Le Club - Partie 17

BÊTA PUBLIQUE

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- Où est-elle?

- En lieu sûr.

Elle se retourna vers Marius, ne comprenant pas du tout où il voulait en venir. Son sourire s'était transformé et un frisson la traversa.

- Je tiens votre sœur en otage, expliqua-t-il, ce qui veut dire que je vous tiens aussi.

- Vous voulez rire, il suffit que je passe un coup de fil à mes supérieurs pour que votre carrière soit terminée dès le lendemain, juste pour commencer.

- Et dans ce cas, ce sera la dernière journée sur terre de votre sœur et ce ne sera pas une journée agréable pour elle.

Un cri strident l'incita à se retourner vers l'écran de télévision. Un homme venait d'y apparaître dans le dos d'Olivia. Il avait relevé sa nuisette et commençait à lui toucher le sexe avec avidité. La jeune femme suppliait mais semblait incapable de résister. Amanda-Jean reporta un regard affolé sur Marius.

- Je viens d'inventer un nouveau jeu, déclara-t-il tout guilleret. Il s'appelle « laquelle des sœurs? ». Le principe est simple : je vais te donner un ordre, si tu ne l'exécutes pas, c'est cette chère Olivia qui devra s'y plier avec chacun de mes hommes, en pire.

Amanda-Jean resta sans voix devant la proposition de cet homme. Elle avait déjà rencontré des flics corrompus mais jusqu'à ce point, jamais.

- A genoux, dit-il.

Elle ne réagit pas à cet ordre insensé mais quelques secondes plus tard, elle entendit un nouveau cri et vit Olivia forcée de s'agenouiller par deux hommes mais ils ne s'arrêtèrent pas la. Un des hommes défit la ceinture de son pantalon et commença à ceindre le dos de la jeune femme avec. Le bruit sec du cuir sur le corps maigre d'Olivia fit sursauter Amanda-Jean. Les cris de sa jeune sœur redoublèrent alors que les coups pleuvaient sur elle. Amanda-Jean crut qu'elle allait devenir folle.

- ASSEZ, hurla-t-elle. ARRÊTEZ!!!

- Alors, fais ce que je te dis! ordonna de nouveau Marius.

Comme projetée hors de son propre corps, Amanda-Jean se vit poser un genou à terre. Le regard de Marius se fit plus dur et elle entendit de nouveau le son d'un coup de ceinture sur le dos d'Olivia. Elle posa le second genou à terre puis les deux mains. Son humiliation totale, Marius sembla satisfait et les cris d'Olivia cessèrent.

Le commissaire se leva de sa chaise pour s'approcher d'elle. Il la fit se redresser mais tout en gardant les deux genoux à terre. Il caressa sa chevelure blonde puis descendit les mains vers son veston. Il défit plusieurs boutons. Elle voulut le repousser.

- Tu veux qu'Olivia reprenne le jeu de « laquelle des sœurs »?

Elle baissa ses bras et il écarta les pans de son veston pour révéler son chemisier blanc strict. Son sourire s'agrandit.

- Montre-moi tes seins, ordonna-t-il.

Elle hésita une nouvelle fois mais elle vit son regard qui se reportait vers l'écran de télévision et s'empressa de retirer son veston pour le laisser glisser le long de son dos. Il tomba sur ses jambes. Ensuite, elle déboutonna son chemisier pour révéler son soutien-gorge. Le chemisier vint rejoindre le veston sur ses chevilles. Elle resta immobile incapable d'abandonner la dernière once de pudeur qu'il lui restait.

- Ce sera donc Olivia qui va me montrer ses seins, asséna Marius après avoir patienté un temps qu'il jugea trop long.

Il obligea Amanda-Jean à faire demi-tour pour qu'elle puisse constater de ses propres yeux que les hommes de Marius lui retiraient sa nuisette et commençaient à la tripoter sans aucune douceur. Elle put voir le visage de sa sœur se transformer en un masque grimaçant.

- Etape suivante, annonça Marius. Laquelle va sucer des bites?

Il dégrafa son pantalon pour lui mettra son pénis sous le nez et elle comprit que si elle n'acceptait pas de le prendre dans sa bouche, Olivia serait contrainte de subir des assauts bien plus nombreux. Elle ouvrit alors la bouche en fermant les yeux.

CHAPITRE 13

Marius ne se contenta pas d'une fellation. Ensuite, il voulut la violer et il la prit à même le sol de son bureau après lui avoir arraché sa culotte et l'avoir enfoncée au fond de sa gorge. Elle dut accepter cette affreuse relation sans sourciller.

Le commissaire, sur le point de jouir, se retira alors et éjacula sur son ventre et sa poitrine toujours protégée par son soutien-gorge. Repu, il réajusta son pantalon avant de retourner s'assoir. Amanda -Jean se releva difficilement en tentant de réfléchir à ce qu'elle allait faire maintenant. Marius ne lui laissa pas le temps de se retourner.

Il sortit une feuille de papier et la posa sur son bureau.

- Signe-ça! Ordonna-t-il.

