Une Intolérable Fusion

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Sylla et Nora en plein paradis anal.
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Sylla avait le visage entre les fesses de Nora. Celle-ci s'agitait. Il humait le parfum du don total, prêt à se servir de généreuses parts sur le plateau de l'extase qu'elle lui tendait.

Sylla observa son sexe volumineux, prêt à forcer les barricades. Il tenait fermement les fesses de Nora, écartant délicatement ses bouts de chair en demi-lune, et s'enfonça d'un coup dans l'anus de celle-ci. Il soupira, tandis que Nora laissa s'échapper un petit cri tout en s'effondrant sous l'assaut.

« Quoi! s'exclama Sylla. Tu ne tiens pas? »

Il y était allé un peu fort, comme ils l'aimaient, et par conséquent, était déjà à moitié en elle.

Tout au long de la journée, il avait rêvé de plonger dans cette adorable courbe, ce corridor tentateur où il fondait sa religion. Ce matin, encore en phase de demi-sommeil, et en retard pour le travail, Nora avait murmuré : « Toute la nuit je veux que tu me prennes par le cul ». Et puis toute la soirée, elle l'avait passée à lui susurrer comme des ondes sucrées à l'oreille. Et maintenant, ils étaient rentrés à la maison.

Sylla commença à s'aplatir sur le dos de Nora. Cela lui permit de rentrer son sexe encore plus loin en elle. Elle gémit. Se penchant sur son dos, il attrapa ses avant-bras, y enfonça ses ongles. Ils s'exclamèrent à l'unisson. Il tint Nora fermement, rentra encore plus loin. Aaaah. La pression pour lui se relâchait. Pour Nora, elle augmentait. Elle se cambra, son corps formant un arc parfait.

Les milliers de nerfs concentrés autour du bas du dos étaient chez eux en alerte. Puis des sensations de doux picotements se propagèrent dans d'autres endroits de leurs corps. Les pieds de Nora tremblaient, suivant un rythme anarchique. Elle avait les yeux grands ouverts.

« Arrête-toi! dit-elle, essoufflée. Reste comme ça. Ici. Oups! Ah...oui, comme ça. Là. Ne bouge pas. Reste là. » Elle ramena ses genoux vers l'intérieur.

Sylla avait chaud. Toujours le dos rond, il pencha la tête en avant pour n'apercevoir que ses couilles, grossies, majestueuses, collées à la raie des fesses rieuses de Nora. Sa bite avait disparu. Il avait l'impression d'avoir été tout avalé.

Le front posé sur les omoplates de sa partenaire, il plaça ses mains sur ses seins, les enserra dans ses poings. Nora s'habituait progressivement et avec délectation à la sensation que provoque l'accueil de l'invité que l'on attendait tant et qui a fini par franchir le pas de la porte. Mmmmmm. Sylla se perdait en elle. Il était encerclé. Pris dans l'arène. Mais s'il s'était inscrit tout au fond d'un être, c'était pour y déterrer un trésor. Alors il s'en sortirait, et en ressortirait.

Victorieux.

Pour le moment, ils ne bougeaient presque pas. Ils se reposaient de la brusque effraction.

Sylla grossissait encore. Tous deux se sentaient...serrés. Enfermés dans un corps-à-corps qui ne pouvait lâcher.

L'on ne peut toujours être maître de soi. Ces deux-là s'abandonnaient à toute manifestation envahissante provoquée par l'immense intimité que crée le pénis en pénétrant ce qui s'ouvre pour lui et l'y enferme.

Puis, tout à coup, Sylla se redressa, emportant Nora dans son basculement. Le mouvement le retira légèrement de son trou.

Mais Nora se contractait, pour le retenir.

Les mains de son amant s'agitaient de plus en plus vite sur ses seins : des caresses fermes, enveloppantes. Leurs tétons se durcirent. Il les sentait sous ses doigts, elle les sentait dans son dos.

Ils étaient tous deux dressés sur leurs genoux, corps courbés vers l'arrière, les bras de Sylla entourant la poitrine de Nora lui permettant de la soutenir, de ne pas tomber. Elle rejeta la tête en arrière. Leurs langues se mêlèrent.

Ils se mirent à bouger. Nora se sentait à la fois déchirée et remplie par la verge qui venait tout prendre en elle.

