Nuit d'Été

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Une jeune femme est en manque de sexe.
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Le soleil se couche à l'horizon, baignant le salon d'une lumière douce orangée. La chaleur lourde de la journée a laissé la place à une douceur qui la met dans tous ses états. Elle a pris sa douche, elle sait qu'il ne va pas tarder. Depuis plusieurs jours ce moment la fait fantasmer et elle a tout prévu.

Sa robe blanche descend à peine plus bas que ses fesses, elle se sait impudique, elle veut le rendre fou de désir. La grande table de marbre brille, elle se penche en avant, écrase sa poitrine en couchant son buste. Ses tétons déjà excités par l'eau froide de la douche lui envoient de légères décharges électriques qui se propagent dans tout son corps.

Elle écarte ses jambes à l'équerre, offrant la vision de sa grotte d'amour entrouverte, qui attend son mâle. Elle a vu cette position sur une photo érotique et veut lui offrir cette vue tellement excitante. Elle pose la tête sur ses mains, sa respiration se fait profonde, elle attend dans un état de détente délicieux. Pourtant elle a envie qu'il la prenne violemment, puis doucement. Ou peut-être l'inverse.

Il n'a pas fait de bruit, mais le déplacement d'air suffit à matérialiser sa présence. Elle sent un temps d'arrêt, sourit de la surprise qu'il doit éprouver. Il pose ses affaires, il s'approche, elle s'enivre de son odeur. Lorsqu'il pose une main sur son dos offert, douce, tendre, caressante, elle comprend tout de suite. Elle le connaît tellement.

Alors, elle se redresse, sans même une marque de déception. Elle lui intime de ne pas parler quand elle sent dans ses yeux qu'il va lui dire qu'elle est magnifique, mais que ce soir il est trop stressé, ou bien fatigué, ou bien malade. Elle a compris que ce soir, comme beaucoup d'autres soirs avant, il ne sera pas d'attaque.

Elle l'embrasse longuement, lui murmure à l'oreille : à tout à l'heure mon amour, et avant qu'il ne réalise ce qui se passe, elle enfile ses escarpins blancs comme sa robe et disparaît dans l'entrée de la maison. La porte qui claque lui fait réaliser qu'elle est partie.

Elle prend une grande inspiration, elle savait que cela pourrait arriver, en espérant que ce ne serait pas le cas. Mais ce soir elle a trop envie, envie de sentir la puissance d'un homme en elle, envie de n'être qu'un sex toy, loin du féminisme qu'elle revendique parfois violemment. Elle ne s'interdit pas d'être paradoxale et de parfois accepter ses pulsions inculquées.

Ce désir, ce scenario, elle l'a en elle depuis des jours, voire des semaines. La dernière fois qu'elle a joué ainsi elle avait à peine 20 ans, et l'appréhension est maximale. Mais cela fait partie justement de ce plaisir. Elle est folle. Lui resté à l'appartement doit se poser des questions, elle lui racontera tout, bien entendu, ils se disent tout. Toujours.

Elle s'assoit au bar, le lieu est immense, la musique trop forte, la population mélangée, beaucoup d'étrangers dans ce quartier touristique. Elle commande un martini au barman qui semble très intéressé par elle, mais elle préfère regarder la salle, scruter les ténèbres pour découvrir celui à qui elle va s'offrir ce soir. Son attitude, son ouverture est sans équivoque, aussi elle ne reste pas trop longtemps assise sur le tabouret.

Le cœur battant elle va réaliser sa folie. Les regards se retournent sur sa robe qui rebondit sur ses fesses nues, mais cela les voyeurs ne peuvent le deviner. Elle entre dans les toilettes, choisi celles pour homme et choisit la dernière cabine, la plus spacieuse. Son cœur bat la chamade, elle se demande si ce n'est pas déraisonnable, ce qu'elle pouvait faire il y a 15 ans est peut-être trop risqué aujourd'hui.

Mais elle sent son sexe palpiter, elle pourrait presque jouir là, rien que de la situation. Elle se penche sur la cuvette qu'elle a refermée, remonte à peine sa robe pour offrir au regard du premier qui viendra, la vision qu'elle offrait à son homme il y a quelques instants.

