Au service de ma grande Sœur

BÊTA PUBLIQUE

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slavio63
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Par exemple, si j'étais agenouillé devant Clémentine pour mon service (lui massant les pieds, par exemple, ou léchant une dernière fois les souliers avant qu'elle ne sorte...) et si un mouvement de sa jupe ou de sa robe me dévoilait ses cuisses, portant ou non des bas, et son entrejambe, nu ou protégé par une jolie petite culotte, je sentais mon sexe durcir, prendre de l'ampleur... et tout de suite cette chose diabolique qui contraignait mon sexe se mettait à me faire vraiment mal.

C'est que l'intérieur de la cage était hérissé de menus « points d'intrigue » (appellation dont je n'ai jamais compris l'origine ni le sens), c'est-à-dire de picots menus mais pointus qui pénétraient dans la chair de ma verge et de mon gland dès lors que l'érection s'accentuait, ce qui avait pour effet de la faire presque immédiatement retomber. Toute la nuance gît dans ce « presque » car, entre le début de mon érection et son reflux obligé, j'avais largement le temps de souffrir...

C'était quelque chose que je trouvais très humiliant et totalement injuste, car je savais que notre Mère, ainsi que ma Sœur (dès que celle-ci avait été en âge), s'étaient toujours accordé une totale liberté sexuelle et se laissaient aller à satisfaire tous les désirs que leur insatiable appétit sexuel faisait naître en elles. Envies charnelles, envies de plaisir que leur beauté et leur prestance naturelles rendaient aisés à contenter, car les « mâles » désireux de leur plaire et si possible de les combler étaient légion. Et il y a avait même pas mal de Femmes qui les admiraient et les désiraient.

Pendant la semaine, je restais « encagé », urinant assis (chez nous) ou accroupi (à la campagne), et me lavant sans être délivré de ce piège. Le dimanche, à l'occasion de la grande toilette à laquelle j'avais droit de par décision de ma Sœur, Clémentine ouvrait le cadenas pour quelques heures, me délivrait de cet étui atroce et vérifiait que mon pénis, marqué par la trace rougeâtre des picots, n'avait pas subi d'atteintes plus graves. Il lui arrivait de me dire : « Ta petite queue a bien souffert, on dirait! Quand tu seras tout propre, reviens me voir. Je t'enduirai la verge et les testicules d'une crème apaisante ».

Je pouvais alors me doucher librement et la plupart du temps, quand je n'avais rien fait de la semaine pour la contrarier ou la mécontenter, Clémentine m'autorisait ensuite à me retirer dans le débarras pour y faire « ce que je voulais ». Elle savait très bien que j'en profitais pour me masturber frénétiquement, agenouillé devant la chaise sur laquelle j'avais posé de chant une grande photo érotique de Clémentine, et le groin plongé dans quelque vêtement, sous-vêtement ou soulier imprégné de ses senteurs. Je me vidais de quantités considérables de sperme, presque toujours sur ma paire de bottes préférées, massant ensuite le cuir pour y faire pénétrer ma laitance. Et c'était pour moi une merveille d'humiliation consentie de me dire que mon jus ne servait qu'à cela : assouplir et entretenir le cuir des bottes de ma Sœur chérie...

***

Ce soir-là, à peine lui ai-je enfilé ses mules, Clémentine me demande : « Tu as fini tout ton travail? » Et comme je lui réponds que non, que je n'en ai pas eu le temps, elle fronce les sourcils comme pour dire « Ça m'aurait étonnée! » et m'ordonne : « Présente-moi ce que tu as fait alors! » Craignant une punition, je m'empresse de lui apporter ce qui est déjà propre et reluisant et m'accroupis à ses pieds. Elle vérifie en premier lieu l'état des bottines rouges en vinyle qu'elle compte porter pour la soirée. Elle les tourne et retourne, les examine sous toutes les coutures, dessus, dessous, sur les côtés. Puis, elle me tapote gentiment la tête en silence et j'en conclus qu'elle est satisfaite de mon travail. Il faut dire que je me suis appliqué et que ma langue n'a pas chômé!