De nouveaux spasmes, comme d'immenses décharges d'énergie, les traversaient. Ils étaient des alpinistes parcourant monts et vallées.

Ils firent les pas de plus en direction de l'intolérable fusion en plaçant le majeur de Sylla sur le clitoris de Nora et l'index de Nora dans l'anus de Sylla.

Les doigts cherchaient, farfouillaient, trituraient ; les organes turgescents criaient à plus : les larynx ne cherchaient pas à dissiper la profondeur et l'intensité de leurs râles de plaisir ; les bouches buvaient leur salive entre chaque coup de soif.

Emboîtés de tous les côtés, ils comprenaient tout ce qu'il y avait à comprendre.

Nora retomba en avant, les paumes de ses mains amortissant la chute. Sylla agrippa la chaire rebondie de son derrière, exerça dessus une petite tape et se retira d'un coup sec, leur provoquant une grande satisfaction à tous les deux.

Il replaça sa langue sur le bas du dos de Nora, et ses doigts en pince pénétrèrent à la fois la vulve et l'anus de celle-ci, avant qu'il ne lui fasse la guerre.

Il exerça une certaine pression, relâcha, fit trembler les membranes en roulant les doigts, stoppa.

Avec son autre main, il se branlait, tout en admirant la plus belle vue qu'il connaisse : l'arrière-train d'une femme, l'auberge dans laquelle il fait toujours bon dormir, et ce même lorsque l'on découvre qu'il y a des épines mal placées sous le lit.

Le temps de quelques secondes à peine et il était sûr que Nora serait aussi excitée que lui, et qu'ils atteindraient leurs pics ensemble, sans que personne n'ait à se retenir pour l'autre.

« Deuxième round! Tu es prête, ma sauvage?

- Oui, vas-y! »

Sa bite était dure et pointait vers la bonne direction. Maintenant, il fallait se réengouffrer dans le tunnel dont l'entrée, auparavant si petite et à peine détectable, était désormais béante.

Il cracha dans sa main puis posa son annulaire lubrifié sur son gland, s'occupant de sa bite en exerçant à son extrémité quelques mouvements circulaires

Sylla ne planta pas directement sa verge jusqu'au bout du canal : il s'y installa tranquillement.

C'est dans un calme chargé d'adrénaline que cette fois-ci, il glissa en silence.

Il fit mine de sortir, plongea de nouveau, prit de l'élan pour y re-rentrer.

« Ah ah! Tu aimes ça, hein?! » s'exclama-t-il.

Nora agitait la tête comme une possédée, il s'ébrouait comme un lion. Il accentua les mouvements du bassin : toujours plus fort, toujours plus rapide, il accéléra la cadence, « Encore! » intima Nora d'une voix claire. Il entreprit de s'écarter du postérieur, pour mieux bouger en elle lorsqu' il y reviendrait avec plus d'élan.

Pour Nora, cette lance piquée en elle était aussi brûlante que si elle s'était frotté la peau avec le plus piquant des poivrons.

Il augmenta son envergure, replongea encore, donna une grosse fessée au cul de Nora. « Ah! Putain!» jura-t-elle d'une voix étouffée.

L'impressionnant son des couilles claquant sur le derrière l'encouragea à galoper les derniers mètres qu'il lui restait à escalader sur la montagne ; la douce torture de l'amour leur fit fermer les yeux, maintenant il ne servait plus à rien de lutter, ils avaient atteint le sommet.

Ils s'écroulèrent.

Nora ressentit une légère sensation de brûlure au fond d'elle-même, atténuée par la puissance du double orgasme qu'elle venait de ressentir.

Épuisés, ils s'allongèrent.

Sylla était trempé de sueur.

Roulant l'un sur l'autre, leurs cous et leurs chevilles se mêlèrent.

Une grande fatigue les envahit.

La bouche posée sur les orteils de Sylla, Nora suçait l'un des petits bouts de chair qui bientôt palpita au rythme des coups de langue, tandis que la respiration de Sylla s'accélérait de nouveau.

«Tout à l'heure ; et demain matin à la première heure, quand ta bite sera dressée pour moi, il faudra que l'on soit à nouveau l'un dans l'autre. Je ne vis que pour ça. »

FIN

"Une intolérable fusion" est extrait de l'ouvrage "Zoopsies" de Valaida Valhalla

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