Arielle

Elle pose la lotion, la serviette et la robe, et pour mon plus grand ravissement, retire son slip.

Je change de posture sur le sofa et me rapproche de l'image.

Elle reprend le flacon et commence à s'enduire de la lotion, débutant par les épaules et les bras, passant à chacun de ses seins qui cèdent paresseusement à la pression de sa main, ensuite au visage, puis, se penchant, elle s'affaire avec ses pieds. Tournée vers la piscine comme elle l'est maintenant, j'ai une vue imprenable sur son admirable derrière rond et ferme. Une fente claire est discernable à la rencontre des cuisses, surmontée d'un petit point foncé, son anus que j'imagine délicatement étoilé.

Malgré la fraîcheur de la pièce, je sens la sueur perler sur mon visage. Ma verge est tendue, immense, pesante et chaude dans ma main, qui commence un mouvement de va-et-vient sur ses veines noueuses.

Moi qui crois avoir tout vu... Je suis sidéré alors de la voir s'étendre sur une chaise longue, face à la caméra, écarter les genoux, ouvrir les jambes bien grand et se masser presque langoureusement l'intérieur des cuisses avec la lotion. Elle le fait pendant quelques belles secondes, découvrant une flore magnifique sous une tache de poils pubiens bien taillés. Une fois que c'est fait, des doigts d'une main, elle écarte les lèvres de son sexe, semblable à une rose éclose, au-dessus duquel je devine le petit bouton d'amour. Elle introduit deux doigts dans l'échancrure invitante de son vagin et, en les ressortant, elle s'attarde à caresser son clitoris.

Elle se donne ainsi un aperçu de ce qu'elle réserve à son copain.

Je n'y tiens plus. Mon membre explose en giclant sur l'écran du téléviseur. Les jets se succèdent longs, puissants, libérateurs. La force de mon désir m'étonne autant que le spectacle qu'Arielle a donné à la caméra.

Je la vois rire en ramassant sa serviette, puis se lever promptement, marcher vers le fond de la cour, dans un balancement léger de ses formes. Revoir la jeune femme faire les gestes de l'après-midi font monter en moi le même flot d'émotions de l'après-midi.

Je recouvre peu à peu mon calme, tandis qu'à l'écran, elle sort de la piscine, baignée de lumière, avec une grâce renversante.

Elle se rapproche, se rhabille et, les chaussures à la main, se retourne soudain, fait une pause, regardant droit la caméra vers laquelle elle décoche un sourire rayonnant, puis elle dépose sa main libre sur ses lèvres, y dépose un baiser qu'elle souffle en direction de mon écran de télévision.

Je suis comme frappé à l'estomac.

*

Deux jours plus tard, par une journée grise où le vent soufflait bruyamment, je croisai Jérôme sur le pavé.

- C'était comment ta compétition ce week-end?

- Le tennis? Y'en a pas eu. J'ai pas fait les qualifications. J'ai été éliminé assez vite. Alors, j'ai accompagné mes parents à la campagne.

Je restai surpris un instant et repris de mon air le plus détaché :

- Désolé pour toi. Tu as invité ta copine au chalet, j'imagine?

- Non. Vous savez, Arielle ... Nous avons cassé la semaine dernière. C'est fini.

Ma tête se mit à bourdonner.