Premier Livre

BÊTA PUBLIQUE

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Elle déposa son bébé endormi sur le canapé, et les deux amants, tout en s'embrassant, montèrent les escalier, s'agrippant l'un à l'autre presque agressivement. Toutes les règles qui régissaient Blanche volaient en éclats. Pendant qu'elle achevait d'enlever son haut, Edmond lui ota brutalement sa jupe, et l'embrassa fougueusement en lui massant les seins perlant de lait.

Blanche était donc quasi-nue, en culotte blanche seulement, et Az finissait de se déshabiller à son tour. Blanche eût un instant un bref éclair de lucidité, qui la sommait de reprendre ses esprits, mais elle repoussa cette pensée aussitôt qu'elle naquît. Edmond, torse nu, embrassa encore sa belle, puis sa tête, et sa langue descendirent sur le corps qui ondulait, et après un détour par la poitrine humide, il suivit une ligne imaginaire qui passait par le nombril et s'arrêtait au début de la culotte en dentelle blanche. Délicatement, ses mains agrippèrent les deux extrémités latérales du sous-vêtement et il tira doucement dessus afin de découvrir un mont de vénus et quelques poils, puis enfin les lèvres dégoulinantes de désir. Az, après quelques baisers amoureux sur le clitoris, commença à dévorer l'abricot de suçons et de coups de langue, provoquant de bruyantes vagues orgasmiques chez la pauvre épouse et mère, qui n'en finissait pas de jouir. Quand Az enleva son bas, Blanche s'essaya à une fellation, mais, maladroite, l'instrument eût vite fait de se diriger vers l'entrée de la grotte.

"- Baise moi! " cria sauvagement Blanche, impatiente, qui se surprît par un tel langage.

Edmond, sans plus attendre, enfonça sa verge qui était douloureuse d'attendre. Comme un écho, la belle lâcha un cri de plaisir, qui s'amplifia lorsqu'Az se mit à la pilonner sans répit. Grâce à l'anneau sans doute, il se surprit à durer très longtemps, comme cela ne lui était jamais arrivé, et chaque coup provoquait une décharge de plaisir chez Blanche, qui étrangement, sans doute aussi grâce à l'anneau, se sentait très étroite et entièrement comblée par le bâton de chair, malgré ses deux accouchements. Elle en était à son huitième orgasme, en environ trois quart d'heure, quand un flot de liquide blanc se déversa en elle, accompagné du râle de d'Edmond, vainqueur. Blanche se sentit envahie par les jets de sperme, que la verge ne finissait pas d'éjecter en saccades.

Alors Az, comme pour couronner sa victoire, après être sorti de sa belle, plongea deux doigts dans son vagin spongieux, récolta quelques gouttes de son propre nectar blanc, et le fit miroiter près de la bouche de Blanche. Celle-ci, tandis qu'elle n'avait jamais fait ça avec son propre mari car jugé dégoûtant et dégradant, lécha le liquide sur ses doigts comme un chat lape du lait, d'un air obéissant, et se surprit à en adorer le goût qui par l'anneau était exquis.

Chapitre 6 -- Une après-midi mouvementée

Il était environ quatre heures. Blanche s'était endormie, épuisée par tant d'efforts et d'émotions. Az était parti s'occuper des enfants et, alors que Jean dormait toujours, le petit Georges était inquiet des cris de sa maman, et pleurnichait, désintéressé de sa télévision, qui affichait les publicités. Edmond le rassura, prétexta que sa mère "était un peu malade",

-"parfois, ajouta-t-il, quand tu as de la fièvre, tu pleures, pas vrai? C'est un peu pareil pour ta maman..."

Le mystère éclairci, Georges et son ami se mirent à jouer ensemble aux légo, et franchement, Georges commençait à le trouver très sympathique. Les jeux durèrent environ une heure.

Edmond, comme par intuition, eût la certitude qu'il fallait qu'il soit présent au réveil de Blanche.

Après avoir donc rallumé la télévision sur quelque reportage animalier, il remonta discrètement, et contempla Blanche, qui était ravissante nue. La vision qu'il eut en ouvrant la porte était irréelle; on aurait dit une véritable déesse drapée dans la couette. Le léger grincement de la porte lui fit lever un sourcil. Sans bruit, il s'allongea près d'elle, et caressa sensuellement et très délicatement son corps endormi, qui commençait à émerger des nues.

