins. Elle écarta le rideau d'un geste sec.

-- Qu'est-ce qui se passe ici, il y a un problème ?

-- Non. C'est cette musique qui me fait de l'effet.

-- Et vous mademoiselle, que faites-vous accroupi par terre ?

-- J'ai perdu mon portable, et ça me fait chier !

-- Quel langage. Allez-vous-en d'ici, vous semez le trouble dans le magasin. Allez !

Les deux jeunes adultes s'exécutèrent et se retrouvèrent dans la rue.

-- Tu avais besoin de gueuler comme ça ? Heureusement qu'on a réagi au quart de tour, sinon...

-- Sinon quoi ? Elle aurait simplement risqué la crise cardiaque à la vue de mon engin, c'est pas tous les jours qu'on en voit des grands modèles comme celui-là. Il faut dire qu'avec toi, il ne manque pas d'entretien.

Gwen lui bourra les côtes du coude. Maxence allait s'en plaindre quand l'apparition d'un lion le stoppa. L'animal se rua sur lui et le lacéra d'un puissant coup de patte. Le félin lui rompit la nuque, abrégeant ses souffrances. Frappés de panique, les témoins s'égayaient à travers les rues tandis que Gwen demeurait sur place, tétanisée.

Les secours arrivèrent rapidement. Des policiers armés de fusils à pompe et de vieux pistolets-mitrailleurs se déployaient dans le secteur.

-- Partez tous ! Rentrez chez vous et attendez les instructions !

L'un d'eux avisa Gwen agenouillée auprès du corps de Maxence :

« Ça va mademoiselle, vous n'avez rien ? »

De grosses larmes coulaient sans discontinuer sur le visage ravagé de la jeune fille qui secouait la tête sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.

Parmi les badauds se trouvait une ravissante fille brune de vingt ans captivée par la scène. Sandrine s'intéressait aux empreintes laissées sur l'asphalte par l'animal. Elle avisa un agent qui observa distraitement les traces qu'elle lui indiquait.

-- Écoutez mademoiselle, nous avons déjà assez à faire comme ça. Circulez s'il vous plaît.

Elle recommença l'expérience avec plusieurs personnes et ne provoqua qu'étonnement et regards soupçonneux. À croire qu'elle était la seule à voir ces traces étranges. Résignée, elle pista les empreintes du lion qui l'éloignèrent de tout ce tumulte et la conduisirent à une zone tranquille, à l'écart du centre-ville. Sandrine s'engagea dans une impasse et suivit les marques qui s'arrêtèrent brusquement face à un mur.

 Voilà qui épaissit le mystère. Mais comment est-ce possible ? Il est bien passé quelque part. 

Elle s'approcha du mur pour un examen de détail quand deux filles blondes légèrement vêtues surgirent littéralement de la maçonnerie à la manière de spectres et lui saisirent les bras. Elles la déshabillèrent de force, jusqu'à sa jupe et son chemisier. Son beau corps souple et mince se révélait dans toute sa splendeur tandis que les deux inconnues continuaient cet effeuillage forcé.

-- Eh, mais, qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ?

-- C'est toi qu'on veut, répondit l'une des filles. Mais d'abord, il faut qu'on te mette à poil pour que tu puisses franchir le passage.

Sandrine sentit des doigts lui arracher brutalement son soutien-gorge tandis qu'une main nerveuse lui déchirait sa culotte.

-- Non, attendez, je refuse...

Elle essaya en vain de résister. Ses agresseuses l'entraînèrent à travers le mur et elle se retrouva dans un lieu à l'abandon.

-- Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Qui êtes-vous ?

-- Tu la boucles et tu te tiens tranquille.

Sandrine détailla ses deux ravisseuses. Deux blondes d'environ vingt ans. Jolies, des yeux bleu azur mis en valeur par de beaux visages aux lignes pures et aux traits fermes. Celle qui venait de lui répondre semblait la plus rude de tempérament. Ses cheveux étaient noués en queue de cheval tandis que sa comparse les portait coupés en une sorte de carré lui retombant aux épaules, soulignant la finesse de sa silhouette.

Le trio suivit un couloir interminable jusqu'à une porte de bois clouté qu'elles franchirent, et débouchèrent dans une vaste salle dotée de divers équipements inconnus. Les écrans géants et autres manettes de contrôle ultramodernes tapissaient les murs, en totale rupture avec l'architecture et l'aspect vieillot du bâtiment. C'était surtout la grande femme à l'air autoritaire et aux longs cheveux blonds qui attira le regard de Sandrine.

Ses deux geôlières la saluèrent avec un respect craintif.

-- Nous vous amenons la prisonnière, ô, reine.

-- Parfait. Nous allons commencer l'interrogatoire immédiatement.

