René et ses Proies 04

Informations sur Récit
Kevin apprend que Mr René a de l'autorité et des idées!
4.5k mots
4.92
6.9k
1

Partie 4 de la série de 8 pièces

Actualisé 02/13/2024
Créé 08/25/2022
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Kevin s'attendait à une soirée où ces fantasmes seraient peut-être satisfaits, mais Monsieur René a plus d'un tour dans son sac et sait manier récompenses et punitions avec une grande dextérité.

********

René savait qu'il avait entraîné Kevin très exactement là où il souhaitait le dresser car après tout, il ne s'agissait que de ça!

Rendre dépendant de lui ces petites choses qui passaient par ses bras, les amener à se découvrir ou à leur faire croire qu'elles se découvraient intérieurement sous les séances qu'il imposait perversement. Ensuite, en fonction des qualités des uns et des autres, de leur degré inconscient d'acceptation, des futurs possibles s'ouvraient à eux pour son plus grand bénéfice.

Finalement, je suis un découvreur de "talents" se disait-il très sérieusement avant d'imposer une nouvelle épreuve à Kevin :

- Bien, pour commencer, tu vas te mettre à genoux devant ce canapé. Allez!

René avait repris son ton autoritaire qui ne suggérait aucune réplique.

Sans très bien savoir pourquoi Monsieur René lui demandait une telle chose, Kevin obtempéra immédiatement car il avait retenu la dure leçon reçue en arrivant pour son rendez-vous. Ne pas respecter à la lettre ce qu'on lui demandait pouvait être dangereux.

Monsieur René sorti de la pièce puis revint très vite avec un plateau sur lequel reposait une carafe remplie d'un liquide à la couleur ambrée et deux verres. Il remplit généreusement le premier, puis un second de manière moins conséquente. Il donna le verre avec la plus grosse rasade à Kevin et lui ordonna :

- Bois et d'une seule traite.

Le liquide très alcoolisé, aux goûts violents de terre et de bois prononcés, brûlait la bouche et la gorge de Kevin, mais il obtempéra sans rien dire ou se plaindre.

Se permettant juste un toussotement final suivi d'un raclement de gorge qu'il essaya de rendre les plus discrets possibles. Sans le savoir, Kevin venait d'ingurgiter trois doses d'un vieux malt écossais de plus de quarante-cinq degrés!

Pendant ce temps, René avait commencé à se déshabiller dans son dos et posait ses vêtements sur un des deux fauteuils tout en sifflotant joyeusement. Quand il fut complètement nu, il se se retourna et vint se positionner comme si de rien n'était face à Kevin devant le canapé.

Enfin! Le souhait de Kevin se réalisait pleinement. Le sexe sur lequel il avait allègrement fantasmé une bonne partie de ces dernières vingt-quatre heures, se trouvait à quelques dizaines de centimètres de lui. Ce sexe si beau observé sur les photos, ce sexe aux proportions parfaites, aux reliefs enchanteurs, cette queue tendue bien excitée sortait d'une forêt de poils noirs comme la nuit et s'offrait dans toute sa splendeur devant lui.

Kevin ne put s'empêcher d'osciller vers ce membre dont il était mentalement prêt à subir tous les assauts. Monsieur René ne fit néanmoins aucun mouvement vers lui, mais s'allongea sur le canapé, comme s'il n'existait pas.

Une fois bien installé, il commença seulement à lui parler tout en entreprenant de se caresser tranquillement son sexe, comme s'il souhaitait occuper sa main droite. Il semblait à Kevin que ce sexe gonflait et devenait de plus en plus gros, mais il ne savait plus si cette transformation physique se réalisait sous ses yeux ou si son esprit lui jouait encore des tours.

Monsieur René prit le second verre sur le plateau, le huma et en but une petite gorgée doucement, savourant le breuvage.

- Kevin, comme je te le disais, à mon âge, on ne fait les choses que quand ça en vaut vraiment le coup. En me volant, tu es parti d'un très mauvais pied. Hier tu m'as vexé d'emblée avec tes histoires de « je ne suis pas homo et bla bla bla».

Puis, tu t'es excusé comme je te le demandais. C'était la bonne chose à faire.

Seconde gorgée encore plus longue et savourée que la première.

