A Genoux

BÊTA PUBLIQUE

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"Très réussi, Elise, ce nouveau look !" Vous moquez-Vous. "Avant d'attacher ta ceinture, enfile toi cela où tu sais." et Vous me tendez un plug. Je gigote sur mon siège et finis par réussir à enfiler ce calibre plutôt gros. Vous démarrez.

"Où m'emmenez-Vous, Madame?"

"Au Bois ! Où crois-tu que travaillent les putes?"

Interloquée et anxieuse sont les deux mots qui me viennent pour décrire l'état dans lequel Votre annonce me plonge.

"Tu as l'air rêveuse?"

Euphémisme ! J'ai une trouille terrible. Les scénarios les plus fous tournent dans ma tête :

et si j'étais embarquée par les flics? comment expliquer une nuit au poste à mes proches? et les compléments d'enquête éventuels?

et si je me faisais tabasser par un client mécontent d'avoir été "trompé sur la marchandise"?

et si je tombais sur un maquereau?

et si des filles, des vraies professionnelles, s'en prenaient à moi?

Tous les fantasmes véhiculés par les films ou les romans interlopes tournaient en boucle d'en ma tête et aucune histoire ne finissait bien...

"Tu ne vas pas t'en aller quand même? Tiens, attrape la paire de menotte dans la boîte à gants. Mets-toi un bracelet au poignet droit puis passe ton bras derrière le siège."

J'obéis. Au prochain feu rouge, Vous Vous penchez de mon côté, saisissez mon poignet gauche et bouclez le bracelet libre dessus.

"Tu es bien comme cela, n'est-ce pas?"

Une question à laquelle je ne crois pas nécessaire de répondre. Le trajet continue. Les embouteillages parisiens me laissent beaucoup de temps pour "gamberger". Il fait maintenant complètement nuit. Nous finissons cependant par arriver dans les allées du Bois où ces dames attendent leurs clients. Vous vous garez un peu à l'écart ce qui me va fort bien : je n'ai nulle envie d'entreprendre un dialogue avec l'une ou l'autre d'entre elles. J'ignore tout des règles du jeu et crains de commencer un des scénarios catastrophes que j'ai mentalement déroulés depuis notre départ. Vous me détachez les mains.

"Bon. Voilà ce que j'attends de toi. Prends les préservatifs dans la boîte à gants et mets-les dans ton sac. 20 € la pipe, évidemment avec préservatif. Tu n'es disponible que pour cela. Tu ne remonteras dans la voiture que quand tu auras gagné 100 €. Est-ce clair?"

Hélas, c'est on ne peut plus clair. Je descends de la voiture la mort dans l'âme. Je fais quelques pas et me place 5 mètres devant, distance qui me paraît raisonnable et me permettra de remonter rapidement en cas d'incident. A peine suis-je en place que la voiture recule de 50 mètres. Affolée, je cours vers elle. Quand je m'approche, elle recule encore. Le message est clair : je dois nager dans ces eaux troubles, mais loin de ma bouée de sauvetage ! Résignée, je fais face à la route à la distance que Vous avez choisie.

Quelques minutes se passent. Une première voiture ralentit à mon niveau. Tétanisée, je ne bouge pas. Elle repart. Une deuxième, puis une troisième : réactions identiques. J'ai la surprise de voir Votre voiture se rapprocher. La vitre de mon côté se baisse.

"Elise ! Si tu n'y mets pas un peu du tien, nous allons y passer toute la nuit ! Tu es là pour faire la pute, alors racole ! Vends toi ! Sinon, je te laisse et tu te débrouilleras pour rentrer toute seule..."

Marche arrière. Votre voiture s'arrête à nouveau 50 mètres plus loin.

Bien, il faut donc se jeter à l'eau et apprendre à nager sans brassière... Je décide de déambuler le long du trottoir pour me donner une contenance et me "débloquer".

Une autre voiture ralentit. J'accentue mon déhanchement, arbore un sourire forcé à défaut d'être racoleur et me retourne vers le client potentiel. Il a baissé la vitre. Je me penche et lui dit :

"Tu cherches quelque chose beau gosse?"

Il n'est ni beau, ni gosse. Mais c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit.

"Combien?"

Un vrai poète, en plus !

"20 € la pipe avec parachute !"

Où vais-je chercher ces expressions qui passeraient peut être dans un film d'Audiard mais qui sont surement ringardes au possible aujourd'hui?

