Alice in Wonderlands? Ch. 05

BÊTA PUBLIQUE

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- Arrête tes conneries Vincent et donne-moi mes fringues en vitesse.

- Tu vas tenir jusqu'à chez toi? Tu es venue à pied, je crois, ce matin, 20 minutes de trajet c'est ça?

- Il y a les toilettes de l'école à 20m dans le couloir, vite, magne-toiiiiiiiii m'emporté-je.

- tsiiit, tsiiit, tsiiit, trop facile ça, tu sors par la porte de secours. On donne à madame tout le confort et elle fait la fine bouche. Tu es au bord de l'apoplexie et je ne parierais pas sur toi, le retour risque d'être chaotique ! Mais si c'est ton souhait, enlève ta couche et je te donne tes affaires.

Le salaud. Le pire c'est qu'il n'a pas tord, je ne me donne pas beaucoup de chance d'arriver at home la culotte sèche. Pisser au beau milieu de le rue ne m'enchante guère, surtout que je suis en pantalon léger ! Au pire en jupe derrière une poubelle j'aurai pu tenter, mais là. Je fais un rapide check liste des toilettes proposées sur le chemin du retour ou des lieux discrets disponibles pour me soulager, mais rien à l'horizon, aucun miracle. Les seules disponibles à mi-chemin sont payantes et deux fois sur trois en pannes et fermées. Beaucoup trop aléatoire.

- Alors tu te dépêches, s'impatiente-t-il, j'ai d'autres chats à fouetter moi.

Je n'ai pas besoin de lui répondre, car il peut constater aisément la gène sur mon visage qui s'empourpre à toute vitesse. Devant l'impasse qui s'offrait à moi, je viens, sans y réfléchir, d'ouvrir les vannes et pisse sans retenue dans ma couche ! Je me vide à grand flot debout devant Vincent ! Je suis morte de honte et inquiète de voir apparaître une nouvelle flaque à mes pieds. Mais la couche est efficace et rien ne déborde. C'est mon cerveau qui fait des siennes torturé entre l'immense embarras de la situation et le soulagement de mon corps qui le remercie de mettre fin à sa tension intenable.

- Je ... je ... je, bredouillé-je à Vincent une fois pleinement vidée.

Lui n'a pas bougé et à profité du spectacle offert avec, semble-t-il, un grand plaisir. Il a les yeux qui brillent et un léger rictus de satisfaction qui ne le quitte plus ! Il me tend ensuite le sac avec mes affaires récupérées dans le placard.

- J'aimerais me changer et enlever la couche, tu peux te retourner, lui demandé-je complètement penaude et à la recherche d'un peu d'intimité pour me langer.

- Garde-la, tu seras au sec. Et puis comme ça si une nouvelle envie te prend sur la route tu pourras te soulager aisément, aucun risque tu sais, j'ai pris des maxi absorbantes, elles peuvent accepter 2 ou 3 pipis sans déborder.

- Mais ça va se voir.

- Mais non, on pensera juste que tu as un gros cul, rigole-t-il de la situation.

C'est sur, difficile de penser autrement une fois le pantalon enfilé, mais au moins comme il le dit je reste au sec et peux rentrer sans trop d'encombres prendre une douche.

- Dis-moi Alice, m'interpelle-t-il alors que je m'apprête à prendre la porte, je n'ai remarqué à aucun moment de trace d'excitation entre tes jambes, tu ne prends jamais de plaisir à sucer?

- Ça ne te regarde pas ça Vincent, le rabroué-je

- C'est vrai j'oublie toujours que tu es lesbienne et peut-être végane en plus, c'est pour ça la viande tout ça.

- Tu commences à me casser les pieds avec tes allusions plus que douteuses, ma "journée de formation" est finie alors continue ton monologue tout seul.

- Tu es frigide peut-être? Oui c'est certainement ça vu la qualité de ta technique buccale tu ne peux être que frigide. C'est carrément grave ça à ton âge ma pauvre de ne pas pouvoir profiter des plaisirs de la vie. Je connais un spécialiste qui pourrait sûrement t'aider.

J'avais encore un léger doute, mais là le couperet vient de tombé, il est réellement taré ce mec. Il se fait des films tout seul, s'inventent des histoires, j'imagine qu'il doit même être capable de se branler sur ma photo ce con.

