Ombres & Complot - Chapitre 02

Informations sur Récit
Quand elle arriva enfin à Shorecester...
2.2k mots
3.77
12.9k
0

Partie 2 de la série de 12 pièces

Actualisé 06/07/2023
Créé 11/25/2015
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Quand elle arriva enfin à Shorecester, Alis frissonna et fut prise d'un sentiment de malaise.

Tout était lugubre dans cette ville. Les rues étaient désertes, parsemées de terrains vagues à l'abandon et une grande partie des bâtiments semblaient condamnés bien que du coin de l'œil il lui sembla apercevoir à plusieurs reprises quelque silhouette l'observant.

Une brume grisâtre étrange engloutissait la ville, laissant deviner d'autres vestiges d'une activité industrielle quasiment disparue aujourd'hui.

Alors qu'elle roulait au pas en s'enfonçant d'avantage entre les bâtisses, Alis nota plus de lumières aux fenêtres et un plus grand nombre de portes qui n'étaient pas couvertes de planches cloutées. Elle approchait sans doute du centre ville.

Elle du y regarder à deux fois lorsqu'elle perçut une forme encapuchonnée avançant sur le trottoir. Loin de la rassurer sur l'absence de vie dans Shorecester, un nouveau courant glacé parcourut sa colonne vertébrale. La forme humanoïde déambulait étrangement, comme si elle eut souffert d'un quelconque handicap assez sévère, et lorsqu'Alis passa à sa hauteur elle crut entendre d'étranges raclements. Elle poussa un soupir et s'enfonça dans son siège.

{Je récupère les clés, je fais l'inventaire de la maison et demain je me casse de cet endroit.} Elle hocha légèrement la tête, pour elle même, et sourit à cette idée. Une journée ce n'était rien, pas après tout ce qu'elle avait endurée, bientôt tout ceci ne serait plus qu'un lointain souvenir, et elle pourrait vendre la demeure de son arrière grand père pour financer l'ouverture de son propre cabinet d'avocate. Tout irait beaucoup mieux après ça.

Elle tourna encore pendant quelques temps dans les rues de Shorecester, croisant quelques autres individus tout aussi étranges, puis finit par se résoudre à arrêter son véhicule sur le côté, une angoisse étrange ne la lâchant plus. Elle fouilla son sac à main posé à ses cotés et en sortir une pochette dont elle examina le contenu quelques instants. Elle avait bien l'adresse du notaire local avec qui elle avait pris rendez vous au préalable mais pas moyen de trouver la rue en question. Son smartphone ne captait rien, que ce soit GPS ou réseau.

Un mouvement sur sa droite attira son attention. Un jeune homme d'une certaine carrure, voûté, s'était arrêté à quelques mètres de sa voiture et l'observait. Le front haut, des petits yeux, le nez porcin et le menton particulièrement peu développé, son faciès apparut à Alis comme plutôt repoussant. Elle inspira un petit coup, lui adressa son plus beau sourire et abaissa sa vitre côté passager, en direction du jeune homme.

" Excusez moi, je suis complètement perdue, peut être que vous pourriez m'aider? "

Le jeune homme la détailla goulûment, l'air absent et s'approcha de la voiture. Elle déglutit et s'efforça de conserver un sourire charmeur.

" Je cherche le cabinet du notaire Goodwills, qui doit se trouver sur Paddison Street? "

Il s'appuya contre la portière, glissant sa tête par la fenêtre la regardant d'un air drôle. Alis commença à se demander si il comprenait vraiment quelque chose à ce qu'elle lui racontait. S'efforçant de garder son calme et de se montrer chaleureuse elle continua.

" Je suis complètement perdue, mon téléphone ne capte rien et la nuit ne va pas tarder à tomber. S'il vous plait...? "

Il ne lui répondit pas plus, son attention rivée sur les jambes d'Alis et plus particulièrement sur ses bas, les yeux écarquillés.

Elle nota son intérêt et frémit légèrement. Il avait l'air pour le moins simplet, mais il était sans doute bien plus costaud qu'elle, il valait mieux se montrer bienveillante à son égard, il réagirait peut être mal à un signe d'hostilité. Aussi se retint elle de le repousser lorsqu'il se plia pour avancer un peu plus dans la voiture et qu'il toucha sa cuisse juste au dessus du genou, intrigué par la texture du bas.

Une idée commença à germer dans son esprit tandis qu'il caressait le tissu soyeux. " Ils te plaisent? Si tu m'indiques la bonne direction ils sont à toi... "

Il écarquilla de grands yeux et hocha vivement la tête en tapant dans les mains.

{ Décidément les hommes sont tous les mêmes, mais peu importe, j'en ai d'autres dans ma valise et cela fera au moins un heureux... }

Elle recula son siège pour pouvoir étendre ses jambes et remonta légèrement sa jupe pour pouvoir faire glisser ses bas le long de ses jambes. Le jeune homme ne manqua pas une miette du spectacle, reluquant les longues jambes gracieusement sculptée par des heures et des heures de sport. Il tendit à nouveau la main et caressa avec ravissement la peau chaude et satinée qui se dévoilait devant ses yeux tandis qu'Alis achevait d'ôter le deuxième bas. Alis frissonna et lui tendit les bas, feignant un nouveau sourire.

