Un Couple Pas Comme Les Autres

Informations sur Récit
Les aventures de Lulu et Al ainsi que de leurs amis.
3.9k mots
4.29
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 9 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 12/04/2019
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Quelques personnages que vous rencontrerez en lisant.

Lulu maitresse de maison

Al le mari de Lulu

Leurs enfants Claire (l'aînée), Julien (milieu) Virginie (la cadette)

Margot amie d'enfance de Lulu

Phil notre ostéopathe depuis des années

Ludo & Vera un couple libertin ami depuis longtemps

Sara voisine black superbe mariée à Chris

Quelques autres intervenants que vous découvrirez pendant la lecture.

Margot

Fin juillet, quelque part en Belgique, il fait déjà très chaud à treize heures. Je suis seule, mon mari est en déplacement pour encore une semaine, mes aînés, Claire et Julien, vivent leurs vies, et Virginie, la cadette est en vacances chez son copain. Comme d'habitude dans ces cas-là, je suis nue chez moi, je ne supporte pas la chaleur. Je peux le faire, j'habite dans une maison assez bien isolée avec un grand jardin.

Le téléphone sonne.

--Allo?

--Allo, bonjour Lulu, c'est Margot.

--Margot? Ça alors, une revenante, tu es rentré?

--Oui, ma mission est finie, mais je suis complètement lessivée.

--Ça ne va pas?

--Pas très bien, j'arrive, mais il faut faire des travaux chez moi, il y en a pour trois jours, j'ai pris une entreprise pour les faire, mais je n'ai pas envie de vivre dans ce bordel. J'ai besoin de détente et de calme, cette mission a été épuisante, tu ne peux pas savoir ce que cinq années passées en Guyane peuvent être épuisantes. J'ai pris trois jours de congé, avec le week-end, ça va m'en faire cinq. J'ai pensé à ton petit coin tranquille, je peux les passer chez toi?

--Bien sûr, d'autant qu'Al n'est pas là, il ne rentre qu'en milieu de semaine prochaine, je suis seule, tu arrives quand?

--Le temps de faire les cent soixante kilomètres qui nous sépare, disons dans deux heures au plus.

--Je t'attends ma chérie à tout de suite.

Je raccroche, je suis très heureuse, je n'ai pas vu Margot depuis cinq ans, son travail l'oblige à se déplacer constamment, on va pouvoir se raconter nos vies comme avant. Il est temps que je m'habille, mais je suis en nage et vais dans la salle de bain prendre une douche. Je constate que mon maillot n'est plus très lisse, les poils ont repoussé, il faut que je me rase. Je m'installe sur un tabouret devant ma glace. Un peu de mousse à raser de mon chéri bien étalée sur mon pubis, j'écarte les cuisses et commence le rasage. Comme d'habitude, la lame du rasoir passant au raz de mes lèvres ne me laisse pas indifférente.

Une fois fini, je regarde dans la glace l'effet obtenu, mais je ne vois que ma vulve brillante bien ouverte dégageant mon clitoris qui a un peu gonflé. Je passe de la crème hydratante sur mon pubis pour adoucir la peau, ma main glisse, mais passe sur mon clitoris déjà bien gonflé réveillant en moi une énorme envie de jouir. Mon index se pose sur lui et le fait rouler. La réaction est immédiate, mon ventre se tend vers ce doigt libérateur. Il ne me faut pas une minute pour exploser dans un gigantesque feu d'artifice. Il faut que je prenne une nouvelle douche. La peau de mon pubis est maintenant douce comme une peau de bébé.

Une fois sèche, je me regarde dans la glace. Je vois une très belle femme de cinquante-trois ans, grande, toujours aussi fine, d'allure sportive, avec cette belle poitrine, un peu lourde certes, mais encore bien ferme, ce ventre plat, ces jambes superbes et surtout ce magnifique cul, haut et rond, qui a fait chavirer mon Alberto chéri. Je suis très satisfaite de cette vision, je suis encore attirante. J'enfile une robe courte un peu ample, mi cuisses, laissant mes seins libres sous le tissu.

J'hésite un instant, mais je décide de mettre un string minimaliste, il est là pour la forme, en général, je préfère ne rien avoir sur mon sexe, mais je vais faire des courses. Je saute dans une paire d'escarpins, je peux aller faire quelques courses.