"OK. Où?"

M.... Question évidente à laquelle je n'ai évidemment pensé. Pas question de monter dans sa voiture ! J'improvise :

"Il y a des buissons là juste derrière moi."

C'est surement vrai. Il restera à les trouver.

Il gare sa voiture et sort. Mon preux chevalier est petit, gros, mal rasé. Rien ne dit, d'ailleurs, que les vrais chevaliers étaient bien rasés : maigre consolation.

Je me dirige, toujours en me déhanchant, vers la lisière du bois. L'endroit n'est pas trop sale. Quand j'estime que nous sommes suffisamment éloignés, je me retourne. Ouf ! Il m'a suivi. Il déboucle rapidement sa ceinture et me présente son engin, non pas l'épée du chevalier attendue mais plutôt une toute petite dague ! Bon, le travail sera plus facile. Je déchire le sachet du préservatif et lui enfile. Je me souviens à temps de lui réclamer mon dû et place les deux billets dans mon soutien-gorge : dans le cliché jusqu'au bout. Je m'accroupis et l'embouche en essayant de penser à autre chose. L'odeur qui me saisit est bien la seule chose qui rappelle le Moyen Age. Miracle ! Deux ou trois grognements et il lâche son jus.

"T'es bonne !"

Poète jusqu'au bout. Il se rajuste et file à toute vitesse, me laissant me remettre de cette première expérience grotesque. Je retourne sur le trottoir encore un peu ahurie de cette première "passe". Vous me faites deux appels de phare qui m'informent, j'imagine, de votre contentement.

"Encore quatre."

Et quatre, il y eut. Des petits, des moyens, un gros. Des rapides, des lents. Des propres, des sales. Des poilus... Tout le répertoire de Pierre Perret. Ma seule satisfaction dans cette affaire et elle n'est pas mince : Vous obéir !

J'ai la satisfaction du travail bien fait quand le cinquième s'éloigne et je me rapproche à nouveau du trottoir n'attendant que de Vous retrouver et de bénéficier de la protection de la voiture. J'en souris déjà de contentement.

Seulement, Votre voiture n'est plus là : PANIQUE !

J'ai beau regarder de tous les côtés : Vous êtes vraiment partie ! Que faire?

Rentrer à pieds? Mon hôtel est diablement loin et surtout, il faudrait traverser le Bois et affronter les rencontres potentiellement dangereuses !

Appeler un taxi? Viendra-t-il me chercher là?

D'ailleurs, ouf ! j'ai mon portable. Je tremble des mains de stress en le cherchant dans mon sac à main.

Et si je Vous appelais?

Pendant que je suis là à m'exciter à tenter d'extraire mon portable du sac à main, une voiture s'arrête devant moi. Je n'ai plus du tout envie de jouer et m'apprête à envoyer balader ce mec tandis que la vitre de mon côté descend.

"Monte Elise !"

Je reconnais alors la voix du Boucher ! Que fait-il là celui-là?

Partant du principe qu'il vaut mieux un diable que l'on connaît à un que l'on ne connaît pas. Je monte dans sa voiture, trop contente d'échapper à la solitude angoissante.

Un SMS bipe sur mon portable. C'est Vous : "Ne m'en veux pas de cette petite farce, Elise ! et fais ce que te dit notre ami boucher."

La voiture roule déjà.

"Mets ce collier !" me dit-il en me tendant un collier muni d'une laisse.

Les mains encore tremblantes, je mets en place l'objet que je reconnais pour l'avoir déjà porté dans l'arrière cours de sa boutique.

Nous tournons et virons dans le Bois jusqu'à arriver à une sorte de parking, un endroit plutôt à l'écart. Pour autant, une voiture est garée sur le côté avec les phares allumés. Le boucher s'arrête à dix mètres devant, de sorte que nous sommes éblouis par les phares.

"Sors ! Mets-toi devant ma voiture, face à moi, les jambes écartées, les mains posés sur le capot."

Je sors donc en pleine lumière et fais ce qu'il m'a dit. Je montre ainsi ma croupe aux occupants de la voiture aux phares allumés, s'il y en a. Le boucher sort aussi et s'approche de moi. Il saisit la laisse et l'attache au pare-choc avant de sa voiture. Je ne peux plus me redresser. Derrière moi, il commence à me caresser le fessier de ses grosses pattes de travailleur manuel. Je songe à tous ces morceaux de viande suspendus dans sa boutique. Il remonte ma jupe et descend mon string. Ses caresses se font plus insistantes et s'attardent au fond de ma raie. Son doigts s'introduit et me fouille.

