Actrice Malgré Elle (Partie 03)

Informations sur Récit
L'évolution d'une étudiante sur le tournage d'un film X.
7.8k mots
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2

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/01/2023
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Il régnait une ambiance de vacance autour de la piscine. Tout le monde était en maillot et profitait de la fin d'après-midi et du soleil chaud de l'été.

Amandine, s'amusait avec Corinne et Éléonore à faire des bombes dans l'eau alors qu'Alexandre, Sylvain et Philippe buvaient tranquillement une bière, assis autour de la grande table du salon de jardin.

Un peu à l'écart, installés sur des transats, Paul racontait à Bertrand le tournage de l'après-midi, ne parlant pas trop fort de peur que les femmes les entendent.

Fabien, à deux mètres d'eux, les écoutait l'air renfrogné, assis à même le carrelage, les jambes pliées et emprisonnées par ses bras.

- Tu aurais dû voir comment les jumeaux l'ont défoncée, j'ai bien cru qu'ils allaient la tuer.

- Tu n'exagères pas un peu

- Non, j'ai tout filmé. Ce n'est pas des sexes qu'ils avaient, c'était des gourdins.

- A poil, elle doit être géniale. Déjà que je bande quand je la vois en maillot. J'ai trop envie de me la faire.

- Moi c'est sûr que je me la ferais. Tu verrais comme elle est chaude lorsqu'elle se fait baiser.

- Et dire que c'est une étudiante. A sa place j'exploiterais mon corps pour me faire un max de pognon.

Le fils des propriétaires n'osait pas intervenir mais il avait envie de crier, de leur dire de se taire. Il ne supportait plus de les entendre parler ainsi d'Amandine dont il était amoureux. Pourtant, c'était plus fort que lui, il ne pouvait pas s'empêcher de les écouter tout en regardant de temps en temps en direction de la jeune fille.

Dans son petit bikini elle était magnifique et il n'y avait pas un moment de la journée où il ne pensait à elle. Il rageait de la savoir entre leurs mains mais il ne pouvait rien faire.

Amandine s'amusait comme une folle avec les deux autres femmes, décompressant de son après-midi très angoissant. Pourtant, à la fin, lorsque son corps s'était habitué, elle avait adoré se faire prendre par les deux paysans.

C'est alors qu'elle se rendit compte de l'absence de Sophie. Elle avait vu l'assistante discuter un moment avec le réalisateur mais elle ne l'avait jamais vue s'éclipser.

Pensant que cette dernière était rentrée pour se mettre à l'ombre, elle se mit à faire quelques longueurs imitées par les autres femmes. Elle se serait bien vue habiter définitivement dans un cadre aussi beau.

Lorsque tous passèrent à table, ils restèrent en maillot de bain à l'exception de Fabien qui avait enfilé un t-shirt par pudeur.

Il ne manquait qu'une personne durant le souper et étrangement il s'agissait de Sophie. Lorsque Amandine demanda au metteur en scène la raison de son absence, ce dernier lui répondit, un grand sourire aux lèvres.

- Elle est partie chercher un cadeau pour toi et elle ne devrait pas rentrer avant la tombée de la nuit

- Pour moi?

- Ce sera une surprise.

Il n'y eut pas que la jeune fille qui fut intriguée par les paroles du réalisateur. Tous les autres convives essayèrent d'en savoir plus mais l'homme resta imperturbable, ne répondant à aucune des questions.

Le repas fut tout de même très décontracté et même si personne n'avait résolu le mystère autour de l'absence de la jolie Sophie, ils passèrent tous une agréable soirée.

Amandine commençait à être fatiguée et il était 23h00 lorsqu'elle décida d'abandonner tout le monde pour monter dormir. Encore une journée bien remplie et comme elle avait besoin de récupérer de son après-midi, elle espéra n'avoir aucune visite cette nuit.

Comme à son habitude, elle ferma ses volets et dormit nue, ne mettant même plus de drap sur son corps pour essayer de capter la moindre fraîcheur dans la pièce bien trop chaude. Elle était tellement épuisée qu'elle s'endormit immédiatement.

Sur le matin, elle n'entendit pas tout de suite les coups portés à sa porte, pensant qu'ils faisaient partie de son rêve.