Je fais les rayons de l'hyper, il n'y a pas trop de monde pour un mercredi début d'après-midi, j'ai pratiquement fini en un gros quart d'heure. J'ai tout de même remarqué un homme d'à peine plus de vingt ans qui n'a pas arrêté de me suivre, ça m'excite. Comme je suis un peu exhibitionniste et que j'ai un peu de temps, je m'arrange pour lui en faire voir le plus possible. Je me penche en avant pour mieux voir un produit, où prends un article en haut d'un présentoir en levant les bras, et donc ma robe, pour montrer mes fesses, m'accroupie en écartant légèrement mes cuisses pour ne dégager que le triangle de mon string de plus en plus mouillé et qui disparaît petit à petit entre mes lèvres.

Mais il m'en faut plus, il me faut autre chose. Je vais dans le rayon habillement et entre deux présentoirs, je glisse mes mains sous ma robe, dégage mes fesses et fais glisser mon string jusqu'à mes chevilles. Je me penche exagérément pour le libérer, je me redresse, le porte à mes narines et le glisse dans mon sac. L'inconnu est derrière un présentoir et regarde dans ma direction, j'espère qu'il a tout vu.

Maintenant, il va voir ce dont je suis capable. Je tourne dans les rayons, comme par hasard, je me penche souvent et vais même jusqu'à m'accroupir les jambes bien ouvertes. L'inconnu ne me lâche pas, il me suit comme une sangsue. Le jeu dure une petite demi-heure, maintenant il connait tout de moi, seins, sexe, fesses.

Je suis accroupie pour regarder un produit qui ne m'intéresse pas du tout, mais qui me permet d'écarter un peu les cuisses. Mon sexe lui est offert, luisant de cyprine.

L'inconnu fait semblant de regarder un produit tout en jetant un œil de mon côté. Juste au moment où ses yeux se posent sur ma vulve luisante, j'écarte encore plus mes cuisses en le regardant. Il est scotché, il ne bouge plus, tétanisé par ce spectacle. Je vois, au travers de son short en jean, qu'il bande comme un âne, je devine une belle et longue queue, je veux voir ça de plus près. Je me redresse, lui prends la main, vais vers le rayon robe, en prends une au hasard et l'amène vers les salons d'essayage. Il me suit sans réaction. Nous entrons dans la cabine « handicapé » munie d'une porte que je ferme soigneusement. Je le regarde fixement, m'agenouille devant lui, défais sa ceinture, fais glisser le zip de son short et le tire vers le bas. Il ne porte pas de sous-vêtements, je vois apparaître un superbe sexe qui se redresse devant moi, il est gros et long avec un énorme gland. Je veux tirer du plaisir de cet énorme braquemard, et tout de suite.

Je me redresse, lui prends la bite et le masturbe doucement. Il ferme les yeux se laissant aller au plaisir. Je m'agenouille de nouveau et me jette sur sa queue. Je l'englouti dans ma bouche jusqu'à qu'elle touche le fond de ma gorge. Je m'active sur ce sexe vibrant, je le sens palpiter de plus en plus jusqu'à ce que je sente un flot de sperme me remplir la bouche. Il jouit en silence, sans un mot, sans un son. J'avale tout avec délice jusqu'à la dernière goutte, je sens ma cyprine couler sur le bas de mes fesses, moi aussi j'ai envie de jouir. Je me redresse, le regarde droit dans les yeux. Il me regarde, me fait tourner, descend le zip de ma robe, me remet devant lui, pose ses mains sur le bord inférieur de ma robe et la fait remonter jusqu'à me l'enlever, il la laisse tomber à terre.

Je suis nue devant lui, j'attends qu'il fasse quelque chose, offerte et consentante. Toujours en me regardant dans les yeux, ses mains parcourent mon corps le faisant vibrer, il s'attarde sur mes seins, tourne autour de mon nombril, passe derrière pour me caresser les fesses, pour finir sur mon pubis. Il tâte la douceur de ma peau, a l'air d'apprécier, descend un peu pour atterrir sur mon clitoris érigé entre mes lèvres. Je suis au bord de l'orgasme. Il me sourit, s'agenouille, pose ses mains sur mes fesses, m'attire à lui pour poser ses lèvres sur mon sexe. Je suis parcouru d'un violent frisson, de nouveau mon corps réagit. Mon bas ventre ondule sous l'effet de sa langue qui me lèche la vulve, de ses lèvres qui m'aspirent le clitoris, de ses dents qui me le mordillent. Il a une certaine expérience pour un gamin de vingt ans. Je résiste à peine plus d'une minute à ce traitement, pour la seconde fois de la journée mon corps est envahi d'explosions. Je jouis en silence comme lui.

