SAP&cie 05

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La future Lucie, Jamila ebranlee, Jess plus jamais constipee.
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Récit n'a pas de balises

Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 04/10/2017
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Version 2 18/12/2017 Corrections, améliorations. Ajouts de détails.

Version 1 11/05/2017

Dans cette partie, nous saurons comment et quelle destiné a révélé le MIROIR à Lucie, ce fameux 10 juillet, juste après son intervention troublante chez M.Schmidt et juste après sa douche durant laquelle elle fit son introspection. Ce miroir qui lui fit accepter encore un peu plus ce qu'elle voulait être dans son for intérieur. Ce miroir grâce auquel M.Pirlaut fut si satisfait de son intervention le lendemain!

Le sous-directeur Kahlouf va abattre ses cartes une à une au grand dam de la mère de famille Jamilla.

Enfin, retour dans le tram avec la naïve Jessica, elle continuera à se rappeler du déroulement de sa transformation. Nous connaîtrons la nature du deal avec son coach Dylan. Et son rapport avec le Big Boss dont Kahlouf veut attirer l'attention.

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LUCIE VS Lucie du miroir 10h05

Sa mère venait de se lever pour entrer dans le bureau de l'intimidant M.Kahlouf. Toujours assise sur sa chaise, dans cette lugubre salle d'attente, toute seule, Lucie commençait à sombrer dans le désespoir. Elle s'était confiée sur son erreur. Cette stupide erreur qui allait lui pourrir la vie.

Elle sentit un terrible vide en elle en s'imaginant privée de ce qu'elle considérait comme sa vocation, amputée de la possibilité d'exercer le seul métier qu'elle considérait comme capable de la sortir de sa frustration due à sa pathétique faiblesse, cette maudite phobie du sang, et de la faire se sentir utile à quelque chose. Elle s'obligea alors à penser à autre chose et reprit le fil de ses pensées, juste avant que sa mère ne l'interrompit. Elle continua à se remémorer comme si elle le vivait de nouveau, la fin de sa première journée de travail, ce jour qu'elle appelait le premier jour du reste de sa vie et surtout ce moment où elle confronta son reflet et l'image qu'elle avait d'elle même. Celle du miroir qui lui avait permis de révéler une partie d'elle chez Justin Pirlaut le lendemain, lui permettant de soulager son cher usager quoi qu'il en coûte.

Ce soir là, ce soir du 10 juillet, une heure après son retour dans la maison familial, elle sortit de la douche.

Lors de cette dernière, le cheminement de ses pensées l'avait amenée à comprendre mais surtout à accepter que son corps puisse être un objet de désir sans que ce soit immoral, qu'elle possédait par celui-ci un outil de travail qu'elle se devait d'exploiter. Et pour finir, que son physique allait lui permettre de devenir une meilleure auxiliaire, comme le physique de son père avait fait de lui un formidable soldat qui sauvait la vie de populations entières.

Mais ces révélations étaient bien jolies en théorie. Lucie savait pertinemment qu'avant de les appliquer en pratique, elle allait d'abord devoir s'approprier intégralement son corps. Et seulement ensuite elle pourrait en faire un outil pour son métier. Le matin même, elle était encore une jeune fille qui vivait mal le regard des hommes sur ses atouts. Il y avait un gouffre entre la Lucie du matin et celle qu'elle voulait révéler ce soir.

Sortant de la douche, évidemment nue, la jolie brunette au allure de Kendall Jenner s'enroula dans une serviette chaude et se rendit doucement dans sa chambre. La sensation de la moquette sous ses pieds nues lui donna l'impression de n'avoir jamais eut autant les pieds sur terre. Une fois dans sa chambre, elle laissa alors glisser le tissu éponge et s'admira, en tenue d'Eve et quelque peu mouillée, dans le grand miroir de sa chambre. Par l'intermédiaire de ce dernier, elle prit enfin conscience de la perfection de son corps et des atouts physiques qu'elle possédait et qu'elle se devait d'exploiter sans hésitation ni gêne pour mon métier, comme mon père se dit-elle à haute voix.

