Victor et Adrienne

BÊTA PUBLIQUE

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Valcour
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Tous on aimait bien l'infirmière, Madame Lambercier. Pour ses gros lolos valseurs, vaguement coincés dans un soutif noir, sous sa blouse transparente. En soignant nos bobos, elle les agitaient ses nichons ... ça l'amusait de nous voir bander pour elle. « T'es vif toi » qu'elle disait, en nous caressant les cuisses. Et elle nous congédiait avec un gros bisou appuyé sur le front, bien maternel ... comme à regret de n'avoir pas plus saignant à désinfecter.

Elle était chargée aussi d'administrer les punitions. En fin d'après-midi, elle faisait le tour des classes, en tailleur gris, comme pour la messe. On lui nommait les punis du jour. Ils devaient baisser eux-mêmes leurs culottes et dire pourquoi ils avaient mérité d'être punis. La première fois que j'ai été puni, on étaient deux.

Avec mon copain Marc, on avait été surpris avec des photos de filles nues, chattes rasées, qui se pissaient sur leurs jolies petites gueules de putes et se léchaient les moules, et les trou-duq ... Putain ! la langue en plein dedans, profond, dans la merde! Une autre, ligotée, cuisses écartées, elle était préparée pour un chouette viol bien facile. Je branlais Marc ...

Madame Lambercier, elle a d'abord claqué Marc de toutes ses forces, et j'attendais mon tour. Plus ses fesses rougissaient, et plus je raidissais ... devant la classe, palpitante, impatiente de claques plus fortes. Les murmures encourageaient la rouste. Ses seins gigotaient sous son chemisier. J'aurais voulu pas trop bander, mais c'était plus fort. Mon cœur cognait plus et tant à chaque nouvelle claque. Ça l'excitait la Madame de frapper, et de me voir triquer. Elle devait bien juter de la moule.

  • Ferdinand Tripotin, vilain branleur, à toi ! Raconte pourquoi tu mérites !

J'ai dû raconter. Elle m'a serré contre elle, comme si j'allais tenter de me sauver. Tout contre sa chaleur, son excitation moite, son agitation brouillonne ! Elle m'a soigné ! ... sûr que c'était rouge ! ... mais je bandais toujours ! Et mes joues ... du feu ! La classe tenait son souffle. « Mais, ça lui plaît ! Il en reveut ! » Nouvelle cinglée. Elle s'est fatiguée. « C'est pas vrai ! vous avez vu cette biloute ! » qu'elle a crié. Mon gland pointait son oeil, tout luisant. Elle m'a branlé. C'est parti tout de suite, sur sa jupe. Elle me l'a fait lécher. Délicieuse punition ! J'en ai eu d'autres, du même genre. Mes fesses en ont pris l'habitude, et même le goût.

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Retour du sport. Ballochard nous annonce une visite médicale ... « Douche sérieuse ! Soyez propres ! » Il nous savonne les bites, raides, anxieuses et impatientes à la fois d'être tripotées. Les visites médicales, on connaît ! Des obsédés, les toubibs, toujours après nos couilles et nos culs. À chacun il savonne à fond les fesses, et le trou, il insiste ... même qu'il y glisse un doigt pour vérifier qu'il y a plus de merde. On bande comme des pendus ... à ce qu'on dit pour les pendus ... moi, j'aimerais bien en voir un pendu, cracher du foutre ... tiens ! sur sa mère pleurnichant sous la potence.

    • Défense de vous branler ! Sinon, la doctoresse va vous piquer dans les roustons, et vous débanderez pas de trois jours !

Putain, qu'il a dit, « la doctoresse » ! On trique à mort. On est à peine secs. Elle arrive, en bas noirs sous une blouse flottante et des talons qui claquent. Pas vieille, mais pas l'air marrante, du genre à nous faire du mal un max, « pour notre bien », comme ils disent tous. Elle inspecte la salle, c'est la cheffe.

On est tous tout nus, sur un banc. On la regarde branler les copains, tirailler leurs bites, les mesurer. Scientifique ! La mère Lambercier, elle note des trucs, elle récupère les foutres dans un grand flacon, tout un mélange glaireux ! C'est le tour de Choupette. Comique ! Ses mains cherchent à cacher sa zigounette mollassonne. La doctoresse s'étonne de ses minusses de couillettes.