D'un geste de la main, elle me fait signe de lui présenter le reste, unité après unité, et j'ai de la chance car seule une paire de bottillons (la dernière que j'ai nettoyée, avec peut-être moins d'attention compte tenu de ma fatigue) paraît ne pas la satisfaire. « À recommencer! » dit-elle en les jetant contre ma poitrine, mais elle calme aussitôt mon appréhension en poursuivant : « Le reste est plutôt bien et je trouve que tu es en progrès dans ta façon de me servir. Cependant, il faudra absolument que tu apprennes à travailler aussi bien, et même mieux, mais beaucoup plus vite! Enfin, ce n'est déjà pas si mal pour un garçon... » Et elle me tend le dos de sa main droite à baiser, ce que je prends pour une belle récompense, que notre Mère ne m'aurait jamais accordée.

Pendant que j'écrase mes lèvres sur sa peau douce et parfumée, et y fais jouer la pointe de ma langue, comme elle aime que je fasse, Clémentine me rappelle à l'ordre : « De toute façon, tu devras terminer ce travail en priorité dès que je serai sortie... » Cela veut dire : « Ton travail pour le lycée passera ensuite ».

Mais pour l'heure, Clémentine n'étant pas plus pudique avec moi que ne l'était Maman, et ne me considérant pas non plus comme un vrai « mâle », il s'agit d'aider ma Sœur à se changer. Elle ne me surprend guère en m'ordonnant de lui ôter d'abord sa petite culotte. Ce n'est pas la première fois, il s'en faut, que je me livre à cet agréable exercice, et je suis loin d'être contre... bien au contraire! Accroupi aux pieds de Clémentine, j'élève mes bras sous sa jupe noire, je tâtonne le long de ses cuisses veloutées que je frôle avec délices, j'atteins ses hanches, puis sa taille et enfin l'élastique de la mini culotte que je détends pour faire descendre lentement le slip le long des jambes de ma Sœur qui finit par s'appuyer à ma tête et à lever ses pieds, l'un après l'autre, pour que je la débarrasse de ce mignon et mince colifichet à l'émouvante transparence.

Elle a l'air de s'amuser autant de ma relative maladresse masculine que de ma bonne volonté manifeste. Sitôt serrée dans ma main cette menue fanfreluche encore toute tiède de son sexe, je m'incline sur le fin tissu diaphane et j'y plonge mon nez, ma bouche. Je déploie l'entrejambe, face interne retournée vers le haut, je tire la langue, bien visiblement, et je la lèche en levant vers ma Sœur des yeux d'extase.

Que cela sent bon et fort la Jeune Fille propre et sensuelle! (J'écris sensuelle car, sous le parfum discret mais de qualité dont elle me fait lui asperger le pubis, je sens nettement, ses chaudes senteurs à Elle.) Qu'elle est bonne la saveur un peu salée du léger dépôt jaunâtre qui tapisse cette bande un peu épaisse, si absorbante, probablement très douce et chaude sous la vulve, que j'imagine presque caressante lorsque ma Sœur marche! « Qu'est-ce que je suis contente que tu te comportes ainsi devant moi à chaque fois! » dit gentiment Clémentine en se penchant sur moi et passant ses doigts dans ma tignasse. « Cela me prouve à quel point tu m'admires, me respectes et m'aimes! Comme récompense, je t'autorise à garder ma petite culotte avec toi cette nuit et à la humer autant que tu voudras... Mais gare aux points d'intrigue! »

Elle a raison de me dire cela car mon pénis s'est mis à gonfler et les satanés picots me font un mal de chien. « Ah, tu vois, s'exclame ma Sœur, tu grimaces déjà, espèce de pervers! Mais c'est une bonne chose car avant de sortir, je n'aurai même pas à vérifier si ta ceinture est bien en place... »

Elle regarde la montre de prix que lui a offerte un admirateur un peu fortuné et dont le cadran est entouré de petits diamants. « Oh zut, je suis déjà en retard! Tu ne vas pas avoir le temps de me donner ma douche... Frérot chéri, tu ne voudrais pas me faire une petite toilette, vite fait, bien fait? » Dit ainsi, comme une aimable demande, ça ne ressemble pas à un ordre mais c'en est un quand même. Et j'en connais le sens. (De plus, Clémentine sait que je déteste qu'elle m'appelle frérot, car j'ai eu la bêtise de le lui avouer un jour, mais depuis, je me garde bien de réagir : cela ne pourrait que l'encourager à me nommer ainsi, étant donné le goût qu'elle a de me taquiner, la réciproque m'étant bien entendu interdite.)

