Carnaval Ch. 03 et fin (provisoire)

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J'assume pleinement ma nature de chienne.
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C'est dans la soirée que j'ai ressenti les premières chutes de tension. Au début, j'ai pensé que c'est le retard dans ma prise d'hormone qui était responsable, je me suis donc dépêché de prendre une double dose. Mais, si cela m'a un peu calmé, je me sens m'enfoncer progressivement. Contre coup d'un week-end rempli d'adrénaline, d'alcool et peut-être d'autres substances ingurgitées à mon insu. Je pleure sans discontinuer, recroquevillé dans mon lit. Mon sommeil agité, je suis bizarrement très excité par des images violentes en tête, comme si la douleur pouvait m'extirper de cet état. Je presse mes couilles ou mes tétons comme un fou, m'arrachant des plaintes, mais me laissant tout autant déprimé ensuite.

Au matin, impossible d'aller travailler. D'autant que le sujet du jour d'après se pose avec une grande acuité, et que je n'ai rien anticipé, tant j'étais tourné vers le jour J. Mon médecin traitant m'arrête pour trois jours, je me sens moins mal, mais je ne bouge pas de mon lit. Sans y penser, je continue mon traitement, comme mon train train de ces derniers mois. Le jeudi, je me retrouve dans le métro, à nouveau en talons de dix centimètres, mais cette fois-ci avec le crâne rasé, et les oreilles percées, je suscité plus de regards, mais finalement sans grande conséquence. Je ne suis pas inquiet, aujourd'hui de nombreux hommes sont rasés, et personne ne s'intéresse vraiment à moi, un débutant parmi une équipe de quarante-cinq personnes.

Dès que je suis assis à mon poste, mon manager vient me voir, s'enquérir de ma santé, savoir si je vais bien, rassuré quand je lui explique que le week-end a été explosif et que cela n'a rien à voir avec le boulot. Je comprends qu'il craignait un burn-out. Dans une société américaine, c'est très mal vu, dans la nôtre en particulier qui promeut les valeurs humaines et le respect de chacun. Nous avons rendez-vous avec le directeur, chose rarissime, je suis intrigué.

- Asseyez vous Geoffroy, vous allez mieux? Jérôme m'a indiqué que vous aviez un arrêt de travail pour épuisement?

- Merci Monsieur, rien de professionnel, une soirée qui a mal tourné, je dois le confesser, et je vous prie de m'excuser pour cela, et cela ne se reproduira pas.

- Ne vous inquiétez pas, cela arrive, et si on ne fait pas la fête à vingt cinq ans, on ne la fera jamais!

- Merci Monsieur.

- Je voulais vous voir pour parler de vous. Cela fait des mois que j'ai des signaux faibles vous concernant, qui me remontent régulièrement, et que j'ai pu moi-même vérifier.

- De quoi s'agit-il (Je suis liquéfié à cet instant, l'attaque me prend complétement de court)

- Je crois que chacun dans le service, mais aussi dans les autres services travaillant avec nous a pu noter votre transformation aussi bien physique, que psychologique. Votre comportement a changé, votre posture a changé, votre physique a changé. Que je sois clair, cela ne nous pose aucun problème, sinon que nous aimerions pouvoir vous accompagner, et que vous n'avanciez pas dans cette voie sans vous sentir épauler par l'entreprise.

- Je... Je ne sais quoi vous dire (Je suis en totale panique, je croyais que personne n'avait rien remarqué)

- Peut-être que vous avez décidé de changer de sexe, nous avons pu tous constater que vous masquer votre poitrine, pourtant bien visible, que vous êtes lisse, que vos attitudes sont étonnamment féminines. D'ailleurs professionnellement vos jugements sont bien meilleurs, bien plus fins, nous n'avons qu'à nous en féliciter.

- Merci Monsieur (Je m'accroche à la dernière phrase)

- Les RH sont prévenus, ils sont à votre disposition pour faciliter votre vie. Ainsi vous pouvez venir comme vous voulez, inutile d'enlever vos talons en sortant du métro, vous nous direz ce que vous désirez comme usage pour les toilettes, si vous désirez que nous utilisions le féminin pour vous. D'ailleurs que souhaitez-vous comme prénom dorénavant?

