Si tu vas à rio -- Ch. 04

Informations sur Récit
Un dressage extrême.
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 07/07/2022
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Son français est parfait même si je reconnais l'accent brésilien sans l'ombre d'un doute, elle me demande de me rapprocher, ce que je fais à 4 pattes. Elle m'explique que je suis ici pour recevoir une éducation d'esclave, et qu'elle sera ma Maîtresse pendant toute la durée de ce stage. Je suis là avec mon accord initial et que désormais je n'ai plus aucun droit et qu'il n'y a aucune limite à ce qu'elle peut me faire endurer et ce qu'elle me fera subir si je n'apprends pas assez bien ni assez vite. Il n'y a aucune menace dans ses propos, mais précisément cette froideur, ce détachement me semble bien plus convaincant. Elle m'explique que je vais subir une initiation globale et que si c'est nécessaire ou désiré, il est possible de prévoir des stages plus spécialisés pour être une bonne parfaite, un chauffeur stylé, un sextoy parfait, ou encore un toilette agréable. Je n'ai aucune idée de ce que signifie ce dernier mot, je ne dis rien, je comprends que je ne dois pas parler, je suis terrorisé.

Elle continue en m'expliquant qu'elle est surtout réputée pour ses stages de punitions. Lorsqu'une Maîtresse ou un Maître souhaite fortement punir un ou une esclave, c'est ici que l'objet est envoyé et rééduqué. Voire parfois abandonné. Elle sent mes tressaillements et me dis que je semble bien obéissant et que cela ne devrait pas m'arriver si je suis très attentif et motivé. Pendant mon initiation, je vais vivre différentes phases, une transformation physique bénigne pour correspondre aux instructions que mon beau-père (!) a donnés (Pierre s'est donc fait passer pour mon Beau Père, je comprends quand il disait qu'il n'était pas mon Maître!) , une phase pour briser toutes résistances et réactions de ma part, une phase pour apprendre une obéissance et un comportement de base de l'esclave, avec l'exécution parfaite des gestes attendus, et une phase d'apprentissage des punitions que je sache ce à quoi je m'expose et que je fonctionne par la crainte et la terreur, plutôt que par mon propre plaisir. Celui-ci sera annihilé, je devrais apprendre à ne vivre et ne jouir que par et pour mon Maître ou ma Maîtresse. Elle me dit que c'était d'ailleurs quelque chose de nouveau que d'éduquer ainsi un esclave sans savoir à qui il serait confié. Mais elle avait compris que d'ici la fin du stage, je serais attitré, que je ne devais donc pas m'en faire. Attitré?

Je ne m'étais pas posé la question d'autant que dans mon esprit je récupère ma liberté dans un mois et que je reprends les cours ensuite. Plein de questions se bousculent dans ma tête, je ne me pose pas celle de savoir ce que je fais là, mais plutôt ce que je vais subir comme transformation, ou quelles seront les punitions. Maîtresse, puisque c'est ainsi que je dois l'appeler, m'indique que je n'aurais jamais le droit de jouir, et si j'en avais envie, je pouvais le faire maintenant devant elle avant d'entrer dans une totale abstinence. Interloqué, je relevais la tête pour me prendre une gifle monumentale qui me fit valser sur mes genoux douloureux. Je n'avais pas le droit de lever le regard sur Elle si sur quiconque, je n'étais qu'un déchet de l'humanité et qu'elle allait prendre plaisir à faire de moi une loque et à me détruire. Le déferlement de violence me surprit, contrastant avec le ton neutre auparavant, et je me ratatine un peu plus. Oh oui je crois que j'aimerais bien jouir, j'ai toujours envie de jouir en fait, mais là je n'ose pas, c'est vraiment indécent, et je me dis que cela la calmera peut être. En fait, elle s'en moque, il est temps de commencer me dit-Elle.

