Sous la robe de ma Belle-mère 05

Informations sur Récit
Fin de soirée en apothéose pour Belle-Maman & moi.
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Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 11/21/2023
Créé 10/12/2023
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KathAnA
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Le retour vers la cuisine fût pour moi source d'angoisse.

Sur un signe tacite de sa part, Marie-Christelle et moi-même prîmes le chemin de la cuisine après avoir débarrassé les derniers plats et autres ustensiles de la table.

Ma belle-mère avait tout placé sur un plateau roulant, qu'elle poussait en silence devant moi. J'en profitais pour mater son petit cul, bien moulé dans sa robe, et je luttais contre l'envie presque surhumaine que j'avais de la pousser sur la table, à peine rentrés en cuisine, de lui relever sa robe d'une main & de baisser sa culotte de l'autre, pour la prendre de toutes mes forces en la penchant bien en avant sur la table.

Je pouvais presque sentir ma queue entrer en elle, avec tout ce que je lui avais infligé ce soir, je savais qu'elle devait être bien humide entre ses cuisses.

J'imaginais ses gémissements et peut-être ses protestations, alors que je l'aurai bourrée comme un animal :

« ummmGGg...Aaah...N..Non..arrête..arr...Aaaahhh...t'es fou, on va nous surprendre...On va nous...Oooohhh »...

Bordel, ce que j'avais envie d'elle! Me contrôler était une vraie torture.

J'en avais mal aux bourses, que je sentais douloureuses & sursaturées...

Au passage de la porte, toujours en silence, j'éprouvais soudain une forme d'angoisse. Qu'allais être sa réaction?? Etait-elle furieuse contre moi? Après tout, il fallait bien l'admettre, j'avais été un vrai salaud en abusant de sa naïveté face à la puissance du sextoy.. A cause de moi, sa famille et ses amis l'avaient vue en positions plus qu'embarrassantes... Et lui procurer ces plaisir sexuels fugaces, sans lui permettre de les goûter pleinement ni d'aller jusqu'au bout, c'était bel et bien une forme de torture...pour la conditionner, la rendre folle de sexe, l'amener dans un état où je pouvais tout lui demander...

Une fois la porte refermée, Marie-Christelle se retourna vivement vers moi, tellement vivement qu'elle me fît sursauter et que j'en eus un réflexe malheureux...

Craignant une dispute, je plongeai lâchement ma main dans ma poche vers la télécommande magique...que je poussai à fond, d'un coup :

« Tu aurais pu me prévenir que c'était aussi fo.... » commença-t-elle..

Elle n'eût pas le temps de finir. Soumise à l'œuf démoniaque, Marie Christelle s'immobilisa, ferma les yeux comme si un courant électrique puissant la traversait, sa bouche pris une expression à la fois douloureuse mais qui exprimait aussi une sensualité bestiale ... cette fois, elle ne devait plus se maitriser... elle s'abandonna aux sensations qui la clouait sur place...

« AaaaaAAAAAHHH...C'est Booooooooon.... » souffla-t-elle....

Elle posa sa main droite, crispée, sur son entrejambe et fit comme un petit mouvement de frottement...Ma belle-mère se frottait la chatte devant moi!!! Inouï! C'était magnifique de la voir s'abandonner ainsi... D'un geste vif, elle saisit son téton gauche et se le pinça avec force, tout en gémissant. Inutile de préciser que ses seins étaient surgonflés, ses pointes si dures que je craignais vraiment qu'elles ne percent le tissu de sa robe...

Me sentant coupable, je coupai l'œuf maladroitement... J'aurais dû baisser en intensité au lieu d'un coup comme je le fît...

Instantanément, ma belle-mère se détendit... Sa main toujours posée sur son sexe... Elle se pinça encore une fois le mamelon, puis caressa sa petite poitrine...

Je la regardais avec délectation, ses longs mamelons ployèrent au contact de ses doigts puis, une fois sa main retirée, ils reprenaient leur forme bien dure, deux pointes telles deux tiges de métal... A mon avis, elle avait des mamelons plus longs que la moyenne pour pointer autant, et j'avais hâte d'examiner et de jouer avec ses seins dénudés..

