Patricia

BÊTA PUBLIQUE

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Jipai
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A la fin de cour, Patricia trouva que Leila s'esquivait un peu vite et un fond d'angoisse lui revint quand elle se trouva seule face aux quatre garçons. Aziz, Nourédine et Mohamed venaient de l'entourer pour lui poser quelques ultimes questions tendis que plus loin, Abdoul avait sortit ostensiblement un pétard et l'avait allumé tout en regardant la scène. Quand il s'approcha, le cercle s'ouvrit et avec le même sourire que la fois précédente, il tendit le joint à Patricia. celle-ci sursauta en voyant la fumée montant en volute à moins d'un mètre de son nez. Elle voulut dire non, mais Abdoul sourit un peu plus, son bras restant tendu vers elle et le pétard fumant au bout de ses doigts. Elle eut un mouvement de recul mais elle butta contre Mohamed qui était derrière elle. Un pas à gauche et elle se trouva contre Aziz, un autre pas à droite et ce fut Nourédine. Abdoul lui faisait face, détendu et souriant.

« Allons m'dame fais un effort, ...pour nous! »

Patricia ne savait plus qu'elle attitude prendre, en soi, le groupe n'était pas menaçant, juste quatre garçons souriants dont un lui proposait de fumer. Ce qui la retenait, c'était les conséquences, elle se souvenait de la nausée, de ses vagues sur lesquelles elle semblait voguer, de ses défaillances. Non décidément elle ne pourrait pas ...

« allons m'dame, juste une petit taff! »

« Oui m'dame, après on te ramène à ta voiture. »

« Allez m'dame, pour faire plaisir. »

Ils l'encourageaient, tout cela sans la moindre menace apparente. Patricia tremblait de tout ses membres, elle sentait tout autour d'elle ces corps érigés comme des murs qui la retenaient prisonnière. Abdoul le voyait bien et s'en amusait. Le pétard toujours à bout de bras et le sourire aux lèvres.

Patricia céda. Elle voulait partir loin d'ici, que ce petit manège s'arrête enfin. Elle avança une main tremblante et saisit le joint. Elle le porta à ses lèvres tout en fixant Abdoul dont la face semblait figée en un sourire éternel. Elle aspira la fumée, elle toussa, la tête lui tourna et elle s'appuya au mur pour tenir debout.

« Encore! »

C'est Abdoul qui avait proféré ce mot de sa voix toujours aussi posée et douce. En même temps, un étrange bien être s'insinuait en elle, irradiant de tout son corps, elle sentit une vague de chaleur bienfaisante, une détente soudaine et bienvenue s'emparait d'elle. Bien sur les visages qui l'entouraient se déformaient bien un peu et ondulaient devant ses yeux, les voix qu'elle entendait devenaient peu à peu incompréhensibles, cela déclencha chez Patricia une envie de rire irrépressible à laquelle elle se laissa aller.

Toujours appuyée au mur, elle regardait ces entités onduler et se déformer devant ses yeux, perdre toute identité, devenir peu à peu des êtres inconnus d'elle. Sa lucidité semblait entière mais elle s'était retranché dans son monde et c'était l'environnement qui lui paraissait étrange. Les mots qu'elle entendait n'avait pas de sens, elle essayait désespérément d'en déchiffrer la signification mais son cerveau ne répondait plus et cela la faisait beaucoup rire.

« Elle est chaude la meuf! » avança Nourédine.

Abdoul regardait l'effet que la drogue produisait sur Patricia. Il suivait le cheminement du poison à travers son corps.

« Elle est stone » ajouta Aziz.

« On peut faire c'qu'on veut d'elle » jubila Momo.

« Doucement les mecs! » Abdoul les calma quelque peu. « Elle peut encore savoir qui est la et ce qu'il fait. »

« Mais non! Elle est stone j'te dis! » et s'approchant de Patricia, Nouredine lui mit le main aux fesses sans plus attendre. Aziz qui depuis le début de leur rencontre fantasmait sur les seins de Patricia , lui saisit un globe qu'il se mit à pétrir joyeusement avec force commentaires.

« Putain, elle a une belle paire! »

« Doucement les mecs, doucement. »

Abdoul canalisait leurs envies, il les éloigna de Patricia, toujours appuyée au mur et dont le regard flou se perdait au delà du fond de la salle.

« Doucement j'vous dit! Si vous continuez elle reviendra plus! Elle va savoir ce que vous faites, il faut attendre, pas aller si vite. »

Il n'empêche que sa main brune et experte s'égara sur les rondeurs de la femme, palpant rapidement et de façon experte les seins et puis le ventre de Patricia.

