Si Vous Voulez! Ch. 04

Informations sur Récit
Hervé s’impose.
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 9 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 04/12/2024
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Olivier est allé à la salle de bain tenter de libérer son membre. Ce qu'il donnerait maintenant pour se dégager. Le dispositif garantissait que seule la clef puisse l'ouvrir et ses tentatives fiévreuses restaient vaines. Il s'est finalement résigné. S'approchant du rideau il a discrètement observé le couple à la table de jardin. Hervé, ou plutôt Monsieur Rouland riait. Qu'il détestait cet homme! Il lui fallut encore répondre à la cloche et apporter des bières.

L'après-midi se termina à ruminer son humiliation. Le soleil déclina peu à peu. Avec la fraîcheur, le couple, main dans la main, rentra à la maison. Alors il a entendu la cloche sonner. Reprenant sa fonction, Solange s'est présentée. Monsieur Rouland l'a informée qu'il resterait pour le dîner à l'invitation de sa maîtresse.

Solange a regardé Marie qui a rougi en lui parlant.

— Solange, nous avons un peu trop bu. Et comme Monsieur Rouland est sans voiture...

— Tu n'as rien à expliquer à ta bonniche, éructa-t-il, presque en colère. Ce n'est qu'une domestique. Elle doit obéir, point.

— Heu, oui monsieur! a répondu Solange.

Monsieur Rouland a ajouté, peut-être pour impressionner Marie, qu'il aimerait voir un homme diriger ici le ménage.

— Faites-nous des pâtes, dit Marie pour détendre l'atmosphère. Vous mettrez la table avec le beau service. Et des bougies!

— Bien Madame, répondit Solange, outrée, en partant vers la cuisine.

Là, elle a bruyamment cogné les casseroles, de sorte que sa femme comprenne qu'il était fâché. Le beau service. Et des bougies! C'était un comble! Alors qu'elle aurait dû jeter l'étranger dehors! Au moins, elle s'était enfin habillée.

Solange, de plus en plus mal à l'aise avec ses talons dût rester debout pour servir le vin et la nourriture pendant que son nouveau maître amusait son épouse avec une série d'histoires de plus en plus obscènes. En servant le fromage, Solange était honteuse de voir sa femme ivre et se rendre ridicule. Elle riait trop fort et se penchait sur la table.

Pour sa part, le porc vaniteux ne se gênait pas devant la bonniche pour caresser la cuisse de Marie qui se défendait à peine. Au contraire, elle en rajoutait.

— Solange, resservez du vin à notre invité.

Et lui continuait.

— Hé, la bonniche, ma fourchette est tombée, apportez-en une autre.

Et Marie s'esclaffait comme si c'était la plaisanterie la plus drôle qu'elle ait jamais entendue. Naturellement Solange s'empressait d'obéir, ne voulant pas subir la colère de cet homme ignoble qui pensait maintenant posséder la maison.

Enfin Marie s'est levée, mais dut s'appuyer à la table pour ne pas tomber, soutenue par le bras d'Hervé en se retournant vers lui.

— Normalement je l'envoie au lit à neuf heures. Elle doit être prête très tôt, vous voyez!

Puis ricana vers Solange en éclatant de rire à sa plaisanterie.

— Vous resterez un peu plus tard ce soir. Mais avant de desservir la table vous préparerez la chambre d'amis pour Hervé, je veux dire Monsieur Rouland. Puis vous pourrez aller au lit.

Olivier a senti ses joues brûler. Il a presque hurlé.

— Pardon?

— Hervé aussi a trop bu, il peut à peine marcher, vous voyez bien, idiote!

— Comme Madame voudra, dit-il, rageur.

Elle a grimpé les escaliers en claquant les talons, comme une sale gosse. Elle prépara le lit en bouillant de rage et envoya un coup de poing dans l'oreiller, pleurant presque de la médiocrité de cette révolte. Quelle négligence d'avoir oublié cette maudite porte. N'importe qui aurait pu entrer et il fallût que ce fut ce grossier personnage. Et faites confiance à Marie pour offrir si bon accueil à ce type qui trouvait ça normal.

Au salon, avec l'alcool et le soleil de l'après-midi, Marie voyait tourner les murs et le plancher. Elle faillit tomber mais Hervé la rattrapa et la fit asseoir sur ses genoux. Elle rit en le regardant dans les yeux, se tortillant en espérant sentir peut-être quelque chose durcir? Elle voulut se relever mais Hervé la retint et lui prit le menton, plongeant ses yeux dans les siens.

