SAP&cie 04

BÊTA PUBLIQUE

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- Euh, oui, euh il faut absolument que j'enlève temporairement les preuves contenues sur cette clef. Et je viendrai les récupérer plus tard, c'est très important dit-elle rapidement sans vraiment réfléchir.

- Euh ... Ok ...? répondit la jeune blonde le visage affichant son incompréhension.

Marylène se calma, consciente que ses propos n'étaient pas claires, et décida de broder une histoire plus ou moins vrai.

- Oui, oui, voilà, j'vous explique, je suis la nouvelle comptable du SAP, je dois transférer des données de travail confidentiel. Je ne peux pas le faire sur les postes à ma disposition ... Euh ... car nous avons été piraté. Et j'ai remarqué que vous portiez un ordinateur portable alors, si ça ne vous dérange pas, pourrais-je les transférer dessus?

- Of course mais à conditions que vous me disiez en quoi ses données sont si importantes? lui répondit, avec un léger sourire, l'autre occupante de l'ascenseur.

Marylène eut la curieuse impression de voir dans l'oeil de la bombe une compréhension de la situation qui lui échappait.

- Je ... Je ... je ne sais pas si je dois ...

La porte de l'ascenseur s'ouvrit sur le couloir du troisième étage.

- Come on, allez, j'vais vous aider, dit l'inconnue, invitant Marylène à sortir.

Elles sortirent toutes les deux de l'ascenseur, Marylène la suivant, elle ne put alors s'empêcher de regarder les magnifiques jambes de la belle blonde, hypnotisée par les mouvements de sa jupe plissée très courte, laissant à chaque pas l'espoir aux voyeurs de voir l'arrondie excitant de ses fesses. Elle se dirigea vers une porte ou était écrit "Futur&Destiny Office", elle l'ouvrit et laissa Marylène entrer la première. Après quelques pas dans la pièce, Marylène s'arrêta net tellement la surprise la cloua sur place.

La vache, c'est moi ou je vois double! Décidément quelle journée de ouf!

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PDG SHEPARD 9h30

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Si Marylène était bouche-bée devant son écran d'ordinateur il y a quelques instants, Mister Shepard, à cette instant même, dans son grand bureau situé juste au-dessus de l'association, était déconfit devant l'enchaînement catastrophique des événements pour lui et pour sa multinational.

Si une de ses infos fuitent dans la presse, le cours des actions de la firme s'effondrera et on va perdre énormément d'argent, se dit-il se prenant la tête à deux mains. Mais comment en est-on arrivé là? Comment ont-ils fait pour déposer nos brevets avant même qu'on les présentes.

Jack Shepard savait que l'espionnage industriel était une réalité mais jamais il n'en avait vraiment subi les méfaits. Et pour cause, tout le monde le prenait pour un gestionnaire, un décideur, un gratte papier, un simple PDG d'une des nombreuses filiales appartenant au groupe le plus puissant du monde. Personne, non, personne en dehors de son cercle très fermé ne savait que c'était lui le programmeur, l'auteur de l'algorithme du plus populaire moteur de recherche. Celui là même qui avait fait la fortune du groupe qu'il avait immédiatement créé. Personne ne connaissait l'étendue de son géni dans de nombreux autres domaines, et qu'il était celui par qui grands nombres de projets avangardistes émergeaient. Il n'y avait aucune raison de l'espionner. Il n'y avait qu'une seule explication, quelqu'un de proche l'avait trahi. Car même parmi le conseil d'administration, personne n'était vraiment au courant, car les projets et les futurs brevets étaient présentés par le chef de service ou du département concerné.

Mais aujourd'hui, des centaines de millions de dollars d'investissements ainsi que de nombreuses années de recherche étaient parties en fumé. Non seulement dans le domaine de la pharmacologie où vingt ans avaient été nécessaire pour développer une nouvelle protéine capable de modifier n'importe quel gène identifié au préalable, mais également un protocole révolutionnaire alliant informatique, réalité virtuelle, électro-stimulation, hypnose et psychologie afin de traiter des maladies mentals, et encore d'autres travaux dans la robotique avec la conquête spatiale, le développement des nanotechnologies, et des avancées majeures dans la production d'énergies propres avec la fusion nucléaire à partir d'oxygènes et d'hydrogène dont le rejet serait de l'eau.

