Un Voyage à Atlanta Ch. 05

Informations sur Récit
Emmanuelle est admise au Slaves' Coke'n'Cunt Market.
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Cette histoire se passe dans un monde imaginaire où l'esclavage a été légalisé par certains pays dont les USA. Nous nous sommes très largement inspirés de l'univers inventé par John_Doe_Stories et utilisé également par Carl_Bradford sur Literotica en langue Anglaise.

Chaque histoire est indépendante, les personnages secondaires se retrouvent d'une histoire sur l'autre.

Ont déjà été publiées :

*Un centre Pour Roux

*L'esclave Mystère

Emmanuelle et moi avons mixé nos différents points de vue.

Ceci est une fiction, écrite en tant que divertissement. Cela n'a pas pour but de faire l'apologie de l'esclavage, Il y a des scènes de violence, de relations sexuelles forcées, de manipulation qui n'ont pas leur place dans la vraie vie.

Si ce genre de chose n'est pas votre goût, je vous déconseille de poursuivre votre lecture.

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Admission au SCCM

Il y a environ 35min de route entre Lawrenceville, où habitent les Ni Dioman, et Atlanta. Et je dois dire que j'étais partagée entre la sensation que nous n'avancions pas, et la certitude que je n'étais pas pressée d'arriver. Deux sentiments opposés qui caractérisaient bien mes sentiments de ces derniers jours. Laurence, au volant, ne me semblait pas affectée par mes revirements d'humeur et mes contradictions.

— Nous sommes bientôt arrivées, » dit-elle alors qu'elle entrait dans un parking. Les quelques poils qui avaient rechapés de ma dernière épilation se dressaient. J'étais excitée, et en même temps terrifiée.

Mon université française devait être jumelée avec l'université de Géorgie aux États-Unis. Laurence aurait dû aller signer cet engagement, mais elle avait été accidentellement blessée, et je l'avais remplacée d'urgence. J'étais accompagnée dans mon voyage par Tom, un responsable de la sécurité, qui m'agaçait prodigieusement. Lui, et mes hôtes en Géorgie, les Ni Dioman m'avaient expliqué comment le 35e amendement s'appliquait en Géorgie. Macha Ni Dioman travaillait au grand marché aux esclaves d'Atlanta. Elle, son mari et Tom m'avaient fait l'article de l'esclavage. Bien entendu, ces pratiques me dégoûtaient. Mais il est nécessaire de comprendre avant de juger. Alors j'avais décidé de me faire évaluer. Tom m'avait proposé de m'accompagner, mais je ne lui faisais pas confiance. Il m'avait montré quel point vérifier sur le contrat standard d'évaluation. Enfin, il m'avait plutôt incité à laisser actif ce paragraphe qui permettait à l'accompagnant de la personne évaluée de vendre cette dernière.

Là aussi j'avais été partagée. Je lui étais reconnaissante de m'avoir mis en garde, mais sa manière de me dire que, justement c'était plus excitant de laisser actif, me rendait méfiante. Or c'était à ce moment que Laurence m'annonçait son arrivée, ses blessures ayant été largement surestimées. C'est donc en faveur de Laurence que j'ai rempli mon formulaire d'évaluation. Laurence a rempli le même en ma faveur, et nous avons décidé que je passerais en première. L'une comme l'autre, nous avions suivi le conseil de Tom : laisser le paragraphe actif afin d'être à la merci de l'autre. Bien sûr ma fidèle Laurence n'en savait rien, mais j'avais l'intention d'en user contre elle.

Laurence était arrivée avec Alain, son mari quelques jours plus tôt. Tom avait tenu à ce que nous allions ensemble les chercher à l'aéroport. Je serais bien restée avec Erik et Macha. Heureusement maintenant que mon amie et son mari étaient là je pensais être plus à l'aise!

— Bonjour, Emmanuelle, tu es resplendissante! » me dit Alain.

— Merci, coquin. »

— Oui, je crois que Laurence et toi voulez vous faire évaluer, je serais ravi de vous prendre... en photo, nues, dans le parc des Jeux olympiques! » me dit Alain.

— C'est vraiment une bonne Idée. La nudité des esclaves va très bien dans ce lieu, » se permis d'ajouter Tom.

— Alors Emma, toujours choquée par l'esclavage? » me taquina Laurence.

— Oui, absolument, même si j'apprends à m'y faire... » commençais à dire.

