Actrice Malgré Elle (Partie 02)

Lorsque Amandine remonta de la salle de sport, accompagnée par le reste de l'équipe, elle se sentait différente. Elle avait franchi un cap en tournant cette scène avec Philippe et bizarrement, elle se sentait plus légère, comme si elle s'était libérée d'un fardeau.

Elle avait appréhendé inutilement ce moment et finalement avait pris du plaisir comme jamais elle n'en avait eu jusqu'à ce jour.

En retournant dans sa chambre pour se changer, elle croisa Fabien qui paraissait plus triste que d'habitude, comme s'il avait appris une mauvaise nouvelle. Même si le garçon avait un physique plutôt ingrat et que parfois il pouvait être étrange, la jeune femme avait fini par l'apprécier malgré le peu de conversation qu'ils avaient eu ensemble.

- Il y a quelque chose qui ne va pas?

- C'est..., on m'a dit...

Le garçon ne termina pas sa phrase et partit précipitamment, un peu comme si discuter avec elle lui faisait du mal. La jeune femme trouva qu'il était vraiment spécial et elle espéra tout de même que rien de gave ne lui était arrivé.

Dans sa chambre, elle échangea la tenue de sport donnée par Sophie par un short et un t-shirt et descendit dans la grande salle. Il n'était pas loin de midi et elle commençait à avoir un peu faim.

Lorsqu'elle arriva dans la salle à manger, ce fut pour découvrir Éléonore et Corinne en train de mettre la table. Dans ce tournage, ce qu'elle trouvait de surprenant, c'était que tout le monde donnait des coups de main, même pour les petites tâches du quotidien. Amandine proposa immédiatement son aide qui fut acceptée avec plaisir.

- Pendant que tu étais en bas, Fabien te cherchait de partout, lui dit Corinne

- Moi?

- Oui, on a dû lui expliquer que tu n'étais pas libre et que tu étais en train de tourner une scène de sexe avec Philippe. Je n'ai pas trop compris pourquoi mais il a réagi bizarrement et s'est enfui.

Amandine fut mal à l'aise en comprenant pourquoi le garçon avait réagi de cette manière. Il n'avait peut-être pas apprécié de la savoir avec l'acteur.

Même si elle aimait bien le fils des propriétaires, elle n'avait pas de compte à lui rendre mais elle ne voulait pas non plus lui faire de la peine.

Lorsque tout le monde fut présent pour manger, elle se retrouva assise à côté de Corinne comme la veille. Elle fut soulagée de ne pas être près de Fabien qui était assis à l'autre bout de la table. Depuis qu'il était arrivé, il n'arrêtait pas de la regarder et elle préféra faire comme si de rien n'était.

- Je tiens à lever mon verre pour saluer la prestation d'Amandine, une actrice très prometteuse dont le corps va en faire rêver plus d'un.

- Je suis témoin, dit en rigolant Philippe,

La jeune femme, en entendant les paroles des deux hommes, devint toute blanche mais cela ne gêna pas les convives qui trinquèrent à sa santé. Seul Fabien n'eut pas l'air d'apprécier les mots prononcés à l'encontre de l'étudiante et il se renfrogna encore plus.

À la fin du repas, elle fut contente d'apprendre qu'elle ne serait pas concernée par le tournage de l'après-midi. Alexandre allait faire plusieurs prises avec les propriétaires et leur fils ainsi qu'une scène plus intime entre Corinne et Philippe. Elle aurait adoré regarder le couple en pleine action mais préféra ne pas le demander de peur de passer pour une voyeuse.

Après le repas, Amandine décida d'aller faire un petit tour à pied pour visiter les alentours du manoir. Elle aurait bien voulu passer l'après-midi au bord de la piscine mais ils en avaient besoin pour une partie des scènes qu'ils devaient tourner.

- Il y a un petit étang à la limite de la propriété où Fabien aimait se baigner lorsqu'il était petit. Depuis que l'on a construit la piscine on y va plus rarement et pourtant l'endroit reste merveilleux.

Amandine prit la destination qu'Éléonore lui avait indiquée et qui était à moins de deux kilomètres. La jeune femme se rendit alors compte que les Calbri devaient avoir pas mal d'argents pour avoir une propriété aussi vaste et en souriant, elle se dit que le fils était peut-être un bon parti.