    • Lambercier, un tube spécial pour l'hermaphro !

Elle commence à le branler, mais Choupette lui pisse dru à la figure, ça lui coule partout, sa blouse lui colle aux nichons. On applaudit. Elle rouspète ! Choupette pleure comme une gonzesse. La doc se débarrasse de sa blouse trempée. La voilà seins nus, en culotte noire. Cris d'admiration.

    • Silence, ou vous sortez tous !

Le zob de Choupette, manipulé de façon professionnelle bandoche un micro-chouia. On rigole. Elle examine son trouduq, s'étonne.

-- Un boulevard ! Ballochard, venez voir !

Elle y enfonce trois doigts ... sans peine !

-- Vous y êtes pour quelque chose, je parie. Vous les aimez les fesses de gamins !

    • Enfin, Madame !!!

Nous, on ricane tous.

    • Vos gueules petits cons, sinon, vos fesses, elles vont saigner !

C'est enfin mon tour, elle me branloche sympa. Sûr qu'elle aime ça ! Chouette son boulot ... branler des jeunes bites ! Petite valse de chouettes beaux seins, mignards, un coup à droite, un coup à gauche ! Mon cul aussi, elle y fourre ses doigts, juste avant que je lui parte à la figure. Trois giclées, c'est fini ... dans le bocal ! Elle crie.

-- Ballochard, c'est à vous, comme les gamins ! Lambercier, le paravent !

On les entend baiser. Cris de femelle sautée dru, par une grosse bite bien raide. Comme quand mon père ... ce gros con. On fiche en l'air le paravent. Banzaï ! ... Ballochard la pistonne sévère cette pétasse, en chienne ! Ils s'en foutent qu'on les mate ! On rebande, même qu'elle nous ait branlés pas mal à fond. Mais Lambercier nous chasse, armée d'un balai de crin. On court dans les couloirs, tout nus. Pepita est paniquée. On se l'attrape, à poil en deux minutes. Le Grand Simon et deux autres la poussent dans un bureau vide, et s'enferment. On entend des cris, sûr qu'elle dérouille ! On veut enfoncer la porte, mais elle résiste bien la porte ! Ils s'en foutent ! On crie au feu ! On attrape une lance d'incendie, on casse une vitre, on leur balance de la flotte. Le robinet se coince. Ça inonde le couloir, on patauge, on glisse, tout nus. Ils ouvrent la porte, la gonzesse veut s'échapper. On se l'attrape, on l'arrose, on lui tripote les seins, les cuisses, on la fesse, elle crie, du monde arrive ! Le directeur, le surgé. Panique ! « Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? »

C'est l'heure de la sortie, les autres classes débarquent, ça les amuse un max. « Pepita, qu'est-ce que vous foutez là, dans cette tenue ? Et Ballochard, où est-il ? -- Il baise la doctoresse ! qu'on lui dit. -- Tu vas voir tes fesses, c'est moi qui vais te les arranger ! » Ballochard se pointe, tout coulant de sueur, dans son short qui lui colle aux fesses et à la bite. « Ballochard, expliquez-moi tout ça ! -- Monsieur le Directeur, ces vauriens ont profité de la visite médicale ... -- Et cette eau partout ! Fermez le robinet !  -- C'est coincé ! » Le surgé arrive à le fermer. «  Lambercier, vous aurez du boulot à corriger toute cette bande, et la Pepita aussi ! » Nous, ça nous impatiente à voir la Pepita prendre une raclée cul nu. « En attendant, nettoyez-moi tout ça ! » Le surgé intervient. « Monsieur le Directeur, est-ce qu'on va faire un rapport à l'inspecteur ? -- Imbécile ! Microcéphale ! Espèce de sinanthrope ! Un rapport ! Vous voulez qu'on ait des emmerdes avec l'administration ? »

L'affaire s'est soldée par une belle séance de punition. C'est le surgé qui s'est occupé de Pepita !

