Véro (chap 2): l'apprentissage

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Véro apprend le métier
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 4 pièces

Actualisé 10/09/2023
Créé 07/25/2023
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Suite de Véro et le Bar Américain

Cette série a été écrite initialement en anglais par whole punch sous le titre Vero, à partir de l'histoire de ma femme et de moi-même. Qu'il en soit remercié. J'ai assuré, à sa demande, la traduction pour que les francophones en profitent également, puisque d'abord une histoire française.

Alors que Véro repose sa tête sur son siège incliné presque à l'horizontale, elle enlève ses chaussures et regarde sur l'écran de la cabine l'avancée du vol, encore au-dessus du désert et qui les conduit vers le Cameroun. Fermant les yeux, Vero s'assoupit et dérive agréablement à nouveau dans sa rêverie, le soleil frappant le hublot chauffant son visage. Jacques dort toujours à ses côtés.

Il y a des années, au début de sa carrière dans ce bar à hôtesses appelé Le Bien Aimé, Véro a vu sa vision innocente de l'endroit, de sa clientèle et de son personnel très rapidement remplacée par la découverte qu'elle travaillait dans un repaire assez immoral.

Les hommes (et parfois les femmes) achetaient des boissons hors de prix, donnaient un gros pourboire aux hôtesses vêtues de manière sexy, et s'attendaient à se régaler, tant des yeux que des mains sur leur corps sans risquer une remarque désobligeante ou une gifle, à engager avec ces femmes une conversation salace sans retenue ou sans avoir recours aux insinuations.

Bien que jamais affiché ouvertement, bien sûr, il était également possible pour les hôtesses de gagner plus d'argent en y ajoutant leur propre service personnel. Bien naturellement, soit à travers l'achat (obligé mais parfois fictif) de bouteilles de champagne supplémentaires, soit en versant une « taxe » à la gérante pour amener l'hôtesse à l'extérieur durant les heures de travail, Jacqueline faisait son beurre. La présence rassurante d'un videur sécurisait l'ensemble, où l'on pouvait venir s'encanailler en toute tranquillité.

Jacqueline l'avait jumelé la veille avec Valérie qui devait lui servir de mentor. Valérie était certainement très expérimentée - Véro l'avait vu faire jouir un client corpulent en plein milieu du bar la nuit précédente, avalant sa bite alors qu'elle s'agenouillait sous la table, à peine hors de vue des autres personnes présentes. Au début, Véro avait été surprise puis choquée - tout était si décontracté et naturel. Elle savait, cependant, d'après ce qu'elle a pu voir, que cela avait néanmoins allumé Valérie, malgré cette aventure froide, sans sentiment et purement mercantile. Véro devait l'admettre, elle avait un peu mouillé elle-même, mue par ce sentiment interdit d'être inconvenante. Elle avait, en partant le soir, décidé qu'elle allait démissionner et trouver un nouvel emploi tout de suite - elle avait même écrit la lettre pour Jacqueline et devait lui remettre dès son arrivée le lendemain. Ce n'était pas l'endroit, ni le travail, pour elle.

À son réveil, cependant, elle réalise qu'elle avait rejoué les événements de la nuit précédente dans son sommeil, ce qui explique, à sa légère honte, pourquoi sa culotte est mouillée. N'ayant guère le temps de faire quelque chose de plus long et de plus agréable, Véro se fait venir avec ses deux doigts - surprise par la vitesse de son orgasme, qui commença immédiatement en touchant son clito gonflé. Allongée sur le lit et reprenant son souffle alors que le réveil sonne à nouveau, elle pense une fois de plus à Valérie et au client, à la façon dont celle-ci avait tenu sa main sur sa gorge pour qu'il puisse la sentir avaler son sperme. Elle sent son bas-ventre commencer à se contracter faiblement une fois de plus et secoue la tête, sautant de son lit à la douche et marmonnant: « Non, il faut y aller », mettant fin à ces pensées intrusives et coquines.

S'habillant pour se rendre au travail, Vero fait une pause pendant qu'elle choisit ses sous-vêtements. Elle a étendu sur le lit son pantalon noir moulant qu'elle aime tant et qui montre ses fesses dans toute leur splendeur. Elle le porte normalement avec un string pour qu'aucune ligne ne soit visible. Après quelques secondes d'hésitation, elle met le string de côté et choisit une culotte brésilienne noire en dentelle. Sans l'admettre consciemment, Vero veut donner à la clientèle quelque chose à suivre avec les doigts, si des mains baladeuses se posent sur elle. De plus, elle se sent sexy, et savoir qu'elle la porte sous son pantalon lui donne un léger et délicieux frisson.