Mais je reste un peu sur ma faim, ça n'a pas été aussi fort que je ne l'aurais souhaité. Il se redresse, je constate que sa bite s'est un peu redressée, il peut encore bander. Je m'en empare et la masturbe jusqu'à ce qu'elle se dresse fièrement vers le ciel. Je le pousse contre le mur du fond, viens me plaquer à lui en levant une jambe et m'empale sur sa bite. Je sens son gland contre mon col, je monte et descend sur ce beau braquemard, mais ce n'est pas très aisé pour moi, il le comprend, me fait pivoter contre le mur et me baise de toutes ses forces. Je suis empalée, secouée, brinqueballée dans tous les sens, mais je sens monter en moi cet orgasme que j'appelle de toute mon âme. Il me submerge en une fraction de seconde, exactement au moment où je sens trois jets de sperme frapper mon col.

Il est complètement lessivé, je dois le maintenir debout. Je me dégage, m'agenouille pour lui gober la bite et récupérer le maximum de sperme qui la macule. Il revient à lui, le short toujours sur ses chevilles, me récupère ma robe, me la tend avec un grand sourire. Nous nous rhabillons, sortons de la cabine sous le regard inquisiteur de la jeune femme qui gère les cabines. Un coup d'œil à la cabine me confirme qu'elle a dû comprendre de ce qu'on faisait, la cabine est en face d'elle et la porte et les parois s'arrêtent à quinze centimètres du sol, elle pouvait voir nos pieds, le short de l'inconnu sur ses chevilles, mes jambes quand je me suis agenouillée et surtout ma robe à terre.

Je la regarde en souriant, son visage se détend, elle me sourit, mais je réalise tout à coup que je ne connais pas le son de la voix de l'inconnu, tout s'est passé sans un seul mot. Je le regarde s'éloigner, je veux terminer rapidement mes courses, mais le sperme de l'inconnu coule sur le haut de mes cuisses, je vais au rayon essuie-tout, prend un paquet, en sors un rouleau pour prendre deux feuilles et m'essuyer l'entre cuisse. Une femme derrière moi s'approche, elle doit avoir dans les quatre-vingts ans.

--Problèmes de fuites urinaires?

--Fuites oui, mais pas urinaires.

Elle regarde les feuilles et comprend que c'est une substance qui n'est pas produite par moi.

--Ça me parait bien épais cette matière crémeuse.

--C'est du sperme.

Elle me regarde droit dans les yeux.

--J'aimerais bien vérifier la provenance si vous n'y voyez pas d'inconvénients.

--Faites.

Elle passe sa main sous ma robe et plante deux doigts dans mon vagin. Elle les ressort pour les porter à sa bouche.

--Pas mal ce mélange de sperme et de cyprine, j'en reprendrais bien.

--Allez-y.

Cette fois elle me plante trois doigts et fait de rapides aller-retours, elle s'arrête assez vite, dégage ses doigts, son majeur se pose sur mon clitoris qui commence à réagir, il me le titille dans un mouvement rapide. Je me laisse aller, j'ai envie de jouir sur cette main. Son autre main passe derrière pour venir glisser un doigt mouillé entre mes fesses et titiller mon anus. Ça ne tarde pas, mon corps est envahi par une multitude de picotements qui se transforment en un magnifique orgasme. Je jouis en silence malgré l'acharnement que met la femme à me faire crier. Dans je reviens à moi, elle porte ses doigts à sa bouche.

--Encore meilleur, merci, j'ai beaucoup aimé.

Elle s'en va, je m'essuie de nouveau et fini mes courses pour entrer à la maison. Margot est déjà là, elle m'attend dans sa voiture. Il faut dire que je n'ai pas trop vu passer le temps. Je sors de la voiture en même temps qu'elle et nous nous jetons dans les bras l'une de l'autre. Elle me serre dans ses bras et m'embrasse très affectueusement.

--Tu es toujours aussi belle ma Lulu.

--Tu n'as rien à m'envier et tu le sais.

