Dans les Méandres de l'Ombre 02-05

Informations sur Récit
Fin du thriller.
4.9k mots
4.54
1.7k
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Récit n'a pas de balises

Partie 10 de la série de 11 pièces

Actualisé 04/18/2024
Créé 01/03/2024
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Chapitre 5 : Démasqué

JE ME TIENS DANS L'OMBRE d'une porte cochère, le cœur battant à tout rompre. Je l'ai suivi discrètement, mon instinct me disant qu'il préparait quelque chose de sinistre. Devant moi, l'étroite rue est plongée dans l'obscurité, seuls quelques faibles éclairages de réverbères troublant les ténèbres.

Soudain, je l'aperçois : Maï, la serveuse du restaurant asiatique où Elias et moi avions dîné. Elle est petite, très mince, sa démarche légère trahissant une innocence qui me serre le cœur et vrille mon ventre. Sa jupe à volants très courte virevolte au rythme de ses pas, et dans la pénombre, son visage serein et souriant est éclairé par un halo de lumière. Ses longs cheveux raides flottent derrière elle, lui donnant une allure presque féerique. Alors qu'elle s'approche, mon esprit est en ébullition. Je sais ce que je dois faire, mais chaque fibre de mon être se rebelle contre l'acte que je m'apprête à commettre. Tout va basculer. J'ai trop envie d'Elias dans ma vie. J'ai trop envie de goûter à la face sombre de l'humanité. Maï n'est plus qu'à quelques mètres de la camionnette d'Elias lorsqu'elle passe à ma hauteur.

Sans hésiter davantage, je sors de ma cachette et me précipite derrière elle. Ma main se referme sur un objet dur que j'avais préalablement glissé dans ma poche. D'un geste rapide et précis, je frappe Maï à l'arrière de la tête, juste au bon endroit pour la rendre inconsciente sans lui causer de blessure grave. Elle s'effondre silencieusement, et mon cœur se serre à la vue de son corps inerte sur le sol. Avec une force que je ne me connaissais pas, je soulève Maï et me précipite vers la camionnette. Je jette un coup d'œil rapide autour de moi, m'assurant que personne ne nous a vus. J'ouvre ensuite la porte latérale du véhicule et pousse le corps de Maï à l'intérieur.

Une fois la porte refermée, je m'immobilise un instant, reprenant mon souffle. Mon esprit est un tourbillon d'émotions : peur, dégoût de moi-même, mais aussi un sentiment étrange de triomphe, un épanchement malsain mais puissant qui libère mon être. J'ai franchi une ligne que je ne pensais jamais traverser, et pourtant, je sais que c'était nécessaire. Elias est surpris de me voir, son visage trahissant un mélange de confusion et de suspicion.

- Cassandre? Que fais-tu ici? demande-t-il, sa voix trahissant un léger tremblement.

Je le regarde, mes yeux déterminés.

- Je ferai tout pour toi, Elias, dis-je fermement. J'ai compris qui tu étais. J'ai compris que tu étais le Poursuiveur.

Elias reste silencieux, son regard passant sur le corps allongée de Maï inconsciente à moi.

***

ASSIS DERRIERE LE VOLANT DE LA FOURGONNETTE, Elias reste un moment immobile, absorbant la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux. La surprise est évidente sur son visage, son regard oscillant entre Cassandre et Maï, inconsciente à l'arrière du véhicule. La tension est palpable, l'air chargé d'incertitudes et de questions non posées. Cassandre, consciente de l'effet de son action sur Elias, s'efforce de le rassurer.

- Elias, je suis avec toi, dit-elle d'une voix douce mais ferme. Je comprends maintenant qui tu es vraiment, et je veux faire partie de ton monde. Je veux t'aider. Je veux être à toi. Etre ta chose, ta putain, ton acolyte.

Elias conduit en direction de son immeuble, l'esprit embrouillé par la révélation et l'implication soudaine de Cassandre dans ses plans. Cassandre continue de parler, sa voix un fil rassurant dans la nuit silencieuse.

- Je sais que cela peut te surprendre, Elias, mais je sens que c'est ma place. Je veux être à tes côtés, comprendre tes motivations, partager ta vie.

