C03 - La vie d'Abella

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Les déboirs d'une actrice débutante.
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Tout l'art est de dissimuler en exposant.

*

La vie d'Abella

*

Paris, la ville des lumières, berceau de l'art et du cinéma, où les rues pavées résonnent de rires et de rêves, accueille une jeune comédienne au regard étincelant : Abella Chopou. Elle est le portrait de la détermination et de la passion, une véritable étoile montante qui aspire à s'élever dans le firmament du cinéma français.

Dans les ruelles pittoresques de Montmartre, où les artistes se mêlent aux touristes émerveillés, Abella arpente les trottoirs, ses pas empreints d'une détermination inébranlable. Son visage est un mélange subtil d'innocence et de profondeur, ses grands yeux reflétant une ambition brûlante et des rêves à accomplir. Son avenir, elle le trace à travers les innombrables auditions et castings qui rythment son quotidien. Parmi les salles de théâtre historiques, les studios de cinéma animés, et les cafés artistiques, Abella cherche sa place, chaque essai, un pas de plus vers la réalisation de son rêve.

C'est dans ce monde palpitant que le destin la pousse à croiser la route de la mystérieuse Camille Dubois, une directrice de castings dont la réputation s'étend comme une ombre sur l'industrie cinématographique hexagonale. Elle est blonde aux cheveux fins et soyeux, qui tombent sur ses épaules. Sa silhouette est délicatement maigre, lui donnant une allure élancée et élégante. Ses yeux noisette sont d'une profondeur énigmatique, captivant ceux qui osent les rencontrer. Ils semblent abriter des secrets insaisissables et refléter une intelligence aiguisée.

Sous son apparence fragile, Camille cache une force intérieure insoupçonnée, capable de manœuvrer subtilement dans les coulisses de l'industrie cinématographique. Son visage énigmatique est à l'image de ses intentions, un masque qui dissimule ses véritables desseins dans ce monde où les apparences peuvent être trompeuses. Avec une aura envoûtante et des intentions énigmatiques, Camille promet à la toute jeune Abella une opportunité inestimable, mais au prix d'un marché obscur. Les yeux pétillants de la naïve s'éclairent mais ne distinguent pas le sombre chemin qu'elle va emprunter.

Le rideau se lève sur cette histoire où la beauté de Paris se mêle aux illusions et aux secrets du cinéma, révélant une trame complexe où le destin d'Abella Chopou s'entrelace avec le masque des ombres qui se dissimule dans les coulisses énigmatiques de la cité des arts.

*

Dans l'atmosphère feutrée d'un café parisien, Abella Chopou attendait, le cœur battant d'excitation, l'entretien qui pourrait changer sa vie. Le bruit du café, les tasses qui claquent et les hèlements des serveurs en tablier noir, rythmait la vie du quartier. Soudain, une silhouette élégante s'approcha de sa table, et Camille Dubois fit son entrée, un sourire en coin s'étirant sur ses lèvres. Son nez était fin et légèrement pointu, ajoutant une touche de caractère à son visage.

- Bonjour, Abella, dit Camille d'une voix envoûtante, je suis ravie de vous rencontrer enfin. J'ai entendu parler de votre talent remarquable, et je dois avouer que je suis impressionnée.

- Bonjour, madame Dubois. C'est un honneur de vous rencontrer. Merci pour cette opportunité. Je suis vraiment excitée à l'idée de jouer dans un film.

La naïve légèrement crispée, accentuait, sans le vouloir, sa bouche en cul de poule.

- Vous devriez l'être, ma chère. Le film en question est très attendu. C'est au moins un César assuré. Et nous recherchons une actrice de votre calibre pour incarner le rôle principal. Vous avez exactement ce qu'il faut.

- Vraiment? s'exclama Abella, les yeux pétillants. C'est incroyable! Je ferai tout ce qu'il faut pour donner le meilleur de moi-même.

En mélangeant le sucre dans son café, Camille se pencha légèrement vers la jeune comédienne :

- En parlant de cela, il y a une petite condition pour obtenir ce rôle prestigieux. Vous savez, dans le monde du cinéma, il faut parfois faire des compromis.

- Des compromis? Que voulez-vous dire?

