Rattrapée

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le lavage de cerveau d'élise est irréversible.
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Préface au lecteur

Récemment inspiré par les nombreux dōjinshi « mind break » ainsi que par les mind control fantaisies de l'excellent site litterotica, j'ai tenu à imiter - « créer c'est se souvenir » - ces œuvres aussi hypnotiques par le fond que par la forme.

Ami lecteur, cette nouvelle se présente sous une forme assez singulière, puisque la première moitié de ses deux parties est en fait un long prologue qu'il faudrait comprendre comme une analepse. Ce prologue n'en est néanmoins pas dénué d'intérêt ni d'action, et s'impose comme nécessaire à la compréhension de la trame globale.

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Introduction

Élise ouvrit la porte d'un coup sec, sans y penser. La tête ailleurs, elle venait de se disputer avec sa fille à propos d'une broutille... comme elle était turbulente ces temps-ci! Quand elle jeta enfin un coup d'œil à l'homme à sa porte, le temps cessa. Ses yeux s'écarquillèrent de terreur et ses muscles, soudain tétanisés, lui interdisaient tout mouvement. Elle aurait voulu hurler, mais le cyclone qui terrassait son esprit emportait toute sa volonté : c'en était fini d'elle, le destin l'avait retrouvée.

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Première partie

Élise Parsefleur était une jeune fille prometteuse : à dix-neuf ans seulement, elle entamait déjà sa deuxième année d'étude dans une prestigieuse université parisienne. Son rêve de toujours était de devenir professeur agrégé dans une faculté, mais, si ses performances écrites étaient honorables, la jeune femme perdait ses moyens quand il s'agissait de s'adresser à un large groupe. Élise n'étant pas d'un naturel à abandonner, elle avait tenté des cours spécialisés, des séances de psychanalyse, mais à chaque fois qu'elle tentait de prendre la parole en public, elle finissait, les larmes aux yeux, en balbutiant et en tremblant.

C'était un samedi d'automne, Élise était assise dans un grand amphithéâtre et assistait à un « talent show » organisé par l'établissement. Elle attendait que son amie Caroline fasse sa démonstration de saxophone. Les pseudo-humoristes et les mauvais magiciens l'avaient gravement ennuyé, et elle attendait avec impatience que le tour de Caroline vienne, quand une personne attira son attention ; elle reconnut Marcus, son colocataire discret. Il se présenta comme un hypnothérapeute, et déclara pouvoir duper l'esprit d'un volontaire. Une vieille femme leva la main et il la fit monter sur scène. Le jeune homme avait piqué au vif l'attention du public réveillé. Il chuchota pendant cinq longues minutes à l'oreille de la dame, puis se retourna vers la foule. Non mécontent, il déclara :

« Mesdames et messieurs, cette femme est désormais persuadée d'être un oiseau! »

La femme se leva, les yeux grands ouverts, et se mit à trottiner sur scène avec un air de légèreté, battant des bras gracieusement, le tout ponctué de quelques « cui-cui » qui achevaient de ridiculiser la femme sous les rires incrédules des spectateurs.

Hypno...thérapeute... La journée continua, mais ces mots restèrent dans la tête d'Élise : thérapeute, le mot ne signifiait-il pas une disposition à l'aide? Voilà ce qui lui fallait : une thérapie qui dépasse son propre entendement!

Le soir, elle se décida à parler au brun ténébreux qui lui tenait lieu de colocataire. Habituellement, elle ne le croisait presque jamais : il attendait toujours qu'elle ait terminé sa toilette pour utiliser la salle de bain, idem pour la cuisine, si bien qu' il restait toujours cloîtré dans sa partie d'appartement, c'est à dire ses quelques mètres carrés crasseux, où les paquets de chips et les vêtements jonchaient autour du pauvre matelas jaunis. Élise lui pardonnait volontiers sa mauvaise hygiène ainsi que son manque de rapports humains puisqu'il lui laissait la quasi-totalité de l'appartement, et ne ramenait jamais personne dedans.