Pour souligner ses propos, Cassandre tend son bras et pose sa main sur le bas ventre du conducteur. Elle palpe le sexe. Elias reste silencieux, absorbant ses paroles. Il jette de temps en temps un regard vers Cassandre, évaluant sa sincérité, se demandant jusqu'où elle est prête à aller. La situation, si soigneusement contrôlée jusque-là, a pris un tournant inattendu, et il doit maintenant recalculer chaque mouvement, chaque décision.

EN ROUTE POUR L'IMMEUBLE d'Elias, Cassandre se rappelle son entrée en effraction dans l'appartement avec la clé qu'elle avait dupliquée. Elle est descendue par le passage secret et est arrivée dans le donjon. Son cœur a bondi et elle était très excitée. Elle a entendu des femmes parler et a approché sans bruit et a compris qu'Elias était le poursuiveur. Tout son corps s'est mis à vibrer et les délires les plus fou qu'elle fantasmait trouvait une solution : se mettre avec Elias.

Approchant de la première cellule, Cassandre surprend une jeune femme, toute jeune, dix-huit ans peut-être. Un hijab sur la tête et le reste de son corps : nue. La beauté brute de la peau, des rondeurs étrangle la brigadière. Dans la deuxième cellule, une jeune femme assez petite, rousse aux longs cheveux avec un petit cul tout rond. Le sexe de Cassandre coule et se dilate. Il y avait d'autres cellules mais elle fit demi-tour.

Cette révélation avait déclenché en elle une réaction inattendue. Au lieu de l'horreur ou de la répulsion, elle avait ressenti une excitation intense, presque enivrante. Les fantasmes les plus fous qu'elle avait enfouis en elle, semblaient trouver une réponse dans cette découverte. L'idée de se joindre à Elias, de partager ses desseins sombres, était devenue une obsession irrépressible.

Assise à côté d'Elias dans la fourgonnette, Cassandre se sentait étrangement en phase avec lui. Elle avait franchi la ligne entre la loi et la transgression, entre la normalité et l'abîme. Elias, jusqu'alors un objet de désir et de mystère, se révélait être le catalyseur de ses désirs les plus obscurs. Alors qu'ils approchaient de l'immeuble, Cassandre était prête à embrasser pleinement ce nouveau chapitre de sa vie, un chapitre où les règles étaient redéfinies et où elle pouvait explorer les profondeurs de son être aux côtés d'Elias, le Poursuiveur.

CASSANDRE, ASSISE A COTE D'ELIAS dans la fourgonnette, le regarde avec une curiosité mêlée d'une fascination sombre. Elle a sorti son long sexe et le branle doucement.

- Comment fais-tu pour installer tout ce... système dans le sous-sol de l'immeuble? demande-t-elle, sa voix trahissant son intérêt pour les détails de son sinistre sanctuaire.

Elias, qui jusqu'à ce moment est plongé dans ses propres pensées, se tourne vers elle, un soupçon de soulagement dans son regard et dans son sexe aussi. Il semble avoir trouvé en Cassandre une oreille compréhensive, peut-être même une complice.

- Mes parents m'ont laissé cet immeuble en héritage, commence-t-il, sa voix calme. J'ai toujours été fasciné par la psychologie et le comportement humain. Après leur mort, j'ai décidé de transformer le sous-sol en un endroit... spécial.

Il parle de la construction, expliquant comment il a soigneusement planifié chaque détail pour assurer la sécurité et la discrétion.

- Les murs sont insonorisés, et j'ai installé un système de ventilation complexe. Personne au-dessus ne peut entendre ou soupçonner ce qui se passe en dessous.

Elias explique également les caméras, décrivant leur emplacement stratégique et leur fonctionnement.

- Elles me permettent de tout surveiller, de contrôler chaque mouvement. C'est un système de sécurité complet et infaillible.

Cassandre écoute attentivement, absorbant chaque mot. Sa curiosité n'est pas feinte ; elle est véritablement intriguée par l'ingéniosité et la précision d'Elias. Sa main masturbe la tige sur toute sa longueur. Elle a très envie de le mettre dans sa bouche. Pour elle, cette révélation ouvre une fenêtre sur un monde qu'elle n'a jamais envisagé, un monde où les règles sont redéfinies selon les désirs d'Elias.