Une fois que ma Sœur s'est laissée tomber au bord de son lit et a ouvert ses jambes, je me mets à quatre pattes et avance mon torse et ma tête sous sa jupe, entre ses cuisses, jusqu'à ce que ma bouche atteigne son sexe moite dont l'odeur (que je dirais un peu « marine ») s'est accentuée, et que mes lèvres et ma langue entreprennent aussitôt de nettoyer. Je veille à ne pas trop saliver, juste assez pour que mon « toilettage » intime soit efficace, car Clémentine déteste que je la mouille trop quand je lui fais ainsi « des langues pour l'hygiène ».

Ce que nous faisons, elle se faisant lécher et moi la léchant, est un rite car Clémentine a pris un long bain ce matin (avec son frère dévoué pour la savonner, la rincer, l'essuyer) et elle est d'autant plus propre que je ne pense pas qu'elle ait eu depuis l'occasion de « baiser », étant donné que sa toute récente visite à l'Institut de Beauté a été relativement brève.

Et puis, arrive ce qui si souvent survient au cours de ce rituel familial (ou plutôt : sororal!). Je sens des frémissements commencer à parcourir le corps adulé de ma Sœur. Ses fesses se crispent et dansent sur le lit, en légers mouvements verticaux et giratoires en même temps, tandis que ses cuisses se ferment puis se serrent sur ma figure, s'ouvrent, se referment, s'ouvrent de nouveau, finissent par claquer sur mes joues.

Et voici que Clémentine murmure, en m'appuyant fortement une paume sur le crâne, à travers le tissu, pour être sûre que je vais continuer ma tâche : « Oh, mon petit frère, c'est fou comme ta langue est bonne et comme tu t'en sers bien! Je sais que tu ne cherches pas à me caresser comme lorsque je veux jouir et que je te réclame un vrai service oral, mais malgré tout, ce que tu me fais est si délicieux que c'est une véritable et bonne caresse... Et tu me connais, frérot chéri. Maintenant que tu as fait naître en moi l'envie du plaisir, je ne veux plus m'arrêter. Il va falloir que tu me conduises à ma jouissance! »

Là-dessus, elle se soulève. Sachant ce qu'elle veut, je glisse mes mains sous son derrière, bien à plat, paumes en l'air, car Clémentine veut être certaine que je ne pourrai pas me dérober tant qu'elle ne sera pas entièrement satisfaite et ne m'aura pas libéré. Il ne me reste donc plus qu'à accélérer mes coups de langue, à les renforcer, à en faire frétiller dans la gaine huileuse du vagin, et surtout qu'à m'occuper davantage du clitoris hyper sensible que je faisais exprès de négliger jusqu'ici. Ma Sœur est de plus en plus inondée. Elle ruisselle. Sa toison, la face interne de ses cuisses sont mouillées. Mes mains, mes joues sont mouillées. Mon nez est mouillé, mes narines sont pleines. Ma langue clapote dans l'abondance du jus féminin et de ma propre salive.

Et bientôt, se cambrant, passant ses mains à mon cou, me tirant contre son bas-ventre et me plaquant la bouche contre sa vulve, Clémentine, se met à tressauter et à gémir, et un flot de sa mouille me noie le gosier car, sans être tout à fait femme fontaine, ma Sœur coule on ne peut plus généreusement quand son plaisir est fort. Ce qui semble être le cas!

Après son orgasme, tout essoufflée et encore palpitante, Clémentine se laisse aller en arrière sur le lit. J'ai toujours ma tête sous sa jupe, mon nez parmi ses poils. J'assèche ma bouche, avale ma salive et, lapant, aspirant, suçant, je débarrasse ma Sœur chérie de l'excès d'humidité qui la gênerait, après quoi il me suffira de quelques effleurements de mes cheveux pour que la précieuse intimité de ma Sœur soit bien au sec.

Clémentine me repousse alors vivement d'entre ses jambes et reste un bon moment ainsi allongée, tandis que je demeure à genoux, béat d'admiration et de reconnaissance... mais le sexe en feu. Peu à peu, la respiration de ma Sœur revient à la normale et la houle de ses seins se calme.