- Bon, il est vrai qu'après avoir joui comme tu avais joui grâce à moi, c'était la moindre des choses, non?

Monsieur René se caressait un peu plus vite et porta son regard perçant sur Kevin à l'évocation de cette jouissance.

- Aujourd'hui, quand tu es arrivé, tu t'es à nouveau très mal comporté avant de finir par t'excuser.

Monsieur René se caressait de plus en plus fortement tout en parlant.

- Quand tu vois ces photos Kevin, quand tu les observes bien une par une, je suis quoi mon petit Kevin? Un hétéro, un homo, un bi, un obsédé, un pervers ou que sais-je? Dans quelle case me ranges-tu? Cela a-t-il une réelle importance d'ailleurs...

Un long silence s'installa durant lequel Monsieur René remis une bonne dose du breuvage alcoolisé dans le verre de Kevin.

- Bois, Kevin lui ordonna-t-il encore.

La boisson descendit plus facilement et le réchauffa, il commençait à s'habituer à ce goût un peu brutal.

Durant ce laps de temps, Monsieur René avait continué à se masturber allègrement et son sexe se dressait maintenant comme un fier mât de voilier face à lui.

Le gland décalotté et rouge était parfois recouvert par la main de Monsieur René qui montait et descendait lentement sur cette colonne de chair, tirant la peau si fine et douce fortement.

La masturbation était de plus en plus vive, plus entreprenante et ô combien excitante à regarder. Kevin aurait absolument voulu être cette main, il ne voyait plus qu'elle autour de ce sexe qui était à moins d'un mètre de lui, mais il était toujours à genoux, immobile, attendant un signal de Monsieur René pour pouvoir se reprocher.

- Tu vois Kevin, le plaisir est une affaire sérieuse et j'aime sérieusement les plaisirs sous toutes leurs formes. Ceux qui m'en procurent doivent parfois découvrir d'autres territoires, aller affronter des terres qu'ils n'ont jamais foulées pour vraiment maîtriser cet art des plaisirs qu'ils peuvent m'offrir.

Monsieur René reprit son souffle en regardant Kevin.

- Ils s'abandonnent alors à moi car ils savent qu'ils éprouveront des sensations que nul autre ne leur offrira. Ils savent que je les amènerai sur des chemins qu'ils n'auraient jamais empruntés et qu'ils rencontreront des situations et des personnes dont ils se souviendront toute leur vie. Comprends-tu bien, Kevin? Certains ont besoin de douceur, de caresses, d'autres de sentir une force en face d'eux. Une force implacable, inflexible. Toi, mon petit Kevin, j'ai tout de suite deviné que tu faisais partie des spécimens les plus rares.

René reprit une troisième gorgée dans son verre qu'il sirotât, faisant ostensiblement tourner le liquide dans sa bouche avant de l'avaler.

- J'ai tout de suite compris que tu avais besoin de douceur et de force, de récompenses et de punitions. Pour toi Kevin, l'un n'ira jamais sans l'autre. Nous verrons avec le temps si ton corps décide de t'amèner plus d'un côté que de l'autre, mais pour éveiller tes sens, si tu le souhaites vraiment, j'utiliserai ces deux leviers.

Ces constats n'amenaient aucun réplique, Monsieur René reprit la parole souriant :

- Et comme je peux le constater en regardant ta jolie petite bite bien tendue devant moi, être à genoux t'excite bien aussi, n'est-ce pas?

Kevin baissait les yeux gênés et ne répondit pas montrant qu'il retenait les leçons reçues.

Monsieur René acquiesça intérieurement et poursuivit son monologue.

- Tu sais, tu n'as pas à avoir honte. C'est une grande chance que d'être sensible à ces deux forces qui semblent opposées et ne le sont pas. Tu pourras partir à la découverte d'une montagne de plaisirs si variés, si denses... Je t'envie d'avoir tant à offrir et de l'apprendre à peine maintenant. Tu sais quand tu as accepté de travailler pour moi, d'être à mes ordres pour un an, tu m'as dit que tu ferais tout ce que je souhaiterai et tout ce que je te demanderai. En fait, sans le savoir, tu pressentais déjà que tu devais t'ouvrir à d'autres horizons en acceptant de t'abandonner à moi.

monsieur René lui souriait presque tendrement.

