Une Aventure Sans Fin?

Un matin pour rien, ou comment tout a commencé.

Le bruit répétitif s'insinua progressivement dans mes rêves.

Boom... Boom... Boom...

Je me rappelle vaguement bouger, me retourner en espérant le faire disparaître. Cependant, le son continua à perturber mon repos, jusqu'à ce qu'il me tire complètement de mon sommeil.

Boom... Boom... Boom...

« - Hmmmm, c'est quoi ça putain... »

Je me retourne, ouvre difficilement les yeux. L'autre moitié du lit est vide. David est parti en formation à l'autre bout de la France. Les souvenirs de la veille reviennent progressivement, alors que je me frotte les yeux. Je suis sortie au bar boire un verre avec des potes. En fait, j'ai surtout discuté avec Camille, Chloé et Julia, et...

Oh merde. Je leur ai dit. Je leur ai parlé de mes doutes avec David. L'alcool aidant, je n'ai pas parlé que de nos disputes, de la routine, de mes sentiments qui s'estompent. Je leur ai même avoué ma frustration au lit, mes désirs de plus. Et du fait qu'il était assez peu porté sur la chose, que je m'ennuyai avec lui.

Camille, petite, brune, yeux marron et lunettes rondes a été surprise par mon discours. Je suis avec David depuis 3 ans, et nous avons emménagé ensemble l'année dernière. Elle nous voyait comme un couple heureux, un peu comme l'objectif qu'elle se fixait. Elle est triste que « cette belle histoire ait des failles ». Elle est si romantique...

Chloé, taille moyenne, sportive, coupe mi-longue, cheveux châtains avec des mèches décolorées m'a semblé un peu triste, mais me soutiens dans ma réflexion « Un couple, ça fonctionne en dehors et dans le lit. Si l'un des deux ne fonctionne pas, les problèmes arrivent ». Elle s'inquiète pour moi. C'est l'autre fille du groupe qui est casée. Elle vit avec Jeff depuis 2 ans, et ça se passe bien. C'est bien pour elle.

Julia, grande brune, svelte, démarche féline, ne cache pas sa satisfaction. « Enfin ! ». Elle n'a jamais apprécié David. Je crois qu'elle l'a qualifiée de transparent la dernière fois. Julia m'encourage à rompre, et me rappelle qu'elle cherche un ou une coloc. Elle m'accueillera avec plaisir.

S'en est suivi une discussion animée entre mes trois amis, pour savoir ce que je devais faire. Je n'ai pas vraiment eu le droit de m'exprimer. Ensuite, la discussion a dérivé sur les mecs, puis sur ceux disponible dans le bar. Julia et Chloé m'ont encouragée à aborder un garçon du bar. « Pour voir » a dis Chloé. « Pour enfin prendre ton pied » a ajouté Julia. Je n'ai rien fait, mais l'idée de « voir » a fait son chemin. David n'est pas là, c'est l'occasion. D'ailleurs, ce n'était pas forcément David que j'espérais trouver à côté de moi au réveil. Le reste de la soirée est passée vite, c'était agréable de passer du temps ensemble. Nous sommes restés tard dans la nuit.

Boom... Boom... Boom...

Impossible de se rendormir. Je me lève, me serre un verre d'eau puis viens me rafraîchir le visage. Il est quand même dix heures passé. Je n'ai rien de prévu pour ce samedi, et les discussions d'hier soir m'ont quelque peu échauffée. Mon regard glisse vers le placard où je cache un petit gode pour mes plaisirs solitaires. David ne l'a jamais vu, mais je m'en sers régulièrement. Sans vergogne, quand il s'absente, en cachette quand il est là. Même dans le lit, alors qu'il dort à mes côtés. Je dois alors m'efforcer d'être discrète. Cependant, j'aime bien. C'est excitant.

Boom... Boom... Boom...