Ce n'était pas vraiment une prise de conscience mais plutôt une acceptation. Une acceptation de ce don de la nature. Elle se savait jolie fille, mais trouva que le reflet que lui renvoyait le miroir était celui d'une très belle jeune femme. Elle se savait "bonne" mais la femme qu'elle admirait avait un corps divin. Elle le trouvait ni graisseux ni trop musculeux, ne voyait ni cellulite ni peau d'orange, ni culotte de cheval ni fesses plates, oui, il exhalait la luxure.

Elle avait du mal à réaliser que c'était elle qui dégageait ce parfum de sexe. Mais cette fois elle était lucide, elle ne se cacherait pas, elle ne baisserait pas les yeux. Elle était décidée, petit à petit, à enfin s'approprier totalement son corps. Oui Lucie, ton corps hume le sexe et c'est une chance!

Elle songea alors à ce qu'avaient pu ressentir les trois hommes, le matin de ce même jour en la voyant dans ses vêtements extrêmement moulants. Une forte excitation l'envahit à l'instant où elle imagina leur propre excitation lorsqu'ils l'avaient étudiée sous tous les angles. Ses jambes, ses fesses, sa fente que son legging épousait parfaitement, son ventre nue, la forme de ses seins sous son débardeur mouillé.

Tout en continuant à regarder son reflet et à imaginer cette odeur de sexe qu'ils avaient dû sentir, elle eut comme un déclic. Le changement qui s'opérait en elle était un peu trop brutal pour la petite Lucie et afin de franchir le palier qui la séparait de celle qu'il fallait qu'elle devienne qu'elle voulait vraiment devenir dans l'espoir d'éprouver de nouveau la satisfaction que lui avait fait ressentir sa réussite dans son envie de faire sourire un homme morose, pour franchir le palier qui la séparait d'une Lucie utilisant sans gêne ce corps et les charmes de ce derniers comme un outil de travail, afin de franchir cette étape, son cerveau lui fit voir une image d'elle dans le miroir, une autre Lucie qui lui fit un clin d'oeil, nue également, muée d'une volonté propre, l'invitant à la suivre dans sa réalité alternative. Un double, son double, une autre Lucie dans le miroir, autonome, activée d'un fort désir, pour me guider? pensa-t-elle, me faire accepter mon corps et me montrer comment l'utiliser pour devenir une meilleure auxiliaire? Elle vit alors la femme du miroir arborer un sourire aguicheur tout en l'invitant à reproduire ses gestes.

Le double vers lequel Lucie voulait tendre se prit alors doucement les seins. Lucie déglutit mais imita consciencieusement la vision qu'elle avait de la femme au miroir se saisissant elle aussi doucement les seins, un dans chaque main. Elle les jugea parfaitement placés, les palpa et les trouva souples et malléables, d'une taille satisfaisante puisque bien plus volumineux que ses mains. Elle titilla minutieusement ses tétons du bout des doigts qui se dressèrent sous la stimulation et ressentit une vague de plaisir qui s'intensifia quelque peu en imaginant le sexe de ses trois admirateurs se dresser également s'ils avaient été témoin de l'état identique de ses tétons lorsqu'ils l'avaient prise en photo.

Le touché de ses seins parfaits lui procura du plaisir. Et elle n'en eut pas honte. Elle pouvait donner autant de plaisirs à autrui qu'à elle même, la femme au miroir le savait, maintenant elle le savait aussi, elle me montre que mon corps n'est pas seulement un plaisir pour les yeux, il peut m'en procurer aussi.

Toujours frissonnante, elle continua son inspection initiée par la femme au miroir. Sa main droite sur son sein droit descendit très lentement, d'abord sur son ventre puis inexorablement vers la partie de son sexe la plus innervée et donc la plus réceptive à une quelconque pression. Sa main gauche se mit en action elle aussi, d'abord en direction de ses hanches pour se dirigeait ensuite vers ses lombaires et enfin elle entama l'examen de la raie de ses fesses. Un nouveau frisson la parcourut lorsqu'elle frôla la rondelle de son anus, sachant que les hommes fantasmaient sur ce trou interdit.