Tiré par les cheveux et toujours à 4 pattes, je La suis dans une pièce attenante. J'ai les yeux rivés sur ses chaussures pour essayer de suivre son rythme. La pièce est sombre et je mets du temps à m'accoutumer, sans vraiment distinguer l'ensemble des éléments qui s'y trouvent. Je suis agréablement surpris du revêtement de plancher qui est rembourré et du coup très doux pour mes genoux déjà rouges et écorchés. Maîtresse m'indique de sa voix neutre que je vais d'abord subir quelques jours de mise en condition, sans que je ne comprenne de quelle condition ce sera, ni ce que je vais devoir subir. A genoux, le regard bien baissé, je comprends sans qu'Elle n'ait besoin de me le dire, que parler m'est interdit. Je me sens tellement intimidé, et bizarrement attiré par cette femme qui m'aurait sans doute parue assez neutre dans une autre circonstance.

Mais Ses mots sont impérieux, sa façon de faire m'excite au plus haut point, son détachement et finalement son absence d'intérêt pour moi sont tout autant humiliants, qu'excitant. Je ne La connaissais pas il y a une heure, et je suis nu, avec Elle pour tout contact. Elle prend une cordelette en coton noir et me fait un savant nœud avec mes poignets pour les attacher serrés. Je ne peux les bouger d'un millimètre mais la circulation n'est pas coupée. Un bruit mécanique et un crochet descend du plafond, actionné par un contrôle qu'Elle tient en main. Le crochet est fixé à la corde entre mes mains et je suis tiré vers le haut avec une force incontrôlable, je me redresse sur les jambes, grimaçant de douleur aux genoux et me voici sur la pointe des pieds, cherchant mon équilibre et des appuis. Maîtresse est satisfaite et me laisse quelques instants.

Elle est allée chercher de la glace très froide qu'elle applique sur mon sexe et mes couilles. Celles-ci sont encore endolories du traitement de la veille, mais ne rechignent guère à se contracter dans une sensation de brûlure qui me fait gémir. Elle me reprend, m'interdisant tous bruits, je me tais aussitôt, terrifié. Mon sexe et mes couilles sont frigorifiés, et d'une taille ridicule. Elle passe une corde à la base de mon sexe et semble en mesurer la circonférence, de même pour la circonférence de mon sexe, ou pour sa longueur. Je voudrais Lui dire que mon sexe est normalement bien plus épais et long, mais à quoi bon? 4 centimètres cela fait vraiment petit alors que je l'ai déjà mesuré à 18 cm en érection. Elle note les mesures sur un papier et me laisse là, pendant par les mains avec les bras déjà douloureux. Je repère une énorme horloge sur un mur, qui me permet de voir le temps passer. Je réalise que c'est encore pire que de ne pas savoir combien de temps s'est écoulé. Je vois les minutes qui s'égrènent, tandis que la souffrance dans mes bras devient terrible. Je n'ose appeler, ni même gémir, et les minutes défilent, défilent. Je me mets à compter dans ma tête pour m'occuper, je perds le fil de mes pensées, je sens que je perds pied. J'ai terriblement soif, je n'ai rien bu ni rien mangé depuis hier soir, ce matin je n'avais pas le cœur à cela, j'aurais du y penser. Est-ce que j'ai le droit de demander, je pense que non, mais en même temps j'ai la gorge sèche et j'ai peur de m'évanouir. Aussi je me mets à appeler Maîtresse d'une voix geignarde.

Il lui faut dix minutes pour arriver et je sens tout de suite que je vais le regretter, mais je sais que je n'en peux déjà plus. D'une voix glaciale cette fois-ci, elle m'apprend que je n'ai pas le droit de parler sans y avoir été autorisé formellement. Que tout manquement à une règle est sévèrement puni, même si la règle n'a jamais été énoncée, à moi de me comporter instinctivement comme il faut. J'ai trop envie de pleurer, je me sens tout seul abandonné. Et je ne peux rien faire. Ma première punition sera clémente m'apprend-elle. Je vais recevoir 20 coups de fouet de dressage. Elle me montre l'instrument, une longue tige rigide comme une cravache d'un mètre environ, prolongée par une mèche de la même longueur et un poids pour s'assurer de la portée de l'engin. Je voudrais supplier mais je m'arrête à temps certain que ma punition serait alors aggravée. La lanière fait le tour de mon corps et vient frapper ma poitrine à toute volée. Je ne peux me retenir et hurle de souffrance. Je comprends que la canne d'hier n'était qu'une plaisanterie par rapport à cet instrument. Je regrette amèrement, je ne sais pas ce que je regrette, mais je tremble de terreur pour les 19 autres coups qui m'attendent. Mes hurlements ne cessent pas, j'ai déjà la voix cassée, Maîtresse tourne autour de moi comme une proie, lacère mon ventre si sensible, mes fesses, mon dos, je sens du sang s'écouler de mes blessures. Je comprends comme jamais que je ne dois plus rien faire qui lui déplaise, je dois être totalement obéissant, c'est terrible, je pends par mes mains, incapable de me soutenir. Elle me rappelle de sa voix neutre qu'il s'agissait d'une punition clémente, que je réalise dans quelle situation je suis.