- Natacha (Je n'ai pas réfléchit, juste pensé au prénom proposé samedi dernier, je suis dans un toboggan ultra glissant et je n'ai pas trouvé moyen de dire un mot)

Je suis sorti du bureau, hébété, honteux en croisant mes collègues qui sont donc tous au courant. Mais pourquoi honteux? En fait. Ben si, quand même, difficile d'assumer, et surtout d'avoir été démasqué. Mais ce n'était qu'un pari. Même si j'ai disjoncté en allant trop loin. Je pense à cet instant à la soirée de samedi, à ce que j'ai ressenti d'inouï, comme cette attention aujourd'hui, que je n'aurais jamais eue du directeur en d'autres circonstances.

Je n'ose contacter mon groupe. Quand je relis les messages que je leur ai envoyées dimanche matin, je me rends compte que je n'étais pas dans mon état normal, et que je n'ai pas mesuré à quel point elles étaient choquées. D'ailleurs aucune des trois n'est revenue vers moi. C'est horrible, là aussi j'ai honte, comment pourrais-je me présenter à nouveau devant elle. Comment évoquer la situation avec elles. Je vais dans les toilettes, pour homme, pleurer, je suis assez décontenancée. Je contrôle finalement assez peu la situation, j'ai bouleversé mon équilibre hormonal, mon équilibre émotionnel et mon équilibre social. J'aimerais Marc et Françoise pour prendre soin de moi, mais je ne peux les contacter, je pense alors à ma dermato, Alice.

Au téléphone elle ne dit rien, me propose une séance samedi après-midi, tandis que le cabinet est habituellement fermé. Pourtant j'ai quasiment fini mon traitement, mais elle est très ferme, et moi soulagé, heureusement qu'elle est là, et finalement c'est elle qui m'a accompagné sur ce chemin. Elle m'a juste dit avoir beaucoup apprécié la photo que je lui ai envoyée, résultat de son travail en partie!

Le cabinet est encore plus calme que d'habitude, l'hôtesse d'accueil n'étant pas là. Je croise une cliente qui sort de la salle de consultation, extrêmement pâle en contraste avec sa tenue gothique. Elle est impressionnante sur des talons très hauts perchés qu'elle manie avec une grâce que je lui envie! Ma dermato me fait signe d'entrer et de me déshabiller pendant qu'elle raccompagne sa cliente. En fermant la porte j'ai la vision des deux femmes s'embrassant passionnément, mon sexe rétrécit frémit tout de suite. Le samedi semble dévoué aux activités plus personnelles du docteur! Je l'attends allongé sur la table d'opération, intégralement nu, sauf ma cage bien entendu.

Je lui raconte les évènements du week-end ainsi que de la semaine, tandis qu'elle ausculte chaque partie de mon corps, satisfaite du travail, me déclarant que j'aurais besoin d'une visite annuelle d'entretien pour tout le corps, mais, vu mon jeune âge, je devrais être désormais tranquille.

- Bien, maintenant on y va pour votre tête?

- Que voulez-vous dire?

- Epiler définitivement votre crâne, ce sera plus aisé pour vous à l'avenir

- Je ne pensais pas...

- Vous ne pensiez pas quoi? Vous n'avez donc pas compris ce que tout le monde autour de vous a compris? Vous êtes fait pour être une transgenre, vous n'êtes pas un homme, vous le savez bien, jamais vraiment une femme, ce couple avait raison.

- Que je suis une chienne? (Je suis un peu abasourdi, mais honnêtement excité)

- On peut employer différemment mot. Mais franchement votre enthousiasme pour ce défi, l'énergie et l'argent que vous y avez mis, les risques avec les hormones, vous ne croyez pas que cela signifie que c'est ce vers quoi vous devez aller?

- Oui, mais cela fait peur quand même.

- Je suis là, je vous accompagne, n'ayez crainte, vous n'êtes pas la première que je vois.

- La première?

- Mais oui vous devez penser à vous au féminin.

- Oui je comprends.

- Cela vous excite n'est-ce pas?

- Je... oui c'est vrai

- Vous aimeriez jouir mais avec cette cage c'est impossible

- Non effectivement

- Bien allons-y pour le crâne, les séances seront pour moi puisque c'est moi qui vous y ai poussé!

- Merci beaucoup Docteur.