Elle regardait toujours fixement le miroir afin qu'elle voit bien, cette si belle femme, prendre du plaisir et qu'elle accepte enfin celui que son corps entier pouvait lui offrir. Elle se mit sur la pointe des pieds, se cambra, pour que ces deux mains se rejoignirent sous elle. Une fois fait, ce fut une décharge qui la surprise, ses deux bras tendus à l'extrême imprimaient une forte pression sur ses parties intimes. Elle était au bord de l'orgasme, regardait fixement son reflet gémissant de plaisir lorsque, tout à coup, la scène des deux hommes se délectant de son corps moulé dans ses vêtements élastiques, s'insinua de nouveau dans sa tête.

Soudain, un nouveau déclic dans son cerveau s'exerça, un nouveau déclic pour un nouveau palier. Tout à coup, elle les vit, ils apparurent, ils étaient là, dans le miroir, les repoussants cousins Mengin, Dédé et Phiphi, se délectant de la nudité de la belle femme au miroir. La considérant de haut en bas tel qu'elle devait être considérée, comme une femme qui se servait de son corps tel un objet, une femme qui s'offrait sans retenue et sans distinction.

Toujours les mains jointes sous elle, contractant les bras pour s'imprimer des pressions sur son sexe, elle les voyait, eux aussi complètement nus et les trouva d'autant plus laids. Poilus, bedonnants, flasques, osseux, aucun n'offrait quoique ce soit de désirable. Chacun masturbait un long et gros pénis à une main, et de l'autre chacun lui saisissait un sein sans ménagement, tout en prononçant des propos orduriers tel que sale chienne, fourreau à bites, leurs visages exprimant des sourires haineux.

En déboucha d'autres décharges deux fois plus forte que la précédente qui l'a fit gémir plus fortement. Elle me montre que je dois aussi considérer les hommes qui me rebutent et qui sont irrespectueux, que je dois aussi les aimer, être prête pour eux. Je ne dois pas en avoir peur, les pauvres, ce n'est pas de leur faute s'ils sont horribles. Je dois m'offrir à eux aussi et même en priorité puisque personne n'en veut. C'est pour ça qu'ils sont si brutes les pauvres.

Le reflet de cette jeune et généreuse femme offrant sa nudité même aux plus repoussant et le reflet de la vrai Lucie commençèrent à se superposer.

L'orgasme qu'elle crut ultime explosa quelques instants plus tard. Son exitation monta d'un cran lorsque son cher M.Schmidt assis dans son fauteuil entra lui aussi en scène dans le miroir, déclarant que sa chatte et son cul devait toujours être prêts à servir ses usagers. Il ordonna alors à ses deux amis dégueulasses de la soulever en prenant chacun une jambe. Alors que la jeune femme enroula chaque bras autour du cou et posa chaque main sur l'épaule de chacun des deux hommes, il grogna de la tenir fermement, de lui écarter les cuisses, de la rapprocher, rendant ainsi la petite chatte appétissante de Lucie accessible. Il put ensuite avancer sa tête vers sa fente offerte et lui insérer la langue dans son intimité sacrée, tantôt lentement tantôt rapidement, frottant son nez à son clitoris et enfin en prenant ses fesses avec ses mains et insérant chaque index dans son anus.

Cette fois, Lucie tomba à genoux, terrassée par le plaisir, contractant son périné et ses muscles fessiers. Car ses doigts avaient inconsciemment glissé pour pénétrer sa chatte et son cul, substituant et imitant les stimulations de son M.Schmidt dans le miroir.

Elle se regardait toujours dans le miroir, admira cette belle femme également à genoux, dans cette même position de totale soumission. Elles arboraient toutes les deux le même visage d'extase, cette fois elles ne faisaient plus qu'une. Pourtant, elle était encore entourée des trois hommes, le visage méprisant, chacun lui filant des bifles en rigolant. Si la vrai Lucie ne savait pas pourquoi. Elle savait que la femme du miroir le lui ferait comprendre qu'elle allait lui montrer ce qu'elle devait faire, ce qu'était son devoir, sa destiné.

En effet, elle comprit le message quand la femme à genoux malaxa les testicules de deux hommes à côté d'elle, qui, immanquablement, ne pouvaient s'en aller comme ça, sans s'être vidé les couilles. Elle ne pouvait les laisser partir sans avoir totalement satisfait ceux qui la désiraient, quels qu'ils soient. C'est alors comme ça que je dois me comporter? Bien sûr, l'envie que je suscite gonfle leur couilles, c'est mon devoir d'auxiliaire de les leur vider, c'est comme ça, évidemment. Et cette fois pas besoin de déclic pour accepter cette vérité.