Margot est mon amie d'enfance, ma taille, très jolie, une poitrine moyenne mais encore bien haute et ferme, un ventre plat, de belles fesses et de jolies jambes. Elle est très appétissante dans sa jupe moulante plus courte que ma robe et son tee-shirt à même la peau moulant deux seins qui pointent orgueilleusement leurs tétons. Jusqu'à vingt ans, nous étions inséparables, nous nous disions tout, elle savait tout de moi, je savais tout d'elle, je la considérais comme la sœur que je n'avais pas, mais la vie nous a éloigné. Je lui, donne l'ex chambre de Gabriel, mon fils. Une demi-heure après mon retour, tout est rangé, ses affaires dans sa chambre et les courses dans la cuisine. J'ai pris une rapide douche, j'ai enfilé une autre robe courte et ample, mais malgré ça, je meurs de chaud et je vois qu'elle aussi transpire à grosse gouttes.

--Je crève de chaud, je ne supporte pas cette chaleur incroyable, nous ne sommes pas dans le sud de la France tout de même.

--Moi aussi, je crève de chaud, mais chez moi, je me mets à poil et je prends des douches froides de temps en temps.

--Comme moi quand je suis seule, allez, à poil!

Trente secondes plus tard, j'ai fait passer ma robe par-dessus la tête, Margot enlève son tee-shirt, me dévoilant ses deux superbes seins, puis fait glisser sa jupe vers le bas. Je constate qu'elle ne porte pas de culotte, que son pubis est aussi lisse que celui d'un nouveau-né et que son corps est bronzé, mais elle n'a aucune trace de maillot. C'est la première fois que je la vois intégralement nue, il faut dire que quand nous étions adolescentes, il n'était pas question de se montrer nue, c'était « indécent ».

--Dis donc, tu es magnifiquement bronzée.

--Oui, tu sais, il y a aussi du soleil en Guyane.

--Vu ton bronzage, tu as dû trouver un centre naturiste.

--Non, mais je pratiquais avec des amis sur la plage de Rémire-Montjoly, elle est immense et on pouvait s'isoler.

--Tu te promène toujours le cul nu?

--Toujours, je ne supporte plus les sous-vêtements, mais toi aussi à ce que je vois.

--Oui, jamais de soutif, mais pour la culotte, j'en porte rarement, mais ça m'arrive, là, je suis chez moi, mais il m'est arrivé quelque chose de spécial tout à l'heure. Je te raconte, pour commencer, on s'installe dans le jardin sous un arbre sur les transats, personne ne peut nous voir, ok?

--Ok, et je dois te dire que je me fous complètement qu'on puisse me voir à poil.

--Moi aussi, je disais ça pour te rassurer, mes voisins me connaissent, ils savent que je ne suis un peu extravertie.

Margot me précède, elle marche devant moi, je vois ses magnifiques fesses onduler devant moi, j'ai un drôle de sentiment d'envie. Une fois allongées sur les transats, je lui raconte mes aventures dans l'hyper. Je vois que cette histoire ne la laisse pas complètement indifférente. Son ventre bouge un peu, et sa main a tendance à aller vers le bas de son ventre. Il ne s'est jamais rien passé entre nous.

Notre amitié est profonde, mais il n'y a jamais eu quoi que ce soit de sexuel entre nous. Je la regarde, examine ce splendide corps allongé à côté de moi et je sens mon sexe s'humidifier. J'ai déjà fait l'amour avec des femmes et j'en ai gardé un très agréable souvenir. Mais Margot est ma « sœur », et, malgré mon envie de plus en plus forte, je n'y toucherais pas, j'ai trop peur d'une réaction négative qui ruinerait notre amitié. Contre toute attente, la conversation ne s'articule pas autour de sexe, mais sur nos vies respectives, nous avons quelques années à raconter.

Au bout de deux heures à parler de nous, je décide d'aller prendre une douche. Je ne reste que quelques secondes sous la douche, je déteste l'eau froide. Quand j'arrive en vue des transats, je vois Margot arque boutée sur le sien, un doigt tournant comme un fou sur son clitoris. Elle est secouée de spasmes, elle se masturbe et jouit en silence. Je ne me fais pas voir et retourne vers la salle de bain. Quand je reviens dans le salon, je croise Margot.

--Je vais prendre une douche, j'en ai besoin.

--Je commence à m'occuper du repas.