" Voilà, un marché est un marché. "

Il exulta en s'emparant de ce qui sembla être le plus précieux des trésors puis entrepris de lui indiquer la route dans un dialecte plus que limité. Il semblait avoir beaucoup de mal à s'exprimer et utilisa essentiellement des grands gestes et quelques rares mots maladroits.

Elle le remercia une dernière fois d'un signe de tête tandis qu'il se retirait de la voiture, s'éloignant en serrant son trésor contre lui et elle se hâta de relever son carreau en reprenant la route.

{ Il n'avait pas l'air bien méchant, mais quand même, drôle de garçon... Je me demande si ils sont tous ainsi par ici... Je vais devoir être beaucoup plus prudente. } songea t'elle tandis que ses pensées s'éparpillaient dans des hypothèses de consanguinité ou d'accidents liés à la pollution.

Elle poussa un profond soupir de soulagement quelques minutes plus tard en apercevant le cabinet du notaire. Elle prit soin de vérifier que personne ne rodait dans la rue, et après avoir chaussé ses escarpins elle se dirigea vers le cabinet en trottinant, armée de sa pochette.

Elle entra dans une salle d'attente déserte et désuète, une odeur d'humidité flottant dans l'air, mais elle n'en attendait pas beaucoup mieux après ce qu'elle avait déjà vu. Alis s'avança vers le comptoir qui lui faisait face et osa un petit coup sur l'antique sonnette qui y trônait.

Un vieil homme apparut quelques instants plus tard, un grand sourire aux lèvres. Elle esquissa un sourire rassuré, ne sachant plus vraiment à quoi s'attendre.

" Monsieur Goodwills, enchanté, vous devez être Mademoiselle McGown " dit il en lui tendant chaleureusement une vieille main parcheminée qu'elle serra tout aussi chaleureusement.

" Tout le plaisir est pour moi, j'espère que vous pardonnerez mon retard, j'ai eu beaucoup de mal à trouver mon chemin. "

" N'ayez crainte, le plus important c'est que vous ayez pu arriver. Je fais la route assez souvent même moi je m'y perd encore. "

" Vous n'êtes pas du coin? "

" Non, pas du tout, la ville est pratiquement abandonnée comme vous avez surement pu le constater. Du coup ils font appel à moi de temps à autre à défaut d'avoir un notaire sur place. Les gens réservent très mauvais accueil aux étrangers ici, et je ne saurais insister pour qu'une charmante jeune femme comme vous fasse preuve de la plus grande des prudences. " Il lui sourit et elle crut percevoir une vague d'inquiétude sincère dans son regard.

Ils continuèrent à discuter pendant un petit moment. Alis apprécia grandement de pouvoir s'installer dans un fauteuil confortable et de délasser ses jambes, savourant un café et quelques biscuits secs gracieusement offerts. Tout ce que pu lui apprendre monsieur Goodwills la persuada de s'en tenir à sa résolution de partir au plus tôt.

Lorsqu'ils eurent signer les papiers de la cessation de propriété et qu'Alis eut en main les clés de la demeure héritée, ainsi que l'adresse de la dite demeure, la nuit était déjà tombée. Monsieur Goodwills la salua encore bien chaleureusement et renouvela ses mises en gardes en la raccompagnant à la porte. Alors que celui ci allait refermer la porte elle laissa échapper un petit cri.

Plus de voiture. Et tout ce qu'elle contenait... Elle se crispa en apercevant des mouvements tapis dans l'ombre, semblant la guetter de part et d'autres et se hâta de se glisser chez le notaire.

" Je ne comprend pas... J'étais garée juste là... "

" Je vous l'ai dit, les gens ici n'aiment pas les étrangers. " Il soupira et lui adressa un regard compatissant.

" Je dois rentrer chez moi, sur Boston, rejoindre ma femme, vous pouvez venir avec moi, nous irons voir la police dés demain leur signaler le vol. "

Elle frissonna encore sous le choc et secoua la tête.

" Vous êtes adorable mais je ne suis pas sur que je pourrais remettre les pieds ici si j'en pars. Je préférerai que vous me déposiez à la maison de mon aïeul, je m'occuperai de ce que j'ai à faire et j'irais voir la police ensuite, signaler le vol et appeler un taxi. "

" Je doute que ce soit une bonne idée mais je comprend. On fera comme ça si vous êtes sure que c'est ce que vous voulez... "

Elle hocha machinalement la tête.

Le trajet fut assez rapide, monsieur Goodwills était bon conducteur et semblait déterminer à ne pas perdre de temps. Alis aperçut brièvement quelques unes des ombres qui l'avait inquiétée juste après la disparition de sa voiture, mais au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient du cabinet, elles se firent de plus en plus rares.

Elle remercia encore vivement le vieil homme qui la déposa au pied de la demeure responsable de ses derniers périples.