Lorsque, après vingt-cinq minutes de marche, elle découvrit l'endroit, elle fut émerveillée par le petit plan d'eau, trouvant l'endroit magnifique. Telle une oasis, des arbres entouraient le petit étang qui ne devait pas dépasser une vingtaine de mètres de diamètre. La propriétaire lui avait expliqué qu'une petite rivière souterraine renouvelait l'eau en permanence et qu'elle pouvait s'y baigner en toute sécurité.

Il y avait même, sur un côté, une plage sablonneuse qui avait dû être spécialement aménagée dans le passé.

Elle comprenait mieux pourquoi Fabien venait ici plus jeune pour se baigner car l'endroit était vraiment génial.

Ne réfléchissant même pas, elle se déshabilla et plongea entièrement nue dans l'eau fraîche que l'ombre des arbres empêchait de trop monter en température. Elle adorait nager et durant plus d'une demi-heure elle fit des longueurs dans le petit étang, s'amusant de temps en temps à faire de l'apnée sous l'eau qui n'était pourtant pas très claire.

Elle avait rarement eu l'occasion de se baigner nue et elle découvrit ce jour-là un sentiment de liberté qu'elle apprécia énormément.

Lorsqu'elle se décida à sortir de l'eau, elle réalisa qu'elle n'avait rien emmené pour s'essuyer mais cela ne la gêna pas et elle alla s'allonger dans l'herbe, là ou le soleil perçait à travers les feuillages.

- Bonjour mademoiselle, on peut savoir ce que vous faîtes dans notre plan d'eau.

Amandine, en entendant la voix de la femme, sursauta et cacha machinalement ses seins et son sexe avec ses mains. En se retournant, elle découvrit un couple devant avoir allègrement dépassé les soixante ans et qui la regardait un sourire aux lèvres.

L'homme était chauve, bedonnant et son visage rougeâtre laissait deviner une addiction à l'alcool alors que la femme, un peu sèche, faisait penser à la voisine qui aimait les ragots et qui en colportait aussi.

La jeune femme, toujours sur le dos, se releva en masquant comme elle put sa poitrine et sa chatte que l'homme fixait avec gourmandise.

- Je croyais que ce plan d'eau appartenait aux Calbri! Éléonore m'a autorisé à me baigner ici.

Voyant que la jeune femme connaissait les vrais propriétaires du lieu, la vieille femme répliqua.

- Nous sommes leurs voisins et ils ne viennent plus ici. Mais c'est vrai que ce n'est pas vraiment à nous. Vous faites partie de l'équipe du film?

Amandine fut surprise en voyant que la femme était au courant pour le tournage chez les Calbri. En voyant son étonnement, la femme lui expliqua

- On habite dans un petit village où tout se sait, tout le monde est au courant pour le film porno qui se tourne au manoir et ça ne fait pas l'unanimité.

- Je ne savais pas....

L'homme, qui la regardait de façon persistante, parla pour la première fois.

- Je n'en avais jamais vraiment vu en vrai, celle-là est vraiment canon.

- Mon René à l'air de vous apprécier, vous êtes une des actrices?

- Heuuu, oui.

- Dans ce cas, arrêtez de vous cacher derrière vos mains, vous êtes à poil toute la journée alors ne faites pas la mijaurée avec nous.

Amandine allait leur expliquer que ce n'était pas vrai mais en voyant le comportement du couple, elle sut que cela ne servirait à rien. Pour eux, les actrices pornos étaient nues en permanence et ils ne l'auraient pas crue si elle avait essayé de les convaincre du contraire.

- Fais plaisir à mon René, enlève tes mains. Il adore regarder les films X sur Internet mais pour une fois qu'il peut en voir une en vrai.

Au fur et à mesure qu'ils discutaient, Amandine sentit une certaine excitation l'envahir. Ils la prenaient pour une vraie actrice et elle aima la façon dont ils la regardaient. Sans vraiment savoir pourquoi, elle positionna ses bras le long du corps, leur dévoilant sa poitrine et son sexe

Elle se retrouva comme au garde à vous devant eux, n'osant plus bouger

- Putain, je ne sais pas où ils les trouvent, mais je n'ai jamais vu un corps aussi beau que le sien

Tout en disant ça, l'homme s'était rapproché de la jeune femme qui restait immobile. Lorsqu'il fut en face d'elle, il lui saisit à deux mains ses seins qu'il se mit à malaxer sous le regard intéressé de sa femme.