Camille marqua une pause en appelant le serveur pour qu'il apporte un verre d'eau. Un instant après, elle reprit d'un ton énigmatique.

- Eh bien, pour assurer votre succès, vous devrez vous montrer sous votre meilleur jour. Participer à des soirées privées est l'un des chemins qui mènent à la reconnaissance.

- Des soirées privées? murmura Abella se sentant mal à l'aise. Mais de quoi s'agit-il exactement?

- Des fêtes exclusives où vous pourrez vous faire des contacts utiles pour votre carrière, rencontrer des personnalités influentes du milieu cinématographique.

Le verre d'eau fut posé sur la table. La jeune comédienne regarda autour d'elle comme à la recherche d'un soutien.

- Je ne sais pas... Cela semble un peu étrange. Et si je préfère me concentrer sur mon travail d'actrice?

- Abella, ma petite, souffla Camille toute cajolante. vous avez du talent, c'est indéniable. Mais rappelez-vous que le succès ne se limite pas seulement au talent. Il nécessite parfois de prendre des décisions audacieuses.

La quarantenaire vida son verre d'eau et rangea ses lunettes dans son élégant sac Dior comme si elle allait partir. Abella Chopou, au charme envoûtant, dégageait une élégance naturelle dans sa silhouette fine et élancée. Elle regardait la directrice de casting se préparer. Abella se redressa. Ses épaules arrondies ajoutaient une touche de féminité subtile. Sa silhouette, telle une œuvre d'art en mouvement, captivait tous ceux qui la croisaient, témoignant d'une beauté hors du commun.

- Vous avez raison. Je ferai ce qu'il faut pour réussir, avoua Abella se laissant séduire par les paroles de Camille.

Pendant ce temps, à l'insu de la jeune débutante, Victor Leclerc, le producteur du film, les observait depuis l'ombre. Son regard intense scrutait la jeune comédienne, voyant en elle un pion parfait pour les plans machiavéliques qui se tramaient. L'homme de 52 ans observait le visage angélique d'Abella Chopou qui évoquait une beauté céleste, illuminée par des grands yeux étincelants et des lèvres pulpeuses.

Camille Dubois prit son sac Dior et sortit avant d'appeler un taxi. Victor entra dans le véhicule derrière sa directrice de casting.

- Camille, ma chère, nous avons enfin trouvé notre perle rare, n'est-ce pas?

- Oui, Victor, je crois que nous tenons là une candidate prometteuse. Elle se pliera à nos volontés.

- Parfait, rit doucement l'homme au gros ventre. Avec une telle naïveté, elle ne se doute pas de ce qui l'attend. Nous la manipulerons comme une marionnette, et notre film sera couronné de succès.

Camille et Victor échangèrent un regard complice, tandis qu'Abella, encore dans le café, aveuglée par le désir de réussir, ne se doutait pas des sombres desseins qui se tramaient derrière les masques de ses interlocuteurs. L'ombre du chantage s'étendait déjà sur la jeune comédienne, la plongeant dans une spirale dangereuse dont elle ne pourrait bientôt plus s'échapper.

***

Paris 16ème, 22h. Abella Chopou se trouvait au cœur de la soirée privée, vêtue de la robe rouge audacieuse que Camille lui avait choisie. Sa silhouette angélique était mise en valeur par la coupe osée de la robe, dévoilant l'une de ses épaules et une échancrure abyssale dans le dos. Le tissu fluide épousait sa silhouette. L'ambiance était électrique, et elle sentait les regards insistant des acteurs et producteurs présents. L'immense hôtel particulier accueillait une cinquantaine de personnes.

Petits fours, champagne à volonté, un trio de jazz pour ambiancer.

Albert Descourt, un acteur renommé de 66 ans, s'approcha d'elle avec son sourire charmeur.

- Abella, ma chère, vous magnifiez cette robe, lui dit-il en posant sa main sur l'avant-bras de la petite, un brin séducteur. Je vous ai remarquée dès votre première pièce au théâtre. Vous avez un talent incontestable.

Abella remercia Albert d'un sourire poli, sentant la pression grandissante des yeux scrutateurs autour d'elle. Elle ne comprenait pas que cette star internationale pouvait l'avoir vu dans l'unique pièce qu'elle avait jouée six mois auparavant. Elle tenta de rester discrète, mais les avances ne cessaient de se multiplier.