- Kevin, mon doux et dur petit Kevin. Tu vas adorer être embrassé, caressé, dorloté et tu vas te pâmer d'être puni quand tu le méritas et... Et tu découvriras des choses que tu n'imaginais pas, même dans tes fantasmes les plus poussés. Tu verras, je te présenterai aussi des amis qui sont des maîtres dans l'art de la jouissance...

Monsieur René vida d'une dernière gorgée son verre avec contentement, sa masturbation s'était ralentie :

- Tu l'avais deviné Kevin, n'est-ce pas? Quand je t'ai proposé cette année de service pour te faire pardonner ton vol, ton acceptation n'était pas un engagement à la légère. Tu devras m'être dévoué corps et âme. J'ai donc vraiment besoin de savoir si tu as bien compris tout ce que cela implique de ta part et surtout si tu seras capable de respecter ta parole...

Kevin crut qu'il devait répondre, à tort :

- Monsieur René, je vous...

Une baffe monumentale venait de tomber sur son visage l'interrompant abruptement.

Monsieur René s'était redressé d'un seul coup et lui avait assené cette gifle sans que Kevin n'ait rien vu venir. La rapidité de l'action de la part de cet homme âgé au physique qui ne dénotait pas un comportement sportif l'avait foudroyé sur place.

Monsieur René était sans doute gros, mais il ne manquait ni d'agilité, ni de force et de vitesse surtout, Il le regardait d'un air à nouveau furieux. Il se pencha vers lui, saisit durement le menton du jeune homme de sa main libre pour le fixer dans le blanc des yeux :

- Kevin, tu ne parles que quand je t'y autorise, sinon tu te tais.

Les yeux toujours rivés dans le siens, il ajouta :

- Que les choses soient claires, tu seras durement puni à partir d'aujourd'hui quand tu ne respecteras pas mes ordres. J'étais en train de t'expliquer des choses fondamentales qui nécessitaient une pleine concentration de ta part, pas de la ramener en me faisant perdre du temps.

Kevin à moitié assommé et totalement surpris allait d'avant en arrière sur ces genoux, comme un pendule, ne tombant pas à terre par miracle ou parce que Monsieur le tenait par le menton.

La vitesse et la puissance de la gifle reçue déclenchait un maelstrom de réactions physiques et mentales au plus profond de son être.

Il savait que tout ce qu'il vivait depuis vingt-quatre heures était totalement illogique et anormal, qu'il avait tous les droits de refuser de tels traitements...

Et pourtant, il souhaitait tant de choses de Monsieur René maintenant. Sa vie lui était apparue si insipide et fade. Quand Monsieur René avait mis le grappin sur lui et l'avait touché, il avait senti son magnétisme et ne rêvait plus que d'être avec lui, de continuer à découvrir les plaisirs dont il lui parlait si sérieusement.

Il voulait se donner corps et âme et ne plus se poser de questions...

Monsieur René s'était maintenant levé et avait récupéré un objet assez long et mince derrière le canapé.

- Kevin, tu vois, c'est une cravache.

Monsieur René tordit l'objet tressé de lanières de cuir nouées pour en éprouver la flexibilité et s'adressa à nouveau à lui :

- On l'utilise sur les chevaux, tu sais. Dans certains pays, c'est assimilé à de la torture et interdit d'usage sur ces animaux. Les écolos végans de mes deux et leurs idées à la con, tu vois... Dieu merci! Pas en France, nous n'en sommes pas encore là. On sait que le cuir d'un cheval le protège suffisamment pour qu'il ne retienne que le signal de son cavalier donné par les coups qu'il reçoit.

Kevin commençait à pressentir qu'il allait passer un sale quart d'heure...

- Le produit est en vente libre dans les magasins d'équitation et aussi dans les Sex-shops bien achalandés, mon petit Kevin. Certains humains adorent s'en servir. Moi par exemple et je n'ai jamais monté un cheval rétif de ma vie!

Monsieur René passa l'objet le long du visage de Kevin, s'attardant sur ses lèvres. Kevin sentait l'odeur du cuir venir à lui.

La cravache maniée par Monsieur René caressait son corps tout entier, passant sur sa nuque, dans son dos, sur ses fesses, s'infiltrant entre les deux lobes ronds et charnus pour venir titiller ses testicules.