- Elle a l'air d'aimer ça la petite pute, il faut vraiment être vicieuse pour faire ce métier

Elle n'avait pas tort en disant ça car Amandine se sentait vulnérable et elle aimait cette sensation. Elle ne chercha même pas à stopper l'homme lorsqu'il empoigna ses deux globes de chair et qu'il les pressa comme pour en extirper du jus. Les bras ballants, elle se laissa tripoter sans un mot, se contentant de grimacer lorsque le vieux pinçait trop fort.

- je suis sûre qu'elle se baignait à poil dans l'espoir que quelqu'un vienne la baiser. J'adore ses seins, ils ont une texture incroyable, c'est la première fois que j'en vois d'aussi beaux, s'exclama l'homme.

Sa femme préféra ne pas lui répondre même si cela la vexa un peu. Voulant se venger de cette femme trop belle, elle passa derrière elle et lui ordonna.

- Tu vas te mettre à genoux et sucer mon René.

Amandine aurait dû se révolter, répondre à la vieille femme mais d'être traitée ainsi l'excitait de plus en plus. Sous le regard étonné du couple, elle se mit à genoux devant l'homme qui malgré son âge sentait une érection se former dans son bermuda.

La jeune femme était comme possédée par une force extérieure. Elle n'était plus aux commandes de son corps et ne savait pas pourquoi elle avait obéi à cette femme aigrie.

Même la vieille fut étonnée par le comportement de la jeune femme, ne s'attendant pas du tout à ce qu'elle obéisse.

Ne comprenant toujours pas pourquoi elle faisait ça, elle baissa le short du vieux et mit à jour un pénis en érection sous le regard surpris de sa femme. La jeune étudiante ne put s'empêcher de grimacer en sentant l'odeur forte qui se dégageait du sexe.

Le membre était légèrement courbé et pas très beau mais cela ne rebuta pas la fille qui approcha son visage pour l'emprisonner entre sa langue et son palais. En sentant la queue dans sa bouche, elle fut parcourue par un frisson incontrôlable et commença des va-et-vient avec sa tête afin d'augmenter le plaisir du vieux.

La vieille qui regardait son mari se faire sucer, fut tellement abasourdie par ce qui se passait qu'elle ne dit plus un mot devant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux.

Amandine prit plus de plaisir à se savoir observée qu'à faire la fellation. Elle était aux yeux des vieux une fille facile se produisant dans des films pornos et cela l'excitait de donner d'elle cette image.

L'homme s'était mis à gémir alors que la jeune fille s'activait, oubliant la propreté douteuse de la queue dans sa bouche. Sa femme, pour mieux voir, s'était agenouillée à côté d'elle, ne comprenant pas que son René puisse avoir une telle érection à son âge.

Tout en suçant le membre, Amandine s'était mise à caresser les testicules de l'homme, lui augmentant encore plus son plaisir.

Poussant un râle plus fort que les autres, il surprit la jeune femme en éjaculant sans prévenir. Elle faillit tousser lorsque les jets âcres de spermes vinrent inonder le fond de sa gorge et elle dut déglutir à plusieurs reprises pour ne pas s'étouffer.

- Elle aime ton sperme la petite pute. Vas-y mon René, donnes lui tout.

La vieille venait de sortir de son mutisme en se rendant compte que son mari venait de jouir. Elle avait adoré le spectacle et était presque déçue que ce dernier soit déjà terminé.

Amandine, s'essuya sa bouche avec la main et sans un mot se releva. Le couple ne savait plus trop quelle attitude adopter avec cette fille. Ils la regardèrent se revêtir et elle essaya de faire comme si ce qui s'était passé était tout à fait naturel.

- Tu n'es pas obligée de dire aux Calbri que l'on vient à leur plan d'eau mais si tu veux revenir on est là tous les après-midi.

Amandine les regarda et voulant enfoncer le clou, elle leur répondit.