Lentement, très lentement, Marie-Christelle revint à la réalité ainsi qu'à la pleine possession de son corps... Sa respiration se fît plus fluide, ses épaules s'affaissèrent légèrement...Elle sourit...Puis ouvrit les yeux...

Elle me fixait sans rien dire...Son sourire s'élargit un peu puis...soudainement, sans que je ne puisse rien prévoir, elle se jeta sur moi en m'empoignant avec force...

Elle me plaqua violemment contre la porte, je me cognai même assez fort l'arrière de mon crâne contre le panneau, elle approcha son visage tout près du mien...Dans ses yeux, une sorte de rage, de frénésie qui semblait la consumer....

En pesant chacun de ses mots, d'une voix dure comme si sa volonté avec été multipliée par mille, elle me déclara :

« Et, à présent...Tu as intérêt à me sauter, là, tout de suite tu m'entends? » lâcha-t-elle... »

Pétrifié, et je dois bien le dire aussi, terrifié, je ne sût quoi répondre...

Elle poursuivit, d'une voix lente et pourtant chargée d'une sorte de rage contenue :

« Ou alors...Tu allumes ce foutu truc à fond et tu jettes la télécommande au loin... »...Elle déclara cela de façon gourmande, obscène... J'avais l'impression qu'elle était véritablement déchainée et que la situation échappait dangereusement à mon contrôle...

J'étais éberlué, stratifié, sa poigne me calait toujours contre la porte.

Mon plan se retournait contre moi. Moi qui voulais la rendre dingue, la voir subir sadiquement des vagues de plaisirs inavouable devant sa famille et me délecter de son humiliation, pour ensuite déchainer ses bas instincts et l'amener dans mes délires fétichistes ; eh bien bon sang, j'en avais trop fait! J'avais libéré le Kraken! Je me devais de la raisonner...

« Ecoute Marie Christelle » fis-je, essayant d'être sûr de moi...

« Moi aussi je crève d'envie de toi!!! Regarde... »...

Je plaquais ensuite sa main contre ma queue raide, douloureuse et bien gonflée ; tactique pour prendre le dessus sur elle qui avait fonctionné pas mal de fois jusqu'ici...

Hélàs pour moi, nous n'en étions plus là.. Elle plaqua sa main contre ma queue, descendit dangereusement sur mes couilles qu'elle agrippa à travers le tissu. Sensation délicieuse tant elles étaient pleines...

« Nous devons êtres raison... »...commençais-je. Mais elle ne me laissa pas finir :

Avoue une moue de défi et son regard de feu posé sur moi, elle serra douloureusement mes bourses avec force...

« Non non non non »fit-elle... « Tu m'as chauffé à mort avec ton sale truc. Ma culotte est trempée, ma chatte pulse de rage...Et tu vas me la remplir avec ta queue...Maintenant... »...

J'étais vraiment inquiet... Elle ne semblait plus avoir de notion de réalité, du lieu, des risques... Elle n'était que fièvre et sensualité... Je dû poser ma voix chevrotante pour retrouver un semblant d'ascendant, et soutenir son regard où se lisait une détermination sans faille...

« Tu...Tu vas jouir je te le promets »... Elle me serra un peu plus les couilles pour toute réponse..

« Nous...Nous devons faire cela différemment ce soir... Nous allons faire cela en deux temps.. Je t'en prie, fait moi confiance et écoute-moi »...

« Plaçons nous devant le plan de travail » proposais-je...

Docile, elle me suivi...à mon grand soulagement...

Nous étions donc côte à côte, moi sur sa droite, devant le plan de travail où se trouvait des verres propres, dos à la porte....Donc capables de réagir en urgence si quelqu'un rentrait.

« Regarde » fis-je....et, d'un geste, j'ouvris ma braguette et baissai mon caleçon...

Telle une perche, ma queue jaillit. Rouge, gonflée ; je bandais tellement que j'en avais le gland décalotté.

Les yeux de Marie Christelle s'écarquillèrent et elle empoigna ma bite très fermement.

Elle entreprit de me masturber avec force, et c'était divin!!!!

Sa peau était douce, je me délectais de son audace et de son ardeur -débridée il est vrai par tous ces attouchements et caresses qu'elle avait dû subir ce soir sans broncher, sans compter l'influence magique de l'œuf- et elle me pompait le dard d'une façon experte, en stimulant bien la couronne de mon gland de par ses doigts fermes & chauds...