Monsieur René tournait autour de lui tout en la promenant vicieusement, sans prévenir, de bas en haut sur son sexe.

- Kevin, douceur et dureté, tu comprends... M'obéiras-tu quand je te donnerai un ordre? Tu peux répondre.

- Oui Monsieur René, je vous obéirai, c'est juré.

Tschack!

Un premier coup de cravache heurta ses fesses et les zébra. Kevin cria sa douleur

Tschack!

Un second coup le fouetta au même endroit, Kevin ne put crier, mais il avait la bouche grand ouverte comme un poisson hors de l'eau! Il n'avait pas repris son souffle et fort heureusement pour lui, il n'avait pas pu crier.

- Kevin, ta bouche émet un son quand elle y est autorisée, tu peux comprendre cela? Monsieur René s'était penché vers lui appuyant la cravache sur son torse et releva son menton avec.

Kevin hocha la tête comme il put, mais n'ouvrit pas la bouche, il était maintenant terrorisé. Les choses allaient trop loin, trop vite.

Il était venu en rêvant de baisers, de caresses, de prendre le membre de Monsieur René avec ses mains et ses lèvres voire de lui accorder son corps si Monsieur René le désirait, mais il ne voulait pas se retrouver frappé à genoux...

- Kevin, promets-tu de respecter tes engagements envers moi? Apprendras-tu consciencieusement ce que je t'enseignerai? Tu peux répondre.

Tschack!

Troisième coup de cravache : tout n'était plus que douleur et souffrance pour Kevin

- Oui, Monsieur Re-né, je vous... le... pro-mets. Kevin avait du mal à articuler mais il arriva au bout de sa phrase. Tout cela était insupportable, cet homme était fou!

- Kevin, accepteras-tu de faire tout ce que je te demanderai, sans jamais poser aucune question? Accepteras-tu les justes punitions que tu recevras? Tu peux répondre.

Tschack!

Quatrième coup, Kevin s'imaginait les fesses en sang, le bas du dos détruit. Impossible douleur à supporter sans crier. Il voulait hurler...

- Ouiiiiiiiiii. Monsi... René, pro-mis.

Kevin était à deux doigts de s'effondrer et n'arrivait presque plus à parler. Monsieur René continuait à tourner autour de lui, marchant silencieusement sur un plancher qui ne crissait pas malgré son poids, le caressant toujours avec sa cravache dès lors qu'elle ne le frappait pas.

- Kevin, jures-tu de ne jamais parler à personne de nos accords et de ce que nous ferons. Jures-tu de garder le secret le plus absolu sur nos vies et nos actes privés. Jures-tu et acceptes-tu de te soumettre à ma volonté afin de découvrir des plaisirs inconnus de ta chair et de ton âme. Tu peux répondre.

Tschack!

Cinquième coup. Douleur, tout était douleur. Un voile rouge rendait trouble sa vision. Il allait y passer, c'était certain.

- O...u...i... furent ces seuls mots.

Kevin s'était effondré sur le sol et cherchait à récupérer des sensations qui ne soient pas seulement celles d'une pure et atroce douleur. Il voulait juste arriver à répondre plus complètement à Monsieur René pour ne pas être battu à nouveau. Ce cinquième coup l'avait coupé en deux.

Alors qu'il cherchait à récupérer un brin de force, il se rendit compte à sa grande honte et sans comprendre pourquoi qu'ainsi allongé sur le sol, son sexe bandait toujours fortement.

Il s'empara de ce désir étrange pour le transformer en force pure et se releva pour se remettre à genoux et offrir son corps et sa queue bandés aux yeux de son tourmenteur en signe d'affirmation et de vaine résistance.

- OUI JE LE JURE! hurla-t-il avant d'éclater en sanglots.

Monsieur René s'était immédiatement agenouillé face à lui, le saisissant par les hanches. Ils se retrouvèrent leurs deux glands gonflés l'un contre l'autre.

Monsieur René amena Kevin à lui et son gland passa au-dessus de celui de Kevin sans coup férir et par la simple force de cette avancée.

- Merci mon petit Kevin, je n'en attendais pas moins de toi. Tu viens d'ouvrir tous les possibles à tes futures jouissances, tu le sais hein! Je suis fier de toi, très fier.