- " je t'aime, Blanche..." Lui glissa-t-il à l'oreille, provoquant un petit sourire de l'intéressée.

Ils s'embrassèrent et s'enlacèrent durant ce qui leur parut une éternité, et rapidement Blanche vit ses sens se réveiller eux aussi, si bien que son corps fut rapide à trahir sa chaleur montante. Cette fois-ci, son esprit était en adéquation avec son corps, et elle ressentit le besoin de s'exhiber et de se faire désirer par l'homme qui quelques heures à peine, brisait l'union vertueuse de son mariage.

Blanche sentait en elle s'affronter deux forces, mais, ivre de plaisir, y mettait aussi du sien pour chasser, ou du moins repousser la voix affligée et pleine de reproche de sa conscience. Alors elle tira le dernier tiroir de sa commode personnelle, pour y trouver le costume coquin qu'elle avait porté la veille, avec un autre. Elle le mit rapidement, comme pour esquiver toute remise en question qui aurait pu s'installer avec le temps. Ainsi accoutrée, elle ne put s'empêcher de rougir.

La vision de Blanche, pourtant si pure la semaine dernière, dans un tel déguisement, et dans un tel état d'excitation pour commettre l'adultère, ne donnait à Edmond qu'un seul désir bestial qui semblait outrepasser tout le reste. Mais le côté vicieux de notre Az prit le dessus: il sentait que Blanche ne se donnait à lui que parce qu'elle oubliait son époux, qu'elle se forçait à ne pas y penser. Edmond au contraire voulait lui rappeler son mari et de fait ses engagements, afin qu'ils les brisent délibérément ensemble, pour qu'enfin elle soit pleinement dévouée à lui, et prête entièrement aux vices. Il commença donc à cajoler et masser le corps débordant de désir devant lui, et entreprit des caresses plus intimes, ce qui la fit gémir fébrilement. Alors qu'elle ne se rendait compte de rien, il se saisit furtivement de son téléphone, et se dirigea vers ses contacts personnels.

Chapitre 7 - Le téléphone

Blanche, allongée sur le ventre, les yeux mi-clos, se mit à s'étonner du soudain arrêt des douces caresses lui massant les fesses et s'aventurant près de ses lèvres.

Quand elle retourna sa tête, il était trop tard.

Edmond, un doigt sur la bouche, lui montra son propre téléphone, qui était en train d'appeler... Malheur!

"mon amour" en nom de contact, et bientôt elle entendit un petit "allô? chérie?" Qui lui fit perdre la tête et trembler de tous ses membres... Le battement de son pouls seul retentissait dans son corps médusé. Elle avait arrêté de respirer et pâli brusquement.

Puis, un torrent d'émotions et d'idées se bousculèrent dans sa tête, si bien qu'elle ne pouvait en saisir aucunes. La voix de sa conscience lui criait qu'elle l'avait bien mérité, qu'elle avait pêché, et qu'il fallait tout avouer, mais l'adrénaline fit envoler la proposition.

- « A...allô... Je... Bonjour chéri... Balbutia-t-elle, la langue paralysée, je... voulait prendre des tes nou... Nouvelles...

- Quoi? répondit le mari étonné du ton de la voix et de la requête, tu es sûre que ça va chérie?

Blanche devait agir vite. Soudainement inspirée, elle inventa un prétexte osé:

-- Oui... Je voulais prendre de tes nouvelles... Je me sens seule à la maison... Je... Je crois qu'il faut changer tes horaires de travail, là je n'en peut plus... J'ai besoin d'entendre ta voix. »

Henri, toujours étonné de la soudaine requête, et un peu coupable, ne savait trop que dire, et s'essaya à raconter sa journée.

C'est alors qu'Edmond glissa un doigt, assez brusquement, dans la vulve de la femme qui à peine reprenait ses esprits, ce qui lui arracha un petit "Aaah", bref, mais qui provoqua la stupéfaction de son époux.