Montant sur un petit escabeau pour venir à ma hauteur, Elle m'enserre le cou dans un très large collier avec une découpe ergonomique. Ma tête est bloquée en position haute, je ne peux plus la bouger. Elle serre fort et je panique un peu, je sens le sang cogner à ma tête, mais j'arrive à garder l'esprit alerte. Elle prend ensuite une cagoule en cuir qu'elle enfile sur ma tête. Passant par derrière, Elle tire les lacets, qui serrent de plus en plus fortement la cagoule sur mon visage. La tension est aussi forte que celle du collier, et la sensation est très curieuse. Je suis dans le noir complet, il y a juste deux trous pour respirer par le nez, et un zip au niveau de la bouche. Cette tension sur mon visage, et m'imaginer ainsi cagoulé, m'excite, je trouve cela très érogène, je ne m'y attendais pas après la punition que j'ai reçue et qui a failli me laisser pour mort! Je n'entends plus très bien non plus, la cagoule en cuir semble renforcée au niveau des oreilles, et Maîtresse ne me parle pas.

Je sens quelque chose glisser entre mes dents. Docilement j'ouvre la bouche, et un goût de caoutchouc vient m'envahir. Je teste avec ma langue et c'est un objet de forme ovoïde qui me remplit jusqu'à la gorge, sans doute en caoutchouc, je ne sais pas trop. C'est désagréable. Elle l'a passé au travers de l'ouverture de la cagoule, et j'entends un bruit étouffé régulier et je sens la forme dans ma bouche se gonfler. Je panique tout de suite, mais rien n'y fait, la tension devient de plus en plus forte sans que je ne puisse ouvrir ma bouche bloquée par la cagoule. Ma langue est plaquée contre mon palais, je me concentre pour arriver à respirer. Je veux crier, mais aucun son ne sort. Je commence à comprendre ce qu'est pour Maîtresse une mise en condition. Je sens Ses doigts suivre chacun des 20 coups qu'Elle m'a donnés, puis plus rien. Je suis abandonné ainsi n'arrivant plus à fixer mon esprit sur quoi que ce soit.

Je me sens triste, vide, perdu. J'ai été évidemment trop présomptueux, un mois je pensais que cela passerait vite et là, au bout de quelques heures, je n'en peux déjà plus! Le temps passe et rien ne se passe. Mes pensées se brouillent, je reste concentré sur ma respiration, je suis terrorisé de mourir asphyxié. Je pleure silencieusement, mon corps tremble de souffrance. Les heures s'égrènent, je deviens fou, je ne comprends pas, j'ai l'impression que mon cerveau se déchire, je n'ai plus une seule pensée cohérente, je ne pense qu'à ma soif, à ma douleur, à ma solitude, pas celle d'aujourd'hui mais celle de toujours. Je me sens vide, rien du tout, sans intérêt, je mérite d'être là au moins là je souffre tellement qu'au moins je vis. Mais je donnerais tout pour simplement boire et m'allonger sur un bon lit.

Je suis sorti de ma torpeur par un coup de ce que je comprends être une cravache donnée à toute volée sur mes fesses, je perds mon équilibre, mes bras semblent se disloquer, je hurle en silence dans mon bâillon. Les coups se multiplient sur tout le corps, j'en perds vite le compte, je réalise que je ne sursaute même plus, même sur les coups les plus forts sur le ventre ou les cuisses, je pends lamentablement sur mes mains, prenant garde à bien les bouger pour que le froid ne les envahissent pas. Tout à l'heure j'ai eu peur qu'elles soient mortes tellement je ne les sens plus.