La sensation est assez désagréable, le laser est très fortement refroidi, elle l'a mis à une puissance importante. Là aussi j'aurais besoin de cinq séances. Avant de me laisser partir, elle appelle un de ses amis, endocrinologue, pour forcer un rendez-vous avec moi. Elle me dit que je ne peux continuer ainsi en freelance pour mes hormones, que je dois consulter, que c'est un expert dans le domaine, et qu'en plus mes produits seront remboursés! Elle décroche un rendez vous pour le jeudi d'après, puis me convainc de dorénavant ne vivre qu'en fille, y compris pour le boulot, puisqu'ils semblent très intéressés par gérer le cas dans le cadre des RH. Cela fait chic d'avoir un trans dans l'entreprise!

Je n'arrive pas beaucoup à réfléchir, mais je fais ce que Alice m'a recommandé. Je vide mes armoires de mes quelques affaires et costumes, descendant tout cela à la cave, gardant juste un jogging. Je passe ensuite des heures sur Internet pour regarder quel type de tenue pourrait me convenir. Comme elle l'a souligné, la première impression au boulot doit être parfaite, il faut que chacun se dise que c'est une évidence, que je ne suis pas un mec travesti, mais vraiment une trans. Si je suis mort de trouille, la honte que je ressens s'estompe doucement, et le nouveau défi m'excite. Même si je travaille avec eux, ce sont des inconnus, et cela va être amusant de les scotcher. Et je sais que je peux le faire après la soirée du week-end dernier. Une semaine déjà, j'ai l'impression que cela fait des mois!

Je commande sur Amazon des strings et shorties pour homme, que je sais que je ne trouverai pas demain dans les magasins. Je serais livrée avant 22h dimanche. Je m'amuse à créer un nouveau compte, avec Natacha comme prénom, cela me fait bizarre, m'excite prodigieusement. J'essaie de me masturber au travers de la cage, sans y arriver, mais c'est délicieux. Lundi le pas sera sauté et je ne pourrais faire machine arrière! Sans trop réfléchir pourquoi, je commande aussi un set de plug pour ne dilatation anale en douceur, ainsi que des godes, certains très gros. Depuis une semaine j'ai ce souvenir en tête, cette envie en moi, me sentir rempli, dilaté, possédé. Peut-être cela sera-t-il un ersatz? C'est trop fort de tout avoir déjà dès demain!

Ma nuit est super agitée, tant j'ai hâte d'aller faire les magasins. Je vais à Beaugrenelle ouvert le dimanche, dans les trois magasins que j'ai sélectionnés. J'ai revêtu ma tenue du week-end dernier, juper cuir et chemisier blanc, avec des talons de dix centimètres pour ne pas faire too much. Pour la perruque, j'ai longuement cogité. J'en ai trois, et j'ai jeté mon dévolu sur la plus onéreuse, car très douce, avec des cheveux tombant sur les omoplates, brune presque noire. Je me suis dit qu'au travail il faudrait que j'aie toujours la même, aussi il fallait choisir les vêtements qui collent avec.

A l'ouverture, tout est très calme. Une des deux vendeuses me prend en charge, une petite jeune souriante et très réactive. Je suis incapable de savoir si elle sait que je suis une trans, ou bien une femme, je sais que ma voix ne me trahit guère. Elle m'accompagne dans la large cabine d'essayage pour m'aider, ce que je ne refuse pas, étant un peu maladroite avec mon corset ains serré. Lorsque ma jupe tombe et que mon string en dentelle apparaît, je la vois ouvrir de gros yeux, c'est donc qu'elle me pensait vraiment femme. Elle se reprend immédiatement, me demandant si elle peut toucher, que je suis magnifique ainsi. Je suis ravie et bien entendu qu'elle peut toucher ce qu'elle veut. Elle caresse mon string, le fait descendre pour regarder, m'explique que tous les hommes devraient être enfermés ainsi, que je suis super douce, que c'est fou mes seins sont plus gros que les siens. Elle me fait m'asseoir, caresse mon visage, le trouvant si doux, me demande encore la permission, mais je ne sais pas de quoi. Elle m'embrasse alors, me disant que cela lui plaît terriblement de me voir ainsi. Elle s'appelle Karine, et nous nous touchons avec beaucoup de douceur et tendresse, c'est quelque chose d'incroyable.