Pas encore rhabillée, elle se pencha en avant pour lire et son sang se glaça dans ses veines. Il s'agissait ni plus ni moins que d'une lettre de démission.

- Vous êtes fou!

- Sans doute, répondit Marius, mais ce n'est pas ça qui changera le fait que tu vas signer ce document. Tu vas quitter la police interrégionale au prétexte que tu as retrouvé ta sœur et que tu veux avoir le temps de t'en occuper. Si tu refuses de le faire, je fais exécuter Olivia. Elle n'a d'utilité que si je peux faire pression sur toi et les choses inutiles je les élimine.

- Si je signe vous la libèrerez, tenta-t-elle.

- Pas du tout mais au moins elle vivra un jour de plus. Cela devra te suffire.

Amanda-Jean comprenait parfaitement dans quel horrible piège elle était tombée. Si elle acceptait les conditions de ce salauds, elle se condamnait ainsi qu'Olivia à devenir ses esclaves mais elle les refusait, elle signait l'arrêt de mort de celle qu'elle tentait de sauver depuis des années. Il s'assit alors et signa des larmes au coin des yeux.

Marius sourit alors et prit le document. Il le rangea.

- Ton supérieur le recevra demain.

- Jamais ils ne le croiront, assura-t-elle.

- Tu serais surprise de voir combien de couleuvres les bureaucrates de la police interrégionale peuvent avaler.

Il ricana à sa remarque qui visiblement provenait d'une expérience personnelle.

- Je ne peux pas te garder auprès de moi, ajouta-t-il. Un ami plus discret va s'occuper de toi, un de mes hommes va te conduire chez lui. Moi, je garde ta sœur... en garantie.

Elle le fixa d'un regard rond mais il lui rendit un regard dur et elle comprit que cette partie n'était pas négociable.

Il la laissa se rhabiller puis appuya sur son interphone.

- Bogdan, tu peux entrer.

Le géant qui l'avait conduit en ce lieu entra et lui fit signe de le suivre. Ils descendirent jusqu'au parking du commissariat. Ils prirent un véhicule de police banalisé pour traverser une bonne partie de la ville. Ils arrivèrent dans une grande propriété. Il s'agissait d'un grand bâtiment de forme circulaire entouré d'un parc immense entouré par une grande clôture. Bogdan arrêta la voiture et sonna au portail d'entrée. Un homme en tenue de majordome vint leur ouvrir.

- Voici l'invitée de monsieur Diaz, expliqua Bogdan. Elle sait qu'elle doit être bien obéissante.

- Parfait, monsieur Diaz était impatient. Toi, suis-moi.

Elle descendit de la voiture et suivit le majordome sans un mot. Après être passé par un grand salon, ils prirent une porte latérale qui ouvrait sur un escalier en colimaçon qui s'engouffrait dans les entrailles de la terre. Après être descendu de plusieurs mètres, ils arrivèrent dans un corridor sordide aux murs criblés de portes de cellules. Le majordome s'arrêta devant l'une d'entre elle et l'ouvrit. Amanda-Jean faillit vomir devant la scène qu'il lui dévoila.

La pièce était très grande et éclairée par des torches qui produisaient une infecte odeur de soufre. Des chaînes pendaient un peu de partout. Elle remarqua un panneau où étaient rangés des objets aussi variés qu'effrayants. Elle identifia des fouets, des dagues, des aiguilles, des godes de tailles variables et de nature effrayantes mais elle oublia rapidement tout cela pour se concentrer sur le centre de la pièce. Des cris l'attirèrent et elle vit deux jeunes femmes. L'une d'entre elle était prise dans un pilori et l'on ne distinguait que ses fesses alors que l'autre était ligotée sur une chaise. Un homme debout entre elle tenait une cravache dont il se servait pour lacérer le corps des deux prisonnières dont les peaux étaient affreusement rougis indiquant que leur calvaire durait depuis un temps qui devait leur paraître une éternité.

- Monsieur, dit le majordome, elle est arrivée.

L'homme se retourna et Amanda-Jean reconnut avec effroi l'homme qu'elle avait défié à la terrasse d'un café une semaine auparavant. Elle réalisa alors pour quelle raison, elle se trouvait dans cette horrible situation. Il s'éloigna des deux femmes emprisonnées en pliant sa cravache en ses mains.

- Mademoiselle Carpenter, vous n'avez pas idée de la joie que j'ai de vous voir dans ma tour aux souffrances. Et maintenant à poils! Que la formation puisse commencer!

CHAPITRE 14

Le directeur Laroquette observait les premiers résultats mensuels de Morgane avec un certain intérêt. La jeune femme se sentait incroyablement nerveuse. Bien entendu, une partie de son avenir se jouait en ce moment même mais ce n'était pas tout. Elle fixait le vieillard en attendant sa réaction comme si toute réprobation de sa part aurait été un drame dont elle se souviendrait pour le restant de ses jours.

- Vos résultats sont... honnêtes, estima le directeur en ayant bien pris le soin de jouer avec ses nerfs. Votre progression est satisfaisante mais il vous reste énormément de travail.