Je soupire. La musique est vraiment trop forte pour être tranquille. Et j'aimerais bien me reposer encore un peu. Je me motive, enfile une paire de baskets, et sonne à la porte de nos voisins de palier. C'est un couple, peut-être un peu plus âgé que nous. Je leur donne 26, 27 ans. Ils ont emménagé il y a peu. Ils ont l'air sympathique, même si nous n'avons pas échangé plus que des « bonjours » sur le palier. La musique continue, et je l'entends plus distinctement. Il n'y a, en fait, pas que des basses.

Le verrou tourne, et la porte s'ouvre.

« - Bonjour... euh... »

Je m'interromps, surprise. Un homme se tient sur le pas de la porte. Châtain, cheveux ébouriffés assez court. Mal rasé, les traits fins et volontaires. Il est torse nu. Musclé, mais pas trop. Ses pectoraux et ses abdos se dessinent légèrement sous sa peau. J'aurais envie de les caresser, et de descendre le long de se torse interminable... L'élastique de son caleçon ressort légèrement de son short de sport noir.

« - Oui? »

Je relève les yeux vers son visage, alors qu'il m'observe de ses yeux bleus. Consciente de l'avoir observé un peu trop longtemps, je me reprends en bafouillant.

« - Je... Désolé de vous déranger... En fait, voilà, votre musique est forte... »

Mes yeux glissent le long de son visage, de son torse. J'aurais bien envie qu'il me serre contre lui. De sentir sa peau contre la mienne. De... Merde. Allez, concentre-toi Anna.

« La musique est forte... L'isolation n'est pas très... Bonne, et euuh bah en fait hier, je me suis couché plutôt tard... En fait, même tôt ce matin... Et je voudrais pouvoir me reposer... Si ça ne vous dérange pas... »

Dommage que son short ne soit pas un tout petit peu plus bas... Mes yeux sont redescendus pendant mon brouillon d'explication. Pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai toujours envie de sexe... Je le regarde. Je ne sais pas s'il a compris mon explication, mais s'il n'a pas compris qu'il me trouble, il doit être aveugle.

« - Ah, d'accord ! Désolé du dérangement. » Il m'adresse un sourire d'excuses « Je faisais du sport, puis j'ai pris ma douche, donc j'ai laissé la musique un peu forte pour pouvoir en profiter. J'espère que je ne t'ai pas réveillé? »

Sa voix est grave, légèrement rauque. Plutôt sexy. De toute façon, tout te plaît chez lui, t'as envie de lui sauter dessus.

« - Nooooon pas du tout, en fait, j'étais déjà réveillée... Enfin, ça a fini de me réveiller quoi ! Tu es plutôt matinal pour le sport !»

Je lui souris. J'ai envie de lui plaire. J'essaye de faire la conversation, surtout, qu'il ne referme pas la porte. Je passe ma main, un peu nerveusement, dans mes cheveux châtains clairs. Ils sont détachés, longs, et je sais qu'ils font leur effet. Je capte son regard, et je réalise alors deux choses. Premièrement, je ne le laisse pas indifférent. Deuxièmement, je me suis réveillée et je suis directement allé le voir. Je suis allé le voir en pyjama. En pyjama. Et ton pyjama, idiote, c'est quoi? Un minishort de sport, gris, qui couvre à peine mes fesses et un débardeur blanc, moulant, sous lequel je ne porte rien. Et évidemment, mes envies ont réveillé mon corps, et mes tétons pointent sous le fin tissu. Super. Je crois qu'on ne peut pas être plus rouge que moi à cet instant. Je suis sur le point de m'enfuir quand il reprend la parole. Il a peut-être senti ma gène.

« - Ou c'est toi qui te lèves tard. En-tout-cas, je suis vraiment désolé de t'avoir réveillé. Laisse-moi t'offrir un café. »

Je suis surprise, mais en même temps, c'est ce que je cherchais non? Il me laisse entrer, puis referme la porte. J'arrive dans son salon. Quelques posters et photo décors les murs blancs. Un canapé d'angle noir se situe au milieu de la pièce, et un fauteuil adjacent. Les deux sont orientés face à une télé, juchée sur un meuble blanc. Entre les deux, une table basse.