Mais non, on continuait à frapper et cela finit par la faire émerger complètement. Son réveil indiquait 06h30 et elle tâtonna un moment pour trouver l'interrupteur de sa lampe de chevet.

Lorsque la lumière illumina la chambre, Amandine plissa les yeux pour éviter l'agression de ses rétines. En découvrant Sophie dans l'embrasure de la porte, elle fut étonnée, ne s'attendant pas du tout à elle. Cette dernière était tout sourire, un sac en cuir en bandoulière, encore habillée par le short et le t-shirt de la veille.

- Mais mince Sophie, tu as vu l'heure?

- Je viens de passer une nuit blanche pour toi et c'est comme ça que tu m'accueilles!

- Heu non, mais pourquoi tu dis que c'est pour moi.

Sophie pénétra dans la chambre sans y être invitée, captivée par le corps de l'étudiante. Cette dernière avait complètement oublié qu'elle ne portait rien sur elle mais ne trouva pas utile de se cacher à l'assistante qui l'avait déjà vue nue.

- Alexandre m'a demandé de te préparer et je suis allée chercher quelques jouets.

- Me préparer?

Amandine s'était redressée dans le lit et fut un peu étonnée en voyant sa visiteuse venir s'asseoir à coté d'elle. Après avoir posé son sac à même le sol, elle lui sourit tout en lui caressant la joue

- j'ai fait des kilomètres pour que ton corps, qui est déjà magnifique, approche de la perfection.

Elle ne comprenait rien à ce que disait la femme, n'ayant pas complètement émergé de sa nuit. Elle se rappela alors ce qu'Alexandre avait dit lors du repas la veille, laissant planer un certain mystère.

D'après lui, elle était partie lui chercher un cadeau mais en aucun cas il n'avait parlé de jouets.

La jeune femme faillit reculer sa tête, surprise, lorsque Sophie approcha sa bouche de la sienne. N'étant pas attirée par les femmes, elle aurait pu se dérober gentiment mais étrangement, elle laissa faire.

Lorsque les lèvres se touchèrent, la jeune fille ressentit comme une décharge et apprécia énormément ce contact. Elle avait déjà embrassé plusieurs garçons mais avec la femme il y avait bien plus de volupté.

Elle se laissa aller au plaisir du baiser alors que les mains de l'assistante parcouraient son corps, lui caressant le dos et la poitrine. La jeune femme était bien et aurait presque aimé que cela dure longtemps mais Sophie en avait décidé autrement.

- Avant d'aller dormir un peu, je vais commencer à te préparer pour ta scène avec Philippe.

- Me préparer?

- Alexandre m'a raconté ta prestation avec les jumeaux qu'il a beaucoup appréciée à part pour un petit truc.

En entendant les paroles de son amie, Amandine comprit immédiatement de quoi elle parlait. Elle eut tout de suite un peu peur.

- Il t'a demandé de m'élargir le cul?

- Je l'aurais dit de façon moins vulgaire

- Mais le résultat aurait été le même.

Sophie regarda dans les yeux la jeune femme et lui dit.

- je vais tout faire pour que cela te fasse le moins mal possible et on le fera progressivement.

- Tu me promets que je n'aurais pas mal?

- Juste un peu mais tu ressentiras aussi beaucoup de plaisir.

- Je te fais confiance et en plus je dois le faire pour le film. Alexandre a prévu une scène où je me fais sodomiser par Philippe.

- Je sais...

La jeune femme se pencha pour saisir son sac par terre et le posa sur le lit. Fouillant dedans, elle en ressortit un dildo de taille modeste et un tube de lubrifiant.

- Tu vas te positionner en chien de fusil et tu respireras lentement.

Même si elle n'en avait pas envie, l'étudiante se positionna comme la femme le lui avait demandé, lui tournant du coup le dos. Elle tressaillit en sentant un doigt gluant s'insérer dans son anus pour le préparer.

- Ne t'inquiète, je vais bien lubrifier ton petit trou ainsi que le gode. Tu n'auras qu'à te laisser faire.

Elle poussa un petit cri de surprise lorsque le bout dur de l'objet se positionna contre sa petite rondelle.

- Si tu cris alors que je n'ai pas encore commencé, c'est pas gagné.

- Désolé.