— Oh, elle fait mieux que de s'y faire, » dit Tom, « regardez là commencer à se toucher quand elle imprime un contrat d'évaluation! »

Sur le téléphone de Tom, on me voyait remonter ma jupe alors qu'effectivement j'imprimais le contrat. Cette 'ordure'? m'avait filmé!

— Je remontais mes bas, » dis-je. Tout le monde éclata de rire.

— Et là? Vous ne remontiez pas vos bas avec Jim ou Jillian? » Demanda-t-il en montrant d'autres vidéos de moi prises le même jour, où nous étions occupés de ces Anislaves.

— Si on quittait l'aéroport? » proposa Laurence.

— Tu as envie de te faire évaluer? » me demanda Laurence au restaurant où nous étions arrêtés.

— Je pensais que nous pourrions nous faire évaluer l'une l'autre » avais-je proposé.

— Tu ne veux pas, moi avec Alain, et toi par Tom? »

— Non, il ne m'inspire pas, ce Tom »

— Moi non plus... » commença -t-elle avant que je l'embrasse.

— Oh, oh les filles... Pas de relations trop ouvertement homosexuelles entre des personnes libres, » nous interrompit Tom, visiblement choqué.

Notre arrêt suivant fut à l'hôtel où Laurence et Alain avaient pris une chambre. Tom nous avait déposés. Et je suivais Laurence. Alain commençait déjà à poser ses mains sur mes fesses.

— Hey... laisse-moi me déshabiller! » lui dis-je, en riant. Il leva les mains comme pour dire 'je ne touche rien moi'.

À peine étions-nous dans la chambre, que je me tournais vers Laurence : « ta langue m'a manquée! Je te veux toute nue et à genoux devant moi. » Laurence me regarda avec surprise.

— Allez, Laurence, obéi à Emmanuelle, » dit Alain, qui s'installait dans le fauteuil et nous regardait, amusé. Laurence commença un strip-tease. Elle tournait devant nous, pour nous montrer son dos ou se tourner vers nous en fonction de ce qu'elle voulait nous montrer ou nous cacher. Elle termina nue, et s'accroupit devant moi.

— Bien, ma petite chienne, » dis-je, en lui caressant la tête. Je remontais ma jupe et baissais ma culotte. « Viens donc exercer ta langue. »

Laurence sourit, puis avança, et posa ses mains sur mes cuisses, pressant pour les ouvrir, avant de m'embrasser l'intérieur des cuisses. Elle se dirigeait vers mon sexe, mais soudain, elle s'occupa de mon autre cuisse. Elle me fit penser à Macha.

J'attrapais sa main par les cheveux, puis les enroulant autour de la main, je tirais délicatement jusqu'à ce que j'ai son attention. Elle émit un petit cri, je relâchais un peu la pression.

— On ne minaude pas » lui-dis-je, l'aidant à trouver ma fente et mon clitoris. Elle gémit de douleur, mais se remit au travail, et je pus relâcher ma pression.

— Ma chère Emmanuelle, tu sais bien te faire obéir, » dit Alain en sortant son appareil photo.

Il se mit en tête de photographier la langue de Laurence en train de se glisser entre mes lèvres.

— Et toi, tu te déshabilles? » Demandais-je. Sans me répondre, il quitta sa veste et ses chaussures.

— C'est toi qui me suces, ou c'est ta petite chienne? » Me demanda-t-il.

— Sa bouche est occupée... » dis-je, l'invitant à venir vers moi. Il s'approcha de moi.

— Hey, déshabille-toi, d'abord » imposais-je. Il me regarda. Il hésitait, allait-il m'obéir, ou chercher l'affrontement. Il défit sa chemise et baissa son slip. J'avais gagné.

— Maintenant, tu me suces, » me dit-il, en me tendant son sexe. Je n'aimais pas le ton qu'il prenait, mais sucer le sexe de l'homme de Laurence, je ne résistais pas. J'avalais le zob.

Il me prit par les cheveux pour m'imposer son rythme. J'adorais cette situation, mais je me repris, passant ma main sur son sexe et sur ses boules. Puis, prenant ses boules dans ma main, je caressais avant de serrer, de serrer, un peu plus.

— Hey... » Dit-il, et il lâcha mes cheveux. Je le relâchais, et arrêtais de le sucer en le regardant.