- Cela aurait été avec plaisir mais je n'avais que cet après-midi comme repos. Dès demain, je vais devoir faire l'amour dix à quinze heures par jour jusqu'à la fin du tournage.

Elle n'attendit pas leur réponse et leur tourna le dos pour revenir au manoir. Elle savait que ce qu'elle venait de leur dire risquait de faire le tour du village mais elle s'en moquait.

Tout en marchant, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas honte de s'être comportée comme une cochonne en suçant l'homme devant sa femme. Non seulement elle ne le regrettait pas mais en plus elle était même fière d'avoir dépassé ses limites.

En arrivant au manoir, il n'était pas loin de 17h00 et ils étaient en train de tourner une scène de sexe près de la piscine entre Philippe et Corinne.

Tout le monde se tenait derrière Alexandre comme pour assister à un spectacle alors que Paul était au plus près du couple.

La femme, à quatre pattes, poussait des cris alors que son prétendu mari la prenait fortement par derrière. Ils étaient magnifiques tous les deux et l'étudiante fut comme hypnotisée par la scène.

C'est alors qu'Amandine se rendit compte que si sa mère à l'écran était aussi bruyante, c'est qu'en fait elle se faisait défoncer le cul. L'homme était en train de la sodomiser avec force, plongeant en elle de façon brutale pour le plus grand plaisir de Paul qui faisait des gros plans de l'anus maltraité.

La jeune femme, en réalisant ce qui était en train de se passer, eut une bouffée de chaleur et se sentit bizarre. Jamais encore elle n'avait osé se faire sodomiser, trouvant cela dégoûtant et effrayant, ayant peur de la douleur que cela devait provoquer. Elle savait pourtant que c'était une pratique courante et de voir ce couple le faire devant elle l'excitait étrangement.

C'est alors qu'elle remarqua que les époux Calbri se tenaient la main, fascinés par la scène qui se déroulait devant eux. Fabien, lui, ne regardait plus le couple mais fixait Amandine de façon toujours aussi étrange. En s'en rendant compte, la jeune fille lui sourit ce qui irradiât immédiatement le visage boutonneux du jeune homme.

Pour quelqu'un qui ne le connaissait pas, il aurait été difficile de deviner qu'il avait vingt ans tant il paraissait enfantin.

Même Bertrand et Sophie étaient subjugués par le couple en train de faire l'amour et pourtant ils avaient sûrement dû en voir beaucoup d'autres avant eux.

Mais là, il n'était pas nécessaire d'être un professionnel pour se rendre compte qu'aucun des deux ne feignait lors de l'acte. Le visage de Corinne trahissait son plaisir et ses yeux révulsés ne pouvaient pas mentir.

C'est alors qu'Amandine s'imagina à la place de la femme avec tous les gens autour en train de la regarder se faire prendre. Elle ne se savait pas exhibitionniste mais pourtant cela l'excita mais aussi l'effraya en découvrant ce penchant.

Non, elle n'était ni exhibitionniste, ni voyeuse, ce devait juste être le contexte et le lieu qui voulait ça.

Elle eut envie de se caresser mais réussit à se retenir, surtout avec Fabien qui ne la quittait pas des yeux. Elle sentit un frisson la parcourir lorsque Philippe se cambra pour se déverser dans le cul de la femme qui hurlait de plaisir.

En les voyant ainsi, la jeune femme eut la confirmation que malgré qu'ils soient acteurs, aucun des deux n'avait simulé et qu'ils avaient eu des orgasmes bien réels.

- Coupez, c'est génial, s'exclama Alexandre,

Étrangement, tous applaudir comme s'ils venaient d'assister à un spectacle et Amandine ne put s'empêcher d'en faire autant.

Se relevant, le couple tout souriant fit une révérence à son public, surpris d'avoir autant d'enthousiasme autour d'eux.

Une fois les acteurs rhabillés, Alexandre annonça que c'était fini pour la journée et que ce soir, ce serait barbecue.

En fait, lorsque le soir arriva, il y avait plus à boire qu'à manger. Sylvain Calbri avait dû dévaliser sa cave pour rendre la soirée euphorique.

Amandine passa une agréable soirée même si Fabien ne la lâcha pas d'une semelle ce qui amusa le reste de l'assemblée.