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Choupette ! Disparue, emportée par une méningite ! Tristesse ! On l'aimait bien la poussine, ... pour la branler, pour lui faire des misères ... un bout de notre quotidien a foutu le camp ! Trop tard pour un petit mot gentil, pour un minuscule brin de consolation. Elle est de l'autre côté ... d'un précipice ! Sa place en classe est vide, on l'attend toujours, comme si elle allait nous revenir, qu'on lui tâterait encore ses petits nichons pointus, tous les jours un peu plus gros !

La boulangère m'en parle, à voix basse, elle a peur de son fantôme !

    • T'es bien d'sa classe à Valentin? Pauvre madame Mortebise ! Elle dit qu'elle est doublement veuve. Son mari était parti avec une autre, et maintenant, son Valentin ! Vas donc la voir, il y a une veillée ce soir. Adrienne, ... elle sera bien seule, et la vie est cruelle. Je lui dirai que tu iras !

Retour de la rue Destouches, cœur lourd, gorge serrée ... Pas d'avoir sucé des queues et palpé des couilles, j'ai maintenant l'habitude ... et « la bite rude », il y en a qui me tripotent. Dans le parc, j'ai récupéré des fleurs, des jaunes, pour bricoler un bouquet. Choupette, partie ... à l'imprévu ... Et moi ... et ma mère, ça peut nous arriver, boum sur la gueule ! J'arrive à la maison Mortebise, il est très tard, la porte est entrouverte, je monte ... Odeur d'encens, ça pue l'église.

Choupette allongé sur un lit bas, des bougies autour, comme un anniversaire ... en costume de communion solennelle ! À côté, sur un canapé, sa mère. Elle dort sur le côté. Courte jupe noire, bas noirs transparents, belles cuisses ! Elle ronfle ! Ça fait pas sérieux près de son fils mort.

Je les regarde tous les deux. J'hésite. J'y vais, je lève sa jupe, très doucement ... Mon cœur tambourine, mais ça va pas la réveiller. Haut de cuisses jambonneuses au-dessus des bas! Une tache de vin, rougeâtre. Elle est pas vieille l'Adrienne ! Plus haut la jupe ... des fesses bien rondes ... de la belle viande ! ... Une dentelle de soie grise les sépare, ... à peine, juste un ruban, des poils noirs frisés s'en échappent. Je m'approche, pour les sentir ses poils, une vraie odeur de femme, pas de savon ! Jamais autant triqué, même au Passage Gonaud !

Elle dort toujours, ses seins se soulèvent un peu, ils s'animent, à son souffle ! La vie continue. Pas pour Choupette, déjà au but, elle ! Choupette, Adrienne et moi, mon Désir face à la Mort et à la Vie ... vertige ! Trois heures sonnent à une horloge d'église. Ça la réveille un peu. Je m'assieds vite sur une chaise, de l'autre côté, je fais semblant de prier. L'encens, ça monte à la tête ! Sa jupe dévoile toujours ses fesses, les oreilles me brûlent ... Elle se redresse un peu, elle sourit ... elle a compris. Choupette, gisant, nous rapproche.

    • Ferdinand ! C'est gentil d'être venu. Et ces fleurs ! Merci, tu es le seul du collège à être venu ! Le quartier n'est pas sympathique. Et la vie, quel calvaire ! Valentin, il t'aimait bien, tu sais. Rentre chez toi, il est très tard ! Tu reviendras, un autre jour ? Promis ?

Je promets. Elle m'embrasse au front. Bonne bouffée d'odeur de seins, de sueur, la nuit est très chaude. Dans ma tête, ses fesses, belles pièces de chair, et ses cuisses, émergeant des bas noirs, et la tache de vin ! Je sors, étourdi dans la nuit, je titube.

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Mon père est en taule. Et pour longtemps. Il trafiquait louche avec le curé Mailiez, le patron d'une école de filles, dont les élèves avaient régulièrement besoin des services de médecins discrets. L'évêque est intervenu pour le curé. C'est ce que raconte à mi-voix gourmande la boulangère, d'un air vaguement offusqué. Je pensais pas que mon daron était capable d'autre chose que de pinter. Bien sûr, il s'est fait gauler, ce con.

oOo

Voilà que je rencontre Adrienne à la boulangerie. « Ferdinand, tu viendras ? Tu m'as promis ! » En robe d'été, légère, fleurie, transparente, on voit pas mal, on devine ! « Après tes cours ! -- Oui ! -- T'es un ange !»

