Songe d'une Nuit d'été (01)

Songe d'une nuit d'été -- 1

[Le français n'est pas ma langue maternelle. Des propositions de modification lingüistique bienvenues !]

C'était la pleine lune. La nuit grecque chaude caressait son corps. Michael adorait cette sensation, comme si une femme le prenait dans ses bras. Allongé sur son lit, il sentait la brise tiède souffler sur sa peau, comme si elle lui faisait l'amour. Son érection commençait à se lever, il durcissait. Même à son âge son membre était ferme, fier, prêt à servir. Il se frottait doucement. Sur la pointe il sentait la douce liquide qui commençait à couler.

Il pensait à ses étudiants, à ceux et celles qui étaient arrivés il y a une semaine pour un de ses cours d'écriture créative pour adultes -- pour la plupart des étudiants de première ou deuxième année de Bachelor, mais il y en avait aussi de plus âgés, des personnes avec une certaine expérience de la vie professionnelle et relationnelle. Il donnait ses cours en Grèce car, selon lui, en tant que berceau de la civilisation moderne, ce pays servait d'inspiration aux jeunes, les poussait à des exploits de créativité impossibles ailleurs.

Aujourd'hui ils avaient réfléchi à l'érotisme. Michael leur avait lu des histoires d'Anaïs Nin, son auteure préférée. Les courtes nouvelles que les jeunes ont alors produites montraient qu'il avait réussi à déchaîner leur imagination.

Tout à coup la porte de sa chambre s'ouvre avec un éclat. Deux de ses étudiantes entrent en riant. Elles auraient bu? Qu'est-ce qu'il y a? Elles sont en peignoir, comme si elles allaient se coucher. Elles se sont trompées de chambre? Au contraire, elles ferment doucement la porte et avancent vers lui.

- Tu nous as tant inspirées, Michael, dit l'une d'entre elles. On parlait du cours et d'Anaïs Nin et on trouvait qu'on avait un peu chaud. Chaud pour toi.

C'est les deux jeunes auteures les plus prometteuses, qui ont produit chacune une courte histoire érotique qui l'a fait bander comme un cheval. Il s'agit de Gabrielle et Diane, qui sont d'ailleurs les plus belles femmes du groupe - ce qui est beaucoup dire puisque toutes et tous, femmes et hommes, sont d'une beauté physique extrême. Il ne lui aurait jamais venu à l'esprit d'intenter quoi que ce soit de son propre chef, bien sûr, sachant que sa carrière et sa réputation seraient en jeu. Mais là, il semblerait que ces deux femmes éprouvent une attraction pour lui.

Sans dire plus, elles viennent s'allonger chacune d'un côté de Michael. Les peignoirs sont fins, presque transparent. Il sent leurs seins contre sa poitrine. Elles ont bien remarqué son membre, qui n'a bien sûr rien perdu de sa fermeté, au contraire, il pointe maintenant vers le ciel, la demeure des dieux, et elles le caressent, tout en se jetant des regards complices et en riant doucement.

Michael se laisse faire. Gabrielle commence à embrasser son membre, de bas en haut. Ses lèvres sont plutôt charnues, douces comme des pêches mûres. Il sent que la sève chauffe en lui. C'est une sensation exquise, délicate.

En même temps Diane (ou, en grec, Artémis), déesse de la lune et de la chasse, lui mord l'oreille et la nuque avec ses dents parfaites, un sourire espiègle aux lèvres. Quelle sensation, ces deux beautés qui s'occupent de lui! Son corps réagit de plus en plus fort, il commence à se tordre doucement afin d'augmenter les sensations. Les deux jeunes lui caressent la poitrine et l'intérieur des cuisses, ce qui le rend fou. Mais on se retient. On jouit d'un moment sensuel à trois.