-- Hey ! Une minute ! On parle de quoi là ? C'est plutôt moi qui devrais exiger des explications.

-- Tu n'es pas en mesure d'exiger quoi que ce soit. Mais je vais quand même satisfaire ta curiosité.

La femme appuya sur un bouton et un film couleur fut projeté contre un pan de mur.

-- Nous venons de la planète Arkadia. Chez nous, les hommes ne servent qu'aux travaux rebutants ainsi qu'à la procréation. Tout irait pour le mieux si nous n'étions pas en guerre avec les meneuses de tigres. Elles nous sont semblables, mais aussi brunes que nous sommes blondes. Elles commandent naturellement aux tigres alors que nous maîtrisons les lions. Après un certain nombre de batailles victorieuses, nous avons investi la capitale de nos ennemies et nous sommes emparées de leur reine. Nous l'avons torturée pour qu'elle avoue où elle avait caché ses trois filles. Malheureusement, elle est morte avant d'avoir parlé. Ainsi avons-nous dû agir par nos propres moyens. Je n'étais qu'une enfant à l'époque, mais j'ai poursuivi l'œuvre de ma mère et nous avons fini par détecter ta présence sur terre, car tu es une des trois sœurs, Cassiopée.

-- C'est grotesque ! Vous devez faire erreur !

-- Aucune méprise possible. La preuve en est que tu as perçu les traces de notre lion et traversé le mur, choses inconcevables pour de vulgaires humains. La vérité est que tu as subi un lavage de cerveau pour éviter que tu te trahisses. Tes sœurs ont certainement bénéficié du même traitement. Parce que tu as bien deux sœurs, n'est-ce pas ?

Tout concordait. Ainsi, ce récit incroyable serait vrai ? Il était pourtant hors de question de les conduire à ses sœurs. Elle se doutait trop bien du sort que ces femmes leur réservaient. Et puis, le besoin qu'elles avaient de ses révélations constituait sa meilleure assurance vie.

-- J'ignore où se trouvent mes sœurs. Cette histoire ne tient pas debout de toute façon. Elles vous confirmeraient que vous vous égarez. Cette fable ridicule se terminerait là.

-- Habile défense, petite maligne. Vous deux ! Montrez-vous persuasives !

Les deux filles blondes lui saisirent les bras et la couchèrent de force sur une sorte de table de torture.

-- Non, arrêtez !

La fille à la queue de cheval lui porta un puissant coup d'un long gode en bois au niveau de la poitrine, lui causant une souffrance insupportable.

-- Voilà pour ta résistance.

-- Il en sera ainsi pour la moindre manifestation d'hostilité, renchérit sa compagne.

-- Espèce de... Aïïïïïïïïïïïïeeeeee !

La fille venait de frapper avec une force décuplée.

Sur un signe de sa reine, elle enfila dans le sexe de Sandrine l'instrument surdimensionné, lui arrachant une clameur tant son vagin s'en trouvait martyrisé.

-- Alors, tu parles où j'ordonne qu'on te force aussi le petit ?

-- Je ne sais rien, je vous dis !

-- Allez !

La fille fourra un accessoire identique dans l'anus de la suppliciée, déclenchant cette fois un véritable cri d'agonie. Un rugissement bref retentit. Revenue de la douleur des premiers instants, Sandrine s'aperçut de la présence de plusieurs lions paresseusement couchés dans un coin de la salle.

-- Plus fort. Enfonce-le complètement.

La sadique força davantage, faisant hurler sa victime.

-- Bien, emmenez-la dans la salle de torture.

Puis, s'adressant à Sandrine :

-- Tu vas voir, c'est un endroit où on trouve toutes sortes d'arguments pour convaincre les récalcitrantes. Tu m'en diras des nouvelles.

Sandrine fut conduite au sous-sol dans une salle sommairement aménagée. Ses deux tortionnaires l'attachèrent par les deux mains jointes à une sorte de mini-pilier en fer. La fille à la queue de cheval lui saisit un sein à l'aide d'une pince métallique lui faisant pousser un cri de douleur.

-- Tu ferais mieux de parler tout de suite, sinon on passe à la vitesse supérieure.

-- Jamais, vous m'entendez ? Jamais je ne vous dirai quoi que ce soit !

-- En ce cas...

-- Nous allons poursuivre la séance.

Cette dernière poinçonna cruellement une fesse de Sandrine tandis que sa complice s'attaquait de nouveau à la poitrine de sa victime. Les deux préhensions se révélaient atroces. Déchaînées, les deux filles blondes pincèrent leur proie à de nombreuses reprises sur l'ensemble du corps, en particulier sur les parties charnues.

-- Mmmmh, j'adore la supplicier, ça me rend tout chose, pas toi ? demanda la fille aux longs cheveux.

