Un Centre Pour Roux Ch. 15

Informations sur Récit
Le retour à la vie libre n'est pas facile pour Mag.
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Partie 15 de la série de 15 pièces

Actualisé 10/06/2023
Créé 05/18/2023
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Cette histoire se passe dans un monde imaginaire où l'esclavage a été légalisé dans certains pays. Je me suis très largement inspiré de l'univers inventé par John_Doe_Stories et utilisé également par Carl_Bradford sur Literotica en langue Anglaise.

Ceci est une fiction, écrite en tant que divertissement. Cela n'a pas pour but de faire l'apologie de l'esclavage, Il y a des scènes de violence, de relations sexuelles forcées, de manipulation qui n'ont pas leur place dans la vraie vie.

Si ce genre de chose n'est pas votre goût, je vous déconseille de poursuivre votre lecture.

Cet épisode, le 15, est aussi le dernier. Il est un peu long, et comporte peu ou pas de sexe.

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Un nouveau départ

Le choc était si intense que je manquais de tomber. Après 5 ans passés en esclavage je revenais chez moi, au Canada. John qui m'avait soutenu pendant tout ce temps était venu me chercher là, à l'aéroport. Il tenait la main d'une jolie petite rousse d'environ trois ou quatre ans.

J'avais honte d'arriver face à cette enfant. Était-elle ma fille? Comment lui expliquer ce qui c'était passé?

Je refis quelques pas, mais d'autres questions me taraudaient. Si c'était ma fille, comment John l'avait-il récupéré. S'il l'avait adopté, pourquoi ne m'avoir rien dit! La colère commençait à monter.

C'est curieux comme ces deux sentiments honte vis-à-vis d'une enfant que j'avais abandonnée, et colère vis-à-vis de John se mélangeaient et créaient un malaise en moi.

Cette fille dont j'ignorais le nom, elle m'avait été retirée quelques minutes après sa naissance, alors que j'étais esclave au « Centre de Conservation des Roux ». Officiellement le « Ginger Conservation Center » s'était donné pour objectif de protéger les roux d'une disparition annoncée comme inévitable. En pratique Allan, le gérant achetait tous les esclaves roux qui étaient vendus au Slave's Cock'n'Cunt Market (Marché de bites et foufounes d'esclaves) d'Atlanta, et en plus de vendre leurs charmes, il les faisait se reproduire et vendait les petits roux ainsi « produits ». En tant que policière Canadienne en charge de la lutte contre les trafiquants d'êtres humains, jamais je n'aurais dû devenir l'une de ces esclaves. Mais lors d'une conférence internationale à Atlanta j'avais visité ce centre et cela m'avait marqué. Quelques mois plus tard Debbie, une des filles du centre est venue me rejoindre au Canada, et m'a initiée à ce que c'est que d'être une esclave, ce que je ne pouvais pas connaitre au Canada. Nous avons ainsi passé quelques mois heureux, l'une avec l'autre. Mais à l'occasion de vacances aux Etats-Unis, Debbie m'a transformée en esclave et vendue. Ma chevelure a décidé le centre des roux à m'acheter, mais une organisation mafieuse que j'avais contrarié par mes actions policières était aussi prête à m'acquérir. Mais après 3 enfants, je me suis retrouvée libre, sans argent, sans bagages dans un avion pour un retour au Canada.

-Mag, Mag, ça va? »

-Oui... John... Ca va, mais je crois que tu as des explications à me donner » dis-je en résistant à dire Monsieur, ou plutôt Maitre.

-Oui, bien sûr, tu viens, je te conduis à la maison? » me dit John.

-Tu... me présente? » dis-je hésitant à demander.

-Oui bien sûr! »

-Marguerite, voici Pétunia. Pétunia, voici Marguerite, ta maman » dit John. Je le fusillais du regard.

-Pétunia? »

-Oui Madame? » répondit l'enfant intimidé.

-Ma Marguerite me manquait » me dit John sur la défensive. Je le fusillais du regard. Puis je me penchais vers Pétunia pour la prendre dans mes bras, mais elle se recula et se cacha derrière John.

-Je suis désolé Mag. » me dit John.

-Tu aurais pu me le dire. »

-Allan ne voulait pas. C'était la condition pour que j'adopte. » se justifia-t-il. Ma question jeta un froid. Je suivant John qui tenait Pétunia par la main.

Une fois dans le parking, je me plaçais près du coffre, tendis que John installait Pétunia. Quand il eut fini, il se releva vers moi.