- « Tu es sûre que ça va Blanche? » entendit-elle

Elle ne répondit pas tout de suite, parce qu'elle tourna la tête vers le garçon, et lui lança un regard implorant. Mais il insérait maintenant deux doigts dans la fente rose, décrivant un mouvement d'arc-de-cercle vers l'intérieur, tout en empoignant généreusement le sein gauche. Quand Blanche retourna la tête pour répondre au téléphone, elle aperçut son reflet dans le grand miroir de la chambre. Elle se vit, transpirante dans son corset et à moitié assise, ses longues jambes couvertes du porte-jarretelles, ouvertes et repliées près des fesses, son dos arqué vers l'arrière, son cou saillant près duquel se tenait le téléphone, et sa main libre qui tentait d' empêcher la main d'Edmond de continuer à masser son sein mouillé. Et elle le vit, lui, le garçon rencontré il y a à peine trois jours, derrière elle, sur ses genoux, dévorant son cou de baisers, un bras passant sous son aisselle et agrippant son sein d'une main, et de l'autre main s'agitant fougueusement en elle, en la faisant onduler contre sa volonté.

Alors Blanche sentît ses derniers retranchement moraux voler en éclats, et de là naquît une géniale idée :

- « Non mon cœur ; pour tout dire j'ai envie de toi... Je sais que tu viendras samedi soir, mais je ne veux pas attendre... S'il te plaît, est-ce que tu pourrais... je ne sais trop comment le dire... pourrais-tu me chauffer? Parle-moi de tes fantasmes avec moi, ou je ne sais pas, mais j'ai terriblement envie de faire ça... j'y ai pensé toute l'après-midi. »

Henri, totalement désarçonné, en pleine voiture pour se rendre aux logements collectifs, ne savait trop que faire, mais la perspective pimentée lui causa une érection ; c'est par la qu'il débuta son histoire, faite de mots plats et vulgaires ;

« tu me fais bander » « je veux te prendre par derrière » « je veux que tu me suces la bite comme une chienne » (là, il regretta de s'être montré insultant et grossier, mais sa femme ne s'en offusqua pas, et semblait même apprécier le discours, à en juger par ses petits cris et gémissements de plaisir, ce qui le ragaillardit)

« t'aimes ça, cochonne, tu te masturbe? » Cela aurait dû l'étonner, car jamais sa femme ne s'était adonnée à aucun plaisir solitaire, qu'elle considérait comme un pêché grave.

« Oui mon chou, je pense à toi... » Jamais Henri ne s'était senti si viril qu'après avoir entendu ces paroles dites sur un ton lascif. Il se surprit alors à lui même se masturber, alors qu'il était en voiture. Il s'arrêta donc sur le parking en continua son affaire tout en continuant de parler explicitement à sa femme, qui décidément adorait ça, à en juger par les « hmmm, oui, continue... » en réponse. Invariablement il répétait les mêmes paroles, les mêmes formules peu recherchées, mais crescendo dans la vulgarité.

De l'autre côté de la ligne, Blanche s'était déshabillée et Edmond ne cessait les aller-retours de son bras, tandis que son majeur et annuaire, dès l'entrée se repliaient de moitié dans la fente, décrivant un double mouvement fatal. A chaque fois qu'elle sentait venir l'orgasme, elle se mordait le bras pour ne pas hurler au téléphone. Puis la source de plaisir infini qu'était la main du jeune homme se retira, dégoulinante de mouille, pour venir appliquer une pression sur le dos moite de la suppliciée, laissant une empreinte humide.

Blanche se pencha donc, à quatre pattes désormais, la tête penchée pour écouter la voix de son mari. Az descendit du lit, se positionna face à elle, et dirigea son pénis vers ses lèvres charnues. Cette fois-ci, elle s'appliqua , et après avoir gobé le gland, aspira la verge tout en la plongeant encore et encore dans sa bouche. Sa langue tournoyait autour et s'imprégnait le plus possible du goût délicieux pour elle. Comme elle ne pouvait plus répondre par des mots à son époux, qui désormais l'insultait presque (« petite pute soumise », « espèce d'allumeuse » ou encore « sac à foutre ») , (ce qui, en temps habituel aurait sûrement causé un mois de reproche de la part de sa femme), elle se contentait d'émettre des sons, sous forme de voyelle nasalisée, qui passaient pour l'expression de sa satisfaction : « mhmmm », « hnnn », doucement prononcés, comme pour attiser son partenaire. C'est alors qu'Edmond agrippa la tête de Blanche, et entama des va-et-vient, baisant littéralement la bouche et la gorge de sa jolie figure. A ce moment, Blanche, qui suffoquait presque, était incapable d'émettre aucun son et émettait même des bruits étranges avec sa gorge, qu'Henri aurait perçu s'il n'était pas occupé à nettoyer son foutre qui venait de se répandre près du volant. Presque comme un écho, le sperme d'Edmond envahit la bouche de Blanche, qui reçut alors la compensation de son étouffement temporaire, car chaque saccade de nectar était savourée et avalée par gorgées, si bien qu'elle venait d'avaler la dernière goutte du liquide blanc quand elle réentendit la voix de son Henri.