Elle m'attendait. Elle m'installe, elle m'enfonce dans un canapé. Elle apporte des gâteaux, s'assied tout contre moi, cuisse chaude, nichons libres comme des lapins, qui agitent leurs museaux bruns. J'écoute pas trop. « Oui, ça va bien au collège. -- Et l'affaire du curé Mailiez? Et ton père ? -- Il s'est fait poirer. -- On en parle peu. L'évêque a fait étouffer l'affaire. » Elle voit bien que je suis distrait. Je pense à la tache de vin, cachée, juste au-dessus des bas noirs de l'autre jour. Ses jambes nues sont collées aux miennes, carrément, jolis mollets ronds, épaules découvertes ... et son parfum fleuri ! Choupette est loin, partie dans l'oubli. D'une voix sourde :

    • Ferdinand, tu penses à quoi ?

Elle pose un bras sur mes épaules, elle tâte ma braguette, elle glousse, comme Violetta quand je la chatouille sous la jupe. Elle pose ma main sur sa cuisse fraîche, me la monte sous sa robe. C'est doux, c'est chaud, mes oreilles brûlent ... Elle murmure « Ferdinand, t'as déjà léché une femme ? T'as pas envie d'essayer ? J'vois bien qu'si !» Elle me déboutonne, me la sort toute raide et baveuse. Elle remonte sa robe jusque sous les nichons, baisse culotte, écarte en grand les cuisses. La tache de vin, c'est un secret qu'elle m'a confié ! Merci Bon Dieu ... pour une fois ! Elle m'ouvre sa moule, des pétales roses, violacés sur les bords, ça pendouille un peu en dehors, de la chair luisante au milieu d'un fouillis frisé noir, une vraie fourrure de caniche.

Elle m'agenouille, c'est comme à la maison rue Destouches, le visage enfoui dans ses poils moites. Ça sent bon la pisse, c'est un peu sucré, pas comme les glands des types sur le canapé rouge. Son gros bouton sous ma langue, je l'enveloppe, je l'écrase, elle gémit, elle crie, elle agite ses cuisses, convulse, tout son ventre, et ses fesses. Elle appuie ma tête, elle aussi me tient aux cheveux, c'est une manie ... merde alors !

    • Plus bas, oui-i-i, enfonce la bien ta langue !

Je l'enfonce, un trou soyeux et tiède ... du velours ... une source de miel ! Deux doigts, j'explore, elle serre les fesses, je force, je trifouille ... elle adore.

    • Oui, Valentin, vas-y profond !

Marrant, elle s'est trompée ! Avec son Valentin, qu'elle se croit ... deux fois veuve qu'elle disait à la boulangère !

    • Viens au lit, ça sera mieux !

Nus en cinq secondes. Elle m'attrape, me flanque dans les draps en bataille, mord tout ce qui lui passe de moi sous les dents, lèche mon ventre, baisouille mon cou, mes oreilles, griffe mon dos, une furie ... si c'est ça l'Enfer, j'y vais ! Ses tétons rugueux me rabotent, j'ai peur pour mes couilles ... elle y va, la foldingue ! Elle me bouffe la bite, toute, et les accessoires, ses cuisses viandeuses m'écrabouillent, sa moule baveuse cherche mes lèvres, ma langue, elle se branle sur mon nez ! Mes doigts, deux dans son trou de femelle, gourmand, impatient ... le vicieux ! ... Et ça coule. Son jus sucré inonde mes yeux, mes cheveux, s'infiltre, j'en bois le plus possible. Je l'inonde aussi, ça fuse, sur sa langue, dans sa gorge, elle continue, me suce à fond, elle veut me vider les couilles pour toute la semaine !

On souffle. Elle me prend contre elle, la joue contre un sein qui frémit encore quand j'asticote le téton.

    • C'était bon ?