Je dû faire un effort sur moi-même pour lui demander d'arrêter...

« Attends » fis-je, « bouge pas »...

Incrédule, elle me regarda pivoter vers elle, tout en tentant elle aussi de se tourner vers moi..

« Non! » fis-je.. « Bouge pas, regarde »...

Alors qu'elle était toujours face au plan de travail, je pivotais légèrement vers elle. J'avais remarqué deux poches latérales sur sa robe, au niveau de ses hanches.

D'un geste vif et sous son regard interloqué, j'insérai ma queue dans sa poche droite... L'intérieur de la poche, en matière satinée, était d'une douceur très agréable et je sentais son corps bien chaud à travers le tissu.

Je pris sa petite main que je plaquai sur ma queue, et je commençai un travail de va-et-vient rapide, presque comme si je la pénétrais...

Elle sembla se détendre un peu & me sourit, de ce sourire juvénile qui me plaisant tant, une note de curiosité dans le regard...

Pénétrer ainsi sa poche me procurait beaucoup de plaisir, sentant son corps d'un côté et sa main pressée contre ma queue, de l'autre...

« mmh, c'est presque comme si je te sautais » lui dis-je...

« Bientôt, je te le certifie, je te prendrai...Ooohh...Je bourrerai ta chatte, tu sais cela? » lui demandais-je?

Je senti qu'elle serra un peu plus sa main contre ma queue...

Intensifiant le mouvement, je poursuivis :

« T'es bonne Marie Christelle...J'ai hâte de te prendre... Je te mettrai à quatre pattes...J'élargirai ton petit trou du cul...aaahh... AAAAHH »...

Dans un grognement, j'expulsai au fond de sa poche quatre ou cinq salves de foutre brulant... Marie Christelle eût un petit rire : « Eh bien...Je t'inspire » fit-elle, toute hargne apparemment envolée...

Mon orgasme semblait l'avoir un peu calmée, comme si j'avais réussi à faire retomber la tension qu'elle éprouvait plus tôt...

Je me dégageai lentement, et je vis le sourire de Marie Christelle se figer...

« Oh! La tache que cela a fait! » s'exclama-t-elle!

Et, en effet, une tache sombre & poisseuse était visible à travers le tissu...

Pour un mec, impossible de ne pas comprendre en un coup d'œil l'origine de ce type de tâche à l'aspect si caractéristique. Je me réjouissais à l'avance de ce que penserais ses fils et le compagnon de son amie s'ils la remarquerait...

« Je dois essuyer cela » commença-t-elle... « Je ne peux pas retourner au salon avec... » mais je ne lui laissai pas finir. Je n'avais pas joui dans sa robe en vain..

D'un geste, j'attrapais sa main droite et je la fourrai dans la poche maculée de foutre gluant...

« Ouh! » lâcha-t-elle, amusée... « C'est tout poisseux » s'exprima-t-elle dans un rire cristallin...

Ce fût à mon tour d'approcher mon visage du sien, de lui envoyer un regard fiévreux et de reprendre le contrôle...

Toujours en lui tenant le bras, mes yeux vrillés dans les siens, j'expliquai :

« A présent ma belle, tu ne vas pas retourner au salon... »...incompréhension sur son charmant visage...

Implacable, je poursuivi : « Moi je vais porter les ultimes digestifs, TOI tu vas te diriger vers les toilettes et je veux qu'avec ces doigts pleins de sperme, je veux que tu t'astiques la chatte comme jamais, tu m'entends? »...

Dans ses yeux, je revis cette flamme lubrique se rallumer petit à petit...

« Tu vas répandre ce sperme entre tes cuisses, te triturer le clitoris avec...Je veux que tu t'enduises bien les doigts de mon foutre et que tu te les enfonces dans le vagin, comme si j'avais joui en toi... »...

Mes paroles très crues firent leur petit effet... Je parvint en effet à réveiller cette frénésie qui l'habitais il y a quelques minutes encore... Je sentis son trouble, son léger tremblement...Une partie d'elle-même souhaitais lutter mais elle crevait d'envie d'enfin jouir ce soir, et je pense qu'elle l'avait amplement mérité...

Marie Christelle tourna la tête et fit mine de partir mais je la retins fermement.