-- Moi aussi ma chérie. Faisons-nous du bien, on poursuivra plus tard.

-- Oui, mais il ne faut pas qu'elle cesse de souffrir.

La jolie blonde écrasa sans ménagement les seins de la prisonnière à l'aide d'un étau puis elle rejoignit sa compagne pour une étreinte brûlante. Sandrine assistait au spectacle de ces deux filles en train de se tâter la poitrine et de se lécher le sexe. Elles entamèrent un soixante-neuf gourmand, oubliant jusqu'à l'existence de leur captive.

Celle-ci décida de profiter de la situation. Je dois m'évader. Si je reste ici, elles me tortureront à mort. 

Elle nota que l'étau qui lui écrasait douloureusement les seins offrait un bord doté de cannelures. La jeune femme s'efforça d'user ses liens sur les aspérités du métal. Bientôt, elle se libéra les mains et s'enfuit de la salle de torture, loin de ces deux filles trop occupées pour s'apercevoir de sa fuite. Son excellente mémoire lui permit de retrouver son chemin dans ce dédale de couloirs et elle franchit de nouveau le mur au fond de l'impasse. Elle regagna l'air libre et reprit possession de ses vêtements qu'elle enfila prestement.

Elle quitta cette zone dangereuse pour avertir ses sœurs au plus vite. Les convaincre de la réalité de son histoire serait le plus ardu.

Au fur et à mesure de ses cogitations, une pensée troublante s'emparait de Sandrine. Sa fuite s'était révélée bien simple. Trop, même. Et quoi de plus aisé pour des êtres dotés d'une telle technologie que de me pister jusqu'auprès de mes sœurs après avoir facilité mon évasion ?

Elle changea de direction, une nouvelle idée se faisait jour en elle. Comme elle le supposait, elle était traquée et ses plans étaient visiblement percés à jour. Deux lions la pourchassaient maintenant à travers les rues, jetaient l'effroi parmi les passants et créaient une pagaille irrépressible.

Sandrine arriva en vue de son objectif, le zoo de la ville dont les bâtiments blancs se détachaient sur l'azur du ciel printanier. Elle franchit l'entrée en courant sous les protestations de la guichetière, puis elle se rua vers la cage aux tigres dont elle actionna les énormes verrous avec une force qu'elle se découvrait. Les félins la regardèrent avec surprise pendant qu'elle leur imposait son contrôle mental. Elle lança ses nouveaux alliés vers les deux lions, qui, débordés par le nombre, se trouvèrent en mauvaise posture. Subitement inspirée, Sandrine libéra quelques lions tandis que leurs congénères d'Arkadia disparaissaient. In extremis, ceux du zoo s'évanouirent en même temps.

La reine arkadienne réprimait vertement ses sbires.

-- Imbéciles, bonnes à rien !

-- Mais ô, reine, Cassiopée est d'essence royale, elle ne manque pas de ressources et...

-- Il suffit ! Je suis la seule ici à être de qualité royale ! Mais ce n'est que partie remise. Nous avons les moyens de la suivre à la trace et elle finira bien par contacter ses sœurs. Ce n'est qu'une question de temps.

Un des lions mordit férocement l'un des deux sbires de la reine et lui transperça le mollet. Un autre sauta à la gorge de la deuxième fille et la décapita à moitié.

-- Les lions, il y en a plus que tout à l'heure ! Nous avons téléporté des lions terrestres ! hurla la reine.

Elle était normalement en mesure de les contrôler, mais dans sa panique, face à des fauves rendus fous par l'odeur du sang, elle succomba à son tour aux puissants félins.

Bientôt, seuls les majestueux animaux repus des corps de leurs trois victimes troublèrent le silence des lieux.

À quelques distances de là, Sandrine prenait conscience de ce qu'elle avait vécu, ignorant encore tous les bouleversements qui allaient affecter son existence.

FIN

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7 Commentaires
Zonerouge1000Zonerouge1000il y a presque 3 ansAuteur

Pas dans l'immédiat. Des turbulences affectent ma vie privée et m'obligent à redéfinir momentanément mes priorités.

LecteurassiduLecteurassiduil y a presque 3 ans

Une suite ou nouvelles aventures est en cours d'écriture ?

Zonerouge1000Zonerouge1000il y a presque 3 ansAuteur

C'est tellement bon que c'est trop court.

Je suis adepte des textes au format contenu, si on ajoute à ça un style assez direct, on obtient effectivement des récits au rythme soutenu.

AnonymousAnonymeil y a presque 3 ans

Un peu trop court, déçu de voir le mot fin arrivé si vite

LecteurassiduLecteurassiduil y a presque 3 ans

Super, j'ai hâte de suivre les aventure de Cassiopée.

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