Trouver Ma Place -- Fin

Je ne comprends pas très bien pourquoi Juliette désire que Jeanne soit si attirante, elles forment un couple assez dépareillé, mais toutes deux de plus en plus craquantes. Je ne partage en rien leur vie, je suis souvent dans ma cave, n'ayant le droit d'apparaître que quand je suis sonné ou que j'ai des taches à faire. Juliette est le plus souvent en télé travail, et m'appelle pour un oui ou pour un non, sans jamais faire attention à moi. Elle a cela dans le sang, sait parfaitement se faire servir sans tenir aucun compte de l'esclave. C'est terriblement frustrant et c'est tellement ma vie, celle que je désirais.

Je suis surpris d'entendre la cloche sonner ce matin, tandis que je termine le repassage. Je monte immédiatement, le regard baissé, surtout ne pas regarder, je n'existe pas.

- Une gamelle pour ta Maîtresse

J'obéis immédiatement sans réfléchir, ce n'est que quand je la pose par terre que je vois Madame la remplir des céréales que j'ai préparées, puis la glisser entre ses cuisses. Interloqué, je la regarde mieux et il me faut un temps infini pour comprendre la scène. Elle est en nuisette totalement transparente, faisant voir ses seins minuscules avec ses jolis tétons, son sexe dont elle a égalisé les poils et la gamelle qu'elle remplit de son urine du matin! A sa main une laisse accroché au collier de Maîtresse, totalement nue ou presque. Elle n'est habillée que d'un corset rose pale, qui semble terriblement la contraindre et la serrer. Je sais que je ne peux les regarder, mais là c'est impossible.

En fait si c'est possible, et finalement je dois admettre pas si aberrant qu'il n'y paraît. Avant que Jeanne ne s'agenouille je distingue parfaitement un large tatouage sur son pubis, glabre depuis que je la connais, avec une paire de menottes et les mots : Owned by Juliette. Elle se met à 4 pattes et se jette sur la gamelle baignant dans l'urine du matin de Madame. Elle s'arrête un instant

- Merci Maîtresse, c'est tellement délicieux de te boire ce matin, je suis toute à toi, à jamais, tu es ma Maîtresse, je ferai toujours tout pour toi

Elle se frotte ensuite comme une chienne, très excitée je la sens.

- Oui ma chienne, je le sais, tu es toute à moi pour la vie. Je te veux chaque jour encore plus à côté de moi, je veux te tenir, te serrer, comme j'ai envie de toi. Maintenant mange et laisse-moi tranquille.

Maîtresse replonge la tête dans le liquide malodorant, dont je n'ai presque jamais eu la primeur à mon grand regret, et je file vite à la cave, n'ayant rien à faire ici. Je suis bouleversé, je n'aurai aucune explication, aucune perspective, rien, mais je comprends que le processus est arrivé à son terme. Je suis tellement excité par la vision de Jeanne que, malgré les pointes, je me masturbe comme je peux dans la cage, mettant mon sexe en sang, mais jouissant vite dans d'infinies souffrances, n'ayant pas joui depuis 9 mois. Je comprends que je ne dois plus penser exclusivement qu'à Juliette.