Elle se retourna de nouveau vers moi, surprise et je continuai, implacable :

« Je veux que tu te filmes »...fis-je... « et que tu m'envoies le début de ta masturbation alors que je serai au salon »...

Son expression à ce moment-là valait de l'or! Outrée, véritablement choquée, la bouche béante...

« Il n'y a pas de discussion Marie-Christelle » lui dis-je, pour donner du poids à ma requête...

« Tous les jours, j'astiquerai ma queue devant cette vidéo...en t'imaginant assise sur ma bite » assénais-je... « Et je me filmerai pour t'envoyer la video »...

Et, joignant le geste à la parole, je plaçai dans sa main la télécommande de l'œuf vibrant.

Sur son visage, je lus une sorte de conflit, l'espace d'un instant...

Mais j'étais bel et bien parvenu à réveiller ce feu, cette frustration qu'elle souhaitais enfin vaincre par un puissant orgasme...

D'un geste, elle se dégagea de mon étreinte et sorti.

Discrètement, j'ouvris la porte derrière elle et je fût enchanté de voir qu'elle ne se dirigeait non pas vers le salon mais bien vers la gauche, vers ce petit corridor en cul de sac, qui menait aux toilettes..

Difficile de vous exprimer ce que je ressentais à ce moment là... Je m'émerveillais de pouvoir ainsi demander...et obtenir de ma Belle-Mère de telles choses, impensable à imaginer il y eût encore quelques jours!

Je sentais mon excitation remonter aussi, en l'imaginant se toucher ; je me questionnais de savoir si elle allait vraiment jouer le jeu ou pas...

Mais j'en étais presque convaincu... Je l'avais trop chauffée ce soir, trop souvent amenée au bord de l'orgasme pour qu'elle puisse rester stoïque ainsi plus longtemps...

En prenant mon temps, je préparai un chariot pour les ultimes liqueurs & autre pousse... Café brulant, lait & sucre, petits biscuits, pot à glaçons, whisky grand crûs & autres fines...

J'entrais au salon, les invités et la famille étaient passablement mous, l'ambiance était plus feutrée & moins animée, la fatigue était présente et il fallait doucement songer à rentrer...

Dans ma poche, mon GSM me signala une notification... J'en tremblai d'impatience et j'expédiai le service de quelques whisky bien tassés...

Je me calai dans une chaise et j'ouvris ma messagerie... « Un message video, tiens tiens tiens » me dis-je intérieurement en souriant...

Je pressai Play, après m'être assuré que le son était coupé et, au même moment, ma copine vint se caler à côté de moi..

« Que regardes-tu de beau, mon chéri » fit-elle d'une voix fatiguée?

Elle se pencha vers l'écran et je connus un vrai moment de panique...

L'espace d'un instant je faillis lui répondre « Oh rien, juste ta mère qui se masturbe » mais fort heureusement, ces mots ne franchirent pas ma bouche.

A la place, rapide comme l'éclair dans un geste que je souhaitais le plus naturel possible, je refermai la vidéo en lui répondant d'un ton nonchalant « oh rien...des mails du boulot...je vais juste checker si rien d'urgent ok? »...

Heureusement que ma copine était fatiguée car je n'avais rien trouvé de mieux comme réponse. C'était pourtant bien évidemment absurde mais, heureusement, cette explication passa « crème ».

J'allais donc un peu plus loin dans la pièce, calé dans un coin, et j'ouvris enfin le message en tremblant d'excitation.

Marie Christelle avait certainement placé son GSM sur la cuvette et j'eut une vison délicieuse sur l'écran...

L'image était cadrée au niveau de son entrejambe, légèrement de côté. De son bras gauche, Marie-Christelle retenait sa robe qu'elle avait remontée jusqu'au nombril.

Sa petite culotte rose était baissée à hauteur de ses genoux et j'avais une vue sublime sur sa chatte et sa petite touffe de poils bruns. Détails exquis, la ficelle de l'œuf dépassait toujours d'entre ses lèvres, signe qu'elle l'avait conservé -et peut-être allumé- dans son vagin tout en se masturbant...

Elle tapota ses doigts poisseux de mon foutre sur sa chatte, puis entrepris des mouvements circulaires au niveau de son clitoris... Elle passa ensuite avec énergie son index et son majeur de bas en haut, très vite, sur le sillon de ses lèvres tout en frottant son clitoris au passage...