Lentement, elle poussa sur le dildo pour posséder le jeune corps, faisant de très courts va-et-vient pour faciliter la pénétration. Même si cela était tout de même douloureux, ça l'était beaucoup moins que ce qu'Amandine s'était imaginée.

Sa position recroquevillée l'aidait à supporter cette sodomie mais plus Sophie introduisait l'engin en elle et plus elle respirait fortement.

Elle fut étonnée lorsque son cul céda et que le dildo s'enfonça d'un seul coup jusqu'à la garde. Elle ne put s'empêcher de pousser un gémissement qu'elle étouffa dans la foulée.

- Tu vois que ça ne fait pas trop mal

- Heu...

Sophie commença alors des va-et-vient plus amples et étrangement Amandine commença à en ressentir un certain plaisir. La douleur avait disparu pour laisser place à de nouvelles sensations.

L'étudiante ne bougeait pas, se laissait aller en appréciant cette sodomie comme une victoire. Malgré toutes ses réticences elle l'avait finalement fait et trouvait cela pas si désagréable.

Elle fut presque déçue lorsque l'assistante retira le dildo de son anus. Pourtant elle savait que la femme avait besoin de dormir et ne voulait pas être égoïste en lui demandant de continuer.

Fanfaronnant, Amandine ne put s'empêcher de lui dire tout de même.

- Ça y est, je suis prête et ce n'était pas si dur que ça.

- Calme toi championne, c'était un tout petit diamètre et tu es loin d'être encore prête

- Tu veux dire que tu....

- Oui, il y en a plein mon sac, répondit Sophie en rigolant. Là je vais me coucher et je m'occuperai de toi plus tard. Je te laisse celui-là si tu veux jouer un peu avec.

L'assistante l'abandonna pour aller se reposer. Amandine resta allongée sur le dos, appréciant ce qui venait de se passer. Il n'était pas 07h00, elle n'avait plus sommeil et son anus lui faisant toujours un peu mal, elle décida tout de même de se lever.

Enfilant juste un short et un t-shirt sans mettre de sous-vêtement, elle descendit pour déjeuner. Comme elle s'en doutait, tout le monde dormait encore et elle essaya de faire le moins de bruit possible pour faire couler le café.

Son petit déjeuner avalé, elle sortit du manoir pour prendre l'air matinal. Elle adorait ces moments, où les ombres sont immenses et la fraîcheur bien présente.

Il y avait encore quelques canettes vides sur la table extérieure ainsi que d'autres débris mais elle n'était pas sortie pour faire du ramassage.

En voyant la piscine, elle eut envie de se baigner mais eut la flemme de remonter mettre son maillot. De toute façon tout le monde dormait et elle ne risquait pas de se faire surprendre.

Retirant son short et son t-shirt, elle plongea nue dans l'eau chauffée de la piscine. Le liquide lui fit du bien, elle qui avait eu un réveil difficile. Elle nagea dix bonnes minutes se prenant pour une sirène, appréciant d'avoir le bassin pour elle toute seule. La dernière fois qu'elle avait voulu avoir un plan d'eau sans personne, elle était tombée sur le couple de vieux qui avait un peu abusé de la situation.

Elle allait sortir de l'eau lorsqu'elle le vit. Il était debout, à coté de la grande table d'extérieur, à la regarder. C'est vrai que la veille déjà il avait été réveillé avant elle mais cette fois c'était différent car elle était complètement nue.

Fabien, un sourire béat sur les lèvres, la regardait évoluer dans l'eau, admirant toutes les courbes de son corps.

Cette dernière réalisa alors que même si le garçon l'avait déjà vu nue lors de la première journée de tournage, là, le contexte était différent. Ils n'étaient que tous les deux et ses affaires étaient posées juste à coté de lui.

Mais pourquoi avait-il fallu que le fils des propriétaires ne soit pas comme tous les jeunes qui restent au lit jusqu'à midi.

Elle s'approcha du bord et avec son plus beau sourire, elle lui demanda.

- Bonjour Fabien. Est-ce que tu pourrais te retourner le temps que je sorte de l'eau pour m'habiller.

Le garçon devint alors tout rouge, ne voulant pas que la jeune femme pense qu'il était un voyeur. Il se mit à balbutier des mots incompréhensibles, paniqué à l'idée de donner une mauvaise image de lui.

- Oh, excuses moi, je ne voulais pas... bonjour, je...., pardon.