Puis, tout à coup, Clémentine est debout, regarde de nouveau sa jolie montre : « Ah, ce coup-ci, je suis vraiment en retard! C'est ta faute aussi, car ta bouche et ta langue sont trop bonnes. Elles me font trop de bien. Je ne peux pas les sentir sur ma chatte sans avoir envie de jouir... Mais tant pis pour eux, ils m'attendront, et sans rouspéter encore!... Ils en ont l'habitude d'ailleurs... Mais toi, tu vas maintenant te dépêcher de m'aider à m'habiller... »

Je m'empresse de me lever. Clémentine choisit de porter une robe blanche qui lui arrive à peine aux genoux et qui est vaguement translucide sous certains éclairages. Je suis sûr qu'en plein soleil, à contrejour, ses jambes se découperaient sous le tissu et on la verrait quasiment nue. Sur la poitrine comme dans le dos, le décolleté est profond, ravageur. Je pense à tous les pauvres types que ma Sœur va affoler ce soir! Quel dommage que je ne puisse voir ça!...

Clémentine choisit de porter un soutien-gorge de type balconnet, qui maintient les seins par-dessous en laissant libres leurs tétins. Je l'aide à l'enfiler et le lui ferme dans le dos, puis elle lève les bras, je fais glisser la robe sur son corps et la lui zippe dans le dos. Ensuite, j'arrange les bretelles et les plis pendant que Clémentine, qui me fait confiance, s'amuse à se ventiler les jambes avec la jupe*, comme pour mieux l'arranger autour d'elle. Sans que je lui demande rien, elle me dit en confidence :

« Ce soir, ils sont deux à m'attendre à Montparnasse pour m'emmener manger des huîtres et ensuite on ira en boîte tous les trois. On va danser et ils préféreront les slows à cause du frotti-frotta. Je sentirai... non pas leurs clés dans leur poche... mais leur désir sous leur braguette... et leurs yeux de merlan frit me diront "Tu es drôlement belle, tu sais, et j'ai drôlement envie de toi. Je te ferai tout ce que tu auras envie que je te fasse. S'il te plaît, garde-moi pour ta nuit, plutôt que l'autre..." Et l'autre me dira la même chose! Eh bien, frérot, tu ne peux pas savoir à quel point une Fille se sent forte dans ces moments-là, comme une Reine parmi ses sujets qui plient le genou et baissent la tête, en espérant qu'elle les remarquera, qu'elle daignera abaisser ses regards méprisants sur leur nuque inclinée... Et moi, je me sentirai puissante et fière. Je n'aurai encore rien décidé en fait, car ils me plairont à tour de rôle... et je me dirai que, peut-être, je me les garderai l'un et l'autre pour ma nuit, car deux garçons ne sont jamais de trop pour contenter une Fille comme moi qui a besoin de bien plus que ce qu'un seul mâle peut lui donner!... »

Je ne dis rien car je sais que ma Sœur n'attend aucune réponse de ma part et que, même, elle a horreur que je commente ce qu'elle dit.

Quand la robe tombe à merveille sur le corps charmant et délicieux de Clémentine et le moule à la perfection, je n'ai plus qu'à me glisser en dessous, pour ceindre la taille de Clémentine d'un porte-jarretelles assorti à son soutien-gorge, à dérouler sur ses jambes parfaites, sans les accrocher de mes ongles (qui, pour cela, sont toujours taillés « au ras de la viande »), les longs et soyeux bas fumés, très fins, et à les fixer aux jarretelles, sans pli ni torsade.

Enfin, je fais monter le long des jambes puis des cuisses un adorable string, assorti lui aussi au soutien-gorge et au porte-jarretelles. Je le développe avec précaution sur le sexe moussu de Clémentine, dont j'ai égalisé la toison il y a peu de jours aux ciseaux ; entourant de mes bras les hanches de ma Sœur, je glisse mes mains vers ses fesses, bien rondes, bien fermes et bien lisses, pour vérifier que la ficelle qui passe entre elles ne risque pas de la gêner et enfin, je m'assure que la bande élastique trouve son exacte tension sur le ventre, sans être lâche ni trop serrer.

J'en ai terminé et m'apprête à quitter mon abri odorant, où je me sens si bien, et si bien à ma place, ne sachant plus où donner du regard et du nez, lorsque ma Sœur décrète : « Oh, et puis non, enlève-moi le string. Il fait doux ce soir et je ne veux pas mettre de petite culotte!... » Eh oui, elle est comme ça, Clémentine. Quand il fait bon, elle aime sentir les souffles de l'air sur sa « foufoune » comme elle dit. Mais il y a une autre raison : c'est qu'elle adore s'exhiber et exciter la population mâle, surtout quand celle-ci est nombreuse. Si elle est assise dans un café ou en terrasse, elle s'arrange toujours pour croiser bien haut (et bien lentement!) ses jambes, afin que les yeux errants des hommes de tous âges aient tout le temps (si bref pourtant) de détailler, ou plutôt de deviner, ses appétissantes beautés intimes.