Elle écarta ensuite ses doigt -et je vis avec délectation des « fils » (probablement dus à mon sperme et à sa cyprine mélangée) collés entre ses doigts et son entrejambe- pour fourrer sa main dans sa poche, là où j'avais éjaculé quelques instants plus tôt...

Sous me regard ébahi, avec ses doigts maculés de mon jus, elle s'enfonça profondément deux doigts dans la chatte en effectuant des mouvements de vas et viens. Ses doigts luisaient de sa mouille et de mon sperme et cette vision me provoqua une puissante érection, malgré que j'eusse éjaculé un peu plus tôt...

La vidéo s'interrompit, elle avait atteint la durée maximale, et je m'empressait de réunir quelques verres et assiettes vides sur le chariot pour prétexter un retour en cuisine.

Je n'avais qu'une seule envie, aller près de la porte des toilettes & écouter les bruits qu'elle ne manquerait surement pas de faire tout en se touchant de façon si active...

J'abandonnai le chariot en plein milieu du corridor pour aller discrètement me planquer près de la porte des chiottes...

J'entendais sa respiration saccadée à travers la porte, le bruit de ses doigts qui fouillaient son intimité humide et huilée, ses petits gémissements étouffés... Raaaah j'étais à deux doigts d'ouvrir le porte et de la sauter comme on ne l'avait probablement plus fait depuis longtemps...

Mais je la laissai en paix. D'abord car je me devais de retourner en cuisine (le chariot abandonné aurait en effet suscité immédiatement des questions) mais aussi car elle avait mérité ce moment, cet orgasme qui promettait d'être grandiose, son moment à elle...

De retour en cuisine, j'essayai de me concentrer sur ma tâche : débarrasser, remplir le lave-vaisselle, trier quelques couverts...

J'étais toujours affairé lorsque la porte s'ouvrit derrière moi. Marie Christelle referma derrière elle puis se cala contre la porte en lâchant un énorme soupir...

Toute tension envolée, elle semblait fatiguée mais le sourire qu'elle affichait était juste magnifique...

Elle s'approcha lentement de moi, me remis l'œuf dans la main (il dégoulinait, littéralement) puis me pris dans ses bras... Je la serrai fort contre moi sans mot dire, puis nos lèvres se joignirent dans un baiser intense! Une tendresse inouïe, un instant réel & sans perversité ou jeu de manipulation.

Son corps chaud contre le mien, sa langue douce et parfumée qui communiait avec la mienne... Dans un instant d'éternité qui allait rester très longtemps dans ma mémoire et dans mon cœur...

Presqu'à contre-cœur, nous nous séparâmes... Toujours sans un mot mais dans une sorte de douce euphorie, je retournai à mes tâches ménagère pendant qu'elle vidait le plan de travail des derniers verres sales...

Ce fût ainsi que la porte de la cuisine s'ouvrit sur le couple qu'elle avait invité...

Dans le corridor derrière eux, ses fils mettaient leur manteau..

« Dis, on vas tout doucement y aller nous »...déclara le mari...

« Il reste de choses à ranger ou ça va? » demanda ma copine, hors de vue, depuis le hall...

Ce fût un changement d'atmosphère un peu triste. Tacitement, nous comprîmes brutalement Marie Christelle et moi que nos petits jeux touchaient à leur fin.

« Non, c'est bon » fit-Marie Christelle.... « je finirai demain, vous pouvez y aller »...

La porte se referma. Nous finîmes de ranger ce que nous avions en main, puis Marie-Christelle se tourna vers moi. Nous restâmes ainsi, yeux dans les yeux, sans échanger la moindre parole. Tout avait été dit pour ce soir et nous savions que nos vies en seraient changées à jamais. Je n'avais aucune idée de comment nous allions gérer notre futur mais je sût que j'avais désormais besoin d'elle, et elle de moi, dans une relation confuse entre domination et tendresse...

Presque comme dans un rêve, je dis bonsoir à tout le monde.. J'enfilais également ma veste et, après un dernier baiser chaste sur la joue de Marie Christelle (nous devions bien évidemment faire comme si de rien n'étais en public), je sortis dans la nuit froide & brumeuse...Le cœur triste...

KathAnA
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