Au moment de tirer le rideau qui séparait son colocataire du reste de l'appartement, elle surprit une certaine hésitation, mais n'y trouvant aucun prétexte raisonnable, tira le tissu bleu d'un coup bref et sec. Elle laissa échapper un petit cri de surprise quand elle découvrit que le jeune homme immobile la fixait. Ses yeux, d'un bleu vert qui rappelait celui de la mer, lui semblaient dangereusement profonds, et sa figure, cernée mais impassible, lui inspirait une crainte certaine. De son côté, Marcus avait en face de lui sa jolie colocataire brune, avec qui il n'avait échangé que quelques mots en deux ans, et qui lui avait paru si intéressante de prime abord.

Élise prit la parole, et bientôt, Marcus se vit emporté dans un flot de phrases confuses. Tout en écoutant d'une oreille distraite, il posa son regard sur elle. Il la vit désorientée, ses longs cheveux bruns qui ondulaient joliment sur sa nuque, ses yeux inquiets qui évitaient les siens, ses lèvres naïves qui dansaient autour de ses dents blanches, et ses seins nerveux qui s'agitaient au gré des trépignements de la jeune femme.

Marcus remarqua alors que le flux de paroles avait cessé.

« Pardonne-moi mais je n'ai pas tout à fait compris le sens de ta requête... » lança-t-il en guise d'explication - Il n'avait, en vérité, pas écouté un traître mot qui lui était adressé.

Le flot de mots repris, et cette fois, il fit un effort pour les comprendre. La femme souhaitait se faire aider pour un problème d'élocution semblait-il. En temps normal, Marcus aurait refusé tout net. Il était sur terre pour explorer les tréfonds de l'esprit humain, il en était persuadé. Mais il commençait à trouver à son interlocutrice un certain attrait, aussi bien esthétique que professionnel ; la jeune fille semblait candide et émotive, sous un voile évident de timidité, un patient rêvé pour tout psychanalyste. Marcus, parce qu'il aimait cela, et pour établir une certaine supériorité, se fit prier assez longuement, mais finit par céder au bout d'une dizaine de minutes de suppliques. Élise le remercia encore et encore, et fut surprise par la promptitude de son colocataire, qui lui annonça sur un ton monocorde :

« C'est d'accord, mais je n'ai pas de temps à perdre, si tu veux de l'aide, on commence demain. » devant ses yeux surpris, il ajouta : « ah j'oubliais, pour une efficacité maximale, essaie de ne pas manger ce soir, et de peu dormir... voir presque pas »

C'était rude, mais Élise était déterminée à ne pas laisser passer cette chance, et pour tenir, elle garderait en mémoire son objectif final, qui surpassait tout. « De toute façon, pensa-t-elle, j'avais prévu de sortir ce soir » Fatiguée et affamée, l'alcool lui monta vite à la tête, et il était environ 4 heures du matin quand elle se surprit à vomir le peu qui lui restait dans l'estomac. Exténuée et déshydratée, elle se força tout de même à se rendre à l'after-party pour tenir plus longtemps. Là, elle avala un cachet d'aspirine, et quitta la fête les tympans bourdonnants, après 6 heures. Elle rentra à pied, et fut chez elle à sept heures du matin. Jamais elle ne s'était sentie si minable, si mal en point. Elle s'allongea sur le canapé et s'endormit instantanément.

Marcus l'avait entendue renter. Il avait attendu l'instant où elle tomberait sur le canapé et dans les bras de Morphée. Il sortit alors de l'ombre et, tel un vautour, se pencha sur sa proie inerte. Il la secoua délicatement mais sûrement dans le but de la réveiller. Elle entr'ouvrit ses yeux, mais poussa un grognement et les referma. Marcus attendit dix minutes, puis répéta l'opération, et s'en suivit les même réactions. Le schéma toujours identique dura une longue heure, avant qu'Élise, ses nombreux cycles de sommeil successivement brisés, ouvrit enfin véritablement les yeux et, dans un geste lent et pénible, se releva pour s'asseoir près du jeune homme qui n'avait pas cessé de la fixer.

« Guérissez-moi » réussit-elle enfin à dire, pour briser le silence. Elle avait retrouvé une partie de sa détermination. Elle n'allait pas sacrifier sa nuit pour rien, il fallait qu'elle se plie à la thérapie.