C'était pour cette dernière branche qu'il était venu s'implanter en France, les Etats-Unis, son pays, n'étant pas vraiment le pays idéal pour mener une politique de sauvegarde de l'environnement. De plus, une énergie infinie et gratuite mettrait à mal et ébranlerait le fameux modèle capitaliste cher à son pays. Il avait donc choisi la France « Liberté Egalité Fraternité » pour finaliser ses recherches. Il s'était vite rendu compte que la France n'était pas en reste dans les autres domaines qu'il voulait développer. Après avoir rencontré plusieurs chercheurs français, la perspective de travailler avec eux l'avait enthousiasmé, et sans doute lui avait fait baisser sa garde. Je ne me suis pas assez méfiait, regretta-t-il mais qu'est-ce que j'ai loupé? S'interrogea-t-il car il avait l'impression d'avoir mis en place les même protections dans sa branche Française que dans celles soumises aux requins de son pays. Ils sont venu me traquer jusque dans l'est de la France. À aucun moment il n'aurait pu imaginer que ses concurrents puissent aller jusque là.

- Daddy tout va bien?

Il leva la tête et ne pu s'empêcher de sourire devant la prunelle de ses yeux, his wonderful daughters assises toutes les trois sur le canapé de son immense bureau.

- Oui t'en fais pas honey.

Si cette réponse contenta les cadettes, qui avaient immédiatement levé la tête quand leur demi-soeur aînée avait posé la question mais avaient repris leurs occupations après la réponse, l'interrogatrice, elle, était beaucoup moins dupe, connaissait parfaitement son père adoptif. Jack voyait dans son regard qu'elle avait senti la gravité de la situation. Elle était d'une perspicacité impressionnante mais aussi beaucoup plus douée que lui pour les affaires, c'était innée. Sa maîtrise en management obtenue à vingt deux ans, l'année dernière, n'était pas due au hasard. À de nombreuse reprises elle l'avait confronté à ses faiblesses. Elle le trouvait trop tendre, trop gentil, pas assez vigilant et virulent face à ses ennemis. Lui, disait "concurrents", pour elle c'étaient des "adversaires" "des "ennemis". Et ce qu'il venait de se passer lui donner raison. Il redoutait devoir lui dire ce qu'il se passait parce qu'il savait à quel point ça la mettrait hors d'elle, mais en même temps, elle seule était en mesure de trouver une solution. Lui était complètement dépassé.

Il vit Kate se lever, et se diriger vers lui avec un air soupçonneux et un visage exprimant une volonté implacable de savoir la vérité. Tôt ou tard elle découvrira le pot-aux-roses alors pourquoi perdre du temps se dit-il. Avant qu'elle ne prenne la parole et entame les hostilités, il se leva et l'invita à prendre sa place dans son confortable fauteuil en lui laissant le loisir de prendre connaissance des moindres détails de la situation désespérée dans laquelle l'entreprise allait vite se trouver. Lui, décida de s'asseoir avec ses cadettes qui s'amusaient à trouver des tenues sexy dans une grande malle pour une prochaine fête étudiante costumée intitulée "Star&Cosplay". Leur innocence lui faisait tellement de bien.

- Attend Bri j'vais essayer la tenue de Britney " Hit me baby one more time " Hihi, ria une belle blondinette avec sa soeur jumelle.

- Rho il y a tout, flots roses, chaussettes hautes, chemisier transparent, jupette courte, tu vas être so sexy Syd! Tout est étudié pour que tu sois une Dirty School Girl! Come on, allez, essais la vite, comme ça je verrai à quoi j'pourrais ressembler moi aussi avec ça, encouragea la deuxième jeune femme le reflet tout aussi éblouissant de la première.

- Tu serais pas mal en Sailor Moon ... Oh! Tu as vu celui là! Je crois que c'est celui de Lamu, essaye le vite! Tu vas faire exploser les braguettes Hihi.

- Nop, I will be Sexy Harley Quinn! Yeah!!