La femme du miroir, tout comme Lucie, considéra Dédé et Phiphi. Les regarda droit dans les yeux, s'imprimant de leur laideur. Le premier à main gauche l'autre à main droite, leur deux gros bouts de chairs veinés et violacés tendus vers elle. Lucie glissa deux doigts dans sa douche en remplacement, imaginant en même temps leur sexe doté d'une odeur fétide. Pourtant, dans le miroir, la femme s'afférait malgré tout à suçoter soigneusement le gland de chacun des deux membres dures qui lui faisait face. Leur hygiène sans doute douteuse prouve bien qu'ils ne prennent plus soin d'eux, normal puisque les femmes les rejettent, les pauvres, je vais m'appliquer à les faire reluire, comme une bonne auxiliaire, comme une bonne femelle!

Elle s'appliqua à les nettoyer tour à tour. En alternant entre les deux, elle engouffra leur phallus au goût immonde chaque fois plus avant dans sa bouche pour finir jusque dans sa gorge, faisait ensuite tourner minutieusement sa langue autour du gland, provoquant après cinq six changements de bites, leur éjaculation.

L'un après l'autre, elle les vit dans le miroir, la choper par les cheveux, lui incliner la tête et jouirent dans des râles obscènes en prenant soin de bien recouvrir son magnifique visage de sperme gluant et graveleux. Une salve d'orgasme parcourra de nouveau son corps de façon encore plus intenses face à l'expression de la jouissance de ses hommes illustrée par l'explosion de sperme même s'il se traduisait par l'humiliation d'avoir le visage souillé. Ce sperme écoeurant sur mon beau visage est une confirmation du travail bien fait. Tu dois considérer que c'est leur façon de te féliciter, ses hommes t'offrent un grand privilège en t'éjaculant dessus.

C'est alors qu'intervint hargneusement M.Schmidt :

- Femelle ... TU ... es ... chez MOI ... TU ... es ... MON auxiliaire de vie ...TU est LÀ pour ME SERVIR ...

Cette phrase fut criée méprisamment alors que les deux hommes vidés, soulevèrent leur objet pour la jeter au pied de M.Schmidt avancé dans son fauteuil le sexe érigé fièrement. Ils la remirent début, conduisirent chacun un bras derrière son dos.

- TU ... M'appartiens CHIENNE ... TA bouche ... Ta paire de nichons ... Ta chatte ... Ta rondelle... M'APPARTIENNENT! ...

Dédé et Phiphi illustrèrent les propos de leur "chef" en introduisant chacun un doigt respectivement dans la bouche, la chatte et l'anus de la Lucie du miroir sous les yeux attentifs de la vrai Lucie absorbant cette scène et ce qui suivit comme la vérité sur ce qu'elle devait être.

- JE VAIS BAISER ce qui M'APPARTIENT ... MA sale petite CHIENNE!!

Toujours les mains verrouillées dans le dos, les deux hommes appuyèrent chacun sur ses épaules pour la mettre à genoux. Mais alors qu'elle croyait devoir utiliser sa bouche comme pour Dédé et Phiphi, ils lui tirèrent les cheveux vers l'arrière lui avancèrent le buste afin que le sexe de Roro Schmidt soit placé entre ses seins. Ensuite les deux acolytes malaxèrent ses nichons avec leur grosse main et branlèrent Roro avec les beaux nichons de Lucie du miroir, une Lucie soumise et consentante voir souriante et heureuse de posséder des atouts révélants les instincts sexuels primaires de son usager. Lucie avait déjà entendu parler de cette pratique mais n'avait jamais vraiment réfléchie du comment l'appliquer.

Lucie, à genoux dans sa chambre absorbait cette scène du miroir. Elle avait un doigt dans son anus et un dans sa chatte car Dédé et Phiphi avait fiché les leurs aux mêmes endroits. Puis elle sortit ses doigts pour se malaxer violemment les seins tout en baissant la tête car c'était le moment. Le moment où son usager allait être satisfait.

