Le Club - Partie 25

BÊTA PUBLIQUE

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-Bon sang, hurla-t-il, qu'est-ce que vous avez foutu?!?

Marine resta interdite devant la colère de son amant mais elle se reprit rapidement ; elle était trop habituée à gérer les colères de personnes instables pour se laisser dépasser par ce genre de comportement.

-Tu vas te calmer et m'expliquer ce qui se passe, lui intima-t-elle d'une voix calme et posée.

-Il se passe que Christine vient de me quitter! Voilà ce qui se passe! Merde! Pourtant, le plan était simple et clair, entre tout ce que nous savions sur elle, nous devions pouvoir lui arracher l'argent que je ne pouvais plus obtenir directement maintenant qu'elle m'avait retiré la délégation sur les comptes de son père. Qu'est-ce que vous avez bien pu faire pour qu'elle décide de me quitter alors qu'hier encore c'était la femme la plus docile que je connaissais?

-Elle n'était pas aussi docile que tu l'affirme sinon tu gèrerais toujours ses comptes comme avant, lui asséna Marine qui cependant sentait que cette histoire tournait décidément très mal.

Elle couchait avec Octavio depuis plus d'un an mais elle savait qu'elle n'avait pas été la première des maîtresses de ce macho sicilien de bas étage et joueur invétéré qui avait eu la chance de séduire la fille d'un des notables les plus reconnus de Lilleland alors que lui-même n'était qu'un simple maçon. Au début, elle n'avait conçu leur relation que comme un passe-temps entre deux relations sérieuses mais quand il s'était ramené en pleurant la misère de se voir humilié par le comportement de sa femme naguère si obéissante, elle avait compris qu'elle pouvait en profiter pour se venger de Jacques Veron même si c'était de manière posthume. Elle avait alors sorti Gwendoline de son chapeau et fait miroiter à Octavio un moyen de payer ses dettes de jeu maintenant qu'il ne pouvait plus piquer directement dans la caisse de la famille Veron. Gwendoline avait fourni le corps du crime, une amie médecin les preuves du crime et Octavio toutes les informations nécessaires pour piéger au mieux cette salope de Christine Veron. Leur plan semblait parfaitement huilé mais maintenant il paraissait clair qu'il avait déraillé sans qu'elle sut pour quelles raisons. Octavio la saisit par les épaules et se mit à la secouer.

-Tu vas réparer tes conneries maintenant! S'emporta-t-il au bord de l'hystérie. Sans elle, je suis perdu, tu comprends!

Elle réagit en le giflant.

-Dis plutôt que c'est sans son argent que tu es perdu, rectifia-t-elle sans pitié.

Le visage d'Octavio devint rouge de colère et elle crut alors qu'il allait la tuer. Il avait depuis longtemps renoncé à son emploi d'ouvrier mais il restait un homme de forte corpulence et elle savait qu'elle n'avait aucune chance contre un homme de cette taille. Alors qu'il s'approchait d'elle, la porte de l'appartement s'ouvrit sans faire de bruit et si Marine ne lui avait pas fait face, elle n'aurait pas vu les trois hommes qui entrèrent. Avant qu'elle put prononcer la moindre parole, le plus grand d'entre eux bondit sur Octavio et l'attrapa par le col. En dépit de sa taille imposante, l'ancien maçon apparaissait bien petit devant le colosse qui venait de l'attaquer. L'homme le força à pivoter sur lui-même et le frappa en plein visage avec une telle force que son sang gicla dans toute la pièce éclaboussant Marine qui se mit à hurler. L'homme ne fit même pas attention à elle et s'acharna alors sur Octavio qui s'était écroulé sur le sol, son sang macula les murs de l'appartement. Puis, finalement le colosse tourna vers elle son regard teinté de folie et, avant qu'elle n'eut le temps de réagir, il l'assomma d'une simple gifle.

CHAPITRE 11

-Humberto, ordonna Diaz. Emmène cette petite salope à la voiture. Je termine avec cet abruti.

Humberto ne pipa mot et ramassa Marine comme un vulgaire paquet pour la poser sur son épaule. Diaz se revint alors vers Octavio qui gisait toujours sur le sol dans un sale état. Son nez était cassé, son œil droit totalement fermé et un gros cocard s'était formé au niveau du gauche. Il le souleva en lui arrachant un cri de douleur.