« Allonge-toi. Écoute le son de ma voix pendant que tu plonge dans une douce torpeur. Tes muscles se détendent et tes paupières s'alourdissent. Tes yeux sont clos et le son de ma voix t'apaise... » Il était vrai qu'Élise se détendait réellement et enfin le sommeil lui était permis « Ma voix, c'est le doux coton dans lequel tu sombre. Tu te sens bien... très bien. Tu n'écoute plus ma voix... mais tu l'entends au fond de toi ... » Élise ne saisit alors que quelques bribes de mots, alors que son corps était inondé des vagues extatiques du poison délicieux de ce qui semblait être le sommeil « le son de la mer... ma voix... obéissance... ». Élise sombra.

Quand Élise se réveilla, la douce odeur du poulet rôti lui chatouilla les narines et mit en évidence le creux douloureux dans son estomac. Dans la cuisine, elle vit Marcus qui lui tendait une assiette fumante d'un met exquis. Elle se rua sur la nourriture et l'engloutit d'un trait. Enfin rassasiée elle regarda son colocataire, et s'étonna de ne l'avoir pas trouvé beau auparavant. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas qu'elle était en train de le fixer, et quand ses yeux rencontrèrent ceux de Marcus, elle rougit de honte.

Elle se recoucha. Son rythme de sommeil était alors complètement bouleversé, et elle se réveilla à 4h00 du matin, le lundi. Il faisait encore sombre, mais Élise se leva, et se dirigea inconsciemment vers le rideau, qu'elle tira légèrement. Marcus dormait à poings fermés. Elle se mit à songer à lui, et tout aussi inconsciemment , ses doigts se dirigèrent vers l'intérieur de sa culotte. Quand elle s'en rendit compte, et qu'elle constata qu'elle était trempée, elle sut que quelque chose ne tournait pas rond. Elle se promena alors pendant deux heures dehors pour se changer les idées. En marche, elle se remémora soudainement l'objet de son hypnose ; guérir son trac face au public! Elle allait enfin pouvoir tester l'efficacité de la thérapie.

L'expérience ne tarda pas à se produire, et, lors des cours, Élise prit la parole sereinement, s'appliqua à énoncer clairement ses questions, et toute la classe en fut époustouflée. Elle n'en revenait pas elle-même! La journée passa comme un éclair et elle jubilait. Le soir, elle vint remercier Marcus chaleureusement . Elle voulait le payer, mais il refusa catégoriquement. Il sous-entendit juste qu'il fallait continuer la thérapie un peu plus longtemps.

« Oh! J'adorerai refaire une thérapie!! je crains juste ne pas pouvoir me passer de sommeil ce soir... j'ai cours demain... »

« Pas de privations nécessaires pour les prochaines thérapies, ne t'en fait pas! »

« Youpi, une autre alors! » Élise avait réellement l'air heureuse

Marcus lui demanda juste cette fois de se mettre à plat ventre sur son lit, ce qu'elle fit sans hésiter. Marcus commença donc à parler, de sa douce voix enivrante, et Élise se surprit à vraiment aimer ce son. Elle ferma les yeux, et s'abandonna à la parole de son colocataire.

Elle fut tirée de sa torpeur par des caresses sur son dos. Elle s'étonna d'abord de cette présence, mais la voix lui recommanda de se calmer, et elle pensa que c'était un massage pour la relaxer. Les mains, sous sa chemise, n'étaient jamais intrusives, même si elles semblaient s'attarder une éternité tout en bas de son dos. Puis les caresses cessèrent, et la voix se tut. Élise ressentit comme un manque. Elle aurait voulu lui demander de continuer. Quand Marcus retourna dans son bout de chambre, Élise se dirigea vers les toilettes. Elle réalisa à quel point sa culotte était humide, et à quel point elle était frustrée. Sa main descendit le long de son ventre et elle laissa entrer un doigt en elle. C'était si bon. En se masturbant de plus en plus vite, elle avait en tête la voix de Marcus. Elle continua furieusement, son autre main agrippant un sein, et elle se mordait les lèvres pour ne pas hurler. Enfin l'orgasme surgit, tel un raz-de-marée, et elle laissa échapper un gémissement de plaisir. Marcus, qui s'était tenu derrière la porte pendant tout l'acte, se sentait si puissant... il s'écarta rapidement, et poussa une interrogation inquiète : « ça va? » « oui, oui!... j'ai... glissé » s'empressa-t-elle de répondre, rouge écarlate d'une telle honte. Décidément quelque chose n'allait pas.