Un producteur influent, Charles Cotentin, la cinquantaine, s'approcha à son tour, les yeux brillants d'intérêt.

- Mademoiselle Chopou, laissez-moi vous dire à quel point vous êtes impressionnante. Nous avons besoin de nouvelles étoiles comme vous pour briller dans notre industrie et dans notre cercle...

Abella sentait la tension monter en elle, laissant entrevoir son malaise derrière son sourire gracieux. Les flatteries et les avances se succédaient, lui donnant l'impression d'être un pion dans un jeu malsain. Elle se déplaçait dans l'immense pièce de réception de l'hôtel particulier. Au milieu de la foule, elle cherchait Camille du regard, espérant qu'elle vienne à son secours. Mais sa mystérieuse bienfaitrice était nulle part en vue. Une vague d'angoisses l'envahit alors qu'elle se sentait prise au piège, les paroles flatteuses et les regards insistant l'assaillaient de toutes parts. Des mains se posaient sur les siennes, des doigts s'attardaient sur son épaules nues, des bises glissaient presque dans son cou.

Abella tentait de garder contenance, répondant poliment aux uns et aux autres, essayant de ne pas céder à la pression grandissante. Mais au fond d'elle-même, elle se sentait débordée et désorientée dans cet univers de paillettes et de faux-semblants. Elle avait l'impression de perdre pied, ne sachant plus qui était sincère et qui ne l'était pas. Le plus déroutant c'était qu'elle évoluait au milieu de tout le gratin du cinéma français qu'elle admirait tant.

Alors qu'elle acceptait un quatrième verre de champagne, elle aperçut Ella Doucet. Elle incarnait une beauté énigmatique qui captivait les regards. Ses traits délicats et ses yeux perçants d'un bleu profond semblaient révéler des secrets enfouis. Ses cheveux blonds ondulés encadraient son visage comme un halo angélique, tandis qu'un sourire insaisissable se dessinait sur ses lèvres délicates. Abella admirait cette jeune comédienne. Elle la regarda monter le vaste escalier avec deux hommes à ses bras.

La silhouette svelte et gracieuse de Ella Doucet évoquait une élégance intemporelle, donnant l'impression qu'elle traversait le temps avec une aura mystérieuse. Sous son apparence envoûtante, Ella Doucet dégageait une puissance magnétique, telle une étoile énigmatique qui avait brillé avec éclat dans l'univers du cinéma.

Soudain, Abella vit le producteur du projet pour lequel Camille Dubois l'avait contactée. Elle vida son verre en le voyant approcher avec un sourire charmeur derrière sa moustache broussailleuse.

- Mademoiselle Chopou, quelle agréable surprise de vous voir ici ce soir, lança Victor Leclerc en saisissant au vol deux coupes de champagne qu'une jeune serveuse portrait sur un plateau. Vous êtes resplendissante dans cette robe rouge, vous savez.

- Merci, Monsieur Leclerc. C'est gentil de votre part, dit Abella en acceptant la coupe tendue par le producteur ventru. Elle ne remarqua qu'à ce moment, que les serveuses portaient toutes des jupes ultra courtes et des talons aiguilles vertigineux.

- Vous savez, vous me rappelez une jeune actrice prometteuse que j'ai côtoyée dans ma jeunesse, s'exclama Albert Descourt qui rejoignit Victor et Abella ne se départissant jamais de son sourire ravageur qui, malgré son âge de 66 ans, n'avait rien perdu de son éclat.

Abella Chopou sourit poliment.

- Vraiment? C'est flatteur, Monsieur Descourt.

- Appelez-moi Albert, dit le vieux séducteur en serrant la jeune fille contre lui en prenant son épaule nue.

Avec assurance, Abella répondait, grisée par la situation, mais méfiante, un œil vigilant elle conservait. Toutefois, la cinquième coupe de champagne émoussait ses défenses naturelles.

- Abella, laissez-moi vous dire que vous avez un potentiel incroyable, sourit Victor Leclerc tentant de se rapprocher. Vous pourriez devenir une star incontournable, avec un peu d'aide, bien sûr.

- Je suis déterminée à réussir par mes propres moyens, Monsieur Leclerc.