La maison était grande, d'époque victorienne à première vue, de longues colonnes courant le long de ses murs. Ses nombreuses fenêtres devaient assurer un intérieur particulièrement lumineux à l'époque, aujourd'hui les fenêtres du rez de chaussée avaient été condamnées à l'aide de planches et celles de l'étage étaient dotées de barreaux pour la plupart. Alis entendit un bruit étouffé dans l'obscurité et stoppa là sa contemplation, se hâtant de rejoindre la porte d'entrée en bois massif. Elle s'emmêla maladroitement avec les clés quelques instants avant de trouver la bonne et de se précipiter à l'intérieur pour refermer la porte tout aussi vite.

Alis poussa un long soupir de soulagement avant de s'avancer dans la demeure, guidée par le faible faisceau d'une petite lampe torche que lui avait donné son bienfaiteur. Elle en aurait très surement besoin avait il insistait. Tout était couvert de poussière et semblait à l'abandon depuis vraiment très longtemps.

{ Point positif : Même les araignées semblent déserter cet endroit } elle esquissa un maigre sourire et convint de reporter son exploration au lendemain, lorsqu'elle y verrait plus clair. Elle trouva la chambre principale à l'étage, où trônait un vaste lit à baldaquin et une grande commode. Après quelques minutes à farfouiller elle parvint à trouver des draps à peu près propre. Elle s'aventura dans la salle de bain adjacente et découvrit avec joie, pour la première fois de la journée, que les robinets étaient encore alimentés en eau, certes froide.

Elle laissa couler l'eau, retournant dans la chambre puis se laissa tomber sur le lit, fermant les yeux quelques instants. Elle ôta sa veste de tailleur, la jetant au pied du lit, bientôt rejointe par son chemisier et sa jupe.

Dormir nue ne l'enchanter guère, pourtant quitter ses sous-vêtements inconfortables lui semblait un maigre réconfort après la journée qu'elle avait passée. Elle fouilla dans la commode et finit par y trouver une grande chemise en coton. Avec sa voiture étaient parties tout ses vêtements de change, ses affaires de toilettes... Sa trousse de maquillage qui contenait pour plusieurs centaines de dollars. Elle soupira à nouveau avant de détacher ses cheveux puis désagrafa son soutien gorge et laissa glisser sa culotte au sol. Elle se dirigea vers la salle de bain où elle se rafraîchit tant bien que mal avant d'enfiler la grande chemise. Les boutons semblaient avoir mal vieillis et ne tenaient plus très bien mais cela ferait amplement l'affaire pour dormir.

Elle se glissa finalement dans le lit, glissant la lampe sous l'oreiller et s'endormit assez vite, épuisée.

Elle essaya de bouger mais des mains moites et poisseuses enserraient ses poignets et ses chevilles. Alors qu'elle allait pousser un cri, une autre main vint se plaquer contre sa bouche. Elle chercha désespérément autour d'elle mais elle ne pouvait voir que ces mains grisâtres qui s'attaquaient à elle. Deux nouvelles venues caressaient l'intérieur de ses cuisses, allant et venant inlassablement de ses genoux à un point toujours un peu plus haut se rapprochant inlassablement de son sexe offert tandis que ses jambes étaient maintenues ouvertes. Une nouvelle paire déboutonna méthodiquement sa chemise avant de l'ouvrir brusquement, exposant son corps nus. Des mains se précipitèrent sur sa poitrine, malaxant ses seins, triturant ses tétons. D'autres caressaient son ventre, pétrissaient ses fesses. Des doigts inquisiteurs se forcèrent un chemin entre ses dents, mimant une parodie de fellation, d'autres frottaient lentement les lèvres de son entrejambe, s'attardant à chaque fois sur l'orifice qui s'humidifiait petit à petit.

Lorsqu'un doigt la pénétra soudain brutalement, elle poussa un cri et se réveilla, se retrouvant en sueur, assise dans le lit. Elle haleta, tentant de reprendre son souffle, paniquée, puis commença à se calmer doucement.

Quelques boutons de sa chemise avaient sauté, surement alors qu'elle se débattait dans son sommeil. Elle retourna dans la salle de bain à la lueur de la lune pour se passer un peu d'eau.

Alis en tremblait encore, tout avait paru si réel...

Elle ne parvint pas à retrouver le sommeil et se contenta d'attendre le petit matin, pelotonnée en boule dans le lit.

Demain... Oui, elle quitterait cette fichue ville demain, peu importe ce qu'il adviendrait...

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
1 Commentaires
DragonosDragonosil y a plus de 2 ans

Histoire palpitante. On veut absolument voir la suite.

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

Les Expériences du Dr. Mercer Un généticien fou décide de teste ses créations...
Forewarned A Sixville Witch (5).
The Clinic and Brenda The unscrupulous treatment of a female parolee.
Lady Goodnight's Evil Sluts Pt. 01 A witch seduces a loving husband and father.
WACFYM Ch. 01 She stalks a married man.
Plus d'histoires