Je suis affairée à couper des poivrons pour la plancha, l'image de Margot jouissant sur le transat ne me quitte pas, mon ventre se noue à cette pensée, mon sexe s'humidifie quand je sens deux mains se poser sur mes fesses et les caresser. Je sursaute, je ne l'ai pas entendu venir, je suis tétanisée, mais que fait elle, je croyais qu'on était « sœur ».

--J'en ai trop envie, elles sont trop belles, il y a tellement longtemps que j'attends ce moment.

Je ne bouge pas, je pose mes deux mains à plat sur le plan de travail, je reste immobile, incapable de faire un geste. Ses mains se promènent toujours sur mes fesses, un doigt humide se glisse entre elles pour remonter jusqu'à la colonne vertébrale puis, il redescend jusqu'à mes cuisses en s'enfonçant un peu plus entre elles sans aller jusqu'à toucher mon anus. Au bout de quelques minutes, ses mains remontent le long de mes côtes pour venir se rabattre devant et emprisonner mes seins. Deux doigts font rouler mes tétons qui s'érigent encore plus.

Mon sexe s'humidifie. Elle se plaque contre moi, je sens ses seins sur mes omoplates, son pubis sur mes fesses. J'éprouve un étrange sentiment de crainte comme de plaisir d'avoir ce magnifique corps de femme collé au mien. Ma fontaine à cyprine s'est ouverte en grand, maintenant, j'attends un peu plus de ce moment.

--Tu ne dis rien?

--Parce que je ne sais que dire.

--Tu aimes mes mains sur ton corps?

--Oui, beaucoup même.

--Retourne-toi.

Je me retourne et lui fais face. Je ne sais que faire, son comportement m'a complètement prise au dépourvu. Elle prend mes mains et les pose sur ses fesses.

-- Caresse-les s'il te plait.

Mes mains s'activent timidement sur ses fesses, elles sont douces mais fermes, mon cœur s'emballe. Je m'enhardi et les fais glisser sur toute la surface qu'elles peuvent atteindre. Je ressens un immense plaisir à promener mes mains sur les fesses de mon amie, j'ai la gorge serrée, mon cerveau tourne dans le vide, que m'arrive-t-il? Pourquoi mes mains sont sur ce corps que je considérais comme inviolable? Pourquoi j'en tire tant de plaisir? Mes mains remontent lentement le long de ses côtes pour venir se refermer sur ses seins à la peau si douce. Ils sont plus petits que les miens, mais bien ronds et fermes, j'adore. Nos regards ne se quittent pas, je vois une énorme tendresse dans le sien, voire de l'amour.

Ses mains redescendent le long de mon ventre, je l'imite. L'une d'elle va sur mes fesses, l'autre sur mon pubis. Les miennes font la même chose. Un de ses doigts roule lentement sur mon clitoris, un de mes doigts roule lentement sur son clitoris. Je sens la pression monter dans mon corps, très vite mon sexe prend le dessus et guide mes pensées. Mon doigt s'active de plus en plus vite sur son clitoris au fur et à mesure que mon plaisir monte et que je sens son corps vibrer pour finir par un terrible orgasme en même temps que Margot. Nous hurlons notre plaisir dans la cuisine. Doucement la tension redescend, elle pose ses mains sur mes joues, m'attire lentement vers elle pour venir prendre possession de mes lèvres. Sa langue se fraye un passage entre mes dents pour venir s'amuser avec la mienne. Je réponds avec passion à ce baiser. Ses mains parcourent mon corps, mes mains parcourent son corps. Quand nos lèvres se séparent, elle pose sa tête sur mon épaule.

--Je ne sais ce que tu penses de ce qui vient de se passer, mais sache que j'attends ce moment depuis plus de trente ans. Dès notre adolescence, j'ai eu envie de toi, mais tu étais tellement loin de ça que je n'ai jamais osé faire quoi que ce soit qui puisse anéantir notre amitié. Mais aujourd'hui, là, toutes les deux nues, je n'ai pas pu résister.

Je m'écarte un peu d'elle, prends sa tête entre mes mains et l'attire à moi pour l'embrasser de nouveau. Après notre baiser je lui prends la main et l'amène s'assoir sur le divan.

--C'est vrai que quand nous étions jeunes, je ne pensais pas à l'amour saphique, et surtout que ça puisse arriver entre nous deux. Mais je dois te dire que depuis tout à l'heure, depuis que je t'ai vu nue, j'ai envie de caresser ton superbe corps, seulement j'avais peur que tu ne me rejette.

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