-Maintenant écoute-moi bien espèce de sous-merde sans valeur, je sais tout de toi : tes sales habitudes de petit joueur, tes détournements de fonds et ta pitoyable tentative de chantage sur ta propre épouse. Alors je vais être très clair : à partir de maintenant toutes tes conneries sont finies. Tu vas accepter la demande de divorce de ta femme sans protester et reprendre ton ancienne vie afin de t'occuper honnêtement de ta fille. Si jamais j'apprends que tu as remis les pieds dans l'un des tripots de cette ville ou que tu as fait quoi que ce soit qui nuise à ton enfant, je te retrouverais et cette fois, je ne me contenterais pas de te rosser. Et autre chose : oublie Christine Veron et Marine Ospins, elles sont à nous désormais.

Diaz lâcha Octavio qui retomba lourdement sur le sol puis il se retourna vers Ronaldo qui se tenait silencieusement derrière lui.

-Assure-toi qu'il arrive en vie aux urgences, ordonna-t-il. Moi, je dois m'occuper de mater l'autre chienne.

CHAPITRE 12

La soirée n'était pas agréable pour Caroline mais il fallait dire que ses soirées l'étaient rarement depuis qu'elle était tombée sous le joug de Guillermo Diaz. Depuis de longues semaines, Adriano Silva était pour ainsi dire devenu son compagnon et elle devait donc supporter ses assauts permanents. Le nabot obscène lui imposait d'évoluer uniquement vêtue de porte-jarretelles de dentelle noire et bien sûr, il ne cessait de se jeter sur son anus avec une vigueur effrayante.

D'ailleurs, une nouvelle fois, alors qu'elle préparait le repas de la soirée, il s'était glissé subrepticement dans son dos et l'avait obligée à se plier en deux pour s'insinuer entre ses fesses pour une nouvelle sodomie sans préparation. Depuis le premier jour où elle avait rencontré celui qui se faisait passer pour son assistant, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait du accepter qu'il profane son rectum de cette façon. Jamais elle n'avait pu se défaire de l'affreux sentiment d'humiliation qu'elle ressentait à chaque fois même si son anus distendu s'était adapté à la douleur que l'acte en lui-même lui faisait ressentir. Pour supporter au mieux cette nouvelle pénétration contre-nature, Caroline se pencha en avant et sa poitrine nue se posa sur le plan de travail au milieu des carottes et tomates qu'elle était en train d'éplucher. Elle planta ses doigts dans le métal de la table alors que le technicien accélérait le rythme de ses à-coups et elle ne put retenir ses cris alors que le pénis en érection se frayait un chemin toujours plus profond dans ses entrailles. Quand enfin il éjacula en elle, elle s'effondra en pleurs, expédiant au loin les légumes qui se trouvaient autour d'elle pour apaiser la rage qui l'envahissait à chaque fois qu'elle réalisait à quel point elle s'était avilie.

-Gaspiller ainsi de la nourriture, ricana Adriano. On voit que tu n'as pas conscience de tous les enfants qui meurent de faim dans le monde. Tu vas me récupérer tout ça.

Elle se retourna vers lui et fut accueilli par une gifle qui lui fit comprendre qu'elle n'avait pas d'autre choix que de s'exécuter. Elle s'agenouilla pour ramasser les carottes.

-Pas comme ça pauvre idiote, grogna Adriano, allonge-toi et bouffe-les!

Caroline resta immobile une éternité et reçut alors un coup de pied entre les côtes qui la fit basculer en avant, la tête la première. Elle réussit à se récupérer au dernier moment mais elle se retrouva à plat ventre avec le pied d'Adriano qui la maintenait plaquée sur le sol froid.

-Allez dépêche-toi de bouffer ces légumes, je n'ai pas toute la soirée moi.

Elle comprit qu'il ne la laisserait se relever que quand elle aurait cédé à sa volonté et elle tendit le bras pour saisir la carotte la plus proche et elle commença à le croquer la tête toujours plaquée sur le sol.

-Et regarde sous les meubles s'il n'en reste pas un, précisa Adriano en éclatant de rire, s'il est un peu poussiéreux, ce n'est pas grave.