« Il faut la ramener à sa bagnole maintenant. »

« J'l'ai pas peloté! » s'écria Momo.

« Tu feras une autre fois mec, maintenant on la ramène à sa bagnole. »

« Mais elle pourra pas conduire! »

« T'occupe, l'air frais va la réveiller, tiens Momo, choppe la par-dessous les bras et Aziz par les jambes, et on l'emmène. »

Momo ne se le fit pas dire deux fois, passant ses mains sous les bras de Patricia, il lui massa les seins avant de la soulever tandis que Aziz, rigolard, lui soulevait les jambes.

Nouredine fouilla le sac de Patricia à la recherche de ses clés et ouvrit la voiture. Ensuite, les quatre garçons installèrent Patricia au volant.

« Laissez la maintenant, intervint Abdoul, l'air frais va la ramener. »

Dans la tête de Patricia, les voix s'entrechoquaient en une bouillie incompréhensible. Elle percevait vaguement des sons, son corps ne répondait pas, il ne lui appartenait plus. Elle faisait des efforts pour émerger de son marasme mais rien n'y faisait. Mais en avait elle vraiment envie, elle flottait, elle s'était affranchie de la pesanteur et cet état la rendait joyeuse. Elle se complaisait dans son espèce de rêve éveillé où elle oubliait toutes sortes de vicissitudes. Un sourire effleurait ses lèvres, elle ses sentait si bien.

Elle eut un frisson qui agit sur elle comme un sursaut. Il lui revint un semblant de raison, elle eut conscience d'être assise derrière son volant. Sa voiture se matérialisa autour d'elle. Elle éclata de rire et demanda « Qu'est-ce que je fais la? »

En tournant la tête vers la porte conducteur elle vit qu'elle était ouverte et que quatre paire d'yeux la scrutaient. Il lui revint en tête le lieu où elle se trouvait. Lentement, elle scruta les visages un par un. Abdoul avait toujours son sourire bienveillant. Machinalement, elle lui rendit son sourire. Puis elle identifia les autres, Aziz, Mohamed, et Nouredine. Tous la regardaient avec curiosité comme si elle avait été un animal de laboratoire. Elle leur sourit aussi et leurs visages s'éclairèrent.

« Que...que m'est il arrivé? »

« Rien m'dame, rien, juste le pètt qu'était un peu fort c'est tout. » Abdoul la rassurait de son air aimable et candide.

« Mais je .....quelle heure est il? »

« Heu...huit heures m'dame, c'est pas trop tard. »

« Je... j'avais dit que je serais de retour vers sept heurs trente. »

« C'est rien m'dame, t'as juste une demie heure de retard, les embouteillages! Tu peux conduire? »

« Heu...je...je crois que oui. »

« Bon! Super, on t'attend Vendredi, ok? »

« Je... je ne sais pas... »

« Mais nous, m'dame, on t'attend pour les devoirs! »

« Oui mais je ne veux plus fumer ce ... »

« C'est rien m'dame, vraiment rien du tout, tu vois bien que tu peux conduire. »

« Bon...je verrai. »

« A vendredi m'dame! »

« Au revoir. »

Elle claqua la portière et mit le contact. La voiture répondit et elle embraya. En chemin elle se sentait plus détendue, joyeuse même, les effets du pétard ne s'étaient pas tout à fait dissipés, mais elle se sentait si bien! Il semblait que ce soir, rien ne pouvait l'atteindre. Cool, voila, oui, cool c'est le mot qu'elle trouva pour qualifier son état. Un état qui lui plaisait bien.

Quand Léandre l'interrogea sur la raison de son retard, sans réfléchir elle lui parla d'embouteillages, ajoutant des détails sur son itinéraire, tout ceci dans un état tout à fait détendu, en pleine décontraction.

Le lendemain, la vie lui sembla lourde, elle traina son existence toute la journée, avec une sorte de nostalgie de la veille, où la vie soudain lui avait semblée si légère à porter. Elle tenta de hausser les épaules pour oublier, mais la perte de la douce sensation était lancinante. Elle tenta une cigarette, et puis deux mais rien n'y fit, elle trainait son corps comme un fardeau.

Cependant il se posa à elle la question de savoir si elle retournait aux Bosquets le lendemain. Son instinct commença par lui dire non. Elle frémit en se rappelant sa perte de conscience. Comment avait elle pu? Que lui était t il arrivé pendant son inconscience? Rien apparemment, elle aurait sentit quelque chose, et puis elle s'était retrouvé dans sa voiture, comme ça. Tout semblait avoir été normal.