- Vincent, moi je connais pas mal de psy qui auraient plaisir à ausculter les méandres de ton cerveau dérangé !

- J'aimerais que tu partages les plaisirs que tu me donnes, continue-t-il sans m'écouter. Je vais prendre rdv pour mercredi, qu'en dis-tu? Je le connais bien, ça ne devrait pas poser de problème.

- Ne te donne pas cette peine je vais très bien de ce côté là, insisté-je, mais il ne m'écoute pas. Aussi décidé-je de prendre congé en le laissant à ses délires.

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Vincent est du genre entêté ! Lundi matin j'ai découvert une petite carte discrète posée sur le coin du bureau de ma classe à l'intitulé significatif "La clinique des 5 sens". Au dos un texte très sobre : "Rdv mercredi 15h avec le professeur Schwartz". Le nom de cette clinique me dit quelque chose. Oui ça y est, je me souviens, elle avait fait grand bruit quand elle s'est implantée à la périphérie de notre ville il y a une dizaine d'années. Il faut dire qu'afficher des poitrines refaites, des lèvres gonflées artificiellement ou encore des fesses redessinées était osé à l'époque pour notre ville de droite et catho !

Je me suis bien sûr précipité chez Vincent en montant quatre à quatre, et heureusement il y en avait seize (!), les marches des étages menant à son bureau. Une petite discussion houleuse s'est ensuite engagée, jamais très agréable pour démarrer la semaine ! Elle s'est terminée sur une vile menace de sa part "ça me déplairait beaucoup que tu n'y ailles pas. Cela risque de déplaire à tes fesses également !".

Le sombre hypocrite, c'est vraiment lâche de mettre la fessée dans la balance. Bien sûr c'est un argument de poids, voir de choc ... et qui a su me motiver pour garder mon popotin en bon état ! C'est pourquoi je fais le poireau depuis une grosse dizaine de minutes dans la salle d'attente du fameux professeur Schwartz en attendant qu'il m'accueille. Je vais évacuer le problème de frigidité évoqué par Vincent certainement pour justifier le rdv et lui parler des quelques rares fois où mon sexe se met à mouiller abondamment sans raison, au moins je ne me serais pas déplacé pour rien.

Son accueil est chaleureux contrastant avec la froideur de son bureau. Il n'est pas très grand Schwartz, les cheveux en bataille, de grosses lunettes rondes et une blouse blanche déboutonnée qui laissent entrevoir une chemise hawaïenne et un pantalon en lin. Originale la tenue ! Son très léger accent et le roulement de ses "r" confirment les origines teutonnes que laisse imaginer son patronyme !

- Mlle Harchambaud vous avez bien fait de venir. Ce problème de frigidité c'est mon cheval de bataille et l'une de mes grandes victoires pour le plaisir des femmes ...

- Alors non, en fait ...

- Voyez vous mon traitement à base de ..., enchaine-t-il sans me prêter attention.

- Mais c'est que ...

Inarrêtable Schwartz, il me fait l'article de son produit miracle et lorsqu'enfin je peux en placer une et lui expliquer la véritable cause de ma présence, un "Ha bon !" dépité accueille la nouvelle. Je le sens frustré, déçu et légèrement agacé l'éminent professeur du sexe féminin. Mais il se reprend et enchaîne. J'ai le droit à un nouveau laïus scientifique auquel je ne capte rien du tout, un problème de réseau très certainement ! J'acquiesce ses interpellations pour faire bonne figure, réponds à ses questions intimes sur ma vie sexuelle pour déterminer d'où vient le problème, avec bien plus d'assurance que je ne m'imaginais capable. Je m'enhardis même à lui évoquer mon évolution des plaisirs vaginale vers les clitoridiens. Impensable il y a moins d'un an !

Une petite auscultation est nécessaire pour confirmer son diagnostique et je me retrouve rapidement les jambes écartées dans son fauteuil gynéco. Je crois que je ne m'y ferais jamais à ce petit cadenas, car lorsque les yeux intrigués du professeur se sont posés dessus une bouffée de chaleur m'a fait devenir rouge pivoine ! Il n'est pas long, un doigt par-ci par-là lui suffit à son bonheur pour valider sa décision.