Je réponds par des baisers sur son ventre, ses bras, ses seins, tout ce que d'elle mes lèvres peuvent attraper. Mes larmes, sur sa joue. C'est con l'émotion, pour un mâle ! Ça la transporte, elle m'embrasse furieusement. « Ferdinand, mon petit chéri ! » On se rhabille, elle fait la sérieuse.

    • Ferdinand, tu gagnes combien à la maison Destouches ? Il ne faut pas que tu y retournes ! Je te donnerai autant que tu gagnes. Tu vas prendre des maladies. Les types que tu suces, ils n'ont pas peur d'enfiler des culs syphilitiques.

-- Sifili-quoi ?

    • Tiens, regarde.

Elle sort un bouquin avec d'horribles photos de plaies glaireuses, de pustules rougeâtres, d'abcès scrofuleux, de verrues prêtes à éclater, de chairs en décomposition ... à gerber ! Douche glaciale ! Je me sentais si bien, collé à elle, à boire sa chaleur maternelle ... alors que ma mère ! ... une connasse ... tabassée par un ivrogne, quelle plaie ma famille !

    • Tu vas te faire tuer ! Il y a des maniaques ! Un gamin, tout mignon, un frisé aux yeux bleus, perçants comme des couteaux quand il vous regardait ! Pas plus vieux que toi, il suçait à l'entrée de l'ancienne usine de nouilles. Des vicieux aimaient bien se vider dans sa bouche d'ange! Embarqué par des dingues. Ils lui ont défoncé l'anus !

Merde ! ... Elle peut pas arrêter là son histoire cauchemardeuse ?

    • On l'a retrouvé, tout en sang, châtré ! Oui, Ferdinand, coupées net au rasoir de coiffeur. Ces grands rasoirs qu'ils frottent sur une lanière en cuir toutes les deux minutes, tout près de ta gorge, tout ça pour te couper trois poils. Ça pourrait t'arriver à toi aussi, dans la maison Destouches !

J'aime pas le sang ! J'ai peur pour mes couilles. Je vais plus dormir avec ces histoires !

    • Non, non ....

    • Comment non ? Mais c'est vrai, c'était il y a trois mois. On n'en a pas beaucoup parlé, pour éviter de mettre cause la police qui n'a pas fait son travail. Alors, laisse la maison Destouches, tu promets ?

J'ai promis. Elle m'a bavoché un gros patin, comme à Gonaud elles n'en font pas. Victor, lui m'a fait tout un cirque ! « Et nos bons clients » qu'il a gueulé, tellement furieux que j'ai eu la trouille qu'il me les coupe. C'est un dur Victor ! ... je l'ai vu, de mes yeux vu, tordre le cou d'un chaton et le balancer à toute volée contre un mur, devant une fille, pour lui faire peur à la fille ... pour lui montrer de quoi il était cap. Il l'a baisée la gonzesse, devant le tas de poils blancs sanguinolents. Elle en menait pas large ! Sûr qu'elle a rien osé dire ! Moi, j'ai continué à la maison Destouches.

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Adrienne ! Son lit tiède et moite ... nos sueurs ... tous nos jus ! Les soirs, et les nuits, et les matins qu'on s'est papouillés, farfouillés ... on s'est léchouillé les muqueuses, langouillés tous les trous, mordillonnés ... emboîtés qu'on étaient, à s'explorer des doigts, des dents, des langues ... et je me la cramouillotte !... et elle me suçaille ... et on se fesse à grandes volées de claques qu'on en rigole ... et on se pisse au cul. On s'épuise. On dort collés, encastrés, baisés, rebaisés, dévorés ... on se rêve brûlés, transpercés de désirs lancinants. Réveils brumeux, vidés de nos foutres ... On a même pleuré et bu nos larmes de plaisir.

Un jour elle m'a fait une surprise, je rentrais du

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Quarante ans après, je relis ce récit, soigneusement écrit dans un cahier d'écolier secret, noir comme il se doit. Il raconte de mon apprentissage de la Vie. C'est mieux qu'une vieille photo en noir et blanc. C'est le seul souvenir matériel qui me reste de mon enfance. Tout le reste a été perdu. Mais les émotions vécues me restent gravées dans la mémoire, et continuent de la troubler.

Valcour
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