Seul détail, elle pose un préservatif au creux de ses reins, pour que le message soit le plus clair possible. Maintenant elle n'a plus qu'à attendre.

Les minutes passent, elle entends des hommes aller et venir, aucun ne semble se douter de ce qui attend dans la dernière cabine. Le silence se fait. Et pourtant elle sent un léger souffle chaud. Il est là. L'inconnu qu'elle attendait. Il ne dit rien, ce qui l'excite encore plus, il semble comprendre les règles. La porte est fermée, elle est prise au piège, son souffle s'accélère, elle a envie de crier son orgasme alors que rien n'a encore eu lieu.

Le bruit du préservatif déchiré, puis enfilé la rassure. Les mains qui caressent ses fesses sont puissantes, elle est malaxée, profondément, c'est délicieux. Les mains remontent dans son dos, la faisant se cambrer encore plus, son bassin s'offre, elle a envie de crier qu'il la prenne. Mais c'est inutile, il a compris.

Elle sent le bout du sexe jouer avec ses grandes lèvres, se lubrifier de son excitation, se positionner, elle retient son souffle. L'homme la pénètre doucement, par des va et vient de plus en plus profond. Elle pense à son homme à cet instant, imagine que c'est lui qui la prend ainsi dans ces toilettes. De façon sauvage.

Mais ce n'est pas lui, elle s'en rend vite compte, jamais elle n'a été aussi remplie, alors qu'il n'est pas encore au fond d'elle. Il continue à aller plus loin chaque fois, la bouleversant un peu plus à chaque poussée. Elle est certaine de pouvoir le sentir au travers de son ventre tant il est gros et long. Son col est écrasé, ses chairs malmenées. Sans rien pouvoir faire, elle sent un tourbillon naître au plus profond d'elle, la secouer tel un tsunami, avant d'exploser dans un orgasme qu'elle hurle à plein poumon. Il continue ses va et vient lents, maintenant l'orgasme en elle à son paroxysme pendant de si longues secondes, elle ne peut que hurler, trembler de tous ses membres. Cela ne ressemble à rien de connu.

Elle s'affaisse légèrement, mais l'homme la retient, lui n'a pas fini, il accélère le mouvement, envoyant des décharges dans tout son corps. Ce n'est plus qu'une poupée complètement ouverte par le sexe de cet inconnu qui n'a prononcé aucune parole, mais la baise comme jamais elle n'aurait rêvé d'être baisée. Son homme est loin de ses pensées, elle n'est plus tournée que vers son amant anonyme, s'offrant, ou plutôt étant prise dans une violence progressive, qui la fait gémir en continu.

Elle n'est plus que gémissements, perdue dans ses émotions, quand enfin elle sent le plaisir de l'homme la remplir, dans des mouvements désordonnés et encore plus violents, déclenchant en elle un nouvel orgasme terrifiant. A nouveau elle ne peut que hurler son plaisir, son bonheur, son soulagement de cette tension accumulée depuis si longtemps qui se libère de soir.

Quand elle revient à elle, la cabine est vide. Dans la poubelle un préservatif usagé, elle n'a pas rêvé. Dans la glace, elle voit une femme au joues rouges, aux yeux cernés, aux cheveux ébouriffés. C'est évident d'où elle vient! Cela la fait rire, elle est tellement bien. Elle décide de sortir dans la salle comme cela, que tout le monde comprenne le plaisir qu'elle a pu prendre.

A son tabouret, le barman rit en la voyant. Elle voudrait savoir qui l'a ainsi faite jouir comme jamais. Mais ne remarque personne en particulier. Elle décide qu'elle ne reviendra pas, car jamais cela ne pourra être aussi torride.

Son mari laisse tomber son ordinateur quand il la voit rentrée ainsi hirsute et les yeux brillants. Ils s'embrassent longuement, elle lui raconte sa soirée au bar. Cela l'excite enfin. Elle décide de ne pas laisser passer l'occasion. Il est allongé sur le lit, toujours avec son costume, elle sort son sexe et sans même enlever ses chaussures vient s'empaler sur lui.

La sensation n'a rien à voir, mais là c'est son homme, l'amour de sa vie, c'est bien autre chose. Elle sait ce qu'il aime et il jouit très vite. Tout doucement elle lui murmure dans l'oreille, je suis toute à toi.

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