Mais c'était dangereux. Elle le savait, elle en était intimement persuadée. Les enfants cependant avaient besoin d'elle, elle les sentait attentifs, avides de savoir, il fallait qu'elle fasse l'effort d'y aller pour eux. Elle ne prendrait plus cette fumée, voila tout. Elle refuserait.

Ses réflexions la poursuivirent pendant toute la journée, tantôt elle refusait d'y retourner, tantôt elle avait des élans volontaristes qui la poussaient en avant. L'indécision, Patricia était l'indécision même, un état qui lui gâcha sa journée et auquel elle répondit en prenant la décision de retourner aux Bosquets.

C'était une sorte de défi, voulant se prouver à elle-même qu'elle était capable de résister à Abdoul et sa bande. Elle refuserait catégoriquement de fumer le joint, elle se draperait dans sa dignité et elle les tiendrait à l'écart, voila ce qu'elle ferait, elle serait forte pour leur apporter des connaissances qui les aideraient à sortir de la médiocrité où ils se complaisaient. C'était la mission qui lui avait été confiée et elle s'y tiendrait jusqu'au bout.

Et donc le jour suivant, Patricia fit son retour aux Bosquets.

Quand elle gara sa voiture sur le parking, elle vit les quatre garçons et Leila qui l'attendaient à l'entrée de la salle polyvalente. Quand les garçons l'aperçurent, ils tapèrent dans les mains comme s'ils avaient gagné un pari, tandis que Leila restait à l'écart en regardant ses chaussures.

Ils firent une haie d'honneur à Patricia et tout sourire ils lui la suivirent dans la salle. Le cour commença, Patricia prit rapidement connaissance de leurs devoirs et se mit à donner ses explications. Les garçons et la fille étaient attentifs, pas un mot, pas un bruit, ils écoutaient penchés sur leur ouvrage. Ainsi passa l'heure studieuse, Patricia avait pris confiance, maintenant parfaitement décontractée elle prodiguait conseils et connaissances à un groupe qui avait la tête penché sur son ouvrage.

Quand elle indiqua la fin de son intervention, ils s'ébrouèrent. Comme à son habitude, Leila ramassa furtivement ses affaires et disparut tout aussi vite. Dans le fond de la classe, Abdoul avait sorti son pétard et l'allumait ostensiblement.

« Ah non! Cette fois je ne fumerais pas ce truc! » Patricia avait parlé d'une voix ferme. Abdoul la regardait d'un air étonné et légèrement navré.

« Mais m'dame, pourquoi tu dis ça?! »

« Parce que je sais bien que tu vas me le proposer. »

Abdoul se rejeta en arrière sur son siège, un sourire ironique collé à sa face sombre.

« Bon! Bon, OK, pas de fumée, mais tu ne sais pas ce que tu perds. »

Les autres suivaient la conversation d'un air sournois, jetant des regards en coin à Patricia, suivant les moindres de ses réactions.

« Dommage m'dame, j'ai reçu ça ce matin, je crois que jamais fumé quelque chose d'aussi cool, c'est vraiment du bon, du pas fort, du parfumé, comme une cigarette, pas plus. Un silence. Tu devrais quand même essayer, c'est rien que du bonheur ce joint. »

Patricia se sentit comme au bord d'une falaise, attirée par le vide. D'abord elle ne répondit rien, elle se remémorait juste l'effet décontractant qu'elle avait ressenti la dernière fois. Le bien être et la plénitude ressentie. Abdoul la regardait, tirant sur son joint, affalé sur sa chaise, un sourire ironique aux lèvres. Patricia voyait la fumé qui s'échappait de la cigarette de cannabis et qui montait en volutes grises vers le plafond. Sans un mot, Abdoul fit mine de lui tendre le joint et Patricia resta sans réaction, debout devant les quatre qui retenaient leur souffle.

Abdoul se mit debout lourdement, il écarta le pupitre et vint vers Patricia. Il souriait. Toujours muet, il tendit le joint comme une offrande. Patricia tremblait, elle résistait, mais ses pieds restaient la, collés au sol, la clouant sur place. Elle pouvait humer la fumée du joint tant il était près d'elle. Elle frissonna au souvenir des effets de la fumée. Abdoul était toujours immobile, le bras tendu vers elle. Sa main se leva lentement pour prendre la cigarette, elle tremblait et cela n'échappa pas à Abdoul et aux autres. « Bon se dit il, bon, elle est presque accro on dirait, la prochaine fois elle me suppliera à genoux de lui donner du chit, mais il faudra qu'elle me suce pour l'avoir. »

Patricia porta le joint à ses lèvres et aspira la fumée. Aussitôt sa tête partit en vrille, Abdoul la rattrapa par le bras tant elle tanguait.