« - Vas y met toi à l'aise, je m'occupe de tout »

J'obéis, et m'assieds sur le canapé. Je retire mes chaussures, et m'installe sur l'angle du canapé. Alors que j'entends le son de la machine à café, la musique baisse soudainement de volume, puis change pour quelque chose de plus tranquille. Je me sens perdue. Pour me calmer, je fais le point sur ma situation. Je suis chez un inconnu, terriblement séduisant, je suis presque nue et lui aussi. Il me fait de l'effet, et je lui en fais. Et, surtout, j'ai une de ces envies de me faire baiser. Donc pas besoin d'être gênée. Allez ma grande, si tu veux quelque chose, dis-le.

Le jeune homme revient, avec deux mugs de café, à moitié remplis. Il en pose un devant moi, puis s'installe sur le fauteuil et bois une gorgée. Je porte le récipient à mes lèvres, et prends une petite gorgée. J'apprécie la boisson amère et chaude, qui coule en moi, en le regardant. La surprise est passée, plus de bégaiements. Tu n'es pas beaucoup habillée, profites-en. Cependant, c'est lui qui prend la parole.

« - Bon, du coup voisine, on se connaît assez peu. Tu te présentes?

- Ça marche, dis-je en lui adressant mon plus beau sourire. Je m'appelle Anna, j'ai 23 ans. Je fais des études de droit. Hmm, je vis dans l'appart d'à côté. Hier, je suis sortie avec des amis au bar. Sinon, j'aime le sport, la lecture, la musique, mais pas trop fort... » Je me penche en avant, mettant ma poitrine en valeur. « Et toi?

- Enchanté Anna ! Moi, c'est Julien. J'aime faire du sport, comme tu l'as entendu ce matin. Sinon j'aime bien cuisiner, jouer au foot ou à la console avec des potes, regarder la télé... » Il me regarde. Il regarde mon corps, avec envie. Je sens mon cœur accélérer, mon bas-ventre s'électriser... C'est juste pour voir... Le jeune homme reprend d'un air gêné « et ton copain n'est pas là? »

Je baisse les yeux et repasse une mèche de cheveux derrière mon oreille. Gênée qu'on parle de lui, pas vraiment de le tromper. Il n'avait qu'à me satisfaire.

« - Non, il est en formation... Il revient dans 5 jours. »

Je le regarde innocemment. Nous savons tous les deux ce que nous voulons. J'ai envie de lui, ou de n'importe qui en fait. De n'importe qui d'autre que David. Je me lève du canapé, en gardant mes yeux fixés sur son visage séduisant, ses beaux yeux. En m'avançant vers lui, je lui demande :

« - Et... Ta copine? »

Je ne cache plus mon regard, admirant son torse. J'adore comment il me regarde comment il me fait sentir comment il me désire. J'adore la bosse que je fais apparaître sous son short. Je me rapproche de lui, et il me répond dans un souffle :

« - T'occupes pas d'elle, Anna »

Je m'assois sur ses jambes, face à lui. Je peux enfin toucher son torse, sentir sa peau sous mes doigts. Il passe sa main sur mon visage, m'embrasse. La sensation de ses lèvres chaudes sur les miennes électrise tout mon corps. Mes mains descendent de ses pectoraux vers ses abdominaux, puis rejoignent la limite de son caleçon. Lui caresse mes flancs, puis descend sur mes cuisses nues, et vient attraper mon cul.

Le désir m'enflamme, et je sors son sexe de son caleçon. Je commence à le masturber, en embrassant ses lèvres, son cou. Lui écrase mes fesses, remonte mon short le plus haut possible, le rentrant dans ma raie. J'embrasse son torse, puis descends de mon siège pour m'agenouiller entre ses jambes.