- Je vais vous donner des cachets à prendre matin et soir, un petit traitement de quatre semaines suffira amplement à régler votre souci. Au regard de ce que vous me racontiez, je peux aussi vous proposer de développer les sensations de votre clitoris. C'est encore expérimental, mais très efficace.

- Ne vous inquiétez pas, enchaine-t-il devant ma tête dubitative, il n'y a pas d'effet secondaire et si vous n'êtes pas réceptive au produit vous ne perdrez pas de sensation. Qu'en dites-vous?

Je suis un peu perplexe et me remets un peu sur la défensive en entendant la proposition du professeur, mais devant son engouement, ses explications techniques et son baratin de vendeur de camelot je crois que je vais me laisser tenter à tester son produit. Quitte à devenir clito dépendante autant que cela me fasse grave plaisir non? Allez va pour la totale ! Surtout qu'en ce moment mon autre source de plaisir est cadenassée !

Je regrette presque ma décision lorsque je le vois approcher son aiguille de mon clito, mais l'anesthésiant est très efficace et il ne m'en veut pas ! Trois autres seront nécessaires, une par semaine. Il me propose un bilan en fin de traitement avec un suivi pendant quelques mois si je le voulais.

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Schwartz est plutôt satisfait de cette entrevue. Il a, sans trop de problèmes, réussi à fourguer à cette jeune femme le traitement souhaité par son contact. Il a pris soin d'enlever les notices dans les boites pour éviter toute question embarrassante.

Il ne s'en est pas non plus posé lorsque ce mystérieux commanditaire lui a demandé ce service. Il paye bien et c'est ça qui compte à ses yeux, bien plus que la morale. Cela va lui permettre en plus de tester ce nouveau puissant produit pour combattre la frigidité qu'il vient tout juste de fabriquer. Si elle est réceptive, les effets devraient être très prometteurs.

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Sans vraiment savoir pourquoi, j'ai une envie de ciné avec Alexandre lorsque je quitte la clinique. Deviendrai-je amoureuse? Non, faut pas déconner non plus ! Quelques sms suffisent pour se donner rdv pour la séance de 18h. Je flâne un peu en ville puis le retrouve sur l'esplanade devant le Gaumont. Nous trouvons une place discrète dans la salle.

Le film ne sera pas primé au César, mais ce n'était pas l'objectif. Je suis à moitié lovée contre Alexandre et sa main gauche farfouille depuis un petit quart d'heure sous ma robe. Cela me rappelle un amour de jeunesse. D'accord à 26 ans je ne suis pas encore très vieille ! C'était avec l'un de mes premiers petits copains sérieux. On était allé voir "Divergente" et le film ne nous a pas trop accroché. Alors après quelques papouilles pour passer le temps, il a sorti sa queue de son jean pour me montrer l'effet que je lui faisais. Elle était déjà bien raide et j'ai accepté de le sucer.

J'ai avalé du foutre pour la première fois à cette occasion pour éviter de tacher les sièges ! Ensuite c'est lui qui s'est glissé entre mes jambes pour me rendre la pareille d'une langue experte. Je vous avoue avoir complètement oublié la seconde moitié du film ! Je ne sais pas pourquoi, mais on ne l'a jamais refait ensuite. Peut-être parce que c'était une chose tellement folle, le risque d'être vu, celui d'être pris en flagrant délit de plaisir.

C'est marrant d'y repenser en ce moment alors que je me laisse tripoter en pleine béatitude. J'écarte sa main à deux reprises en sentant une jouissance s'approcher trop près du bord. Mais elle revient à la charge, titillant mon clito, détourant mes lèvres, jouant avec le cadenas ... et je finis par accepter et me laisse emporter vers ce nirvana en approche. Mes cuisses jusque là grandes ouvertes pour laisser place à l'expression de sa main viennent de se refermer brutalement l'enfermant à double tour. Je me mords la lèvre et explose en silence !

La suite du programme de la soirée a été quelque peu modifiée. Exit le resto après la toile pour rejoindre sans attendre son palace et finir ce moment de douceur ! Mais je ne vous retiens pas, le spectacle est terminé !