- J'en suis consciente, monsieur le directeur, s'empressa-t-elle de répondre. Je travaillerais encore plus dur.

Laroquette resta un instant silencieux, profitant de la fabuleuse transformation de la jeune fille. En un seul mois, elle était déjà devenue un vrai bourreau de travail capable d'aligner jusqu'à 12 heures de travail sans rechigner. Le meilleur était dans son langage corporel. Il voyait très distinctement qu'il la troublait. Les jeunes filles cachaient difficilement ce genre de choses et il comprit qu'il était temps de boire le vin.

- Nous avons investi énormément sur vous, annonça-t-il en préambule.

- Je le sais, répondit-elle toujours aussi empressée. Je ne vous décevrais pas.

- Justement, il serait peut-être temps de nous verser une sorte de... paiement.

Elle le regarda sans comprendre. Ses parents payaient son inscription et même très généreusement et elle le savait alors que voulait-il dire? Il se leva alors et glissa ses mains dans ses cheveux blonds. Elle ne se recula pas ; il s'enhardit et descendit sur ses épaules jusqu'à la naissance de ses seins. Ils étaient lourds et fermes. Un vrai plaisir que ces jeunes filles en fleur. Elle leva vers lui un regard plein d'hésitation et il sut qu'il devait faire attention. Le conditionnement n'était pas encore total. Il ne pouvait pas encore goûter à son intimité mais il pouvait profiter de quelques petits plaisirs. Il baissa les bretelles de son top. Elle ne portait pas de sous-vêtements et il put alors profiter pleinement de sa généreuse poitrine. Il lui malaxa les seins, jouant avec ses tétons. Elle ferma les yeux un instant et il s'agenouilla pour se diriger vers son intimité mais alors que ses doigts touchaient sa culotte, ses jambes se serrèrent et elle ouvrit les yeux, l'air affolé. Il sut qu'il ne devait pas aller trop loin. Profitant de son ascendant déjà certain sur elle, il lui sourit pour la rassurer et remonta son top. Il retourna s'assoir.

- Nous nous reverrons dans 15 jours, l'avertit-il. Pour un nouveau point.

« Et à ce moment-là, pensa-t-il, tu écarteras les jambes tellement largement que je pourrais y insérer un TGV. »

Elle sortit alors inconsciente des pensées lubriques de celui qui était en train de lui laver le cerveau.

CHAPITRE 15

Lorna arriva au lieu sécurisé presque une semaine après que Thomas l'ai appelé. Thierry devait penser qu'il s'agissait d'une éternité mais la jeune femme avait des obligations.

- Merci d'accepter de me rendre ce service, fit Thomas en l'accueillant. Je sais que tu es très occupée.

- C'était le moins que je pouvais faire.

Thomas savait très bien de quoi elle parlait. Cette ancienne policière d'élite reconvertie depuis des années dans la sécurité de personnalités se croyait redevable à son encontre depuis qu'il avait éliminé l'assassin de son coéquipier et amant, Wayne. Pourtant, le couple lui avait sauvé la vie auparavant et c'était pour cela qu'elle était la seule personne en laquelle Thomas pouvait placer sa confiance. Si elle avait voulu sa mort, elle n'avait qu'à le laisser mourir quand elle l'avait eu son sort entre ses mains. Ils s'installèrent dans le living de cette villa qui était l'exacte réplique de celle des rocheuses.

- Martina s'installe, expliqua -- t -- il. Ce site de repli est un lieu très isolé, nous sommes les seuls à en connaître l'adresse exacte. C'est une véritable petite forteresse et une seule personne, si elle est bien préparée, peut y soutenir un siège. J'y ai aussi fait aménager une « panic room » pour les cas extrême avec une ligne téléphonique directement reliée à mon portable.

- Décidément tu es toujours le roi de la paranoïa, plaisanta Lorna.

Thomas sourit mais il sentait au fond de lui que ses ennemis n'étaient pas tous morts et qu'il devait s'assurer que Martina demeurait en sécurité. Il ne commettrait pas deux fois la même erreur. Martina descendit et salua Lorna. Thomas fut frappé par le contraste entre les deux femmes. Pourtant, elles étaient toutes les deux grandes et rousses mais autant Martina respirait la féminité et une fausse impression de fragilité autant Lorna avec sa manie de se tenir toujours droite comme la justice et son regard dur revendiquait fermement une certaine forme de masculinité.

Avant de partir, Thomas embrassa longuement Martina, conscient qu'il ne la reverrait pas avant un certain temps.

« Si jamais je te revois, songea-t-il alors qu'il la serrait contre lui. La dernière fois où j'ai posé les pieds à Lilleland, j'ai provoqué une guerre et la mort de centaines de personnes. Qui me dit que cette fois sera différentes? »

Alors qu'il s'éloignait de la villa-forteresse, il décrocha son téléphone.

- Thierry, dit-il. C'est bon, je suis prêt à partir. »

Et c'est ainsi que le « Frère » se remit en route pour Lilleland et que la belle histoire sans nuage du Club prit fin.

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