-C'est ouvert, pourquoi ne t'installes-tu pas? » me demanda-t-il. Il me fallut un effort pour rejoindre la place avant et m'installer.

-Tu fatiguée par le voyage? » me demanda John.

-Je... sans doute » dis-je incapable d'expliquer les raisons de mon malaise. John me regarda, et son regard, dans la voiture me rappela les moments où collègues nous patrouillons ensemble. Cela me semblait si loin. Non en fait me sembla comme un film dont je me souvenais.

La voiture roulait sur l'autoroute. Cela me semblait à la fois étranger, et familier. Comme si je connaissais cela des séries que j'aurais regardé, et dans lesquelles j'aurais été propulsée par accident. Comme si je ne vivais pas ma vie, mais celle d'une autre, la mienne étant au centre des roux à Atlanta. Je me sentais une imposture. Ces vêtements n'étaient que le déguisement que je portais. Je n'étais sure d'aucun de mes mouvements, et j'avais besoin d'un Maître pour me guider. J'étais perdue.

-Papa, elle pleure la dame » dit Pétunia. Mes larmes redoublèrent.

-Ca va Mag? »

-Tu as raison, je suis fatiguée » réussis-je à dire alors que je pleurais.

Dès notre arrivée, c'est Pétunia qui est venu me chercher devant la portière de la voiture, et me guider dans l'appartement de John en me tenant la main.

-Papa a préparé un repas. Il cuisine bien mon papa. » me dit-elle. Et je dois dire qu'elle avait raison, mais peut-être qu'après 4 ans et demis à manger du Grit, n'importe quelle nourriture aurait été extra-ordinaire. Par contre un malaise pesa sur tout le repas. Seule Pétunia semblait ravie de ne plus être la seule de la garderie à ne pas avoir de maman : « A partir de maintenant, tu es ma Maman, hein? » Comment répondre à cette question. C'est John qui répondit.

-Bien sûr Pétunia. »

-A partir de maintenant » ne pus-je m'empêcher de répéter. John me regarda avec un air désolé. Et finalement c'est l'enfant qui mena la soirée.

-Pétunia, il est l'heure d'aller se coucher » dit finalement John.

-Oh non, papa, et puis ce sont les mamans qui décident ça »

-Mag, tu en dis quoi? » me demanda John.

-Que les petites filles sages obéissent autant aux papas qu'aux mamans » dis-je un peu mal à l'aise dans ce rôle de maman. Quand on est esclave, on n'a pas a donner son avis. On n'a pas à prendre de décisions.

-Tu me racontes une histoire? » demanda Petunia en me regardant. J'étais désemparée.

-Je vais lire l'histoire de boucle d'or, et Mag lira les passages de Boucle d'or! »

-Pas Mag, Maman! » cria Petunia. John éleva la voix, puis fit la lecture. Je sus jouer le rôle de Boucle d'or. Petunia réclama une seconde histoire, mais John refusa. Et nous sortîmes de la chambre pour aller au salon.

-C'est... »

-Oui, c'est ta fille. J'ai fait un emprunt pour... l'adopter » me dit-il.

-Je... Je te dois beaucoup, mais je n'ai rien... » dis-je mal à l'aise et incapable d'exprimer mon malaise.

-Tu ne me dois rien. Et tu n'as pas rien. Tu as encore ton appartement. Tu as encore ton compte en banque, » dit John.

-C'est pas comme ça que ça marche... » commençais-je.

-C'est pas comme ça que ça marche aux Etats-Unis, mais ici, nous sommes au Canada. Tes biens ici ont été préservés. » m'expliqua-t-il.

-Merci, » dis-je en me blottissant contre lui. Je me souvenais des fois où il était venu me voir quand j'étais esclave. J'aimais son odeur. Je décidais de defaire les boutons de sa chemise.

-Tu es... Tu es sure? » demanda-t-il.

-Je crois que Pétunia veux que Papa et Maman dorment ensemble » dis-je.

-Mag! » s'écria-t-il.

-esclave 5113 » corrigeais-je.

-Plus maintenant! » dit-il. Je retournais alors ma lèvre inférieure pour lui montrer mon tatouage.

-Oh... je ne savais pas... » dit-il. J'en profitais pour le renverser et continuer à le deshabiller.

-Mais Mag... » commença-t-il avant que je l'empêche de parler en l'embrassant.

Au petit matin , John ronflait quand je me suis réveillée.