En voyant comment le jeune homme réagissait, cela lui fit de la peine. Elle se rendit compte qu'elle était injuste avec lui alors que la plupart des gens dormant dans ce manoir l'avaient déjà vu nue.

Le fils des propriétaires se retourna à la hâte, voulant montrer à la jeune femme qu'il était bien élevé. De toutes les personnes présentent sur le tournage, elle se rendit compte que finalement, c'était lui qu'elle préférait même s'ils ne s'étaient pas souvent parlés.

Était-ce par ce qu'elle savait qu'il avait le béguin pour elle ou simplement parce que c'était un vrai gentil, elle ne le savait pas.

Sortant de l'eau, elle s'approcha de lui et contrairement à ce qu'elle pensait faire au début, elle resta nue. Même s'il l'avait déjà vu ainsi, elle avait envie de lui refaire ce cadeau.

Lorsqu'elle fut à un mètre de lui, elle lui dit d'une petite voix, se demandant tout de même si elle ne faisait pas une bêtise.

- C'est bon Fabien, tu peux te retourner.

Étrangement, Amandine tremblait un peu en décidant de se dévoiler ainsi au garçon. Une petite voix lui disait de ne pas le faire mais elle ne voulait pas en tenir compte, désirant lui faire plaisir, lui qui n'arrêtait pas de l'observer de loin.

Lorsque le jeune homme se retourna et qu'il vit le corps superbe de la jeune femme à moins d'un mètre de lui, il ouvrit grand la bouche, les yeux exorbités.

Toutes les nuits il rêvait d'elle, l'imaginant toute nue mais elle était encore plus belle que la première fois qu'il l'avait vu ainsi.

Les seins bien ronds mais pas trop gros, les petits tétons pointant après la baignade, le pubis lisse de tout poil et les lèvres du sexe bien dessinées.

Elle était merveilleuse et même s'il l'avait déjà vu beaucoup de femmes nues sur Internet, elle était mille fois mieux qu'elles.

D'un seul coup Amandine, en voyant le regard du garçon, se sentit mal. Elle ne savait plus quoi faire ni dire et faillit prendre ses vêtements pour courir jusqu'à sa chambre.

Mais elle ne le fit pas, comme prisonnière d'une force qui la maintenait immobile. Elle finit par aimer la façon dont il la dévorait des yeux et ressentit pour ce garçon un sentiment nouveau.

- Tu peux me toucher si tu veux.

Elle n'en revenait pas d'avoir dit ça. Elle ne pouvait pas avoir incité le jeune homme à faire une telle chose et pourtant elle resta immobile lorsqu'il approcha sa main d'un de ses seins. Il l'avait déjà fait lors de la scène filmée mais là, dans cette situation complètement différente, ce n'était peut-être pas une bonne idée.

Il tremblait légèrement, s'arrêtant à quelques centimètres, n'osant pas la toucher de peur de la faire fuir. Il était comme tétanisé, le bras tendu sans pour autant achever son geste.

- Vas-y, touche-le

- Je peux vraiment? tu ne m'en voudras pas.

- Fais-le, comme tu la fais dans la chambre l'autre jour.

Prenant tout son courage, il finit par se décider et toucha ce sein qui l'avait fait tant rêver.

Jamais Amandine n'aurait pensé ressentir une telle chose, alors que le garçon effleura juste sa peau. Pourtant, depuis qu'elle était au manoir, sa poitrine avait souvent fait l'objet d'attentions particulières mais là, elle ne savait pourquoi, cela la mit dans tous ses états.

Pourtant le jeune homme était tout sauf beau. Ses boutons le rajeunissaient et parfois il avait des réactions très étranges. Malgré tout ça, elle commençait à s'attacher à lui, même si elle essayait de chasser ce sentiment.

- Je peux t'embrasser?

Fabien n'en revenait pas lui-même en demandant cela. D'avoir eu le consentement de la fille pour le sein le rendait téméraire mais il regretta presque aussitôt ses paroles de peur de mettre en colère la femme qu'il aimait.

Amandine ne savait plus quoi faire mais le garçon avait un truc que les autres n'avaient pas. Pourtant elle savait que si elle acceptait, il risquait de la coller encore plus qu'il ne le faisait déjà. Pourtant c'était la dernière personne à qui elle avait envie de faire de la peine et pour ne pas lui fendre le cœur, elle lui dit.