« Encore » lui glissa-t-il dans l'oreille.

A demi consciente, Patricia tira encore une fois sur le joint. Cette fois elle perdit le sens des réalités. Tout se déforma autour d'elle, les voix lui parvinrent comme des échos lointains et incompréhensibles. Elle n'avait plus le sens de la verticalité et quand elle s'effondra, ce furent les bras d'Abdoul qui la retinrent.

Alors, les trois autres se précipitèrent, ils allongèrent Patricia par terre et leurs mains se perdirent en pelotage sur tout son corps. Pour leur plus grand bonheur, elle portait une jupe ce soir la, leurs mains eurent vite fait de remonter entre ses cuisses jusqu'à sa culotte qu'ils descendirent pour accéder à son sexe nu.

« Elle a la chatte poilue la meuf! » s'écria Momo tandis que ses doigts écartaient les lèvres intimes de Patricia.

Aziz et Nourédine avaient défait le corsage et pelotaient les seins offerts à travers la dentelle du soutien gorge.

« La vache! Elle a une belle paire la meuf, ça tient pas dans ma main! » Aziz était aux anges.

Abdoul regardait la scène un peu à l'écart, il se délectait de voir ses potes s'activer sur le corps de cette bourgeoise.

« Tire lui sa culotte » dit il à Aziz.

L'interpelé ne se le fit pas dire deux fois, il tira la culotte de Patricia jusqu'aux chevilles et la tendit à Abdoul. celui-ci prit le petit bout de dentelle et après l'avoir longtemps examiné, il le porta à son nez, reniflant les fragrances intimes de Patricia les yeux fermés.

« La vache! Elle sent de la cramouille la salope! »

« Donne voir. » Momo tendait la main vers la culotte. Abdoul la lui abandonna et aussitôt il la porta à son nez.

« Oh la vache, c't'odeur! »

« Donne, donne! » suppliaient les autres. Leur tour vint de humer l'intimité de Patricia.

« Allongez la sur le bureau » ordonna Abdoul.

Les trois autres prirent Patricia, qui sous les aisselles, qui par les jambes et ils la posèrent sur le bureau. Abdoul se fraya un chemin en écartant Aziz et Nouredine. Il prit une chaise et s'assit entre les cuisses ouvertes de Patricia, puis il remonta la jupe à la taille, dévoilant le mont de Vénus poilu de la femme. Les yeux clos il approcha son nez de son intimité et huma l'odeur qui s'en échappait.

« Putain! que c'est bon! »

Son nez touchait la fente, il en joua un peu, caressant le sexe de son nez tendu. Sa langue vint seconder son nez, il se mit à lécher Patricia. Ecartant franchement les cuisses de la femme, il la lécha consciencieusement de haut en bas, ouvrant la fente et pénétrant le vagin avec une langue fébrile. Le jeu dura quelques minutes avant que les autres puissent à leur tour gouter le suc qui suintait de ce vagin offert. Les quatre tour à tour lui imposèrent leurs langues et avant que Abdoul ne siffle la fin de la récréation, ils enfilèrent leurs doigts dans le vagin de Patricia pour les renifler le reste de la soirée.

« Remets lui sa culotte. » Commanda-t-il à Aziz.

« Non! Fais gaffe! Mets la lui à l'endroit! Sinon elle se rendra compte qu'on a touché sa chatte. »

« Bin quoi, quelle différence? »

« Imbécile, tu vois pas qu'on va en faire ce qu'on veut? Il faut juste qu'elle garde confiance. Alors remets lui son slip à l'endroit et bien comme il faute s'il te plait. »

Aziz fit de son mieux, aidé des autres ils s'appliquèrent à bien remettre la culotte en place.

« Dépêchez vous, elle va revenir à elle, il va falloir la porter à sa bagnole maintenant. »

Tous les quatre ils s'affairaient dans la nuit, personne pour regarder par les fenêtres, pour voir quoi? Le délabrement de la cité?

Ils installèrent Patricia au volant et ils attendirent qu'elle revienne à elle tout en faisant des commentaires sur son anatomie. Quand elle ouvrit les yeux, elle soupira et regarda autour d'elle d'un ait étonné. Ils se penchèrent, souriants.