-John, John » essayais-je

-Humm, oui... »

-Pardon, mais je voudrais aller aux toilettes. » Il fallut un moment à John pour réaliser qu'il m'avait laissée attachée au lit jusqu'au petit matin.

Ce matin, là nous sommes passé à mon appartement, après avoir déposée Pétunia à la garderie. Ce qui pris un moment car elle voulait présenter sa nouvelle maman à tout le monde. J'étais un peu embarrassée de me retrouver chez une autre moi. J'étais dans un lieu qui avait été si familier, et qui me paraissait si étranger maintenant.

C'est curieux, comme ces vêtements étaient un peu grand, même après 3 grossesses. J'emabbais quelques tenues, en me demandant ce que j'allais faire de tout ça! Ensuite ce fut la banque.

Puis encore après la police. John voulait que je reprenne mon service. Et il obtenu que fasse une patrouille avec lui. J'était morte de peur. La Mag policière savait s'imposer, pas l'esclave que j'étais encore.

-Ca va? »

-Non... c'est bcp de chose John. J'ai... J'ai besoin de me... reposer » dis-je pour ne pas dire que j'avais envie d'être seule. De penser à Pétunia, ma fille qui me semblait étrangère. A tout cet environnement, auquel j'avais la sensation de ne plus appartenir.

John me déposa chez lui. Pour finir sa journée. Je commençais par me mettre nue, et me débarrasser des ces vêtements qui m'agaçaient. Puis je fis le tour de l'appartement, la chambre de Pétunia entre autres. Puis je revins devant la télé. Un objet que je n'avais pas servitude. Je passais d'une chaîne sur l'autre avant de m'arrêter sur une chaine musicale. Puis je repris le tour de l'appartement. Il me fallu un moment pour réaliser que je cherchais la cour, où je surveillais si les clients me semblaient intéressants.

Je m'intéressais alors aux livres et aux journaux. Quand je trouvais une chemise comme on en faisait quand j'étais dans la police. Sur cette chemise il y avait un nom : Debbie McBrian. J'attrapais le dossier, et je m'installais à table.

-Debbie, je veux tout savoir sur toi » dis-je. En écartant la photo où je reconnaissais la jeune femme rousse qui avait été ma maîtresse.

Puis il y avait un règlement de dette à l'amiable avec la CityBank. Debbie y acceptait de convertir sa Dette auprès de la banque en 10 ans d'esclavage. Vente à effectuer au profit de la banque au SCCM d'Atlanta. Ainsi Debbie n'était pas une esclave judiciaire. Et elle avait bien été vendue pour 10 ans.

Juste après se trouvait là, un récépissé de vente du SCCM au centre des Roux, représenté par Allan.

Le bureau Fédéral des esclaves avait ensuite enregistré un changement de propriétaire de Debbie : Allan l'avait vendue à "Advanced Servitude and Slavery Enterprise" (Entreprises avancées de servitude et d'esclavage). Impossible de trouver le représentant de l'ASSE. Par contre le dossier montrait que 2 jours après Debbie était libre, l'ASSE l'ayant libérée avant le terme de son contrat. Comme moi avec Allan, 6 mois avant la fin. Là c'était 5 ans.

Debbie, avait pris l'avion pour Toronto moins de 6 heures après que sa servitude ait été levée. Comme moi, mais là encore, qu'avait-elle à faire à Toronto, sinon venir me retrouver. Mon cœur battait fort. L'ASSE l'avait envoyée pour me retrouver!

Le dossier n'était pas plus épais. Debbie vivait à Atlanta, et avait monté une société d'esclaves : « Debbie's Slaves » (voir l'Esclave Mystère). J'avalais ma salive en pensant que d'esclave elle était devenue propriétaire d'esclave. Dans quelle mesure, cette société avait été financée par ma vente?

De peur de me faire gronder par John, je reposais le dossier... avant de me rendre compte que dessous il y avait deux autres dossiers. Juge Fulton -- Savannah et Savannah Slave Market.

Je les attrapais, et les ouvrais. Dire que j'avais si souvent maudit John de ne pas avoir cherché à comprendre, de ne pas avoir enquêté.