Après ces échanges très doux, c'est le temps des essayages, je défais un peu mon corset, pour pouvoir travailler de façon confortable toute la journée. Le trente six est parfois trop serré, aussi une grande partie de la garde-robe est en trente-huit. Je réalise qu'il va me falloir aussi d'autres chaussures. Karine ne cesse de revenir avec des nouvelles tenues, et finalement, avec tout ce que j'ai trouvé j'ai fait le plein pour un moment. J'ai droit à une ristourne de vingt pour cent, et je me retrouve avec une dizaine de paquets à ramener chez moi. Un dernier baiser de Karine qui passe sa main sous ma jupe, au vu et au su de sa collègue, et je galère pour revenir à la maison. Dommage qu'elle n'ait pas proposé de m'accompagner! Je suis fébrile tellement je suis excitée, et ravie de l'effet et de la confusion de Karine.

Je m'organise à la maison pour des tenues, attendant avec impatience mes achats sur Internet, contenant des sous-vêtements, mes nouveaux jouets, mais aussi des déshabillés pour le soir et la nuit. Alice m'a bien convaincue que je devais abandonner toute habitude et comportement masculin, et que d'évidence je savais très bien me comporter en fille, même si je devrais me perfectionner encore!

Le gardien à l'accueil ce lundi matin, fronce les sourcils en me voyant passer les barrières de sécurité avec mon badge. Il n'a pas idée de qui j'étais et normalement connaissait tout le monde de vue. Dans l'ascenseur tous les regards sont sur moi, sans trop oser me détailler, mais le silence est lourd. Je tremble de frousse, malgré ma double dose d'anxiolytique, je suis morte de peur. Je dis bonjour à ceux et celles que je connais, qui me répondent mécaniquement, mettant du temps à savoir qui leur parle. Ils ont pourtant tous été prévenus, j'en suis certaine. J'avais indiqué à Jérôme qu'à partir d'aujourd'hui, je viendrai en Natacha. Dans le couloir de mon service, mes collègues sont plus détendus, me proposent un café, me font des compliments. Curieusement les filles semblent les plus scotchées, paraissant bien plus féminines qu'elles, osant des tenues et des attitudes pas nécessairement appréciées dans le monde du travail.

J'ai choisi un décolleté plongeant sur mon soutien-gorge, dont on devine la dentelle. Si personne ne pourrait en jurer, tous sont persuadés, à raison, que je suis en bas avec mes hauts talons. Les regards des hommes sont soient un peu dégoutés, soit un peu intéressés, c'est vraiment amusant, je me détends enfin, je me sens acceptée. Tout le monde joue le jeu, m'appelle Natacha, parle de moi au féminin, et sur mon bureau je trouve un badge avec mon nouveau prénom. Que d'attentions! Au déjeuner, que je ne prends jamais, régime drastique oblige, je suis forcée à les accompagner, je prends juste une salade et un yaourt, tandis que je suis bombardée de questions. Je raconte la vérité, pas la soirée avec Marc et Françoise bien entendu, et chacun d'aller de son petit commentaire. Evidemment les questions intimes ne sont pas abordées, je n'en connais aucun d'assez près. En quelques jours mes interlocuteurs se sont habitués, et ce n'est plus un sujet, je dois me reconcentrer sur mon travail. Ce que j'ai un peu de mal à faire, tant ce qui m'arrive me bouleverse beaucoup plus que les hormones.

L'endocrinologue me fait mettre nue pour m'examiner, il ne tique même pas devant ma cage de chasteté. Je suppose que les médecins en voient de toutes les couleurs. Il ne dit rien pendant quelques minutes, inspectent mes yeux, mes dents, tâte ma poitrine, mes couilles, mes muscles. Enfin il se rassit et tape quelques informations sur son ordinateur.

- Bien c'est donc Maîtresse Alice qui vous envoie?

- Pardon? Maîtresse...

- Alice n'est pas votre Maîtresse?

- Euh...non c'est ma dermatologue.

- Oh j'ai gaffé (il rit) elle ne m'en voudra pas. Vous ignorez que c'est la plus grande Maîtresse de Paris?

- Oui complètement

- Si vous saviez le nombre d'hommes soumis qui rampent en espérant lui appartenir, c'est la plus dure et la plus exigeante, je pensais que vous étiez son nouveau jouet. Du coup vous avez une autre Maîtresse puisque vous êtes encagée.