Son rire fut interrompu par la sonnerie de la porte d'entrée. Adriano fronça les sourcils en se demandant qui pouvait bien venir les déranger à cette heure. Monsieur Diaz prévenait toujours quand il passait et ils avaient fait le vide autour de Caroline de telle façon que plus aucun de ses anciens amis ne passait la voir. La sonnerie se répéta indiquant que le visiteur ne renoncerait pas. Adriano se tourna vers Caroline.

-Reste où tu es, ordonna-t-il. Continue ton travail de nettoyage et si jamais tu te relèves, je te fous tous les légumes restants au fond de la chatte.

Caroline ne broncha pas et attrapa une tomate écrasée qu'elle se mit à mâchouiller fébrilement. Adriano se dirigea alors vers la porte d'entrée et ouvrit à ce visiteur indésirable pour se retrouver en face d'une femme d'une quarantaine d'année aux cheveux châtains foncés frisés. Le technicien se dit de prime abord que cette femme apparaissait comme très séduisante mais son regard vert derrière ses lunettes strictes lui firent comprendre qu'elle était d'une toute autre dimension que Caroline Georges.

-Où est Caroline? Demanda la femme sans perdre de temps en présentations.

-Qui la demande? Réagit Adriano qui perdit immédiatement toute sa belle contenance devant le regard noir que l'inconnue lui jeta.

-Le juge Molanta, répondit-elle.

Le cœur d'Adriano s'arrêta de battre, il n'avait pas reconnut l'un des juges les plus influents de la cour de Lilleland et le chef du parti de Gauche dans cette tenue décontractée. Il se dit alors qu'il était dans de sales draps.

CHAPITRE 13

Marine se réveilla avec une migraine carabinée et il lui fallut quelques secondes pour se souvenir des derniers événements. Elle se rappelait de sa dispute avec Octavio puis de l'intrusion du colosse inconnu qui avait fini par l'assommer. Elle voulut s'étirer pour reprendre ses esprits et se rendit compte avec horreur que ses bras et ses jambes étaient entravés par de lourdes chaînes sur une sorte de table en bois. Quand elle tira sur ces liens, ils résistèrent sans mal. Elle tenta de se redresser mais elle ne put que lever un peu la tête. Ce fut suffisant pour se rendre compte qu'on l'avait totalement déshabillée. C'en fut trop pour elle, elle se mit à hurler.

-Chut! Lui conseilla alors une petite voix à sa droite. Si tu cries, tu vas le faire venir.

Marine tourna la tête sur sa droite mais elle ne réussit qu'à voir le haut d'une crinière blonde.

-Hé, vous! Héla-t-elle. Qui que vous soyez, venez me libérer!

-Je n'ai pas les clés, répondit la petite voix. Et arrête de crier, s'il arrive, tu regretteras toute ta vie de l'avoir attiré et s'il s'en prend à moi, je jure que je te tue.

-Mais bon sang, qu'est-ce que c'est que cette folie? Où sommes-nous? De qui parles-tu?

Mais la petite voix s'était tu et Marine cru comprendre pourquoi quand elle entendit le bruit d'une lourde porte que l'on refermait puis celui du bruit de pas qui se dirigeaient vers elle. Elle fit un effort pour voir qui s'approchait d'elle et elle fut horrifiée de voir le géant qui avait massacré Octavio sous ses yeux. L'homme s'immobilisa un instant et jeta un coup d'œil circulaire comme s'il cherchait quelque chose.

-Petit! Petit! fit-il comme s'il appelait un petit chien perdu. Amanda-Jean où te caches-tu?

Il haussa les épaules comme si ce n'était pas si important finalement et reprit sa progression en direction de Marine qui se mit à gigoter nerveusement dans l'espoir de se libérer de ses chaînes. Le géant arriva à son niveau et en profita pour lui effleurer les jambes nues et totalement vulnérables. Elle s'agita encore plus sur ses liens mais elle ne réussit qu'à s'entailler les poignets.

-Qui êtes-vous? Cria-t-elle. Que me voulez-vous?

-Tu es bien trop intelligente pour ne pas avoir compris, fit-il en se penchant pour arriver à hauteur de son visage.

-Vous travaillez pour Christine Veron.