- BOUFFE MOI TOUT ÇA, MA CHIENNE!!!! ARGHHHHH

Ce dernier mot, crié méprisamment le fut alors qu'il déversait son foutre nauséabond, remplissant la bouche de la belle au miroir. Non! SA bouche à elle. Elle imagina un goût immonde mais cette femme ... non! ELLE, Lucie, l'avalait tout de même, gorgé après gorgé tant que le sexe de l'homme, de son cher usager, voulait bien lui en offrir. C'est comme ça qu'une bonne auxiliaire fait du bon boulot.

Lucie se revit couchée, nue au milieu de sa chambre, en sueur, essoufflée comme jamais. À ce moment elle le savait, elle le voyait bien dans le miroir, cette très belle femme, dégoulinant du sperme des deux hommes répugnants, se délectant de celui du troisième, c'était elle, c'était bien elle, Lucie, Lucie Kihdja, Auxiliaire de vie.

Elle était revenue au moment présent, dans la salle d'attente. Incroyablement essoufflée. Malgré les déclics, la confrontation de celle qu'elle était et de celle qu'elle devait être avait encore du mal à se fondre en elle tellement le fossé qui les séparait était grand. Je ne sais pas si je serai vraiment capable d'aller aussi loin un jour ... Elle savait aujourd'hui qu'elle avait fait exactement ce qu'il fallait chez M.Pirlaut dès le lendemain. Mais elle avait conscience que la scène du miroir laissait penser qu'elle devait aller bien plus loin. Qu'elle était faire pour ça. Mais au moment présent elle ne savait encore pas si elle en serait un jour capable.

Les prochaines heures allaient lui prouver qu'elle irait loin, très loin. Elle ne pouvait se douter à quel point.

L'élévation de la voix de sa mère dans le bureau la fit revenir brusquement à la réalité.

JAMILA domptée 10h15

- Évidemment Jamila, c'est moi le boss ici!

Ce bâtard de Kahlouf avait articulé chaque syllabe. Mais qu'est ce que Lucie lui a fait pour qu'il veuille la dégoûter du métier. La colère envahit Jamila, faire ça à sa petite fille chérie. Le pire est qu'il niait aucunement. Elle n'en crut pas ses oreilles quand il rajouta.

- Vous et vos trois petites bonnasses chéries vous allez devoir vous soumettre à mon autorité, ça vaut mieux pour vous, pour votre bien et ceux des usagers évidemment. Vous n'avez pas d'autres choix, croyez-moi!

Jamila ne l'entendait pas de cette oreille

- QUOI!?!? faillit s'étrangler la mère de famille. SE SOUMETTRE!? Qu'est-ce que vous entendez par là? Hors de question!! Et BONNASSES!? Mais vous êtes odieu! Vous n'allez pas vous en tirer comme ça. C'est de l'abus de pouvoir de jouer avec les plannings! Et du harcèlement de qualifier mes filles de bonnasses. Pour QUI vous vous prenez? J'vais aller voir le syndicat en expliquant point par point ce que vous faites. J'irai voir la directrice et même les prud'homme s'il le faut mais vos actes auront des conséquences. Vous ne jouerez pas longtemps au plus malin!

Jamila était satisfaite d'elle même, elle ne s'était pas laissée intimider par cet homme qui pourtant l'impressionnait. Elle avait su écraser ce minable et jubilait de sa victoire. Elle se leva, se dirigea fièrement vers la sortie lorsque le minable la stoppa net en grondant d'une voix forte et autoritaire.

- Je vous pris de revenir vous asseoir IMMÉDIATEMENT!! Je n'en n'ai pas fini Jamila! Ohh non, loin de là! Vous avez abattu toutes vos cartes je suppose, je vais abattre les miennes maintenant.

Jamila déglutit, tentant de se convaincre intérieurement qu'elle n'était pas effrayée en se disant : M-m-mais , il ... il ne doute de rien ce .. c'te connard. Il croit s'en tirer? C'est moi qui suis en situation de force. Cependant la crampe qui venait de tordre son estomac prouvait qu'elle était terrorisée. La détermination que vit Jamila dans les yeux de Kahlouf lui fila la chair de poule. Son expression l'immobilisa, l'obligeant à le laisser abattre son jeu. J'me demande quelles sont ses fameuses cartes. Je n'vois rien qu'il pourrait nous reprocher et qui justifierait une telle assurance. Bordel, il me glace le sang c'te batard!