Pour Elias, cette conversation représente plus qu'un simple partage d'informations. C'est une opportunité de se connecter avec quelqu'un qui semble comprendre et accepter sa véritable nature. Il perçoit en Cassandre une possibilité de soulager sa solitude, de trouver une complice qui partagerait non seulement ses secrets, mais aussi sa soif d'un jeu plus sombre. Alors que la fourgonnette se rapproche de l'immeuble, un lien étrange et complexe se tisse entre eux.

DANS LE SOUS-SOL SOMBRE de l'immeuble, Cassandre se trouve face à Chrystel. Poussée par le besoin de prouver son allégeance à Elias, Cassandre aborde Chrystel avec une intensité et une agressivité qui tranchent avec leur relation passée. Les yeux durs, elle s'approche de Chrystel et la saisit par le bras.

- Tu dois comprendre, Chrystel, Elias n'est pas l'homme que tu crois. Il faut que tu acceptes la réalité, lance-t-elle d'une voix ferme, empreinte d'une détermination qui masque à peine ses émotions conflictuelles.

À l'intérieur, Cassandre est déchirée. Une partie d'elle est horrifiée par ce qu'elle est en train de faire, par la trahison envers une femme qu'elle considérait comme une collègue, voire une amie. Pourtant, une autre partie d'elle, celle qui est irrésistiblement attirée par le monde obscur d'Elias, la pousse à agir, à prouver sa loyauté. Elle lui balance une énorme gifle et le corps nu de la prisonnière tombe sur le sol en ciment. Chrystel, choquée, regarde Cassandre avec un mélange d'incrédulité et de trahison.

- C'est le seul moyen, Chrystel. Tu dois t'y soumettre, insiste Cassandre, bien que chaque mot lui coûte. Ses mains tremblent légèrement, révélant la lutte intérieure qu'elle endure.

Pour Chrystel, cette confrontation est un coup dévastateur. Elle se sent trahie, isolée, face à une Cassandre méconnaissable. Les émotions se bousculent en elle : choc, désespoir, et un sentiment d'abandon. La réalisation que Cassandre pourrait être devenue une partisane d'Elias la terrifie et la plonge dans un désarroi encore plus profond. Elias intervient :

- Lève-toi et vient embrasser ta maitresse!

Cassandre se tourne vers le maitre. Chrystel se lève en se frottant la joue. Avec prudence, elle approche et tend sa bouche. La brigadière pose ses mains sur les hanches menues de la prisonnière et la laisse l'embrasser. Sa lourde poitrine se raidit. Son ventre papillonne. Elle est excitée par la soumission de Chrystel et l'autorité d'Elias.

Ce dernier les laisse et rejoint son esclave noire. Il ordonne à Djamila, la prisonnière la plus soumise, d'épiler entièrement Maï au laser. Cette tâche, à la fois intime et dégradante, est une démonstration brutale de son pouvoir absolu sur les captives. Elias observe la scène avec une froide indifférence, comme si ces femmes n'étaient que des pions. Cassandre, l'a rejoint et à ses côtés, assiste à la scène, une part d'elle horrifiée par la brutalité de l'acte, tandis qu'une autre part est étrangement fascinée. Elle ne peut s'empêcher d'être impressionnée par la manière dont Elias contrôle tout dans cet endroit, imposant sa volonté sans la moindre hésitation.

Djamila s'exécute sans protester, ses mouvements mécaniques, ses yeux vides de toute rébellion. Maï, quant à elle, semble perdue, incapable de comprendre comment elle s'est retrouvée dans cette situation cauchemardesque. Cassandre observe la petite vietnamienne, ressentant un pincement de culpabilité pour le rôle qu'elle a joué dans son enlèvement. Mais aussi, elle trouve la petite asiatique très désirable et comprend qu'Elias la veut. L'atmosphère dans la pièce est lourde, chaque mouvement et chaque parole chargés d'une signification sinistre. Elias, satisfait de l'efficacité de Djamila, se tourne vers Cassandre.

- Tu vois, Cassandre, tout fonctionne ici selon mes règles. C'est mon domaine, dit-il, un sourire en coin.

Cassandre acquiesce, ses yeux fixés sur Elias. Elle est à la fois repoussée et attirée par ce qu'elle voit, par ce qu'elle ressent. La dualité de ses émotions la rend silencieuse, perdue dans un tourbillon de réflexions. Dans cet univers souterrain, Elias est roi, et Cassandre se rend compte qu'elle est de plus en plus attirée dans son orbite, incapable de résister à la force obscure qui émane de lui.