« Je m'amuse beaucoup à voir leur tête quand ils se rendent compte que j'ai le cul nu, m'a-t-elle dit. Je sens leur admiration, elle en devient presque palpable, elle coule sur mon corps. Elle me fait chaud au cœur. Je sens leur désir, leur frustration et leur dépit, et c'est un véritable bonheur! Rien ne me donne davantage la certitude d'être une très belle Fille et une vraie Dominante... »

Mais au fait, pourquoi cet ordre des choses, lorsque j'habille ma grande Sœur? Pourquoi ne pas commencer par ses dessous et finir par sa robe, comme il serait naturel? La réponse est simple : c'est parce que Clémentine veut qu'il en soit ainsi, et elle veut qu'il en soit ainsi parce qu'elle trouve cela « plus sexy, plus vicieux, plus excitant »!

C'est qu'elle aime beaucoup être « sexy, vicieuse et excitante »! L'autre jour, alors qu'elle me faisait lui enfiler des dessous bleu noir sous une jupe claire, j'ai levé ma main droite pour demander le droit de parler, comme à l'école. D'un simple signe de tête, Clémentine m'y a autorisé. « Je vous demande pardon, ma Sœur chérie, mais ne craignez-vous pas que votre lingerie soit un peu trop sombre et se devine sous cette jupe presque blanche qui n'est pas des plus opaques? » Clémentine m'a regardé d'un air moqueur : « Et si c'était ce que je veux? Si c'était ce qui m'amuse?... Rien n'excite davantage les mecs que de deviner ce que nous avons sous la robe... la forme de notre petite culotte... et après, on fait ce qu'on veut de leurs insignifiantes petites personnes!... » La messe était dite et je n'avais plus qu'à m'incliner.

Enfin, arrive le moment où il est temps de chausser les bottines rouges qu'en serviteur prévoyant j'ai apportées près du lit... Clémentine s'est assise sur le matelas et je me mets à genoux pour lui ôter ses mules et la chausser. Les bottines sont très brillantes, sans une tache, irréprochables. J'ai mis tout mon amour fraternel dans les soins que je leur ai donnés. J'enfile sans peine les bottines, je les zippe, je pose un baiser sur chacune.

Ma Sœur se lève. « Apporte-moi vite mon ciré rouge! » Je souris et ose prendre la parole, car je sais que Clémentine est bien moins sévère que ne l'était Maman sur le chapitre de mon mutisme obligé. « Le voici, Clémentine chérie. J'avais pensé que vous aimeriez le porter car il est du même rouge que vous bottines... et il vous va si bien!... » Ma Sœur se penche et me pose un chaste et doux bécot sur le front. « Tu es un vil flatteur... mais un excellent serviteur, et j'ai bien de la chance de pouvoir disposer de toi à ma guise! Maman avait bien raison... »

Je tends à Clémentine sa minuscule pochette, rouge elle aussi, et elle se dirige vers la porte. Je me précipite pour la lui ouvrir. Puis, baissant la tête, regardant la pointe de ses bottines, je demande de ma voix la plus humble : « Est-ce que je pourrais vous rendre hommage en vous souhaitant une bonne soirée, chère Sœur? -- Non seulement tu le peux, frérot, mais tu le DOIS! »

Alors, je me laisse tomber sur mes rotules, je me prosterne et je baise à pleine bouche la pointe des bottines. « Oh, comme j'aime te voir ainsi à mes pieds! » soupire Clémentine en posant son autre talon sur mon crâne. « Mais je ne suis pas une ingrate. Tu vas tout de suite recevoir ta récompense. Allonge-toi vite sur le dos et ferme les yeux! » J'obéis à l'instant, raide, les bras allongés le long du corps, les paupières fermement closes. J'entends un bruit de pas, un frôlement au-dessus de moi, un souffle de tissu déplacé. « Regarde maintenant! » J'ouvre grand mes yeux et mon regard plonge sous la robe de ma Sœur qui reste plusieurs secondes à se dandiner lascivement au-dessus de mon visage.

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