Enfin Michael veut regarder de plus près. Il se redresse, et enlève avec délicatesse les peignoirs. Les filles sont désormais nues. Il s'émerveille de ces deux corps parfaits. Gabrielle a des seins ronds comme des pommes et des fesses fermes, rondes elles aussi, comme de petits melons. Cela va de pair, réfléchit-il, avec son style d'écriture, une façon d'écrire mûre, arrondie, élégante. Elle a la peau un peu bronzée, et lisse comme ses phrases écrites, qui se suivent sans pause, comme de la soie sur la page.

Diane, plus grande, à un corps de déesse, comme il se doit, aux seins en forme de poire, et des fesses et des cuisses voluptueuses, sensuelles. Cela reflète aussi son style à elle - elle sculpte ses phrases, et des passages entiers, pour produire des structures sensuelles et reluisantes, comme le marbre poli du David de Michel-Ange.

Michael reste silencieux devant ces beaux corps. Puis il se penche vers Gabrielle en lui prenant une auréole dans sa bouche. En même temps sa main caresse les cuisses de Diane. Les filles gémissent de plaisir et de soulagement, comme si elles attendaient ceci depuis un moment. Michael suce le sein de Gabrielle un long moment. Il est très oral, lui: sucer, embrasser, lécher, c'est ce qu'il adore. Gabrielle serre sa tête contre sa poitrine et se renverse sur le lit. Elle émet de petits cris de plaisir et Michael commence à alterner les deux seins, en leur donnant de petits coups de langue à chaque fois. Gabrielle se touche entre les jambes, elle est moite. Elle lèche ses doigts, puis répète le geste et offre le nectar à Michael, qui respire d'abord l'arôme féminin, qui l'enivre, et puis lèche à son tour les doigts offerts.

Entre-temps il masse Diane entre les cuisses, en effleurant à chaque mouvement son clitoris. Elle se lubrifie à flots. Michael adore ce liquide divin, cet ambroisie que la déesse lui offre et il y trempe les doigts, qu'il porte ensuite à ses lèvres.

Tous les trois sont maintenant éperdument enroulés sur le lit en train de se caresser, se lécher, s'embrasser. Michael embrasse les deux bouches à tour de rôle, il n'en peut plus, il en est soûl, son membre est dur à craquer, il doit se soulager. Il se retourne sur le dos et met la main de Gabrielle sur sa verge. Elle le chevauche et pose son érection contre sa porte divine, d'où coule toujours le liquide aromatique. Michael la pénètre et elle gémit de plaisir. Il prend les deux seins entre les mains en caressant les auréoles aussi raides que son pénis.

Diane, elle, veut lui faire boire encore de son ambroisie, et vient s'asseoir sur son visage, en face de Gabrielle. De cette manière Michael s'abreuve au puits d'Artémis tout en se soulageant chez l'archange Gabrielle. Les deux beautés se retrouvent face à face et commencent à s'explorer les bouches. Quatre lèvres douces en haut, deux langues qui s'entremêlent, six lèvres en bas, toutes se bougeant aux rythmes archaïques, classiques, éternels de la jouissance et du plaisir corporel.

Michael s'empare des fesses de Diane et la pénètre de plus en plus profondément avec sa langue, Diane répond en embrassant Gabrielle avec une ferveur accrue, Gabrielle transmet cette ardeur en chevauchant de plus en plus rapidement Michael, chez chacun les sensations montent, les peaux se frottent, les corps se chauffent, les baisers durcissent, un pénis s'enfonce, deux vagins sont moites moites moites, deux clitoris sont engorgés, Michael boit de plus en plus profondément les jus de Diane, les deux filles pénètrent l'une l'autre la gorge avec la langue, le tout à un rythme de plus en plus effréné, jusqu'à.... Oooooh! Ooooh ! Ooooooh ! Un triple orgasme orageux se déclenche, tous frémissent, tous s'écrient, tous gémissent, tous tremblent du plaisir répété, intense, qui s'empare de trois corps à n'en finir jamais....

A suivre