Et tout était là : des noms et des noms de canadiennes qui souhaitaient toutes faire un essai de 10 ans d'esclavage au sein de l'ASSE. Documents signés par ses filles, un représentant de l'ASSE, et contre-signé par le Juge Fulton. Toutes validées dans la demi-heure suivant par le Savannah Slave Market. J'étais toute excitée. Sauf que le document joint indiquait : ces documents sont authentiques si vous ne pouvez pas prouver que les jeunes filles étaient droguées. Envoyer une policière pour prouver les faits est impensable puisque les fait se sont arrêtés. Effectivement l'ASSE n'avait apparemment plus de liens avec le juge Fulton depuis que Allan avait obtenu que John puisse voyager librement. J'en avait mal au cœur. Mais Allan avait dû menacer de divulguer la bande ausio. Quand à John l'arrêt des fait est ans doute la raison pour laquelle il avait arrêté son enquête.

-Ben qu'est-ce que tu fais toute nue? » dit John en entrant avec Pétunia!

-C'est le jour tout nu! » cria Pétunia.

-Je... Je voulais me changer et j'ai vu tes dossiers... » me justifiais-je, en allant me rhabiller.

-Il n'y a rien pour lancer des poursuites... » me dit John.

-Je sais... je... » dis-je avant de m'effondrer en pleurs dans ses bras.

-Ca ne va pas? » me demanda John, une fois Pétunia couchée.

-Non, je ne suis pas à ma place ici, je n'y suis plus. » dis-je

-Mais au contraire, c'est à toi de te faire ta place ici, avec Pétunia et moi! » me dit-il.

-John, je sais que tu va m'en vouloir. Il faut que j'aille à Atlanta. »

-N'y reste pas 5 ans cette fois-ci » me dit-il en retenant ses larmes.

Le demain il me déposait à l'aéroport.

-Pétunia va être malheureuse » me dit-il.

-Elle sait que je suis sa mère? » demandais-je.

-Non, mais je crois qu'elle l'a senti.

-Elle pense que tu es son père? »

-Oui » dit-il honteux.

-Bonjour docteur... » dis-je en voyant le psy pour esclave.

-Bonjour Mag! J'avais très envie de te revoir » me répondit Edouard qui avait fini son stage et ses études.

-Je... j'ai du mal à redevenir libre » expliquais-je.

-Tu es passée par un centre de réhabilitation? » me demanda-t-il.

-Non, il y a pire, mon ami a adopté ma fille. Je n'arrive pas à me sentir sa mère » continuais-je en réalisant que mon interlocuteur avait les yeux et la fossette de ma fille.

-Tu es sur la défensive, laisse la t'adopter » me dit-il, se levant...

-Tu as revue Debbie? Tu as fini cette enquete? » me demanda-t-il.

-Non, je me demandais si c'était une bonne chose que j'aille la voir. »

-Oui, mais afin de la comprendre. Tu ne peux pas être la victime et la policière. » m'expliqua-t-il.

-Tu as ... des sequelles de ton esclavage? » demandais-je, en me lavant.

-Oui, ça m'a marqué. Et franchement le centre des roux, ce ne sont pas les pires souvenirs » me dit-il en me regardant approcher.

-A l'époque, je regrettais que tu sois tout le temps en cage! » dis-je. En caressant ses épaules.

-Oui, moi aussi... mais depuis... » commençait-il, alors que je m'agenoillais devant lui.

-C'est devenu une manie » finit-il. Je posais ma main sur son entr'jambes. J'y trouvais une bosse toute dure.

-Tu... en porte encore?... tu n'as as la clé » demandais-je, mais il me dit oui de la tête, puis non.

Je quittais son bureau complètement frustré, et persuadée d'avoir trouve le père biologique de pétunia.

-Bonjour Allan! » dis-je quand on me permit d'entrer dans le bureau de mon ancien Maître. Un espace inconnu de Mag l'esclave.

-Bonjour Mag! Tu n'es pas restée longtemps au Canada? » me dit-il avec un grand sourire.

-Non, je me suis rendue compte que je devais comprendre. Pourquoi avoir vendu Debbie avant la fin de son contrat? » dis-je en me retenant de justesse d'ajouter Maître à la fin de ma phrase.

-C'est compliqué Mag. Je ne voulais pas le faire. Mais Pedro Alfonsi me menaçait moi aussi. Régulièrement, il vient 'essayer' des filles. Il m'a proposé d'acheter Debbie. Mais Debbie est venue me voir pour me dire qu'elle voulait que Pedro l'achète. Je l'en ai dissuadée, mais elle voulait vraiment. Alors j'ai cédé. Je ne sais pas ce qu'il lui a promis. »

-Ni ce qu'elle devait faire pour elle? »

-Je ne le savait pas. Mais je sais qu'elle était ta propriétaire quand je t'ai achetée. » me dit il.