Enfilant un chemisier qui, elle le sait, sera loin d'être assez révélateur pour Jacqueline, Véro décide d'en ouvrir deux boutons d'emblée, montrant un peu de sa gorge douce et pâle alors qu'elle vérifie sa coiffure et son maquillage dans le miroir.

Dans le bus, Véro prend note des regards des hommes - entrevoyant l'admiration et la luxure dans leurs yeux. Habituellement, elle évite de telles choses - ne voulant pas savoir, craignant qu'un échange de regard puisse être perçu comme un encouragement involontaire. Vero sent pourtant quelque chose changer un peu dans son esprit, commençant à fléchir son attitude, réveillant ce sentiment enivrant de pouvoir sexuel qu'elle avait d'abord éprouvé dans la maison familiale, mais réalisant aussi qu'elle en avait perdu trace depuis son déménagement dans cette ville plus intimidante.

Vero arrive au Bien Aimé et croise Valérie dans le vestiaire du personnel. Celle-ci lui sourit et l'embrasse sur les deux joues. Valérie passe de son jean et ses baskets à une robe noire à mi-cuisse, apparemment luxueuse, qui met en valeur ses jolies courbes et peut révéler juste assez de ses bas ou des bretelles de son soutien-gorge, et uniquement lorsqu'elle le souhaite - il fallait que ce soit un acte délibéré pour qu'il soit réellement érotique. Valérie avait expliqué cela à Véro la nuit dernière, adossée au mur, regardant la salle pendant que Valérie lui montrait ce qui se passait alors que les autres filles travaillaient. Des détails qui lui avaient complètement échappé jusqu'à ce qu'elle sache quoi regarder.

La nuit commence tranquillement, en ce milieu de semaine. Le bar est presque vide. C'est moins stressant pour le personnel, mais cela signifie aussi ennui et moins de pourboires. Tout le monde préfère quand il y a beaucoup de monde. Vero, qui suit toujours Valérie, s'occupe d'une table de quatre hommes, des hommes d'affaires d'âge moyen aux costumes coûteux, montres en or et mains baladeuses.

Deux des hommes, étrangers à la ville, semblent être des clients des deux autres, qui paient tout et font tout leur possible pour s'attirer leurs bonnes grâces. Lorsque Vero et Valérie sont invitées à se joindre à eux, avec une troisième bouteille de champagne, les deux commerciaux insistent pour qu'elles s'assoient à coté de leurs clients.

Valérie, qui a du métier, a tout fait pour avoir à enjamber les hommes avant d'atteindre son siège - prenant son temps et s'assurant qu'ils ont une bonne vue de son cul pendant qu'elle s'installe, se penchant un peu pour dégager le contour de ses bretelles.

Dès que Véro est assise, l'homme à sa gauche place sa main sur son genou. Pendant quelques minutes, il la laisse là et, comme Véro ne fait aucun effort pour l'enlever, commence à caresser lentement sa cuisse à travers son pantalon avec une légère rotation de son index.

Vero, un peu mal à l'aise mais très consciente de ce que Jacqueline lui avait dit (être plus accommodante), et encore plus consciente de sa situation financière, suit la conversation (tour à tour ennuyeuse ou enfantine) autant qu'elle le peut et permet ainsi aux caresses de continuer. Elle peut voir du coin de l'œil que l'autre homme a aussi sa main sur la jambe de Valérie qui de son coté, bien sûr, frotte doucement l'entrejambe à travers le pantalon de l'heureux élu, sa bite en érection de plus en plus visible. Véro jette un coup d'œil à Valérie qui la récompense par un signe d'approbation et un sourire encourageant - elle faisait ce qu'il fallait, semble-t-il.

Les boissons continuent à couler - Vero étant, malgré la règle du club, déjà légèrement ivre bien qu'essayant de boire lentement. L'homme à côté d'elle avait insisté pour qu'elle trinque à tous les toasts avec eux et elle n'avait pas pu ou su refuser. Lentement mais inexorablement, la main de l'homme monte en haut de sa cuisse, deux doigts frottant maintenant doucement près de son entrejambe. Il trouve l'ourlet de sa culotte et s'arrête de temps en temps pour en tracer le contour. Vero s'était fixée une limite - elle avait décidé que, quand il arriverait à sa cuisse, elle quitterait la table sous un prétexte quelconque. Mais maintenant qu'il est là, elle constate qu'elle n'est pas aussi dérangée qu'elle s'y attendait - après tout, si elle s'éloigne maintenant, elle passera la dernière heure seule, sans gagner d'argent. Elle se surprend elle-même quand il pousse lentement sa main entre ses jambes, utilisant le plat de son petit doigt pour pousser contre son entrejambe - elle ne bouge pas. Vero regarde droit devant elle, tout comme l'homme d'ailleurs, qui poursuit sa discussion. Seule Valérie a remarqué ce qui se passe et elle n'allait certainement pas lui dire d'arrêter.