Quand Solange revint au salon, Marie se releva d'un bond, inquiète en regardant son mari. Mais l'avait vue dans les bras d'Hervé. Olivier s'est demandé si M. Rouland avait essayé de tripoter son épouse et s'il l'avait sauvée juste à temps.

— La chambre d'amis est prête, Madame, a-t-elle annoncé de sa voix la plus féminine.

— Merci Solange. Vous pouvez débarrasser la table et aller vous coucher, ricana-t-elle d'un air de duchesse en riant de plus belle. Et n'oubliez pas le petit déjeuner demain matin à huit heures.

Solange s'est rendue compte avec horreur de la situation, que son supplice allait continuer. Puisque M. Rouland restait coucher, elle serait forcée de poursuivre cette comédie en bonniche. Elle a fermé ses yeux et gémi. Hervé réagit.

— Vous avez dit quelque chose, Solange?

— Oh non, Monsieur, rien du tout.

Une demi-heure plus tard, après avoir rempli le lave-vaisselle, Solange songea qu'elle allait enfin pouvoir se déshabiller et ôter ces damnés talons. Elle payait cher son fétichisme et se dit qu'elle n'allait plus jamais rêver d'en porter.

Olivier ignorait que son calvaire n'était pas fini. Il s'effondra sur la douceur bienvenue de son lit quand Marie sortit de la salle de bain et le rejoignit.

— Tu ne peux pas rester ici, chuchota-t-elle.

— Mais pourquoi pas?

— C'est beaucoup trop risqué avec M. Rouland dans la chambre voisine.

— Oh Marie, tout ça va trop loin...

— Appelle-moi Madame. Suppose qu'il nous entend. Tu veux qu'il sache qui tu es vraiment?

— Oh Marie, non s'il te plaît.

— Madame, a-t-elle soufflé tranquillement.

Olivier a pris sa tête dans ses mains.

— Je vais devenir fou.

— Madame, a-t-elle répété, tranchante. Au cas où il entendrait. Ne soyez pas stupide.

Elle l'a aidé à se lever du lit.

— Allez maintenant dans la chambre inoccupée au bout du couloir. Et gardez votre perruque, au cas où vous devriez aller faire pipi.

— Prenez ceci, dit-elle en lui jetant une courte chemise de nuit sexy. Et ceci!

Les mules à pompons qu'elle lui avait offertes pour Noël. Normalement Olivier aurait sauté de joie à l'occasion de porter de tels vêtements. Mais maintenant ils lui rappelaient trop son triste sort. Quand elle a vu l'expression choquée sur son visage, Marie a renchéri.

— Solange, c'est pour ce soir.

Marie aimait voir son mari dans ce rôle. Pour la première fois elle a trouvé amusant de voir cet idiot emprisonné par sa propre sottise. Résignée, Solange a accepté les vêtements et allait sortir quand Olivier s'est retourné.

— Marie, pardon je veux dire Madame.

Il lui a montré son aine en chuchotant.

— Madame, les clefs s'il vous plaît.

Elle était sur le point de les lui donner quand elle s'est ravisée. Garder les clefs, c'était conserver son autorité, son pouvoir. Et s'il allait se branler? C'était toujours la fin du jeu.

— Demain matin, Solange. Ainsi je suis sûre que vous serez sage. Bonne nuit ma petite bonniche!

Après un passage à la salle de bain, Solange s'était exilée. Étendue dans sa tenue sexy sur le mince et dur matelas, elle était gênée par sa perruque qui lui glissait constamment sur le nez. « Comment font les filles qui ont des cheveux longs? » Il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir se masturber. Mais il était trop fatigué, ses mollets endoloris à cause des talons hauts portés trop longtemps. Enfin il avait pu se défaire du corset qu'il avait supporté pour comprimer son ventre toute la journée. Il-elle sombra dans le sommeil.

Hervé s'était lavé les dents. En sous-vêtements, il sortit de sa chambre pour entrer chez Marie.

Elle n'était pas endormie. Il savait qu'elle ne le serait pas. Elle n'a pas protesté. Elle a entr'ouvert la couette en invitation. Elle était nue. Si elle restait muette, ses yeux parlaient pour elle. Elle s'est soumise à l'homme, totalement et avec bonheur.

Au cours de la nuit, allant faire pipi, Olivier vit la porte de la chambre d'amis entr'ouverte. Il y jeta un œil, elle était vide. « La salope, elle me payera ça », pleurnicha-t-il. Car s'il avait souhaité que sa femme prenne un amant, c'était seulement un fantasme, pas dans la réalité!

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