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Le vendredi suivant a été plutôt calme, enfin façon de parler, car ma formation continue ! Je n'ai pas pu m'empêcher en arrivant de poser une petite carte de visite d'un psy ami de mon père chez qui j'ai pris rdv pour Vincent mercredi de la semaine prochaine. Pour quelle raison me demandez-vous? Pour déviance sexuelle récurrente ! Ma petite vengeance personnelle ! Il l'a très bien pris en me laissant sous-entendre qu'il étudierait la question.

Je lui ai vendu l'acceptation du traitement frigide sans lui préciser que c'était un autre. Méfiant Vincent m'a demandé de lui ramener les médocs du traitement pour que je vienne les prendre matin et soir dans son bureau. J'ai acheté une salopette, beaucoup plus discret pour rentrer avec la couche, car je m'attendais à ce que Vincent renouvelle l'expérience ! Et oui je me surprends dans mes capacités à anticiper et surtout à accepter les déviances de ce pervers narcissique.

Là on est samedi midi et j'ai un peu la tête dans le cul. On a un peu fait la fête avec quelques copines hier soir, j'avais un gros besoin de décompresser ! Après deux ou trois pub, on a fini à l'appart pour refaire le monde ! Je n'ai pas trop picolé, mais après la semaine chargée je n'avais pas besoin de grand-chose pour être pompette !

En parlant de cul, ce n'est pas ma tête qui devrait l'occuper en ce moment, il est 12h15 et Alexandre vient de m'envoyer un sms me rappelant mes obligations. Putain j'ai pas envie et c'est peu de le dire ! J'ai bien réfléchi à la question et n'ai pas trouvé moyen de truquer la photo. Je ne vais quand même pas demander aux spécialistes du commissaire Louvin des conseils en la matière. Tiens, d'ailleurs il devait me rappeler celui-là, je le note à faire sur mes tablettes !

Le plug est sur mon lavabo à côté du tube de vaseline. Plug vaseline, vaseline plug, plug vaseline, je n'arrive pas à me motiver. 13h, c'est son troisième sms, purée il faut que je m'y mette. Il prend son rôle un peu trop au sérieux parfois je trouve, mais je ne lui en veux pas il me soutient depuis le début de l'affaire et son énergie m'aide à trouver de la motivation dans ces moments délicats. Aller, un doigt plein de vaseline, je masse, masse , masse encore ma corolle sans envie ! J'en remets une bonne tartine et tente une introduction réussie. Je finis par présenter l'objet à mon sphincter qui fait triste mine en l'apercevant.

Le premier contact est toujours aussi désagréable. Je pousse en poussant l'objet contre ma corolle qui s'élargit et finit par rendre les armes en laissant pénétrer l'intrus. J'ai presque aussitôt envie d'enlever cet envahisseur, mais me retiens et prends la photo tant espérée. Punaise une journée en sa compagnie cela va être long, très long, très très long ! Juste après l'avoir envoyé je reçois un sms d'Alexandre avec au moins cent vingt-cinq cœurs pour me féliciter.

Là il faut absolument que je trouve un truc à faire pour m'occuper l'esprit sinon ce foutu rosebud va à la fois m'obstruer l'anus et le cerveau. Je ne me sens pas le courage d'aller papoter avec ma voisine ainsi affubler alors je prends le dernier Lackberg qu'elle m'a prêté après l'avoir dévoré et m'affale dans le canapé. 625 pages, ça devrait m'accaparer un bon moment !

C'est vrai qu'il est passionnant ce polar, il est 17h et je n'ai fait qu'une mini pause pour aller ravitailler ma théière ! J'en ai presque oublié l'intrus. Mon téléphone clignote et je découvre un sms d'Alexandre m'indiquant le venue de mon bienfaiteur en début de soirée. Lui même passe me voir vers 18h30. J'ai le temps de m'y replonger pour finir le chapitre !

J'enchaîne avec un petit check up de l'appart pour faire disparaître les dernières traces de la soirée d'hier, sors un petit parmentier fait maison du congélateur pour anticiper le repas et vais passer une petite robe d'été pour l'accueillir, plus seyant que le jogging ! Je n'ai même pas mis de sous-vêtement !

Drinnnng, 18h30, toujours aussi ponctuel mon chevalier servant ! La demi-douzaine de roses rouges qu'il me tend trouve rapidement une place dans un vase sur la petite table du salon.