- « C'était génial, ma puce! Je ne sais pas pourquoi tu es si excitée en ce moment, mais ça me plaît beaucoup. Allez, je t'embrasse, je dois y aller. » et Henri raccrocha

Chapitre 8 -- « ma possession »

- « C'est vrai, bravo, tu as bien réagi face à ton mari » lui glissa Az calmement, avec un léger sourire.

Blanche, au lieu de s'offusquer, de s'indigner, de mourir de honte et de regrets, comme l'aurait fait une femme de son milieu, ressentit, très étrangement une certaine fierté à avoir obéi et satisfait le jeune homme. Le mot « mari » ne lui fit ni chaud ni froid.

Ces deux là descendirent ensuite, l'air de rien, vers les enfants ; Jean s'était réveillé mais ne pleurait pas, et quant à Georges, il s'était endormi devant la télévision, sur le canapé du salon. Blanche se mit alors à préparer le dîner, seule dans la cuisine, et Edmond la rejoignit. Il lui demanda d'encore ôter ses vêtements, pour ne s'habiller que du vieux tablier noir et blanc, ce qu'elle fît, un peu inquiète de se faire voir par ses enfants malgré la porte fermée. Ainsi vêtue, le tablier ne masquait, en haut, que le bas de sa poitrine, si bien qu'en se penchant, le tablier ne masquait plus ses tétons roses, et le bas de la « blouse » s'arrêtait en haut de ses cuisses ; il s'en fallait de peu pour que l'on distingue le bout de ses lèvres inférieures. Enfin le tablier ne tenait que par deux cordes, nouées derrière le cou et en bas du dos, de sorte que, vue de dos, elle était toute nue. Az, pendant qu'elle découpait les légumes et préparait la soupe, la fessait bruyamment, et empoignait ses jolies fesses fermes à pleine main. Blanche ne répondait que par de brefs « Ah! », entres douleur et plaisir, mais assez discrètement, car elle craignait que ces bruits érotiques, couplés aux sons du claquement contre ses fesses, ne réveillent Georges et ne l'attire vers la porte, qui n'était pas verrouillée.

Alors que ses fesses rossées incessamment commençaient à diffuser leur chaleur dans le bas-ventre de la jeune mère, celle-ci sentit quelque chose de froid rencontrer son derrière échauffé. Edmond venait de sortir une carotte du frigidaire, et d'un geste sûr, la glissa dans la fente aux lèvres gonflées. Surprise, Blanche laissa s'échapper un cri de surprise, ce qui ne manqua pas de réveiller Georges.

« maman? » entendirent les deux complices. Az ordonna à la mère se se rhabiller en vitesse, mais en gardant la carotte en elle. Un peu désarçonnée, elle s'exécuta tout de même, et avant que le petit ne pousse la porte, elle avait retrouvé sa jupe et sa chemisette, quoique quasi-déboutonnée, et avait caché ses sous-vêtements derrière son dos.

Le repas se déroula calmement, mais Blanche faisait un effort constant pour garder le légume en place, et son vagin était en permanente contraction. Edmond ne donna pas à manger à Georges, il lui demanda de patienter pour que sa mère le fasse. Après l'allaitement, celle-ci dût par elle-même donner à manger à son aîné, en fournissant un effort encore plus grand puisque le petit était assis sur une « chaise bébé » et elle devait rester penchée pour lui donner sa compote. Elle serrait tant ses lèvres, que celles-ci gouttaient vers la fin du repas, et, puisqu'elle n'avait pas remis sa culotte, un léger « plic-ploc » se faisait entendre sur le carrelage de la cuisine.