- Yeah right! On a des airs de Margot Robit! Même si on a dix ans de moins! J'pourrais m'déguiser en sexy Jane comme dans le dernier Tarzan. Deux sexy Robit pour le prix d'une. One good One bad! Mais j'ai rien vu comme tenue qui pourrait faire l'affaire ... fouilla la première en ayant au préalable sorti la tenue complète d'écolière de Britney Spears.

- Hey, et toi Kate toujours ton traditionnel costume d'indienne? Sexy Pocahontas!? Ou plutôt sexy Squaw comme la belle Nola dans la série Banshee!

- Ouais elle ressemble trop à Odette Annable, l'actrice ...

Sa fille aînée n'entendait pas, pendant ce temps, elle prenait connaissance des documents, rapports et articles concernant les différents coups bas que le groupe avait subi en l'espace de 24 heures et qu'il ne pourrait pas encaisser sans grands dommages. Elle fronce de plus en plus les sourcils, signe que sa colère va bientôt exploser, se dit Jack. Comment cela pourrait être autrement, le groupe est perdu ... et avec lui l'avenir des filles ... Comment ...? Pourquoi? Jack était effondré.

Après une bonne demi-heure de lecture, elle se leva en reculant doucement la chaise, preuve qu'elle se contenait. Mais au moment où elle allait dire ce qu'elle pensait, le visage rouge, son père lui sourit affectueusement et posa son doigt sur sa bouche en lui faisant non de la tête. Jack savait qu'il ne lui en fallait pas plus pour qu'elle comprenne qu'elle n'avait pas besoin d'en rajouter, que lui n'en avait pas besoin.

Alors, Jack vit le visage de sa fille se radoucir, elle s'approcha de lui, s'assit sur ses genoux et lui glissa dans l'oreille

- T'en fais pas Da, ses enfoirés ne s'en sortiront pas comme ça, quels qu'ils soient, elle désigna ses sœurs . Tu n'es pas tout seul, tes filles vont sortir tous leurs atouts et ça va faire mal, tu nous as assez préservées, il est temps que l'on mette la main à la pâte. C'est à nous de sauter dans la merde et on est prête à en être recouverte, crois moi. Tu en as tellement fait pour nous, pour moi.

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Kate marqua une pause, et pour la première fois de la vie de sa fille adoptive, il vit les yeux de Kate s'innonder de larmes, et en fut profondément touché voir paniqué

- ... je ne serais rien sans toi papa, je serais sûrement morte, ou pire ... je te dois tout ... je t'aime tellement ...

Elle se serra alors fortement contre lui. Et il lui rendit son étreinte. Si cela avait été possible, à ce moment précis, ils auraient fusionné.

Cette scène interpella les deux autres jeunes soeurs, l'une en Bitney l'autre en Harley, qui se joignirent à leur étreinte.

- Hey! Nous aussi on a besoin d'amour!

Ils auraient tous les quatre fusionnés.

C'est bien évidemment Kate qui interrompit cette démonstration d'amour. La froide et pragmatique Kate reprit ses esprits, elle arborait maintenant un visage grave qui se communiqua à ses soeurs.

- Les filles, le moment est venu, commença Kate alors qu'à ses mots les cadettes se redressèrent. Vous vous souvenez de quoi nous avons parlé, ça fait longtemps que je vous ai préparée à cela, poursuivit-t-elle, Sydney et Brittany arborant des yeux pleins de lucidité, alors que Jack vit en même temps leur naïveté partir en fumée, laissant place à des femmes implacables. Il est temps que l'on joue notre rôle et la tâche sera encore plus ardue que prévu.

Cependant un sourire machiavélique se dessina sur son visage.

- Mais ... Kate fit une pause et s'approcha de ses soeurs en glissant une main sous chacune des jupettes pour leur asséner une tape sur les fesses ... sous nos airs de bimbos, de chaudes filles à papa écervelées, personne ne se doute de ce dont nous sommes vraiment capable! N'est-ce pas?

