Retour en Terranga - Hélène

Retour en Terranga

Cela faisait maintenant plusieurs années qu'Hélène s'était séparé de son mari qui l'avait trompé sans vergogne avec au moins une autre femme à qui il avait fait des bâtardes.

Elle élevait seule avec fierté ses trois enfants qui était riche d'une double culture breton-sénégalaise.

Malgré la séparation, elle avait gardé de nombreux liens avec le Sénégal où elle avait passé plusieurs de sa vie et rencontré le père de ses enfants.

Elle avait décidé d'emmener ses enfants découvrir la terre de leurs ancêtres et rencontrer leur famille africaine.

Son séjour se termine, demain elle reprendra l'avion pour Paris mais pour le moment, elle profite une dernière fois de la plage.

Elle regardait ses deux grands jouer dans les vagues de l'océan et son plus jeune faire des châteaux de sable. Assise, elle ne pensait à rien quand une ombre passa devant elle. Un homme, un lutteur sénégalais pensa-t-elle en voyant la musculature de ce colosse qui regardait en souriant dans sa direction.

Elle ressentit une boule au ventre, comme lorsque quinze ans plus tôt ses yeux avaient croisé le regard de son ex-mari.

Ses envies refoulées depuis quelques mois remontent, elle a soudain envie de faire l'amour. Non pas de faire l'amour, de baise! Oui c'est cela de baiser, de se faire baiser! De sentir au plus profond de son ventre, le pieu de chair dont elle savait que cet homme était pourvu.

Elle se mordit les lèvres quand elle entendit son fils dire naturellement à l'homme qui approchait :

— Ma maman! C'est la plus jolie du monde!

— Oui! Elle est belle ta maman, lui répondit-il.

Puis s'adressant à Hélène, il lui demanda s'il pouvait s'asseoir sur le sable à côté d'elle.

— Bien sûr! Avec plaisir!

Ils commencèrent à parler tout d'abord en français puis Hélène naturellement enchaîna en wolof. Elle lui parla de sa vie ici, au Sénégal, avant son retour en France et qu'elle était revenue passer quelques jours pour que ses enfants puissent voir ses grands-parents et oncles et tantes paternels.

— La famille, c'est important! confirma-t-il avec un hochement de tête.

Il lui confirma qu'il était bien un lutteur et il s'excusa presque de devoir la laisser pour aller s'entraîner. Pendant toute la conversation, son regard ne quittait pas la poitrine d'Hélène. Elle était certaine qu'il n'avait pas pu manquer de voir ses tétons pointer sous le tissu fin de sa robe de plage.

— On peut se revoir plus tard! lui dit-il.

— Oui! Bien sûr! Je suis dans le bungalow 12 de l'hôtel que vous voyez là-bas...

L'homme regarda dans la direction que lui montrait Hélène puis se leva avant de rejoindre le groupe de lutteurs qui commençait à se former sur le haut de la plage.

Hélène le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il fut caché par les autres hommes qui s'échauffaient.

En sortant de la plage, elle regarda vers les lutteurs. Elle le vit en train d'affronter un autre combattant, son torse musclé luisant de sueur. Il lui sourit en la voyant passer et d'un mouvement rapide, terrassa son adversaire.

Hélène était partie. Elle devait déposer ses enfants chez leurs grands-parents. Ils y passeraient la soirée et la nuit ce qui lui permettrait de faire les bagages tranquillement.

Ses bagages bouclés, elle prit une douche avant d'enfiler un boubou sous lequel elle resta nue, mis à part une petite ceinture en corde avec des clochettes. Elle savait que cela excitait les hommes.

A neuf heures du soir, son lutteur frappa à la porte. Il était en polo et en bermuda.

Ils ne s'embarrassèrent pas de préliminaire et aussitôt entré, il prit Hélène dans ses bras et entreprit de lui retirer le boubou. Elle se retrouva nue, allongée sur le lit.

Il retira prestement son bermuda et Hélène vit enfin le sexe dressé de l'homme. Il s'allongea sur elle et la pénétra avec un grognement bestial.

Hélène poussa un petit cri de surprise. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas fait l'amour et depuis son ex-mari, jamais elle n'avait reçu une queue de ce calibre dans son ventre.

Elle se mordait les lèvres alors qu'il allait et venait en elle. La chambre résonnait du claquement de leur ventre, il imposait son rythme et sa puissance. Hélène gémissait, elle sentait le plaisir monter, elle allait jouir.

L'homme semblait inépuisable, elle jouit, une fois, deux fois, trois fois avant que dans un cri primal, il se répande dans son ventre.

Il resta ainsi allongé sur elle pendant quelques instants, le temps de récupérer. Hélène reprenait son souffle. Elle le sentait reprendre de la vigueur. Il lui sourit.

— Tu en veux encore?

— Oh Oui!

— Tu es gourmande ou affamée...

— Les deux peut-être! lui répondit-elle avec un clin d'œil.

A la surprise d'Hélène, il sortit de son ventre.

— Que fais-tu?

— Attends! Laisse-moi faire!

Sans difficulté, il retourna Hélène sur le ventre et il s'allonge sur son dos. Elle sentait le sexe de son amant entre ses cuisses. Elle souleva un peu le bassin pour lui permettre de la pénétrer une nouvelle fois.

L'homme lui pressait les seins avec ses mains tout en la besognant. Les claquements du ventre de l'homme noir sus les fesses de la femme blanche était toujours aussi bruyants, surtout accompagnés par les gémissements d'Hélène.

Soudain, elle le sentit sortir de sa chatte et avant qu'elle ne puisse réagir, il lui planta sa bite dans son anus.

Là, elle poussa un cri de douleur. Certes ce n'était pas sa première sodomie, mais ce sexe était vraiment trop gros. Elle avait mal. Elle le lui dit mais trop excité par ce qu'il faisait, il continuait quand même.

— Caresse-toi en même temps! cela ira mieux après!

Hélène glissa ses mains entre ses cuisses et même si elle se faisait du bien, la douleur diminuait à peine.

Une nouvelle fois, il jouit en elle. Dans son cul cette fois.

Malgré le fait qu'il vienne de jouir deux fois, il n'avait rien perdu de sa vigueur.

L'aube les surprit enlacée après une longue nuit de baise. Hélène avait cessé de compter le nombre d'orgasmes qu'elle avait eu avec cet homme.

— Excuse-moi! Je dois y aller, le travail! On se reverra peut-être un jour, qui sait?

— Oui, peut-être! dit Hélène songeuse.

Quand elle avait mis son mari dehors après sa trahison, elle s'était promis de ne plus céder aux avances africaines, mais son corps lui disait le contraire. Sa chatte avait besoin de ces moments de sexe bestial.

Elle se prépara pour aller récupérer ses enfants, avant de se rendre à l'aéroport.

A la douane, elle tendit son passeport au douanier et elle eut un choc en le découvrant. Il s'agissait de son amant d'une nuit.

Il lui souriait en lui rendant le document.

— On se reverra bientôt Hélène! Je te le dis!

— Merci! répondit-elle en masquant son trouble.

Quelques mois plus tard à la caisse d'un supermarché breton

Hélène venait de finir ses courses hebdomadaires et attendait que la caissière veuille bien finir de discuter avec la cliente précédente pour enfin s'occuper de ses courses. Soudain, elle sentit une main ferme lui caresser les fesses. Une grande main puissante qui n'avait pas peur de malaxer son cul juste recouvert d'un legging.

Elle se retourna prête à interpeller l'importun.

— Je t'avais bien dit que je te reverrais Sokhna!

C'était son douanier lutteur qui lui souriait.