- Maintenant, on va laisser notre nouvelle recrue toute seule dans la cellule de débourrage pour la façonner ensuite.

Cassandre, toujours sous l'emprise de l'atmosphère oppressante du donjon d'Elias, se dirige vers Lula et Lila, les deux autres prisonnières. Lula, la plus jeune, semble particulièrement vulnérable, tandis que Lila, avec ses longs cheveux noirs et ses yeux brillants, affiche une résistance silencieuse. Cassandre, assumant un rôle qu'elle n'aurait jamais imaginé jouer, se tient devant elles avec une autorité imposée.

- Lula, Lila, je veux que vous vous baisiez devant moi, leur dit-elle d'une voix ferme, reprenant le type de commandes qu'Elias aurait données.

Les deux jeunes femmes se regardent. Lula, petite et mince, semble particulièrement intimidée par la demande, tandis que Lila prend une inspiration profonde avant d'acquiescer d'un signe de tête. Elles commencent lentement, hésitantes. Lula grimpe sur le corps allongé de Lila, ses mouvements maladroits trahissant sa peur. Lila, plus assurée, se tient droite et prend la grosse poitrine qui pend au-dessus d'elle. Cassandre observe, un mélange de fascination et de malaise en elle. Elle se rend compte de l'absurdité et de la cruauté de cette demande, mais en même temps, elle est attirée par la démonstration. Rapidement, elle leur demande de s'embrasser et de se doigter. Cassandre a envie de les rejoindre. Mais, elle se tient à distance, pas encore certaine de ce qu'elle doit faire. Lula et Lila continuent sous le regard de Cassandre, leurs corps se mouvant ensemble dans une danse lascive. Pour Cassandre, cette scène est un autre pas dans sa descente dans l'univers d'Elias, un univers où la domination et le contrôle prennent des formes à la fois terrifiantes et captivantes.

- Léchez-vous!

Les deux prisonnières, nues sur l'étroite couchette, sont tête-bêche. Leur bouche approche de la vulve et entre en contact. Leur langue s'immisce dans les replis et, malgré leur réticence, elles cherchent le plaisir de l'autre.

Cassandre caresse sa poitrine en regardant les deux jeunes femmes se lécher. Finalement, elle approche derrière Lula, la plus timide. Elle observe la langue sucer le clitoris. Elle enfonce deux doigts dans la chatte. Cassandre s'aperçoit que la petite mouille un peu. La brigadière va-et-vient dans le vagin et s'enfonce toujours plus. Lila commence à geindre ; les doigts qui plongent en elle écarte son sexe. De son autre main, Cassandre caresse les petites fesses de la jeune femme. Elle continue à travailler le vagin et après quatre doigts, c'est le début de sa paume qui force la chatte. Lila se plaint et arrête de lécher Lula. Mais cette dernière continue de jouer avec le clitoris en sentant bien la main de leur nouvelle tortionnaire s'enfoncer.

Le début de la main ouvre le vagin et pénètre les chairs moites de Lila qui hurle. Cassandre découvre un nouveau sentiment en elle et devient folle d'excitation lorsque sa main disparait finalement dans la chatte de la fille. Lula recule et regarde l'autre prisonnière fistée. Cassandre ferme le poing et le tourne à l'intérieur. Les cris ne font que l'exciter et elle continue. Soudain, elle commande à Lula de venir la branler. La beurette s'exécute.

Cassandre a littéralement basculé dans le côté obscur. Les hurlements déments de sa victime la rendent folle d'excitation et les doigts de la petite beurette qui branle son clitoris la font monter très vite. Le poing enfoncé dans la chatte continue son forage et Lila, malgré la douleur extrême n'endigue pas les orgasmes à répétition qui la tétanisent. Elle a honte de jouir de son extrême humiliation.

Lula se penche et commence à lécher Cassandre qui commence à aimer qu'on lui obéisse. Elle sait qu'elle sera la chose d'Elias, mais elle comprend qu'elle aura elle aussi ses choses. La langue vigoureuse de la petite beurette l'excite beaucoup. C'est bien après avoir joui plusieurs fois que Cassandre laissa les prisonnières à leur sort dans leur cellule.