Tout à coup, je vois des ombres qui s'approchent sur le côté. Mon cœur s'accélère.

"On peut regarder les gars, mais on ne touche pas !" prévient le Boucher.

J'ai compris. Nous sommes dans le coin des voyeurs ! Et, en effet, assez vite, cinq hommes nous entourent. Deux ont déjà la bite à l'air et se caressent doucement.

Pendant que je réalise ce qui se passe, le Boucher ne perd pas son temps : je sens une chair dure qui s'introduit dans mon anus mais ce n'est plus un doigt ! Il est long et gros, le salaud ! et il ne me ménage pas. Les autres se rapprochent et entourent le capot de la voiture, toujours éclairé comme en plein jour par les phares de l'autre voiture dont j'ignore si elle est occupée ou non : je n'ai, d'ailleurs, même pas pu l'identifier tellement j'étais éblouie. Pour le moment, j'ai d'autres choses à penser et commence par m'échauffer sous l'effet des efforts vigoureux du Boucher. Je gémis. Les voyeurs y vont de leurs commentaires et de leurs insultes tout en encourageant le Boucher : "elle aime ça, la salope. Baise la bien..."

C'est, en effet, ce qu'il fait avec application. Il ne tarde d'ailleurs pas à m'envoyer son jus à grands coups de bassin puis s'affale d'épuisement sur mon dos. Je m'écrase sur le capot encore chaud. Les voyeurs se finissent aussi. Un jet plus puissant que les autres atterrit même sur ma joue. Le Boucher se redresse, détache ma laisse du pare-choc mais me laisse le collier. Il retourne dans la voiture. Encore un peu étourdie, je me redresse également, me réajuste et fais quelque pas pour monter à mon tour. Le Boucher fait une marche arrière rapide et, avant que j'ai eu le temps de réaliser quoi que ce soit, s'éloigne en me laissant seule avec les voyeurs.

"Ils vont me violer !" ai-je le temps de penser.

La voiture aux phares allumés se rapproche alors :

"Alors Elise, tu montes avec moi ou tu restes avec ces messieurs?"

C'est bien Votre voix moqueuse qui m'interpelle ainsi. Je me précipite et monte à Vos côtés.

"Tu vas te faire coffrer pour exhibitionnisme ! On ne te retient plus quand tu es habillée en pute...

« Madame, j'ai rarement été autant heureuse de Vous voir ! » dis-je tandis que la voiture démarre.

« Je ne t'ai pas sentie malheureuse quand tu te faisais prendre sur le capot. En attendant, réajuste-toi un peu. On dirait que tu viens de faire le tapin. D'ailleurs, n'as-tu pas de l'argent pour moi? »

Je Vous donne les 100 euros gagnés si difficilement et me sers du miroir de la voiture pour me refaire une beauté.

« Tu trouveras dans le sac sur la banquette arrière des bracelets en cuir à passer à tes chevilles et tes poignets, un bandeau à attacher sur tes yeux, un bâillon à boule et un plug. Mets-moi tout cela. »

Je le fais consciencieusement et ces accessoires viennent compléter le collier que le boucher m'a mis tout à l'heure. Je passe un peu plus de temps pour enfiler le plug : il est gros même après l'assaut du boucher. Je finis par y parvenir après avoir gigoté sur le fauteuil. Vous profitez de l'arrêt à un feu pour vérifier que tout est serré convenablement et que je ne vois rien avec le bandeau sur les yeux. Encore quelques minutes de route et Vous Vous arrêtez.

« Ne bouge pas ! »

Vous sortez de la voiture. La porte s'ouvre de mon côté et Vous attachez ce que j'imagine être une laisse à mon collier.

« Sors ! »

Je m'extirpe de la voiture au mieux tandis que Vous tirez sur la laisse vers l'arrière de la voiture. J'entends que Vous ouvrez le coffre arrière.

« Assieds-toi la dedans !»

Je titube un peu en m'asseyant gauchement.

« Rentre tes jambes. Allonge-toi sur le côté, dos vers l'arrière. »

Vous saisissez mes bras et attachez les bracelets l'un à l'autre derrière mon dos, puis mes jambes l'une à l'autre par les bracelets qui entourent mes chevilles. A l'aide d'une corde, vous rapprochez mes mains de mes pieds. Vous refermez le coffre. Quelques instants plus tard la voiture redémarre.