— Les mains sur la tête... » dis-je. Il me regarda, puis après 45 secondes de réflexion, il leva les mains et les posa sur sa tête. Je me remis à le sucer.

Après un premier orgasme, je proposais une pause. Puis j'offrais ma place à Laurence. Elle sourit en s'allongeant devant moi, écartant largement ses cuisses pour me montrer ses lèvres luisantes.

— Les mains sur la tête... » lui dis-je. Avant de me mettre entre ses cuisses. Je profitais de son parfum qui m'indiquait son excitation.

— Et toi, tu me prends en levrette. » Imposais-je.

Allain s'installa derrière moi, et ne tarda pas à me pénétrer. Je plongeais dans le minou de ma chienne. Alain frappa mes fesses. Je fis une pause pour le regarder. Puis, je repris mon butinage.

— Hum, plus fort, Alain, je te sens à travers elle » se permis Laurence avant de jouir bruyamment. Ses cris m'emportèrent. Et je sentis Alain se tendre et chercher à s'enfoncer en moi, bien profond. Il jouissait et cherchait à propulser sa semence au plus profond de mes entrailles.

Quelques jours plus tard, nous avions décidé de nous faire évaluer, et c'est comme cela que nous nous sommes trouvées toutes les deux dans la voiture. Celle-ci s'immobilisa dans un parking, et au volant, Laurence tourna vers moi : « Alors, tu te prépares, Emmanuelle? »

— Je, ... Oui, bien sûr, » répondis-je en tremblant un peu. Je retirais mes chaussures de sport en en poussant le talon du bout du pied, puis j'ouvris mon jean, et de mes deux mains je le faisais glisser sur mes fesses, puis le long de mes jambes. Enfin je retirais mon tee-shirt.

-Tu as bien fait de ne pas mettre de sous-vêtements, » se moqua Laurence, en me regardant nue comme un ver sur mon siège. Elle descendit de la voiture, pour moi, c'était un peu plus difficile. Déjà le sol était chaud.

— Tu ne crois pas que je pourrais garder mes baskets? »

-Emmanuelle, tu sais que chaque vêtement te coûtera dans le résultat de ton évaluation, » me dit simplement Laurence, un peu laconique. Comme pour me dire, à ton âge, chaque point compte. Il est vrai que la plupart des esclaves qui allaient être évaluées seraient nettement plus jeunes que moi.

Je sortais de la voiture, posant mes pieds nus sur le bitume chauffé par le soleil de la journée. Puis je me levais hors de la voiture. J'étais dans un parking, totalement nue, et bien que je sache qu'ici ce n'était pas inattendu, je ressentais un malaise. Mais, je me forçais, et je refermais la porte. Lawrence activa la télécommande, et la voiture était fermée : mes vêtements étaient désormais inaccessibles.

Sais doute aurais-je pu supplier Laurence. J'y ai pensé, mais quelque part ça aurait été plus humiliant de ne pas aller jusqu'au bout. Et puis, après, nous allions inverser les rôles. J'avançais vers l'arrière de la voiture, et donc de Laurence.

— Collier, » dit-elle simplement, mais avec un peu de force : avec autorité simplement. Avec une autorité que je ne lui connaissais pas. Il faut dire que d'habitude c'était moi qui donnais les ordres.

J'inclinais la tête en dégageant mes cheveux pour offrir mon cou au collier. Laurence ne fit pas de commentaire, et enroula un ruban de cuir autour de mon cou. Elle aurait pu prévoir un collier d'esclave en métal doré ou argenté. Mais ce n'est pas l'esclave qui choisit son collier : le mien serait donc un collier de chien.

-Mains dans le dos, » dit-elle encore, sur le même ton un peu monotone. Évidemment, je jouais le jeu, et je croisais mes poignets dans mon dos. Elle passa alors un brin de cuir qu'elle attacha, et serrant un peu. Je fis mon possible pour ne pas montrer que le lien me faisait mal. Elle attrapa ensuite l'anneau de mon collier pour y attacher la laisse. Vous qui me lisez, imaginez-vous ce que cela fait de vous trouver nue et tenue en laisse dans un parking du centre d'une grande ville?

— On y va, ma chérie » lança-t-elle simplement avec un sourire qui exprimait bien son amusement du moment. Elle tira simplement sur la laisse, et je suivis. Je pensais être au summum de l'humiliation, mais le pire était encore à venir. L'étape suivante était de sortir du parking, et se retrouver dans la rue, au milieu des passants. Certains me dévisageaient, enfin, non, ce qu'ils regardaient n'était pas mon visage, mais des parties de mon corps que je cachais habituellement. Oui, je ne cachais pas à tout le monde...