Les enfants couchés, Az retira la carotte, chaude et ruisselante, de la fente de Blanche, et lui demanda de la lécher. Assez inexplicablement, elle trouva le supplément délicieux.

S'ensuivit alors une longue et intense partie de jambes en l'air, Blanche pilonnée incessamment par l'engin monstrueux, par devant, par derrière, dans toutes les positions qui leur venaient à l'esprit. Les enfants couchés, elle ne put hurler toute son extase que dans son coussin pour étouffer le bruit. Les ébats bestiaux avaient déjà duré près de deux heures, et elle était à bout de souffle, quand un bruit sema la peur dans les yeux des deux complices : le son de la clef qu'on tourne dans la serrure... Henri!

Chapitre 9 -- l'amant caché

Leur sang ne fit qu'un tour. Edmond emporta ses vêtements et se cacha en vitesse dans l'armoire à côté du lit, tandis que Blanche filait sous la douche, et se rinça tant qu'elle put, avant de voir arriver, en feignant la surprise, son mari souriant d'un air un peu pervers en la regardant nue sous la douche.

-« Les enfants sont couchés? ... En t'entendant cet après-midi, je me suis dit qu'il fallait qu'en tant qu'époux, je puisse te combler quand c'est nécessaire, et cela paraissait urgent! » Déclara en riant Henri, qui se félicitait déjà de son futur coït avec sa charmante épouse.

Henri ne devait pas découvrir les draps mouillés de transpiration sur le lit, et en aucun cas ne devait ouvrir la vieille armoire en bois, opération difficile car c'était précisément où il rangeait ses costumes, et il commençait à enlever le sien. Blanche devait donc attirer son attention suffisamment pour qu'il laisse tomber ses habits et la rejoigne sous la douche .

- « rejoint moi tout de suite, j'en meurs d'envie... » l'invita-t-elle, en prenant une pose lascive, se massant les seins, provocatrice.

Henri, oubliant tout le reste, s'effeuilla en un clin d'œil, et, nu, rejoignit sa femme dans la salle de bain. Sans préliminaires, inutiles pour elle de toute façon, son mari la pénétra d'un grand coup, par derrière, la poussant contre la verrière transparente et aplatissant ses seins dessus. Puis il continua à la sauter comme un lapin.

Edmond observait la scène par un petit trou dans l'armoire, et voyait la forte poitrine s'aplatir au fur et à mesure des coups de rein. Il se sentait à la fois jaloux du moment, mais terriblement satisfait de savoir que, quelques minutes auparavant, c'était lui qui faisait l'amour à cette déesse déjà mariée.

Malgré sa vigueur plus forte que d'habitude, durant le quart d'heure où Henri effectua ses aller-retours énergiques, il ne parvînt qu'à provoquer des cris simulés de la part de sa femme, qui s'étonnait de la fadeur de l'acte. Elle qui pourtant prenait un plaisir vrai avec son mari, ce même homme lui paraissait lui donner un plaisir sans goût et monotone, comme si son vagin était anesthésié par le surplus de plaisir donné précédemment. Elle avait tort, il ne s'agissait en réalité que de sexe ordinaire, mais elle avait goûté à l'extraordinaire, et un retour n'était plus possible. Après l'éjaculation dans un cri rauque de son partenaire, elle tenta discrètement de récolter une goutte de sperme et de le lécher, mais celui-ci avait un goût infect ; elle le recracha donc.

Pendant qu'il se séchait, Blanche changea le lit très rapidement (en humant au passage une bouffée du parfum de son amant sur les draps), et, remettant sa culotte encore humide de cyprine et un peignoir, commença à réchauffer les plats de la veille pour son mari. Ce dernier, simplement étonné du subit changement de draps du lit, avait en effet assez faim.

-« C'était bon, pas vrai? » demanda-t-il, sûr de sa performance

Elle répondit par l'affirmative, en jetant à la poubelle la carotte qu'elle venait de reconnaître.

Puis le mari demanda une aspirine, car le voyage de nuit lui avait donné la migraine. C'est en ouvrant la caisse de pharmacie que Blanche eût une idée... qui sûrement plairait à son jeune homme. Elle prit, après une courte hésitation, un cachet dans la boîte de somnifères, à la place du cachet d'aspirine. C'étaient les somnifères Xanax, qu'elle avait utilisé une seule fois après la naissance de Jean.