Je suis plugée, ligotée, bâillonnée, aveuglée, enfermée et ballotée dans le coffre d'une voiture. Emmenée vers une destination inconnue...

La position est assez inconfortable, mais pas insupportable, grâce à une couverture pliée au fond du coffre qui fait office de matelas. Le trajet semble long et me laisse le temps de penser. J'essaie d'évaluer l'heure qu'il peut être. Voyons : je suis entrée chez Vous vers 16h00 et y suis bien restée deux heures. Puis, il y a eu l'épisode chez Nadine : une bonne heure de plus. Le trajet vers le bois s'est effectivement déroulé vers 19h30 compte tenu de la circulation. Ajoutons deux heures pour mes aventures péripatéticiennes et exhibitionnistes. Il doit être environ 22H00. C'est-à-dire l'heure à laquelle j'ai l'habitude d'appeler ma femme quand je suis en déplacement. Vous avez jusqu'à présent pris grands soins que nos aventures communes n'aient pas d'impact sur ma vie professionnelle et familiale. Y aurait-il un changement d'attitude de Votre part ou Vous avez simplement oublié? Cette négligence ne Vous ressemblerait pas du tout. Alors, volonté délibérée de jouer un jeu plus risqué? J'ai toujours pensé qu'à un moment ou à un autre, j'aurais à choisir entre ma vie d'homme établi et Elise. Seriez Vous en train de m'aider à me décider? Que vais-je pouvoir raconter à ma femme? Panne de portable? Sonnerie sur le mode « silence »? Mensonges grossiers que tout cela : elle devinera qu'il se passe quelque chose...

Je suis en plein dans mes réflexions angoissées quand la voiture s'arrête enfin. Le coffre s'ouvre. Quelqu'un défait mes liens - seules mes mains restent attachées dans mon dos - et saisit ma laisse. Vous? Je ne sais pas. Sous la traction, je me tortille, cherche à m'asseoir et finit par me retrouver debout, vacillante sur mes jambes. Il fait tiède : je suis à l'intérieur d'une pièce. Un garage? La traction sur la laisse reprend, je marche avec précaution ayant peur de tomber à tout moment. Pas un mot pour me rassurer ou me guider. Une porte s'ouvre. Le revêtement du sol change. Une autre porte. On m'arrête. Une main me pousse sur le côté. Je me décale légèrement jusqu'à sentir un contact sur ma hanche qui doit être une rampe. Serais-je face à un escalier? Monte-t-il ou descend-il? Nouvelle traction, très douce celle-là, m'engageant visiblement à la prudence. J'avance doucement le pied en tâtonnant le sol devant moi et sens le sol s'effacer : un escalier qui descend. Pas à pas prudemment, nous descendons une volée de marche. Nouvelle porte. Nous entrons dans une pièce assez chaude. Quelques pas et on m'arrête. On détache mes mains dans le dos pour les rattacher immédiatement devant moi, puis quelque chose les tire vers le haut, très haut. J'ai bientôt la tête entre mes deux bras et suis presque sur la pointe des pieds. Puis plus rien. Nouvelle attente. Je pense à l'heure qui tourne et à ma femme qui doit maintenant s'inquiéter de mon silence : merde ! que vais-je lui raconter?

Quelqu'un s'approche, saisit mon haut et le déchire brutalement. Je sursaute ! Quelques coups de ciseaux et la jupe et les sous-vêtements subissent le même sort. On dénoue mon corset qui tombe lui aussi. Mes bottes sont retirées mais la tension sur la corde, qui me tient les bras en l'air, diminue et je peux reposer mes pieds par terre à peu près à plat. Mes bas sont déchirés aussi. Je n'ai plus que ma perruque, le bandeau qui couvre mes yeux et les bracelets de cuir à mes poignets pour l'instant liés ensemble et tirés vers le haut. Ah ! j'ai oublié mon plug ! Que signifie tout cela? Et toujours pas un mot. Où est Maîtresse X? La panique commence à me gagner. Jamais, Elle n'a été aussi loin. Que se passe-t-il?