- Non, enfin oui, mais c'est compliqué

- D'accord, pas de souci. Franchement, vous vous êtes très bien débrouillé en automédication. Vous savez, faire ce genre de choses peut vous tuer, il vaut mieux maintenant que nous vérifions que tout va bien. Pour commencer un bilan sanguin complet. Il vous faudra aussi une mammographie pour s'assurer que tout pousse comme il faut. Quels sont vos objectifs? Vous voulez stabiliser, accroître encore un peu, voire beaucoup? En quelques mois ce que vous avez obtenu est vraiment étonnant, je pense que vous pouvez développer une poitrine en bonnet E avec un peu d'aide, vos hanches ne peuvent pas bouger maintenant, mais perdre un peu de taille et rendre votre peau encore plus féminine et délicate. De toutes façons le traitement hormonal est à vie évidemment.

- Oui docteur, je suis d'accord.

- Bien, en termes de libido, comment allez-vous?

- Oh j'ai beaucoup de désir et d'images, c'est plus la difficulté de jouir qui est contraignante.

- C'est autre chose, l'important c'est d'avoir envie, à votre Maîtresse de gérer votre plaisir. Votre pénis va continuer à diminuer encore, il faudra que vous vous décidiez ce que vous voulez en faire.

- Comment cela?

- Il y a beaucoup d'options, celle de laisser cela ainsi, un sexe et des couilles d'enfant de 10 ans. Ou bien une ablation des couilles seules pour ne plus avoir qu'un tuyau, mais alors il faut un apport en testostérone, sinon plus de désir, une pénectomie seule, pour ne plus avoir de sexe, on vous dessine un clitoris qui peut vous donner du plaisir et vous faire jouir. Dans ce cas je recommande de faire rentrer les couilles dans l'aine, pour devenir absolument toute lisse, mais garder votre fonction de production de sperme et d'hormone. Enfin on peut faire une ablation complète avec création d'un vagin artificiel, avec lequel vous pouvez même prendre du plaisir après quelques années d'entraînement. Comme vous êtes jeune, tout est possible.

- Je n'y ai pas réfléchi encore

- Je comprends, de toute façon c'est votre Maîtresse qui décidera pour vous.

- Oui Docteur (Mais je n'ai pas de Maîtresse, je me garde de le lui dire)

- Nous allons modifier votre traitement pour des produits de dernière génération avec moins d'effets secondaires, et une plus grande efficacité. Pour vos seins, vous pouvez constater que les glandes inférieures se développent remarquablement, elles sont intactes et vont continuer à se développer. Les glandes supérieures elles, son atrophiées, attaquées par la testostérone. Impossible de les développer comme il faut, d'où la forme de vos seins qui ne paraît pas très naturelle, même si dans un soutien-gorge cela passe très bien. Je vais vous faire une injection d'acide Hyaluronique dans la partie supérieure. Je vais commencer par 20 CC dans chaque, ce qui est déjà beaucoup. Il faudra renouveler tous les 6 mois, et sans doute augmenter le dosage. C'est peu douloureux, et l'effet est immédiat. C'est juste un peu long, car je dois piquer en de nombreux points pour que le résultat soit uniforme. Vous avez des questions?

- Non docteur

- Bien allons-y alors, allongez-vous sur la table.

Dans la glace, je suis sidéré par le résultat. Cela a été bien plus douloureux qu'annoncé mais je n'ai rien dit. Ma poitrine est tout à fait transformée, une magnifique forme d'obus, au toucher doux et régulier, je mouille rien que de la toucher. Le médecin semble très content de lui et me tend les ordonnances pendant que je me rhabille. Je prends juste une photo pour Alice et la remercier. Je n'ai plus qu'à changer tous mes soutien-gorge, ils vont exploser. Je repars heureuse et comblée, je réalise que cette poitrine difforme quand je suis nue me gênait. C'était trop évident qu'elle n'était pas normale. Maintenant ce n'est plus le cas. J'ai hâte de ce week-end, et de m'amuser avec mes jouets, j'ai comme une envie irrésistible d'être remplie. Les mots et les perspectives sur mon sexe me font cogiter, mais je me dis que j'ai bien le temps!

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