Après quelques minutes, Vero repousse involontairement la main de cet étranger mais elle interrompt son geste immédiatement. Elle est excitée cependant. Elle a honte, mais elle est excitée. Ce contact l'a profondément troublé, et c'est presque tabou - elle n'a jamais été ainsi avec un inconnu et elle n'aurait jamais permis à un petit ami de la toucher ainsi en public, mais là, c'est différent. « C'est mon travail. C'est juste ce que je fais pour le travail. » pense-t-elle.

Elle sursaute légèrement alors qu'il tourne sa main pour essayer d'écarter ses jambes. Maintenant, Véro est à un tournant, et elle le sait. Si elle cède, elle change tout, même sa vision d'elle-même. Véro écarte alors les jambes et la main saisit immédiatement son entrejambe, lui faisant pousser un tout petit gémissement qu'elle espère que personne n'entendra. Il la frotte avec sa paume, par petits mouvements circulaires, et Véro repousse doucement ses hanches vers le fond du canapé. Tous les deux continuent comme si de rien n'était, bien que, depuis quelques secondes, Valérie est consciente de ce qui arrive.

Puis vint le temps d'une autre décision. L'homme déplace ses doigts vers la ceinture du pantalon de Véro, mais celui-ci est trop serré pour que sa main frustrée puisse y pénétrer. Il s'ensuit quelques secondes où il cherche bouton ou fermeture éclair. Finalement, Vero laisse lentement tomber une main sous la nappe, et dégrafe son pantalon, soulevant même ses fesses du siège très légèrement, très discrètement, pour lui permettre de le descendre de quelques centimètres.

L'homme n'est pas satisfait de tout ceci - Véro peut pratiquement sentir physiquement sa frustration. Il tire et retire sur son pantalon jusqu'à ce qu'il réussisse, d'une seule main, à le baisser pratiquement jusqu'à ses genoux, se penchant sous la table comme pour se gratter la jambe avec désinvolture.

Étonnée de ce qu'elle fait, Vero est maintenant capable d'ouvrir assez grand ses jambes pour permettre à l'inconnu d'accéder pleinement à sa chatte mouillée, car elle l'était vraiment, mouillée. Avec enthousiasme, il glisse un doigt puis un autre en elle. Elle est sûre que les autres l'entendent malgré la musique et les bavardages, alors elle essaie de rester calme, de rester attentive au groupe alors que cet homme la baise rapidement dans un lieu public. Elle commence à avoir du mal à se concentrer sur l'homme assis en face d'elle.

Le corps de Vero prend le dessus. Elle pousse pour enfoncer les doigts autant que possible, le siège en cuir sous son cul devenant de plus en plus humide de cyprine.

Quand l'homme sent que Véro commence à se contracter, à serrer fort sur ses doigts, il cesse de bouger et attend que l'orgasme monte puis passe lentement. Elle se sent gicler un peu, ce qui n'arrive que lorsqu'elle jouit fort. Le coude sur la table, elle pose son front dans sa main, se penche en avant et baisse la tête comme pour s'étirer le dos, dissimulant ainsi les frissons qui la traversent des cuisses au cou en jouissant fortement.

Vero réalise, alors que ses sens et sa respiration reviennent à la normale, qu'elle tient sa main droite contre son vagin, les doigts de l'inconnu et les siens couvrant son sexe, les cuisses serrées, cuisses emprisonnant leurs deux mains.

Ils ne se regardent toujours pas, il bande et son érection est évidente, et il tend sa main visiblement humide à Véro, qui ajuste son pantalon sous la table. « À Mon tour, allons-y » dit-il bruyamment et fermement, la regardant d'un air affamé.

Alors que Véro lui prend la main et se lève sans hésitation, elle jette un coup d'œil à Valérie. Les rôles se sont inversés en 24 heures, Valérie regarde sa collègue bouche bée alors qu'elle quitte la table avec cet homme.

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2 Commentaires
jacques_rjacques_ril y a 8 moisAuteur

Il y a encore des chapitres à venir pour découvrir la vie de Véro (et la mienne). Histoires certes romancées par moment mais s'appuyant largement sur la réalité.

Petit indice pour les amateurs rennais: Le Bien Aimé a existé, pas tout à fait comme décrit (plus petit et sans videur), pas tout à fait sous ce nom (mais les amateurs d'histoire trouveront aisément) et il se situait près de la place Sainte-Anne, rue Saint-Louis à Rennes.

AurailiensAurailiensil y a 8 mois

Hmmm belle et excitante description de cette lente dérive merci

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