Je ne bande plus mes muscles, je m'offre aux coups, réguliers. Je les accepte, je les comprends, je les reçois. Quelque chose se passe d'incroyable. Je sens du plaisir, de la quiétude. Chaque coup est une décharge de bonheur, j'espère que cela ne s'arrêtera jamais. Mon sexe se met à la fête aussi, il se met à bander, recevant alors quelques coups très appuyés et douloureux, sans que cela ne le fasse du tout faiblir. Je délire, je ne sais plus où je suis et je ne réalise ni que les coups ont cessé, ni que le treuille est abaissé. Je me sens comme un enfant autiste enfermé dans mon esprit, bercé par le ronronnement de ma gorge enrouée. Je me laisse faire, de toute façon je n'ai aucune force.

Je suis à genoux, les bras toujours attachés, Maîtresse me passe de multiples sangles au niveau des chevilles, des mollets, des cuisses pour serrer fortement les jambes l'une avec l'autre. Puis je dois m'asseoir sur mes fesses et mes cuisses sont attachées à mes mollets par une sangle serrées très fortement, je ne peux plus bouger mes jambes du tout. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive, mais je ne cherche rien, je me laisse faire. Mes bras sont enfin détachés, et je me masse un peu les poignets mais pour pas longtemps. Elles sont tirées en arrière et un sangle est passée au niveau de mes biceps et serrée progressivement, arrachant mes épaules qui sont de plus en plus rapprochées. N'étant pas d'une grande souplesse, la souffrance est immédiate et devient intolérable. Une seconde attache rapproche à se toucher mes coudes, la troisième au niveau de mes poignets ne sert à vrai dire plus à grand chose.

Mes cuisses me tirent déjà, quand à mes bras et épaules la douleur est atroce. Ma cagoule est tirée en avant et attachée serrée à la sangle des cuisses, me voici dans une position tout à fait inconfortable et incapable de faire quoi que ce soit. Mais quand est- ce que cela s'arrêtera, j'attends avec impatience la nuit pour me reposer! Naïf que je suis. Mon corps est sans doute marqué de partout, mes fesses sont offertes et tendues par la position toute recroquevillé. Je sens Maîtresse laisser la cravache reposer sur celles-ci sans doute pour me prévenir que je n'en ai pas fini.

Je voudrais partir, pleurer, mais je ne peux rien faire. Les coups sont donnés lentement cette fois ci, peut être un coup toutes les 30 secondes. Je les ressens dans tous mes os et tout mon corps, j'ai le sentiment d'être battu avec une batte de baseball. Et je ne peux absolument rien faire. Subir, et c'est sans doute ce que je dois comprendre, je ne suis rien et je suis juste bon à subir. Je l'ai compris, je l'ai acceptée alors pourquoi continuer. Je donnerais tout pour un peu d'eau. Les coups s'arrêtent, enfin, je peux réguler ma respiration. Mais j'ai peur, j'ai besoin de ma maman, ou plutôt d'une maman la mienne ne s'étant jamais occupée de moi. J'ai envie de me blottir dans les bras de Maîtresse. Envie de sentir sa main sur mes cheveux. Le temps semble s'étirer indéfiniment, parfois je panique, souvent je divague, je n'arrive même pas à me fixer sur quoi que ce soit. J'essaie de me répéter mon nom et qui je suis mais c'est de plus en plus vague. Parfois je dors, enfin je crois, j'ai le dos démoli.

Je ne réalise pas vraiment, je sens une main qui dégonfle mon bâillon, c'est un tel bonheur, le long cylindre caoutchouteux sors de ma bouche qui reste irrémédiablement ouverte, les muscles complètement tétanisés. J'ai la gorge horriblement sèche, c'est terrible. La main desserre maintenant la cagoule qui m'oppresse et me rend aveugle. J'ai l'impression de mieux respirer à chaque desserrage de lacet et quand elle est enlevée je crois que je pourrais avoir un orgasme tellement je me sens mieux, comme revenir à la vie après un voyage épouvantable. Enfin le collier est desserré puis enlevé. Je bouge la tête fait quelques mouvements, je vois les pieds de Maîtresse et instinctivement je les embrasse avec ferveur pour la remercie de me libérer ainsi. Je sais que je ne dois pas parler mais j'espère que j'ai le droit d'exprimer mon infinie reconnaissance.