Une main gantée me caresse les côtes. En fait, non, elle ne me caresse pas : elle dépose une espèce de crème sur ma peau. Qu'est-ce que c'est? Insensible à mon angoisse, la personne continue. Bientôt c'est tout mon corps en-dessous du menton qui est recouvert de cette crème inconnue. Des coups de ciseaux viennent, semble-t-il, tailler ma toison pubienne puis la crème est appliquée aussi à cet endroit-là. Ce ne serait pas un crème dépilatoire quand même? Comment expliquer cela à ma femme? Elle va tout de suite comprendre que je me travestis à nouveau. Là, on va vers le clash majeur. Je gémis en vain derrière mon bâillon. Bientôt, des picotements sur la peau viennent confirmer mes craintes : on est en train de m'épiler complètement ! La démangeaison devient insupportable. Je gémis de plus en plus fort. Tout à coup, un puissant jet d'eau froide me suffoque. Devant, derrière, sur les côtés, membre après membre, avec insistance. Je gigote comme un poulet à l'abattoir. Enfin, cela s'arrête. J'ai la chair de poule et tremble de tout mon corps. On m'essuie consciencieusement mais cela n'arrête pas mon tremblement qui tient désormais autant à la nervosité qu'au froid.

Tout à coup, le bruit d'un roulement se fait entendre derrière moi et je sens quelque chose me heurter au niveau des fesses. On pousse une table ou un brancard à roulettes sous moi. Je m'y retrouve assise. Mes pieds sont aussitôt attachés, puis la tension dans mes bras diminue. On m'allonge et très vite mes mains sont aussi attachées à ce qui décidément ressemble à un brancard roulant très large. Quelqu'un saisit mes tétons déjà érigés par le froid et les triturent dans tous les sens. Mon Dieu ! ce quelqu'un doit savoir que j'aime cela : je me cambre en gémissant. Brusquement, une douleur insoutenable : un piercing au téton ! Une deuxième suit aussitôt de l'autre côté. Ils sont fous, cela va trop loin ! Où est ma Maîtresse?

Et pourtant, une petite voix me dit en moi-même : ne lui as-tu pas dit cent fois que tu Lui appartenais? Et bien, cette fois-ci, Elle t'a pris au mot. Oui ! je serais bien prête à accepter tout cela d'Elle mais pourquoi n'est Elle pas là pour me tenir la main? pour m'assurer qu'Elle maîtrise la situation? que c'est bien Elle qui veut tout cela? Un seul mot d'Elle et je serais rassurée. OU EST ELLE? Et si justement, c'était l'épreuve ultime? si elle était là, à quelques mètres, à me regarder me débattre? n'est-elle pas en train de tester ma volonté de tout supporter pour Elle?

Une main sur mon sexe : je sursaute à nouveau. Un contact froid et métallique sur mes bourses. On est en train de m'enfiler une cage de chasteté ! Elle semble très serrée et contraignante : en d'autres circonstances, j'aurais aimé cette contrainte. La personne qui opère semble avoir une grande habitude. Mes testicules sont rentrées dans mon bas ventre : « tucking » disent les anglo-saxons. C'est donc un modèle de cage inhabituel. Je sens que mes bourses sont pincées par quelque chose de métallique pour empêcher mes testicules de redescendre. Mon sexe est tiré vers l'arrière entre mes deux jambes. J'ai l'impression qu'on attache quelque chose à la cage puis au plug. J'ai compris : une chaînette relie maintenant le plug et l'extrémité de la cage. Il n'y a plus beaucoup de degré de liberté de ce côté-là ! Un clic vient d'ailleurs confirmé l'impression.

On me passe une ceinture large autour du ventre et on la serre très fort : je suis maintenant plaquée au brancard et ne peux plus guère bouger le buste. Je sens à nouveau une main gantée appliquée quelque chose sur mes seins, une crème plutôt froide. Puis, on tripote le piercing qui transperce mon téton gauche, comme si on y attachait quelque chose. Cela fait mal, mais cette ceinture serrée m'empêche de bouger. Puis on me plaque quelque chose sur la poitrine, écrasant douloureusement le piercing et ce qu'on vient d'y attacher. On répète la même opération sur l'autre téton. On garde la pression sur ces choses que l'on vient de me plaquer sur la poitrine : des seins en silicone? Cela pourrait ressembler à cela, mais qu'est-ce qu'on a attaché à mes piercings? Serait-on en train de coller des prothèses à ma peau? Jusqu'où iront-ils? Car maintenant, j'en suis sure, il y a au moins deux personnes autour de moi. On me plaque un chiffon humide sur le nez et la bouche. Cela sent fort et je m'endors.