-Ne sois pas insultante, je ne suis le larbin de personne. Je suis l'associé d'une personne qui ne veut surtout pas que les petits secrets de cette chère madame soient révélés aux grands jours et ta petite magouille l'a dérangé au plus haut point.

-On peut s'arranger, tenta-t-elle de négocier, consciente de l'horrible piège dans lequel elle s'était jetée. Je peux vous remettre toutes les preuves que je détiens et vous n'entendrez plus jamais parler de moi.

L'homme éclata de rire.

-Mais nous détenons déjà toutes les preuves dont tu comptais te servir. Nous avons fouillé ton appartement et celui de ton pitoyable complice Octavio et nous avons retrouvé les documents originaux présentés par Gwendoline. Tu n'as plus rien à nous offrir et en plus j'ai investi de gros moyens pour arriver à ce que je voulais et je compte bien me rembourser.

Il glissa alors sa main entre ses jambes que les liens maintenaient écartées et commença à lui triturer le clitoris.

-ARRETEZ! Hurla-t-elle. JE VOUS INTERDIS!! JE VAIS PORTER PLAINTE!!!

-Porter plainte, s'esclaffa le géant. En voilà un comble. C'est toi le maître chanteur. Maintenant tu es ma chose!

Elle se tut un instant totalement ébahie qu'il puisse envisager une telle chose et il s'en rendit parfaitement compte.

-En dépit de ta posture actuelle, tu n'as pas encore vraiment réalisé dans quelle nasse tu es emprisonnée. En ce moment même, une amie procureure est en train d'instruire le dossier à charge concernant cette navrante affaire de chantage et ce n'est rien quand on sait qu'elle compte bientôt te poursuivre pour meurtre.

Marine continuait à fixer le géant en écoutant son discours qui semblait totalement invraisemblable. Il était en train de tenter de l'intimider avec de plates menaces. Elle décida de jouer le même jeu que lui et de le défier. Il parut presque choqué de la voir sourire à ses explications et pinça alors son clitoris de colère. Elle serra les dents mais persévéra dans son attitude de défi.

-Décidément tu es bouchée, s'énerva-t-il. Je vais devoir tout t'expliquer. Reprenons donc à ce que tu sais. Notre amie commune Gwendoline a donc été accusée du meurtre de son petit ami Armand Solon et elle est désormais toute à nous mais la justice était bien plus intéressée par le commanditaire de ce meurtre et nous avons su lui donner un coupable tout désigné, une certaine Marine Ospins.

Le sourire de défi s'effaça du visage de l'assistance sociale quand elle comprit enfin où son tortionnaire voulait en venir. Il tentait de lui mettre sur le dos l'assassinat de l'épave qui parasitait la vie de Gwendoline depuis des années mais c'était une absurdité totale quand on savait qu'elle ne l'avait plus revu depuis le jour où il avait quitté le foyer pour mineur voici plusieurs années. Elle secoua la tête et le géant sortit alors un petit magnétophone qu'il enclencha.

-Il est trop instable, il ira tout dire à son nouvel ami et ce dernier voudra sa part du gâteau c'est-à-dire tout. Armand est un boulet et tu dois commencer à te faire à l'idée que tu vas devoir t'en débarrasser.

Elle reconnut parfaitement sa voix et se souvint exactement de la discussion qu'elle avait eue seulement une semaine auparavant avec Gwendoline. Elle réalisa alors que, sorti de son contexte et compte tenu de ce qui s'était passé ensuite, cette simple déclaration pouvait passer pour un ordre d'exécution. Le géant vit alors qu'elle avait parfaitement saisi le but de sa démonstration et il enchaîna.

-Quand tu as appelé Gwendoline, tu ne te doutais pas qu'elle était sous écoute en permanence, remarqua-t-il. Nous avons un peu remanié votre conversation pour qu'elle soit parfaitement compréhensible pour le jury d'un procès pour meurtre avec préméditation. Un ami juge m'a dit qu'entre le témoignage à charge de Gwendoline qui désormais ne peut plus rien lui refuser, cet enregistrement plus 4 millions de mobile, c'était le couloir de la mort pour toi.

Il lui pinça le clitoris encore plus fort et elle poussa un cri autant sous l'effet de la douleur que sous celui de l'horreur que son explication avait fait naître en elle.

-Que voulez-vous? Lâcha-t-elle finalement vaincue par cette inconnue.