- Je veux bien mais juste une fois. Après on reste ami.

- Tu ne veux pas que...

- Stop. Ne dis rien d'autre et viens m'embrasser.

Timidement, il s'approcha d'elle et plaça ses mains dans son dos pour l'attirer à lui. Il était complètement inexpérimenté mais la jeune femme se laissa faire et vint plaquer son corps nu contre le sien.

Lorsqu'il posa maladroitement ses lèvres aux siennes, la jeune femme fut parcourue par un frisson alors que le baiser n'était pourtant pas au point. Voyant comme le pauvre garçon s'en voyait malgré sa bonne volonté, elle décida de prendre l'initiative et ce fut bientôt merveilleux pour les deux.

Amandine était perdue, ne comprenant pas ce qui lui arrivait et pourquoi cela la mettait dans un tel état. Elle frissonnait de plaisir alors que le baiser était loin d'être extraordinaire. C'était incompréhensible pour elle et pourtant elle n'arrivait plus à décoller ses lèvres de celles du garçon.

Après un long moment, elle réussit à reprendre ses esprits, repoussant gentiment le fils des propriétaires

- C'était génial, lui dit-elle avec son plus joli sourire.

C'est quelques mots illuminèrent le regard de Fabien qui était comme dans un rêve.

- Tu veux être ma copine?

La jeune femme paniqua en entendant ces mots. Le garçon ne la laissait pas indifférente mais elle ne pouvait pas accepter de peur que son séjour ne devienne un enfer avec le tournage.

- J'aurais bien aimé mais je ne peux pas. Peut-être plus tard ; après le film.

- Mais! je t'aime.

- S'il te plaît, ne dis pas ça. On en discutera lorsque le film sera fini.

Le garçon, ne voulant pas perdre la fille en insistant trop, lui sourit. Les quelques mots qu'elle venait de dire lui laissaient encore plein d'espoir.

- D'accord, on en reparlera.

La jeune femme préféra se rhabiller sous le regard du jeune homme qui la fixait avec envie. Elle n'en revenait pas encore de l'avoir embrassé alors qu'en arrivant, quelques jours plus tôt, elle ne le trouvait pas du tout à son goût.

- Tu vas assister au tournage ce matin?

- Je ne sais même pas ce qui est prévu aujourd'hui, lui répondit-elle

Le garçon devint tout pâle, hésitant un peu avant de lâcher.

- Alexandre nous l'a dit hier. Ce matin ma mère va se faire prendre par Philippe.

- Ta mère?

- Oui

Ça n'avait vraiment pas l'air de lui faire plaisir.

- Et comment réagit ton père?

- Je ne comprends pas pourquoi mais il est tout content. Pourtant ma mère ne l'avait jamais trompé jusqu'à aujourd'hui.

Les propriétaires du manoir, Sylvain et Éléonore Calbri, avaient laissé gratuitement le manoir à la disposition de l'équipe de tournage en échange de quelques scènes dans le film. Mais là, Alexandre en tournant cet adultère, y allait un peu fort et cela ne plaisait pas du tout à leur fils.

Amandine se décida tout de même à retourner en chambre pour se laver et mettre des sous-vêtements. Elle se sentait à la fois déstabilisée et mais ne savait pas pourquoi.

****

Il était 10h30 lorsqu'elle redescendit et fut surprise de voir tout le monde dans la grande pièce à vivre. Alexandre donnait les dernières consignes, ayant choisi de tourner finalement près de la piscine, trouvant le cadre plus adapté.

Éléonore était en peignoir et son teint livide trahissait la peur qui devait l'habiter.

Près de la fenêtre, Sylvain discutait joyeusement avec Bertrand, inconscient de ce qui allait se passer. Sa femme allait se faire baiser par un autre que lui et étonnamment, ça le rendait tout heureux. À voir son attitude, on avait l'impression qu'il était même pressé que cela arrive.

C'est alors qu'elle vit Fabien, les yeux humides, le visage décomposé. Amandine eut mal pour lui et alla lui parler.

- Tu ne devrais pas assister à ça, tu vas te faire du mal pour rien.

- Mais... je suis un homme, je ne dois pas pleurer.

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