Une autre difficulté était de marcher pieds nus : C'est idiot, mais le moindre caillou, la moindre irrégularité du sol me faisait mal. Je regardais devant moi, devant Laurence. Je voyais le parc du centenaire des Jeux olympiques, et au-delà le World of Coca-Cola : nous n'arrivions pas par le même chemin que lorsque j'étais venue avec Macha.

Le fait de me retrouver nue dans la rue m'a beaucoup marquée, mais le faire à Atlanta, est certainement plus facile que de la faire à Lyon ou Bordeaux, ou même à Hambourg ou Barcelone. A Atlanta, la population est habituée à voir des esclaves nus. Finalement, ce qui me choquait n'était en fait tout à fait normal. Je pense qu'une Atlantanne serait humiliée de se trouver dans cette situation. En tant qu'Européenne c'était très difficile. En pratique, j'étais nue, je suivais Laurence, et n'avais rien à dire. Sauf que, sans que j'en sois pleinement consciente, je suivais ma Maîtresse.

Un évènement s'est alors produit. Un homme que nous doublions a pris l'initiative de me pincer la fesse. Évidemment, j'ai hurlé et j'ai fait un bon, pour éviter son contact. Nue, mes réactions étaient sans doute décuplées.

— Que se passe-t-il? » demanda alors Laurence.

— Il m'a pincé! » Répondis-je vivement. Je pense que vous comprenez mon indignation. Le regard de Laurence me fit comprendre que pour elle aussi ce geste était déplacé.

— Mais, bien sûr! C'est une esclave! » répondit-il véhémentement.

— Mais, elle n'est pas... » Commença Laurence.

— Nue dans la rue, c'est une esclave, » dit une dame, à proximité.

— Et vous allez la faire évaluer, ou vous comptez la vendre, » demanda un jeune homme à proximité qui commençait à toucher mes seins. Les mains attachées dans le dos, je ne pouvais pas faire grand-chose. Je commençais à me dire que Tom, Macha, ou Erik aurait mieux su gérer une situation comme celle-là.

— Mais, elle n'est pas habituée à être en charge. Demandez à votre esclave de s'excuser de sa réaction inappropriée » dit la dame en s'adressant à Laurence en particulier. Je lus du désarroi dans les yeux de mon amie.

— Je vais vous montrer, » dit alors la dame en attrapant le bout de ma laisse.

— À genoux, esclave. Et excuse-toi auprès de cet homme, pour cette réaction indigne d'une esclave! » Me cria-t-elle dessus. Je ne sus pas trop quoi faire sinon, me mettre à genoux. »

— Je... suis désolée de cet incident... Monsieur, » balbutiais-je, sans être sûre de moi. De la manière de s'exprimer de Macha, je reprenais le « monsieur » qui semblait obligatoire. La dame devenait toute rouge!

— Mais qui m'a mis une godiche pareille! Monsieur, comment cette esclave peut-elle se faire pardonner sa réaction stupide. Voulez-vous que je vous suce? Répète, espèce de conne, » me dit-elle. J'étais vexée. Vexée de l'inversion des rôles, et du fait que je doive le sucer pour réparer ma réaction à un acte qu'il n'aurait pas eu le droit de faire à une femme. Mais depuis quelques minutes j'étais une esclave, sans en avoir conscience.

— Monsieur, comment cette esclave peut-elle se faire pardonner sa réaction stupide. Voulez-vous que je vous suce? » répétais-je alors. Bien sûr, j'espérais une réponse négative, mais en général quand on propose ce genre de chose à un homme : il accepte. »

— J'accepte ta proposition, petite pute, » me dit-il, en ouvrant sa braguette. Je regardais Laurence, qui me fit signe d'y aller. Je dus faire quelques déplacements à genoux, puis prendre en bouche le sexe alors encore au repos. C'était la première fois que je me retrouvais nue, dans la rue, à sucer un homme au milieu de gens habillés. Sans les mains c'était un peu difficile. Je me concentrais sur ma tâche pour oublier un peu les remarques autour de moi sur ma technique, et ma difficulté d'obéissance, qui semblait être un point commun à beaucoup d'esclaves européens. Rien ne vaut une esclave bien de chez nous, made in USA, semblait dire celui qui semblait vouloir m'acheter un instant plus tôt.