Tout comme la détermination de Kate, ce sourire machiavélique se transmit et s'afficha sur le visage des deux autres soeurs. Jamais Jack n'avait vu chez ses filles une telle solidarité. Jamais il n'avait remarqué à quel point ses filles naturelles et Kate, sa fille adoptive, étaient unies. Elles ne faisaient plus qu'une. Une forte émotion l'envahit, comme si l'amour de leur mère disparue c'était ravivé et brillait chez les trois enfants de son amour éternel.

- Prêtes à tous! Toujours prêtes, dirent-elles à l'unisson.

Kate se retourna vers son père adoptif, toujours ému par cette scène.

- Papa, nous devons parler et établir un plan d'action. La priorité est d'immédiatement renflouer nos comptes. Il nous faut des liquidités avant que l'affaire ne s'ébruite.

- Kate a raison, confirma Brittany.

Jack écoutait sa fille, elle avait raison évidemment. Mais comment faire. La réponse fusa instantanément de la bouche de Kate.

- Nous avons des biens immobiliers dans la région. Nous devons nous en débarrasser. De toute façon, ils ne nous rapportent rien à la location. Par contre, leur vente peut nous faire faire une bonne plus-value au vu des différents projets d'urbanisations en cours d'évaluation.

Jack resta coi, comment en quelques secondes sa fille adoptive avait pu détecter un problème, trouver sa solution et la façon de la mettre en oeuvre.

- Bri, j'ai besoin que tu me fasses une liste afin que je puisse contacter de potentiel acheteur je ...

- Attend, laisse-moi m'en charger, intervint Jack d'un air suppliant. Je sais à qui m'adresser.

- Euhh je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, dit-elle les sourcils froncés puis Jack vit une lueur dans ses yeux et elle changea d'avis. Bon, d'accord, lui accorda Kate, mais on s'occupera des visites.

- Mais ... . Il ne poursuivit pas.

- Quand au reste du plan, j'aimerais m'assurer de quelques petites choses et je préfère en parler en privée avec les filles.

- Ah bon? ... Mais pourquoi? ... Kate ne répondant pas, il se résigna ... Bon ... Ok ... j'vous laisse alors, répondit-il perplexe.

Jack se résolut à quitter son grand bureau. Des sentiments mêlant exclusion, honte, colère affluaient en lui. Il tourna à droite laissant en face de lui un immense open-space où nombreux de ses employés travaillaient de concert, pour se diriger vers un petit bureau, celui qu'il utilisait quand il voulait être seul avec son inspiration. Petit bureau qu'il avait dans chaque succursale et qui lui avait valu beaucoup d'idées révolutionnaires. C'était une petite pièce chaleureuse avec moquette grise claire, un canapé massant, un rocking-chair, une chaîne Hi-Fi connectée sans fil à cinq baffles et un caisson de basses d'où émanaient de la musique classique, une lampe allogène dont il pouvait contrôler l'intensité lumineuse mais aussi la couleur de la lumière émise, le tout avec sa voix. Il l'utilisait souvent en mode aléatoire. Il utilisait ce même mode random sur son diffuseur d'odeur. Il y avait aussi une corbeille de fruits, du chocolat et une bouteille de vin. Le but de cette pièce était de stimuler ses cinq sens. Il avait remarqué que ses meilleures idées apparaissaient lorsqu'il y avait de l'harmonie ou alors le chaos dans ses sens. Il entra dans sa pièce secrète, se sentant un peu exclu et inutile, il appela alors la personne dont il savait qu'il figurait dans son carnet d'adresse les noms de certaines personnes dont le compte en banque bien rempli leur permettrait d'acquérir ses biens.

- Oui, allo? Ma chérie? C'est Jack ... J'te dérange? ... Dis-moi on pourrait se voir ce soir? J'ai à te parler de pleins de choses. ... Et on pourrait aussi passer du bon temps! J'en ai bien besoin! ... ... Yes, I know ... ... So, Great! J'trouve un resto sympa et je réserve une table. Et on verra pour la suite. À ce soir.