- Je crois que tu plais beaucoup à notre fiston, lui avait dit en souriant Éléonore.

- Je crois aussi.

Vers une heure du matin, l'étudiante préféra prendre congé de tous, commençant à accuser le coup. Alexandre, peu de temps avant, avait annoncé qu'ils pourraient faire la grâce matinée et qu'ils ne tourneraient pas avant l'après-midi. Cette nouvelle avait été appréciée par beaucoup de convives qui pouvait continuer à faire la fête plus longtemps.

Une fois seule dans sa chambre, elle préféra fermer ses volets et tirer les grosses tentures pour ne pas être réveillée trop tôt par le soleil. Heureusement, Fabien ne l'avait pas suivie jusqu'à son lit et elle sourit en pensant au jeune homme. Il était bizarre mais elle le trouvait gentil.

Comme à son habitude, elle se dénuda complètement pour dormir nue, un peu pompette tout de même malgré qu'elle ait été raisonnable au niveau de l'alcool.

Elle ne mit pas longtemps pour s'endormir, aidée par l'obscurité complète qui régnait dans la pièce. Elle avait passé une agréable journée même avec les deux vieux au bord du plan d'eau et elle n'appréhendait plus du tout les jours à venir.

*******

Cela faisait trois heures qu'elle dormait lorsqu'elle se réveilla en sursaut, ne sachant pas pourquoi. Elle avait eu l'impression qu'une bête avait parcouru son ventre alors qu'elle était nue, aucun drap ne la recouvrant.

Non, ce n'était pas une bête et elle eut peur en sentant comme une présence contre elle, dénoncée par des effluves d'alcool. Elle se demanda si elle ne rêvait pas lorsqu'une main se posa sur l'un de ses seins.

Elle était partagée entre l'envie de hurler au violeur et celle de rester immobile, mue par une soudaine excitation.

Se calmant, elle se demanda qui pouvait être cet intrus et pensa tout de suite à Fabien. La main était trop grande pour appartenir à une femme même si la caresse était très délicate, comme pour ne pas la réveiller.

Il pensait qu'elle était sûrement endormie et elle préféra ne pas le démentir. Elle fut étonnée de ne pas réagir plus violemment alors que les attouchements abandonnèrent sa poitrine pour glisser sur son ventre.

Elle était maintenant sûre qu'il s'agissait de Fabien, surtout qu'il avait pas mal bu durant la soirée. Elle était convaincue que le garçon était amoureux d'elle mais qu'il était trop timide pour le lui dire en face. En venant de nuit, même si c'était condamnable, c'était peut-être la seule façon qu'il avait trouvée pour être près d'elle.

Amandine ne savait pas si cela était romantique ou punissable toujours est-il qu'elle le laissa faire.

Lorsque la main glissa entre ses cuisses, elle les écarta machinalement, se rendant compte qu'elle se trahissait et dévoilait ainsi qu'elle ne dormait pas.

Elle poussa un petit gémissement lorsque les doigts pénétrèrent son intimité déjà détrempée et que les caresses furent plus insistantes. Le garçon, sachant qu'elle était réveillée, la doigtait de plus en plus fort, lui faisant pousser des petits cris de plaisir.

Lorsqu'il cessa de la masturber, ce fut pour s'allonger sur elle. Elle était tellement excitée qu'elle resta immobile alors qu'il se plaquait contre son corps.

Elle aima moins l'haleine alcoolisée que renvoyait son amant mystérieux mais se laissa pourtant embrasser avec fougue.

Elle se cambra de bonheur lorsque le membre du garçon glissa lentement dans son intimité et elle se laissa complètement aller au plaisir lorsqu'il commença de lents va-et-vient.

Tout en l'embrassant, il se mit à la prendre de plus en plus fort, excité lui aussi par ce corps magnifique.

L'alcool n'aidant pas, l'homme éjacula rapidement dans la vulve de la jeune femme, remplissant de sa semence un vagin fait pour l'amour.

Amandine fut un peu frustrée de ne pas atteindre l'orgasme en se rendant compte que le garçon jouissait déjà en elle mais elle lui pardonna aussitôt, pensant que pour lui il s'agissait de la première fois.