Quant à l'homme que j'avais vexé en réagissant au pinçon qu'il m'avait fait, je le sentis raidir dans ma bouche. Lui aussi, la situation devait l'exciter, et il retira son sexe de ma bouche au moment d'éjaculer. Si bien que je me retrouvais avec du sperme sur le visage, et la poitrine. J'allais protester quand la dame prit les devants.

— Et, maintenant, l'esclave bien dressée doit remercier, » me dit-elle.

-Merci Monsieur » dis-je choquée intérieurement.

Laurence me regardait, les yeux dans le vague. Puis, elle sourit légèrement, et tira sur la laisse.

-On y va, relève-toi. On ne va pas passer toute la journée là! » dit-elle. Je décelais dans sa voix un plaisir difficilement dissimulé après la scène que nous venions de vivre.

Laurence, une fois arrivée au Slave cock&Cunts market (SCCM), commença une ascension du large escalier en marbre noir qui formait la devanture du marché aux esclaves. Je frissonnais de peur, mais aussi d'excitation, et je me faisais des remarques pour ma prochaine visite, dans quelques jours. Je voulais épargner à Laurence la traversée pieds nus : je lui ferais porter des talons d'une hauteur vertigineuse!

— Si c'est pour la vente, ou l'évaluation d'une esclave, vous devez passer en bas. Mis après, vous pouvez venir ici, voir comment ça se passe, lui dit une jeune fille portant un uniforme du Coke&Cunts : rouge et blanc. À croire que ces couleurs sont celles d'Atlanta, et non seulement de la célèbre marque de Soda centenaire.

Laurence, et moi donc, rebroussions chemin, pour descendre par un des deux petits escaliers en béton vers l'admission des esclaves. Cela me rappela ma précédente visite avec Macha, où nous avions été reçues à l'étage habillé de marbre. Aujourd'hui je passais en contrebas dans un monde de béton brut.

Une brune dans une tenue rouge et noir nous fit signe de venir vers elle.

— Bonjour... oui merci » dit-elle alors que Laurence posa mon dossier sur son pupitre.

— Vous voulez la faire évaluer, et c'est le contrat standard d'évaluation, il n'y a pas de prêt bancaire associé? »

-Non, pas de prêt associé, » répondit Laurence. J'avais failli répondre, et je me félicitais de ne pas l'avoir fait, alors que Sarah Vigil d'après son badge vérifiait mon nom sur mon passeport, et sur l'acte d'évaluation.

-Je vois qu'elle est Française. C'est sa première évaluation? » demanda Sarah.

— Oui, c'est un souci qu'elle soit Française? » demanda Laurence. J'espérais que ce soit un obstacle, mais l'expérience de l'avion me laissait supposer que non.

— Non, pas du tout, Il n'y a pas de notion de nationalité pour les esclaves. Dois-je comprendre que vous voulez opter pour l'option de conservation du statut d'esclave? » demanda Sarah après avoir vérifié que je n'avais pas barré cette partie de l'acte d'évaluation. Je regardais Laurence, inquiète.

— Non, pas du tout, vus voulez parler de l'option de vente de l'esclave? » demanda Laurence après avoir pris un temps pour répondre. Je soufflais.

— On l'exprime souvent comme cela oui. Mais en fait cette option vous permet de prendre possession de l'esclave pour 5 ans. Après, vous pouvez le vendre dans la foulée. Nous avons une promotion, si vous optez pour ce choix, nous vous offrons l'évaluation, » expliqua Sarah, en se tournant vers moi, avec un sourire plutôt inquiétant.

— Hum, je n'avais pas compris les choses comme ça » dit Laurence en se tenant le menton.

— Globalement d'ici deux heures elle sera évaluée. Vous pourrez venir la chercher. Il sera toujours temps de changer d'avis à ce moment-là. Signez ici » expliqua Sarah en lui tendant un coupon.

— Emmanuelle, viens ici, à genoux » m'appela-t-elle. Évidemment, j'obéis immédiatement. Un peu pressée que cette phase se soit finie. Non pas que je sois pressée d'être évaluée, mais d'une part, je voulais qu'on arrête de parler de cette option, et d'autre part, plus vite on en finissait, plus vite les deux heures seraient finies.

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