Les jours et les leçons se succédèrent, jusqu'à ce que Marcus déclare qu'elle était prête. Élise parlait désormais avec grande aisance, et grande clarté en public ; elle se sentait capable de mener une plaidoirie devant le monde entier. Mais le nombre d'incidents avec son colocataire s'accrut.

C'était un vendredi soir. Élise était plongée dans un vieux manuel de littérature quand il s'approcha. Il s'assit juste à sa gauche, et presque naturellement, dirigea sa main vers la cuisse de la jeune femme. Quand celle-ci s'en rendit compte, elle poussa un cri de surprise. La main ne se retira pas, et au contraire, remonta la jambe.

« Marcus, arrête! Ce n'est pas amusant! »

Il n'en fit rien, et rapprocha même sa tête de la sienne pour l'embrasser. Élise se leva, furieuse, et gifla le jeune homme. Même si la gifle était méritée, elle se sentit terriblement coupable envers Marcus.

« Je suis... je suis désolée... » (« pourquoi est-ce que je m'excuse?! »)

« Élise, déshabille toi pour moi... » répondit l'homme, qui n'était visiblement nullement impacté par le soufflet de la fille.

Élise se vit décontenancée par cet ordre. Ce n'était pas le genre d'excuse habituelle. Alors qu'elle s'apprêtait à lui faire part de son incompréhension, elle découvrit avec terreur ses propres mains en train de défaire les boutons de sa chemise.

« Que... que m'as-tu fait?? qu'est-ce qui m'arrive? » elle fit un effort et commença à se reboutonner

Alors la voix se fit entendre dans sa tête, la même qui lui parlait dans son sommeil et la confortait. « non! » « non! » hurlait une autre voix, mais la voix de Marcus prenait de plus en plus de place dans sa tête et après quelques secondes de lutte intérieure, elle se vit déboutonner le dernier bouton de sa chemise blanche, qui tomba à terre. Élise regarda avec effroi son haut qui n'était maintenant plus couvert que par son soutien-gorge blanc.

« C'est très bien ça, tu es une gentille fille! » Elle se surprit alors un sourire de satisfaction après la félicitation enfantine. Le sourire se mua en une grimace terrifiée :

« Que m'as-tu fait? Que m'as-tu fait? »

« J'ai bouleversé ton inconscient, et ton subconscient... mais ne t'arrête pas... continue pendant que ma voix te raconte tout... »

« C'est impossible... même les plus grands neuropsychiatres... » Elle constata qu'elle ne pouvait pas actuellement se concentrer sur deux tâches ; lutter ou comprendre... mais elle savait la partie déjà perdue. Elle se vit contrainte d'écouter, tout en s'effeuillant langoureusement.

« L'inconscient n'est pas si intouchable que ça... ce que tu appelle moments d'inattention ; que ne sont-ils pas, sinon une décharge du conscient vers l'inconscient... »

Élise entamait sa jupe noire... quelques secondes et elle n'était plus vêtue que de ses sous-vêtements blancs neige. Elle avait envie de pleurer, mais à chaque fois que Marcus la complimentait, elle se sentait profondément joyeuse, ce qui provoquait un tumultueux paradoxe dans son crâne.

« Vois-tu j'ai formaté ton inconscient au son de ma voix, et je me suis imposé à toi comme le surmoi prédominant. Ce qui finit par activer le circuit de la récompense après un compliment ou un acte d'obéissance, et celui de la culpabilité dans le cas contraire. Regarde : « c'est très bien Élise » ; ne sens-tu pas la dopamine parcourir tes neurones? »