Jack raccrocha. Et en posant le combiné, il eut une impression bizarre mais trop fugace pour qu'il sache ce que son cerveau venait de comprendre. Il n'y prêta pas attention et réfléchit alors à l'endroit où il pourrait emmener sa précédente interlocutrice car cette personne était également son amante. Une surprenante amante. Depuis la mort de sa femme, la mère de ses trois filles, même si Kate n'était pas ďe lui, c'était la première fois qu'il s'accordait une relation sérieuse. Elle était devenue également sa confidente, la seule à qui il parlait de ses inventions, de ses projets, en dehors de son cercle immuable. Elle savait y faire pour le faire parler, sans doute parce qu'elle savait l'écouter et qu'elle lui avait aussi révélé des secrets. Des secrets inavouables, des secrets qu'on ne pouvait révéler qu'à une personne de confiance. Lui qui était si peu bavard, il succombait aux charmes de cette française, à ce "je ne sais quoi" qu'ont les vraies femmes françaises comme Sophie Marceau, Virginie Ledoyen, Laetitia Casta ou Marion Cotillard. Son désir était difficilement contrôlable au côté de cette femme aux allures de Françoise Hardy des années soixante "mon amie la rose" dont il était amoureux dans sa jeunesse tout comme Mick Jagger, David Bowie ou Bod Dylan. Pourtant elle ne manquait pas d'autorité dans son travail. Le contraste entre son statut professionnel et ses penchants en privée l'excitait honteusement. C'était un doux euphémisme de dire qu'ils passaient de très bon moment ensemble. Ça me fera du bien de lui parler de mes déboires et peut-être qu'elle me fera sa spécialité. Une nouvelle fois cette impression de malaise s'imposa dans sa tête en même temps qu'une lumière rose se diffusait dans la pièce.

- Rose, dit-il afin que cette lumière se fige et ainsi laisser sa pensée faire son chemin.

C'est alors qu'en repensant à Sylvie, la directrice du SAP, à sa "française ardie" et aux jeux auxquels elles l'avaient rendu accro, sa pensée se fixa. Et il comprit. No! God! No! Ce ... ça n'peut pas ... pas ça ... ce n'est pas possible ... serait-ce ... ELLE? ... suis-je ... si bête ... suis-je si naïf ...?! Il réfléchit et toutes les pièces du puzzle s'emboîtèrent. Il eut des flashs d'événements passés avec Sylvie. Leur rencontre qu'il avait toujours cru fortuite dans l'ascenseur. De la première fois où il l'avait emmené au resto. Leur premier "french kiss" qui l'avait cloué sur place, tant il était chargé d'érotisme. Puis l'aveu qu'elle lui avait fait sur son attirance pour le SM. Son allusion à peine cachée qu'elle rêvait secrètement de tester ses pratiques de soumissions avec lui. Oui, la directrice Sylvie aimait bien qu'on la mène gentiment à la baguette. Il comprit que cette surprenante révélation avait été la clef. Ce fut l'illustration de cet aveu coquin qui l'avait libéré inconsciemment, qui lui avait délié la langue, au sens propre comme au sens figuré.

Un soir, alors qu'il venait de sortir de la douche uniquement vêtu d'un peignoir, elle lui avait sorti le grand jeu. Elle lui avait tout simplement demandé de l'attendre sagement dans la chambre.

- Mets-toi assis au pied du lit mon chéri, attends-moi sagement. Je ne serais pas longue.

De son côté, sa Sylvie était entrée dans la salle de bain avec un grand sac. Ce soir là, elle avait illustré son secret en débarquant déguisée en Cat-Woman, fine combinaison simili-cuir moulante dézippée jusqu'au nombril, bottes à talon aiguilles, un collier relié à une laisse et un serre-tête à oreilles de félin. Elle était apparut dans l'entrebâillement de la porte, incroyablement sexy, adoptant un pause équivoque, éveillant imanquablement la libibo de Jack. Grâce aussi au corps fin de la directrice qui pouvait faire envier toutes les trentenaires. Jack avait ouvert de grands yeux face à cette tenue et commençait à ouvrir la bouche en voyant qu'elle tenait dans ses mains une paire de menotte, une cravache et un plumeau. Son sexe avait fini de bander et avait atteint sa taille maximal quand elle lui avait dit :

- Je suis une chatte sauvage.

Elle s'était ensuite mise à quatre pattes. S'était dirigée vers lui en ondulant de façon sensuelle, à genoux sur la moquette de la chambre à coucher.