***

DIMANCHE SOIR, DANS SON APPARTEMENT, je me tiens face à Elias, une tension palpable entre nous. Les événements des derniers jours ont été un tourbillon d'émotions et de révélations, me menant à cet instant décisif. Elias, d'ordinaire si maître de lui, semble enfin baisser sa garde. Ses yeux bleus me fixent avec une intensité que je n'avais jamais vue auparavant. Je suis à genoux devant le canapé où il est installé. Un collier autour du cou, mes énormes seins compressés dans un bustier qu'il m'a imposé, un string noir et des escarpins de dix centimètres, je suis à son service.

- Cassandre, commence-t-il, sa voix plus douce, presque vulnérable. Tu as montré que tu es prête à entrer dans mon monde. À partir de maintenant, tu feras partie de ma vie, de tout ce que je suis. Tu m'obéiras et tu pourras jouir de mes joyaux à ta convenance.

Ces mots résonnent en moi, provoquant un mélange complexe de sentiments. D'un côté, il y a un sentiment de triomphe, une excitation presque enivrante à l'idée d'être acceptée dans cet univers sombre et secret d'Elias. D'être choisie par lui, d'être reconnue pour ma force et ma détermination. Exploré sans limite la noirceur de son âme et la mienne, me donne le vertige.

Mais de l'autre côté, il y a une confusion profonde, un trouble face à la réalité de ce que cela signifie. Je suis consciente que j'ai franchis une ligne, que je suis engagée dans un chemin dont je ne pourrais jamais revenir. Elias s'approche, ses mains emprisonnant un de mes seins qui est passé dessus le bustier serré. Sa proximité est à la fois réconfortante et intimidante.

- Je sais que cela peut être difficile à comprendre, Cassandre. Mais tu as une place à mes côtés. Ensemble, nous pouvons explorer des territoires que peu osent même imaginer.

Je hoche la tête, incapable de trouver les mots. Mon téton roule sous son index et son pouce. Mon cœur est partagé entre un désir ardent et une peur latente de ce que cela pourrait signifier pour mon âme, pour mon être. Ma chatte se liquéfie. Ses mots s'enfoncent dans ma conscience, réveillant un mélange complexe de peur et d'excitation.

Quand il m'invite à le suivre dans le donjon, chaque pas que je fais résonne comme un écho dans ma poitrine. Descendre dans le donjon aux côtés d'Elias est comme plonger dans les profondeurs d'un abîme. Les murs de pierre froide et l'air confiné évoquent un sentiment de réalité altérée. Face à la cellule de Maï, je ressens une palpitation distincte, le poids de ma nouvelle réalité pressant sur moi. Elias me regarde avec des yeux qui attendent plus qu'une simple obéissance ; ils recherchent une complicité active.

- Tu vas m'aider à dresser Maï, dit-il. Ces mots ne sont pas seulement un commandement ; ils sont une initiation, un rite de passage.

Je vois Maï, si petite et vulnérable dans sa cellule, ses yeux larges d'incertitude et de peur. Elle est nue, recroquevillée sur le sol froid. C'est dans son regard que je mesure pleinement la gravité de mon choix. Sa fragilité m'excite et je ne sais pas si c'est mon bustier serré ou la chaleur qui monte de mon ventre mais j'ai du mal à respirer.

Elias m'explique comment nous allons procéder, comment son enseignement doit se transformer en une leçon que Maï n'oubliera jamais. Moi, son assistante désormais, je dois apprendre à manier le fouet de la discipline autant.

J'ouvre la cellule de la jeune asiatique aux longs cheveux raides et la tire hors de sa captivité. Ses pas sont hésitants, sa petite silhouette tremblante alors que je la guide vers le cœur du donjon. J'admire son petit cul avec la raie toute fine. Elle ne résiste pas, mais son corps est rigide de peur, ses yeux brillants de terreur inarticulée. En atteignant la croix de Saint André qui se dresse comme un sombre monument dans la pièce, je fixe Maï fermement. Ses mains sont attachées au-dessus de sa tête, son corps exposé et vulnérable. Chaque mouvement que je fais en l'attachant résonne d'une autorité que j'ai apprise d'Elias. Du haut de mes escarpins, je la domine.

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