En effet, elle se sentit joyeuse l'instant qui suivit. Elle commençait maintenant à dégrafer son soutien-gorge. Bientôt, il tomba aussi. Élise sentait son cœur battre la chamade, elle tremblait de tout son corps. Jamais elle ne s'était montrée à un homme. Elle avait déjà eu quelques relations, mais qui ne dépassaient pas le stade du baiser. Alors qu'elle voyait les mains avides de Marcus se diriger vers sa poitrine, elle se mit à l'implorer : « s'il te plaît... laisse moi... s'il te plaît... » mais les mains vicieuses avaient déjà englobé les deux seins fermes, et s'employaient sans tarder à les masser. Élise aurait dû trouver cela horrible, dégradant, mais elle se surprenait à en tirer un plaisir inattendu et délicieux. « Mhmmm » laissa-t-elle échapper. Elle le regretta instantanément, mais quand Marcus lui susurra dans l'oreille de chaleureux encouragements : « c'est bien » « grande fille » « tu adores ça ». Elle ne put s'empêcher de continuer ses grognements. Le jeune homme se mit ensuite à lécher puis à sucer les mamelons roses, et ce fut pour Élise le coup fatal ; elle poussa un long gémissement de plaisir qui résonna dans la pièce. Marcus cessa, et Élise, beaucoup plus naturellement, descendit lentement sa culotte de dentelle blanche le long de ses jambes. Sa conscience la sommait de cesser, mais elle n'avait pas envie de réfléchir, pas maintenant. Bientôt, on vit quelques poils pubiens apparaître -- « il faudra qu'elle les enlève », pensa-t-il sur le moment, puis la culotte glissa le long de ses cuisses, et enfin, tomba à ses chevilles. Marcus la félicita et lui ordonna de s'asseoir sur le canapé, ce qu'elle fit. Il s'aperçut qu'elle était ruisselante. Il approcha sa bouche de la vulve humide, et débuta un cunnilingus qui fut source d'extase pure pour la jeune femme. L'orgasme vint incroyablement rapidement. Elle hurla son plaisir dans tout l'appartement. Mais Marcus n'avait pas fini ; alors qu'il introduisait un premier doigt dans l'organe humide, il se rendit compte que la jeune fille était encore vierge.

Marcus déboutonna son pantalon, et laissa échapper la bête tendue, qui était douloureuse d'avoir été captive si longtemps face à sa proie.

« Suce-le. Applique-toi et tu auras une récompense. »

L'esprit vidé d'Élise réagit promptement au mot « récompense ». Et, pour la première fois, se mit à lécher le sexe arc-bouté.

« c'est très bien, chuchota Marcus, maintenant, suce-le et aspire-le » Elle fit du mieux qu'elle pouvait, surprise par le goût, étonnamment délicieux pour elle, de la verge de son colocataire. Quand il sentit qu'il ne tiendrait plus longtemps, il retira son sexe de la bouche gourmande. Élise se sentit alors comme un enfant à qui l'on avait retiré une friandise, et, appâtée, dirigea sa tête vers le « sucre d'orge ». Il la repoussa :

« Non Élise, cette fois, je vais entrer en toi, nous n'allons faire plus qu'un... » Elle comprit, et ce fut le déclic. Sa conscience lui revint, et elle cria d'effroi en se découvrant nue avec cet homme, à qui elle venait de... Malheur! Ce n'était pas possible! Elle devait crier au secours, s'enfuir!

Marcus comprit qu'elle était revenue à elle même, et la détresse de sa colocataire fit redoubler son excitation. Il sourit et, d'un ton autoritaire, lui ordonna calmement :

« Élise, calme toi et tais toi. » Elle se retrouva dans l'incapacité d'émettre un seul son. « Élise, tu vas ouvrir les jambes pour moi et ne pas bouger. » Médusée, elle se vit écarter et lever ses jambes, et de ses propres mains, écarter ses lèvres en baissant la tête. Une vague de terreur la submergea. Elle voulait fuir, et la voilà devant son agresseur, dans une position si obscène, prête à offrir sa virginité à l'homme qui l'abusait.

Marcus prit son sexe de sa main droite, et orienta sa tête vers la grotte si hospitalière. Les yeux d'Élise, s'écarquillaient toujours plus au fur et à mesure que l'engin s'approchait. La peur s'amplifiait encore et encore, et quand Élise sentit le gland toucher ses lèvres, elle laissa échapper des larmes silencieuses. « Non non non non non non non... » pensait-elle, mortifiée. Alors Marcus pencha lentement son buste vers le sien, et d'un coup brusque, suivit le mouvement de son bassin. Élise poussa un cri de douleur quand elle sentit un déchirement à l'intérieur de ses entrailles. Une goutte de sang coula de son orifice en même temps qu'une larme de son œil. Puis Marcus entama de longs va-et-viens qui remuèrent encore et encore la douleur, bien que celle-ci laissait place à une autre sensation chez Élise.

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