- Ah, je peux comprendre cette ambition. Vous avez un caractère bien trempé, c'est admirable, rit Albert Descourt en gardant la fraîche comédienne contre lui.

- Merci, Albert. Mais je dois avouer que vos compliments ne suffiront pas à me séduire, dit Abella en s'écartant du soixantenaire.

Victor Leclerc et Albert échangèrent un regard surpris, pas habitués à être repoussés aussi aisément. Pourtant, Abella restait ferme dans ses convictions, gardant une certaine distance face à leurs avances malgré la sixième coupe en main.

- Messieurs, je vous remercie pour votre intérêt, mais je préfère me concentrer sur ma carrière et mon travail d'actrice. Excusez-moi, je vais devoir me rafraîchir.

Elle avait beau être consciente de leur aura dans l'industrie du cinéma, elle restait déterminée à ne pas se laisser séduire par ces deux vieux. Pour elle, le succès viendrait de son talent et de son travail acharné, et non pas des avances d'hommes bien plus âgés qu'elle.

Une serveuse aussi déshabillée que la précédente lui indiqua des toilettes à l'étage. Dans sa superbe robe de soirée rouge, elle grimpa les marches doucement. Dans le couloir du haut, Abella chercha la pièce d'eau. Passant devant une porte entrouverte, elle entendit des gémissements. Sa nature curieuse força la jeune fille à épier par l'entrebâillement.

Ella Doucet à quatre pattes sur un lit soufflait sous les pénétrations viriles d'un homme derrière elle. Devant, un autre avait sa queue dans la bouche de la célèbre comédienne. Le corps nu de Ella épata Abella. Elle fuit rapidement et trouva les toilettes. "Il faaut que je parte de cette soirée" se dit-elle assise sur les toilettes, la robe retroussée sur sa taille fine, du papier hygiénique en main.

En débouchant dans le couloir du premier étage, Abella se retrouva face à face avec Victor Leclerc et Albert Descourt. Légèrement ivre après avoir bu les coupes de champagne, Abella sentait ses pensées se brouiller, tandis que le monde autour d'elle devenait flou. D'un ton sévère Victor Leclerc lui dit :

- Abella, vous ne semblez pas comprendre l'opportunité qui se présente à vous. Acceptez d'être gentille avec nous deux et votre rôle dans notre film sera assuré. Refusez, et votre carrière risque de s'éteindre avant même d'avoir commencé.

- Voyons, Victor, calmez-vous, sourit Albert Descourt d'une voix mielleuse. Abella a besoin de temps pour réfléchir à cette proposition.

Abella se sentait perdue, prise au piège entre les deux hommes qui jouaient chacun leur rôle. Elle avait conscience de l'importance de ce choix, la tentation du succès d'un côté, la peur de la compromission de l'autre. Le gros producteur campait devant elle et ajouta :

- Le temps, Albert? Nous n'avons pas tout notre temps. Cette offre est limitée. Si elle n'accepte pas, nous trouverons quelqu'un d'autre qui saura se montrer plus coopératif.

- Je... je ne peux pas... bégaya Abella les yeux embués. Je ne peux pas me plier à vos exigences. Je ne suis pas une ...

- Abella, écoutez votre cœur, coupa Albert Descourt doucement. Nous croyons en votre talent, et nous voulons vous aider à réussir. Vous êtes charmante. Voyez cela comme une sorte de répétition, comme dans un cours de théâtre ...

Abella Chopou, les larmes aux yeux :

- Mais à quel prix? Si je cède, je ne serai plus moi-même. Je perdrai tout ce en quoi je crois.

La légère ivresse rendait les mots flous, mais la clarté de la situation émergeait dans l'esprit d'Abella. Le cinéma était son rêve, le cauchemar serait l'accession à ce monde. Dans son état de confusion, elle réalisa que le chemin vers le succès pouvait être semé d'embûches, et que parfois, il fallait faire des compromis pour avancer. Les visages des deux hommes se mélangeaient, l'un doux et rassurant, l'autre sévère et implacable. Et dans ce tourbillon émotionnel, Abella prit conscience que si elle refusait, elle risquait de perdre le rêve même qu'elle avait chéri depuis toujours : faire du cinéma.