-Merci. » dis-je avant de partir.

-Allan... je crois que les entreprises qui emploient des esclaves payent une taxe à des centres de réhabilitation? »

-Non, soit on paye une taxe, soit on finance un centre ou un autre. Mais tu peux aller ou tu veux pendant un an, » me dit-il en souriant.

Je passais la journée suivante dans un centre de réhabilitation.

Cela m'aida à me trouver face à Debbie :

-Bonjour Debbie! » dis-je.

-Humm, Bonjour Mag, tu veux que je te remette une ceinture de chasteté et un collier? » me dit-elle en riant.

-J'avoue avoir été soignée. Ce que je voudrais, c'est savoir pourquoi? »

-Parce que tu mourrais d'envie d'être une esclave, ma chèrie. Tu es née pour porter un collier. Je suis sûre que tu mouille d'envie que je te mette des menottes. » me dit-elle. Le pire, c'est qu'en fait, oui, je mouillais d'envie...

-J'ai une autre idée. Tu m'as vendue à Pedro Alfonsi. » dis-je. Je la vis trembler à l'évocation du nom.

-Non. C'est le SCCM qui t'a vendue. Et c'est le centre des roux qui t'achetée. Tu as du en gouter de la ceinture de chasteté. Chez Alfonsi c'est autre chose » me dit-elle.

-Mais lui pourquoi t'a-t-il acheté? Pourquoi t'a-t-il libérée? »

-J'ai su lui dire... »

-Que tu lui apporterais Marguerite O'Sullivan? »

-OUI » me dit-elle en me regardant droit dans les yeux.

-OUI, j'étais prête à tout pour ne pas passer 5 ans de plus au centre des roux, et pondre 4 mioches de plus. Passer 5 ans à faire la pute et à me faire enculer parce que je porterais une ceinture de chasteté » cria-t-elle.

-Maitresse? quelque chose ne va pas? » demanda une jeune fille portant un collier. Un esclave forcement.

-Non, Prue, laisse ce n'est rien, Mag va nous quitter, n'est ce pas? »

-J'avais encore quelques questions. Pourquoi n'es-tu pas passée par le Juge Fulton? »

-Par qui? Et Pourquoi donc? » me dit-elle surprise.

- Pedro Alfonsi, faisait valider les filles qu'il enlevait par ce juge, et elles étaient vendues au Savannah Slave Market » expliquais-je.

-J'en sais rien. Moi je devais m'arranger pour que tu sois en vente et les prévenir pour qu'ils puissent être à la vente. » J'avoue que j'étais vexée de m'être laisse faire comme ça.

-Ils m'avaient dit qu'ils travaillaient beaucoup a Savannah, Mais une rousse doit être vendue à Atlanta, non? » dit-elle avec un sourire en coin.

-Je crois oui » dis-je.

-Et ils t'on payée? »

-Non, et oui. Ma paye a été ta vente et mon rachat suivi de ma libération. » dit-elle.

-Quelque part tu as fait les 5 ans auxquels j'ai échappés. Tu voulais tellement être esclave. » me dit-elle.

-Jouer me suffisait » dis-je.

-Je suis pas sure que j'avais le choix une fois que j'ai dit oui à Alfonsi. » me dit-elle. Pour un peu elle m'aurait fait pleurer sur son sort.

-Je crois qu'il est mieux que tu partes. » ajouta-t-elle.

-Comment t'as-t-il proposé ça? » demandais-je.

-Le jour où il m'a 'testé'... il avait ce journal avec ta photo. Il m'a fessée, puis fouettée. Et il m'a montré la photo, ta photo. Et il a ajouté, tu prends pour elle. Si un jour je l'ai sous la main, je ferais gémir, elle regrettera d'être née, et de s'être opposée à moi. »

-Et... »

-Je lui ai dit que je te connaissais. Et il arrêté de me taper dessus... » dit-elle

-Et t'a demandé de me faire venir? »

-Oui, et ça a été plus facile que je ne pensais » dit-elle avec un peu de provocation.

J'allais partir quand j'ai pensé à Allan.

-Debbie's Slave, paye la taxe de réhabilitions des esclaves? »

-Je ne crois pas qu'on ait le choix. » me dit-elle un peu dédaigneuse.

-Si, tu peux choisir de la payer à un centre en particulier. »

-tu as un copain à financer? »

-Peut-être. » dis-je.

-Tu verras avec le gérant de Debbie's Slave. Je lui en parlerais. » me dit-elle.

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