-Enormément de choses que tu finiras par me donner en totalité, affirma-t-il, mais avant tout je veux le nom de tous tes complices.

-Vous les connaissez tous. Il n'y avait que Gwendoline et Octavio.

-Menteuse, tonna-t-il.

Il accentua encore son pincement et cette fois elle hurla.

-Je sais que tu avais besoin d'au moins encore un complice. Tu étais le cerveau de cette pathétique opération et tu t'es servi de tes connaissances tant au foyer pour mineure que de ta nouvelle fonction d'assistance sociale au foyer sociale ; Gwendoline était la victime qui apportait son corps et Octavio te rapportait en temps réel les réactions de Christine pour pouvoir d'adapter en cas de mauvais coup mais il manque un dernier pion celui qui t'a fourni les dossiers médicaux de Jacques Veron et de Gwendoline pour étayer les accusations. Tu avais besoin d'un médecin qui avait accès à ces dossiers classés et je veux son nom.

-Non, je me les suis procuré par mes propres moyens.

-Tu t'obstines alors tant pis pour toi.

Il sortit alors de sa poche de fines aiguilles de fer qui lui passa sous le nez sans qu'elle en sut la raison.

-J'appelle ces objets les délieurs de langue, ricana le géant. Je pense que tu as déjà entendu parler de ces aiguilles que l'on plantait dans le corps pour calmer le stress ou la douleur, on agit sur ce qu'on appelle les points d'acupuncture. Et bien, je vais t'apprendre qu'il est possible d'utiliser ces mêmes points pour provoquer la douleur.

Pour illustrer son discours, il enfonça une des aiguilles dans le bras droit de l'assistante sociale qui hurla sous l'effet de la vague de douleur qui irrigua le haut de son corps.

-Alors le nom de ton complice? répéta le géant.

Marine serra les dents en tournant la tête à l'opposé de cet homme mais dans la seconde, elle sentit la pointe d'une nouvelle aiguille s'enfoncer au niveau de ses hanches et, en dépit de ses chaînes, elle se tordit de douleur en hurlant. Son tortionnaire ne répéta même pas sa question et fit juste le tour de la table pour planter une nouvelle aiguille au dessous de son aisselle gauche provoquant de nouvelles contractions accompagnées de hurlements encore plus stridents chez sa victime sans défenses. S'amusant visiblement beaucoup, le géant sortit une nouvelle aiguille et l'approcha du cou de Marine. Quand il la planta, la douleur fut telle que cette dernière s'entailla les poignets jusqu'aux sangs en tentant de se libérer.

-Normalement, ajouta alors ce monstre, ce traitement est sans danger mais qui sait comment le corps réagit devant la douleur? Surtout quand on touche à des points proches d'organes vitaux comme le cœur par exemple.

Un sourire mauvais au coin des lèvres, il approcha la pointe d'une dernière aiguille vers le sein gauche de Marine.

-ASSEZ!! se rendit la jeune femme. PAS CA!!! JE FERAIS TOUT CE QUE VOUS VOULEZ!!!

-Alors ce nom? Insista le géant.

Les yeux emplis de larmes et en dépit du sentiment de dégoût qui l'envahissait, Marine qui n'avait plus en tête que de mettre fin au supplice qu'on lui faisait vivre, trahit l'une de ses plus anciennes amies.

-Elle s'appelle Savannah Elliott et elle est médecin chef à l'hôpital central.

Le géant sourit et rangea son aiguille.

-Tu vois ce n'était pas si difficile, rajouta-t-il en retirant celle qu'il avait placé dans son cou provoquant un soulagement immédiat chez la jeune femme.

Il fit le tour de la jeune femme et lui retira toutes les aiguilles calmant ainsi toutes les douleurs qu'elles avaient fait naître ne laissant que l'horrible sentiment de malaise d'avoir vendue son âme pour obtenir ce soulagement. Pourtant, le géant ne semblait pas décidé pour autant à lui laisser de répit car il ôta quasiment immédiatement son pantalon exhibant un sexe en érection d'une taille plus que conséquente. Marine comprit parfaitement ce qu'il comptait faire et elle recommença à se débattre mais ses chaînes résistèrent encore. Elle sentit la pression du gland de son tortionnaire presser sur ses grandes lèvres et elle cria.