La main d'Albert Descourt caressa le bras de la jeune fille et glissa doucement vers l'épaule. Les larmes coulèrent sur les joues délicatement potelées de la débutante alors qu'elle dit oui à Victor, sentant qu'elle venait de franchir une ligne qui ne pouvait être effacée. Elle savait qu'elle était désormais liée à un chemin dangereux, pris au piège entre le désir de réussir et le sentiment de s'être trahie elle-même.

Elle suivit le gros producteur à la moustache broussailleuse vers une chambre au fond du couloir alors qu'Albert la serrait par la taille. Dans cette soirée enivrante, Abella comprit que le chemin du cinéma pouvait être aussi lumineux qu'obscur, et qu'elle était désormais engagée dans un jeu dangereux dont elle ne connaissait pas les règles.

- Enlève ta robe! commanda Victor dès qu'Albert eut fermé la porte en chêne.

Abella fit la moue et sa bouche déjà pulpeuse n'en fut que plus adorable. Les larmes chargées de rimel ne séchaient pas sur ses joues. Elle s'écarta un peu pour avoir le producteur à sa gauche et l'acteur à sa droite. Les yeux libidineux des deux vieux hommes s'impatientaient. Debout sur un tapis épais, fébrilement, la jeune comédienne, dégrafa la fermeture discrète dans son dos et laissa tomber la magnifique robe rouge à ses pieds.

De son bras, Abella cacha sa poitrine serrée dans un soutien-gorge en dentelle. Sa main masqua le string assorti. Victor ôta sa cravate et sa veste qu'il balança sur un riche fauteuil Voltaire aux accoudoirs en chêne et déboutonna les manchettes de sa chemise. Albert Descourt admirait la plastique juvénile de la comédienne. Une barre gonflait dans son pantalon. Un beau cylindre que la jeune fille remarqua.

- Enlève tes mains si tu veux honorer ton accord! lança sèchement le gros producteur qui déboutonnait maintenant sa chemise.

Abella obéit et, quand le cinquantenaire lui ordonna de tourner sur elle-même, elle obtempéra dévoilant sa silhouette aux deux hommes.

- Quel cul! admira l'acteur de 66 ans.

- Oui, un cul qui sera joli à filmer, renchérit le producteur torse nu.

- Mmmh oui à filmer et à prendre!

Abella frémit. Les vapeurs de l'alcool ne suffisaient pas à éteindre tous ses systèmes d'alarme.

- Mademoiselle Chopou, déshabillez-vous, demanda poliment Albert Descourt. Vous êtes si charmante que nous n'osons pas vous toucher.

La jeune comédienne déclipsa son soutien-gorge et dévoila deux seins fermes qui pointaient vers le plafond. Deux globes bien pleins qui s'opposaient à la gravité quand la jeune fille, elle, acceptait l'outrage dégradant de se mettre nue devant deux vieux grigous pour atteindre les étoiles qu'elle désirait tant.

Timidement, elle glissa son string rouge jusqu'à ses chevilles et l'enjamba avec grâce. Une légère pilosité brune recouvrait son pubis. Victor bavait sur la vulve juvénile dont on ne voyait pas les petites lèvres.

Gênée, elle ne savait pas comment se tenir devant Albert Descourt qui était la star absolue de sa mère. L'acteur quittait tranquillement sa veste de smoking qu'il accrocha à la boule qui ornait l'accoudoir du fauteuil Voltaire et dénouait son nœud papillon.

- Viens tâter! lança à nouveau Victor alors que le producteur s'approchait de l'acteur.

La comédienne débutante fit un pas au milieu de la chambre et se posta devant les deux hommes torses nus. Elle remarqua un immense miroir au cadre en dorure. Dedans, elle nue et les deux hommes. Les poils gris sur les poitrines, l'embonpoint de l'un et le ventre flétri par l'âge pour l'autre dégoutèrent la jeune fille qui, malgré l'écoeurement, posa ses mains sur les sexes à travers les pantalons.

La brunette sentit le monstre de l'acteur mais chercha la bite du producteur. Suivant les ordres qui tombaient, elle branlait les verges à travers le tissu des pantalons tandis que ses seins étaient malaxés par les hommes. On lui pinçait les tétons ce qui la faisait gémir. Des cisaillements électrisaient son ventre et son sexe et la jeune comédienne en avait honte.

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