Je regarde ses yeux plein de désir alors que je caresse sa queue. Je lui souris, puis me penche sur son sexe, que j'embrasse du bout des lèvres. Ensuite, je redresse sa verge pour venir lécher sa base. Ma langue remonte jusqu'à son gland. Alors, je commence à le prendre en bouche, et débute la fellation. J'y vais tranquillement, imprimant des mouvements de va et vient. J'adore sentir son membre chaud, gonfler de plaisir contre ma langue. Je sens sa main dans mes cheveux, qui accompagne mes mouvements. Je le regarde, essaye de garder aussi longtemps que possible contact avec ses yeux. Je le vois me regarder le sucer, profiter de ma bouche et soupirer de plaisir. C'est tellement bon, j'ai l'impression d'avoir attendu ça depuis si longtemps. Je continue à le sucer consciencieusement, en bavant pour faciliter mon œuvre. Alors que j'accélère mon mouvement sur son sexe, je sens sa main lâcher mes cheveux pour venir passer sur ma mâchoire. Je le regarde, et il me fait signe de me relever.

« - Anna, t'es trop bonne, j'ai envie de toi, d'arracher tes vêtements, de te prendre sur le canapé »

Je me relève, souriante, en léchant mes lèvres pour continuer à l'allumer. Je ne me savais pas comme ça. Ces années avec David m'ont restreinte, et tous mes désirs, mes pulsions retenues ressortent d'un coup. Je crois qu'il faut que j'arrête de me retenir.

Je l'admire, assis dans son fauteuil, son corps magnifique, entièrement nu, son membre gonflé de désir. Sa queue est de taille moyenne mais plutôt large, et j'ai envie de la sentir en moi. Je suis consciente de mon apparence, de mes cheveux lâchés, de mes seins dressés qui tendent mon débardeur, de mon short moulant qui rentre dans mes fesses. Je suis toute mouillée putain.

Je descends doucement mon short le long de mes jambes, en entrainant mon tanga en même temps, laissant apparaître ma chatte lisse. Sentir son regard sur mon sexe m'excite encore plus. Aujourd'hui, je suis une vraie chienne en chaleur. Je me retourne, et me positionne à quatre pattes sur le canapé du couple.

« - Dépêche-toi de mettre une capote et viens me prendre alors ! »

J'agite mon cul pour souligner mon désir. Julien ne se fait pas prier, enfile la protection et bondit du fauteuil. Il saisit mes fesses et les écartes. Il met ainsi en évidence mon sexe débordant de cyprine. Je sens sa queue frotter contre ma peau, puis se frayer un chemin entre mes fesses avant d'appuyer sur l'entrée de ma chatte. Je gémis, en me mordant les lèvres. Il rentre doucement en moi... Je sens ses mains sur mes hanches alors qu'il me pénètre. Puis il commence à me prendre, doucement. Entre chaque va et vient, une pause. Je halète sous ses coups de hanches. Soudain, il s'arrête. Ses mains remontent le long de mon corps, me faisant frémir. Elles passent en dessous de mon débardeur, caressant le bas de mes seins, puis elles remontent pour les saisir à pleine main. Il vient titiller mes tétons durcis. Ensuite, il remonte mon débardeur pour laisser ma poitrine libre. Après m'avoir caressé quelques instants, il reprend mes seins en main. Alors qu'il s'agrippe à ma poitrine, il me met un coup de rein. Fort. Je sens sa bite remonter profondément en moi. Je gémis, sans le vouloir. Je remonte mes mains sur le dossier du canapé gris, pour pouvoir résister à ses assauts. Il continue ainsi ses va et vient. J'essaye de me coordonner avec lui, en bougeant mes hanches. Un plaisir insatiable monte en moi. Il me saisit entièrement. Remplis tout mon corps. Je crie. Je jouis. C'est tellement bon. Ça fait tellement de bien.

Julien continue un peu avant de s'arrêter dans un râle. Je le sens s'agiter encore un peu, avant de se retirer. Il laisse comme un vide en moi. Je reste un peu dans ma position, avant de me relever. Alors qu'il part jeter la capote, je redescends mon débardeur sur mes seins gonflés, puis récupère mon minishort et mon tanga.

Après une discussion rapide, un peu gênante, j'arrive à m'éclipser.

C'était une bonne matinée.

Le lendemain, j'ai encore sonné à sa porte.