« Ca va m'dame? »

Patricia dévisagea sans comprendre les visages aux sourires hypocrites qui convergeaient vers sa personne. Elle finit par acquiescer, Abdoul refoula ses complices et se pencha vers elle.

« J't'ai dit qu'elle était bonne, je suis sur que t'as aimé m'dame! »

Patricia qui récupérait peu à peu fit oui de la tête. Son corps flottait encore, une impression si particulière, une légèreté, et puis elle se sentait si libérée de tout. Les petits et grands ennuis de la vie glissaient sur elle comme si elle y fut imperméable. Elle sourit à Abdoul.

« C'était super! »

« Je n'en doute pas! » Répondit il.

Quand les feus rouges de la voiture disparurent au coin de la rue, trois adolescents sur le parking défoncé des Bosquets reniflaient leurs phalanges.

Ils bandaient.

***

« Non mais t'as vu l'heure?!!! »

Léandre fixait sa femme les yeux hors du crane, le visage déformé tant par la peur que par la colère. Patricia souriait calmement à son mari, elle prit le temps de déposer un baiser furtif sur sa joue.

« J'sais pas, il est quelle heure? »

« Presque dix heures! J'étais mort de trouille de te savoir la bas! »

« La bas? »

« Oui la bas, aux Bosquets. Tu te rends compte de ce que ça représente? »

« Et ça représente quoi d'après toi? »

« Devine! Ma parole, on dirait que tu es complètement inconsciente. »

« Te fâche pas mon chéri! Je suis la et c'est-ce qui compte. »

Décontenancé par la désinvolture de sa femme, Léandre la regarda mieux. Patricia lui souriait toujours.

« Allons mon chéri, il est tard et je suis fatiguée, je vais te faire une petite pipe et tu dormiras comme un bébé après. »

Sur ce, elle lui tourna le dos, partit vers la salle de bains où Léandre put l'entendre se déshabiller et se préparer pour la nuit. Il restait les bras ballants au milieu du couloir, se demandant se qui avait bien pu changer autant sa femme. Depuis leur mariage, il pouvait compter sur les doigts de ses mains le nombre de fois où Patricia lui avait prodigué une fellation. Néanmoins il ne bouda pas son plaisir et s'offrit à elle quand elle le rejoignit au lit. Jamais elle ne s'était montré aussi experte et passionné, Léandre ferma les yeux et se laissa faire, se contentant d'avancer son bassin vers la bouche de Patricia. Quand il sentit venir la jouissance, il lui posa la main derrière la tête, l'obligeant à le prendre plus avant dans la bouche, empêchant tout recul avant que de puissantes saccades fassent irruption dans la bouche et la gorge de sa femme, manquant l'étouffer. Elle éructa, ne pouvant pas lâcher le sexe alors même qu'elle tentait de déglutir, une partie du liquide épais remonta dans son nez dans un spasme qui lui fit manquer d'air.

Essoufflée, le jus lui coulant du nez sur la bouche comme une morve, elle leva les yeux vers lui et de sa langue, elle rabattit les chandelles, avalant les dernières gouttes. Après cette séance si inhabituelle, elle s'effondra dans un sommeil profond, laissant Léandre dans un abime de perplexités.

Le lendemain, à son levé, Patricia n'avait qu'une vague idée des évènements de la veille. Elle jeta un œil au réveil de la table de nuit, neuf heures passé. Elle s'effondra sous l'édredon, son mari était parti depuis l'aube, après s'être occupé des enfants et les avoir déposé à l'école. Elle se trouvait seule dans le silence de l'appartement cossu. Il lui fallut encore une bonne demie heure avant de risquer un pied sur la moquette. Sa tête se mit à tourner et elle ferma les yeux. Qu'y avait il dans le pétard d'Abdoul? Patricia commençait à se poser des questions, qu'avait il bien pu se passer aux Bosquets pendant qu'elle était inconsciente? Elle espérait que les garçons ne l'avaient pas violée. Cette idée la fit se précipiter dans la salle de bains où elle s'examina l'intimité en glissant deux doigts dans son vagin entre ses cuisses ouvertes sur le bidet. Pas de trace de sperme, rien. Cela la rassura, ces garnements lui avait fait fumer de la beuh juste pour la voir partir à dame. Elle haussa les épaules, finalement, ils se révélaient bien plus fréquentables qu'elle ne l'avait imaginé, bien des gamins auraient profité de sa faiblesse et de son état inconscient, et puis elle se sentait détendue après, si légère, si loin de toutes sortes de contingences quotidiennes. Finalement, si le prix était une petite fumette, elle était prête à en payer le prix pour essayer de les tirer de leur cité.

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