Monsieur René le serra très fort. Quand le bout de la queue de Monsieur René toucha le bas ventre de Kevin, quand il se sentit complètement emprisonné dans les replis de ce ventre débordant de chairs molles, perdu dans cette toison poilue et noire, son sexe n'était même pas arrivé au deux tiers de la longueur de celle de son tourmenteur.

Les diamètres de leurs sexes étaient de toute façon si disproportionnés, que la bite de Monsieur René recouvrait totalement la sienne, la faisant presque disparaître sous sa masse. Kevin percevait avec délice chaque micro vibrations du sexe qui surplombait le sien. Si Monsieur René s'était mis à aller et venir, simplement comme cela, au-dessus de lui, juste en frottant son gland, il aurait pu en jouir.

Avant de commencer à l'embrasser, Monsieur René lui demanda enfin de le branler.

- Et fais ça bien sinon... lui promit-il entre deux morsures dans son cou.

Kevin lança ses deux mains sur ce qui semblait être une poutre maîtresse comparativement à son petit bâton.

Il l'enlaça et s'appliqua à faire venir ses mains de bas en haut de plus en plus vite. Une de ses main lâchait parfois ce sexe et s'aventurait à caresser aussi les deux grosses boules suspendues en-dessous ou elle se perdait dans les poils bouclés entourant ce membre si imposant. Kevin mettait tout son cœur et toutes ses forces dans cette masturbation.

Monsieur René fouillait sa bouche de sa langue, le pressait contre lui. Quand il partait à l'assaut de son cou ou de sa nuque ou de ses lobes d'oreilles, Monsieur René lui murmurait des mots majoritairement féminins d'une vulgarité et d'une obscénité féroce qui affolait ses sens.

Il le traitait de salope, de petite cochonne, de soumise à dresser dont il exploserait le cul, de future bouffeuse de sperme... Kevin cru entendre qu'il lui parlait de petite bite à supprimer, de seins qu'il ferait gonfler et d'autres propos un peu délirant sur son corps et les moyens de le transformer.

Kevin sentit enfin le gros corps poilu et en sueur onduler contre lui par petites secousses qui annonçaient la venue du plaisir de son partenaire. Monsieur René le lâcha alors et se releva, lui ordonnant de laisser ses deux mains toujours en mouvements sur son sexe et il ajouta :

- Ouvre ta bouche, mon joli.

Kevin pencha sa tête vers l'arrière, se cambra et entrouvrit ses lèvres comme la vieille femme le faisait sur la première photo qui l'avait tant excité.

L'éjaculation de Monsieur René le toucha avec toute la force attendue. Le sperme entrait dans sa bouche, dans une narine, s'étalait sur ses yeux et ses cheveux en longues et denses giclées.

Kevin ne put retenir un « oui » qui disait tout. Monsieur René toucha alors son pénis du bout de ses orteils et Kevin oublia toute douleur en éjaculant à ce seul contact lui aussi. Des hoquets de plaisir firent tressaillir son corps alors qu'il s'accrochait au sexe de Monsieur René dans sa jouissance.

Monsieur René entreprit alors de passer un doigt sur son visage et de pousser les traînées de sperme vers ses lèvres et l'intérieur de sa bouche. Il prit aussi son sexe et le pressa fortement au-dessus de cette bouche pour que tout soit récupéré et avalé par Kevin. Il accomplissait cette tâche avec sensualité, naturellement, sans se presser. Puis il referma la bouche de Kevin avec ses doigts en tenaille et lui dit :

- Kevin, tu vas avaler mon sperme et ensuite tu vas lécher la moindre goutte qui aura touché le sol et ne pas en laisser une trace par terre.

C'était une première pour Kevin. Lui qui rêvait il y a peu de rencontrer une fille qui aurait avalé le sien, il dégustait celui d'un vieux Monsieur qui le dominait.

Et il allait en plus ramper au sol pour lécher le sien. Un comble? Non, un ordre qu'il se délecterait de respecter.

La semence de René avait un goût salé, plutôt agréable et finalement assez neutre. La sienne, répandue au sol, était plus acide et odorante. Il lécha, avala et savoura ces breuvages dont il découvrait les différences de goûts.

12