Elle me laisse faire, je me dis que j'ai eu raison. Puis Elle s'accroupit pour être à ma hauteur, me lève la tête avec sa main gantée. Je n'ose la regarder, pas simplement parce que c'est interdit, mais tout simplement je suis intimidé, je ne suis rien et Elle est tout. Elle m'ordonne de la regarder, je n'arrive pas à fixer son regard, mes yeux baissent instinctivement ce qui la fait sourire. Une journée entière que je suis attaché, je ne sais pas quoi en penser, cela me semble terrible, mais je ne pense pas vraiment. Elle me tend deux gamelles sans plus me détacher, une remplie d'un liquide malodorant et douteux, l'autre d'une pâtée pas plus appétissante. J'ai 15 minutes pour tout manger et boire, je dois boire doucement progressivement. J'ai atrocement soif, mais le liquide me paraît vraiment sale. Elle répète son ordre d'une voix forte, je ne réfléchis pas et je bois. C'est amer, je ne sais pas ce que c'est, mais peu importe, si Elle me dit de boire, je bois. Et quand Elle me dit de manger, je mange, sans aucun doute une pâtée pour chien, j'ai ce que je mérite.

Je n'ai pas le temps de savourer ma liberté très partielle retrouvée, le collier, la cagoule, le bâillon retrouvent leur place tout aussi insupportable. Mes bras n'ont pas été bougés, Elle a simplement serré les ceintures d'un cran, ravivant les pires douleurs. Mes genoux ont été dépliés, et j'ai été allongé sur le ventre. Sa main gantée est venue masser mon anus, l'enduire de crème, y introduire quelques doigts inquisiteurs, avant que je ne sente un objet dur et long me remplir. Je retiens ma respiration mais il n'est pas si imposant. Ce n'est que quelques heures plus tard que sa présence continue devient infernale sur mes sphincters qui ne peuvent plus se refermer. Mes pieds sont ramenés sur mes bras, attachés très tendus, ma cagoule tirée vers l'arrière pour que ma tête soit ainsi arquée. J'ai déjà mal partout. Mais cela ne suffit pas, la cravache vient battre mes flancs d'un côté puis de l'autre, des dizaines ou des centaines de coups je ne sais pas, je replonge, je divague, mais je sens mon sexe devenir dur comme jamais. Ce n'est pas la position, je n'ai aucune excitation, mais sans doute Maîtresse pour s'amuser ou pour une autre raison à rempli la nourriture d'un excitant. Et je n'arrive même plus à somnoler, j'ai conscience de toutes les contraintes de mon corps, je suis reparti pour 24h d'une souffrance continuer, juste ponctuée de cravachage régulier qui m'épuisent et me brisent un peu plus.

Cette mise en condition comme Elle appelait cela a duré toute une semaine, dans des positions toutes aussi pénibles et insupportables les unes que les autres. Les plugs dans mon cul ont été chaque jour plus important, jusqu'à me faire hurler juste en les rentrant, et pleurant pendant des heures de me sentir ainsi déchiré et écarté dans mon intimité, sans bien entendu aucun répit sinon ces 15 minutes de repas chaque jour. Au bout de cette semaine je n'étais rien, plus rien, juste éperdument attaché à ma tortionnaire, dans une réaction vraiment paradoxale. Voyant que je ne pouvais même plus lever le regard sur Elle tant j'étais terrorisé, Elle décida de me faire passer à la phase suivante de mon éducation.

Empreint d'une terreur permanente, je vis ces deux semaines de façon terrible. Je passe mes journées à apprendre comment me comporter, à prendre des réflexes comme me jeter aux pieds de Maîtresse dès qu'elle apparaît et quoique je fasse, à la servir comme il faut, à prendre le spositions d'attente qui me sont ordonnées, et sans plus bouger, même pendant des heures. La mise en condition m'est alors bien utile et malgré les douleurs diverses il m'est impossible de contrevenir à un ordre. Je n'ai jamais le regard levé, je ne parle jamais,je fais à chaque instant ce qui m'est demandé, mon cerveau est vide de toute pensée. C'est une expérience folle où je suis rempli d'une nouvelle organisation de vie. Le plus difficile c'est que je ne dois pas être simplement passif, mais aussi actif dans mes réactions et mes obéissances. A chaque instant j'apprends à être aux aguets, et les punitions ne cessent de pleuvoir.

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