- Que me veut Kass-bonbons? m'enquières-je sans lui laisser trop de temps de s'installer, fêter une nouvelle fois la naissance, ironiqué-je?

- Tu me sers quelque chose à boire?

Alexandre prend le temps de déguster une ou deux gorgées du grand verre de jus d'orange pressé que je viens de lui préparer avant de me répondre.

- Il ... aimerait ... profiter à nouveau de tes charmes, finit-il par me sortir.

- C'est lui qui a les clés du paradis, il ne faut qu'il se gène, lui fais-je remarquer en grinçant des dents. Par contre si tu veux bien lui en glisser deux mots avant, j'ai trouvé un petit livre très instructif sur les préliminaires amoureux. S'il peut juste lire les premières pages avant de venir mettre sa queue dans mon puits d'amour, ça me serait un peu moins désagréable. Je ne veux pas sortir toutes mes pancartes féministes, mais on pourrait avoir un acte un peu plus civilisé.

- Alors bon ... ce n'est pas forcément le lieu qu'il envisage, il ne souhaite pas que ton sexe resserve jusqu'à l'accouchement, même pour lui !

- Un vrai barré ce type ! Il veut une pipe? Je préfère presque, mais bon cette fois si on peut éviter le collier avec l'anneau barbare qui me martyrise la mâchoire pour la garder grande ouverte. Elle a mis deux jours à s'en remettre la dernière fois. Je suis éduquée moi, je n'ai pas besoin de ce gadget à la con pour le sucer. Il a juste à demander poliment, avec un petit mot magique du style "s'il te plaît" et ça pourrait fonctionner aussi bien. Mais j'en demande trop peut-être?

- Non je te comprends et je pense qu'il sera d'accord pour la prochaine, mais là ... disons que ce n'est pas vraiment ce qu'il cherche ...

Je sens Alexandre ramant à contre-courant et ne sachant pas comment m'annoncer la nouvelle.

- Il veut me baiser la bouche comme la dernière fois, c'est ça? Je ne sais pas faire les gorges profondes moi, faut qu'il aille voir une spécialiste pour ça.

- Et bien ... non ... il voudrait innover ...

- Innover? Comment ça innover?

En posant la question ça me fait tilt, l'intrus sodomite vient de se rappeler à ma mémoire !

- Ah non ! c'est carrément hors de question ça. On en a déjà discuté l'autre jour. Le lieu est interdit, j'ai fait une exception pour son truc à la mort moi le nœud, mais cela s'arrête là. Je veux bien être gentille, ouverte, accessible, mais il y a des limites à ne pas dépasser et elles s'arrêtent à mon côté pile ! On ne touche pas à mon côté face, ralé-je en commençant à bouillir.

- Écoute Alice, j'ai bien compris ton approche du problème, ton affaire de moeurs progresse bien, mais n'est pas encore bouclée et sans son appui on ne sait pas quelle tournure elle prendrait. Il serait sûrement préférable de ne pas froisser Mr K. Je pense que tu peux envisager de revoir la question, de faire un effort et ...

Il a du être diplomate Alexandre dans une autre vie ou avocat peut-être, car son argumentaire sonne juste sans me brusquer ni me pousser dans mes retranchements. Ceci dit faire un effort pour mes fesses est au-dessus de mes forces. Jamais je ne pourrai accepter d'avoir ce bout de viande dans les intestins et ce n'est pas une crise de véganisme que je fais !

- On peut vois les choses avec une approche différente, me propose-t-il.

- Comment ça? Une sodo reste une sodo quel que soit l'angle sous laquelle elle est pratiquée, lui fis-je remarquer agacée.

- Mr K n'étant pas un partenaire très délicat, je pourrai peut-être te faire découvrir la chose en douceur, cela te facilitera la seconde relation, qu'en penses-tu? Il ne serait vraiment pas raisonnable de lui refuser l'accès au lieu, tu sais.

Il a bien appuyé les mots de sa dernière phrase pour me faire comprendre que mes revendications sont vaines et sans intérêts.

- Allez on ne fait pas sa gamine, viens dans la chambre on y sera mieux pour aborder la question, enchaine-t-il en venant me tirer du fauteuil du canapé pour me conduire dans le lieu du drame.