Neige

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Suite à une dispute, deux hommes se retrouvent.
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Un vent glacial hurlait au dehors et faisait claquer les pans épais de la tente ; nous étions, une fois de plus, pris dans une tempête, et nous aurions du mal à nous débarrasser de la poudreuse accumulée sur notre camp, le lendemain.

J'étais couché, les yeux ouverts, le regard rivé sur le tissu huilé qui s'agitait au-dessus de moi, sans que le sommeil ne veuille me trouver. Mon esprit ne cessait de ressasser la journée passée ; nous avions bien progressé, et l'exploration se passait, somme toute, relativement bien et selon le plan prévu ; nous avions atteint le sommet nord du glacier, et nous nous apprêtions à redescendre le lendemain, afin de baliser le chemin qui servirait plus tard aux soldats qui nous suivraient. Nous avions encore de bonnes réserves de vivres et d'huile, et mes camarades avaient fêté notre arrivée quelques heures auparavant.

Cependant, je demeurai morose ; plus tôt dans la journée, j'avais croisé le regard de Sely et il avait aussitôt détourné le sien ; j'avais passé une bonne partie de la marche seul, à ruminer notre dernier échange, qui datait maintenant de plusieurs jours.

J'avais cru le connaître, mais ces derniers temps, il me paraissait de plus en plus renfermé. J'avais alors passé la journée à marcher avec lui, à échanger des plaisanteries, à tenter de lui faire retrouver sa bonne humeur. Quand, agacé par sa perpétuelle moue triste et ses yeux perdus dans le lointain, je lui avais demandé s'il m'en voulait, il avait murmuré, tout bas. « Non. C'est bien le contraire.

Je n'avais pas tout de suite compris et je me souvenais avoir froncé les sourcils, puis lui avoir touché le bras ; il avait alors tressailli, chose dont je n'avais pas l'habitude. « Je préfère que tu ne me touches pas.

-Pourquoi ça? avais-je demandé, désemparé.

-Parce que tu ne voudrais pas que cela provoque des rumeurs à notre sujet, avait-il craché.

-C'est à cause de ce que j'ai dit, hier soir? » Evidemment que c'en était la cause. La veille de notre échange, un groupe de soldat avait éclaté de rire en nous percevant émerger d'un affleurement rocheux. Nous avions profité d'une pause pour aller nous soulager, mais, les soldats étant ce qu'ils sont, nos camarades avaient aussitôt cru bon de nous assaillir de leurs plaisanteries crues. Sely n'avait pas flanché d'un pouce et avait poursuivi son chemin, ignorant les remarques paillardes de nos amis, mais j'avais soufflé, agacé « je n'aime pas qu'ils pensent ça de nous », et c'était vrai. Je n'aimais guère être un sujet de moquerie, et le calme apparent de mon compagnon m'avait perturbé.

-Pourquoi donc? avait demandé Sely d'un ton ou ne perçait nul jugement, mais de la curiosité.

-Je ne sais pas. Ce n'est pas bien, c'est tout, avais-je répondu, mal à l'aise. Ça ne t'embête pas toi?

-Qu'est-ce qui n'est pas bien là-dedans? avait rétorqué Sely sans répondre à ma question, le dos tourné.

-Je n'aime pas qu'on se moque de moi, c'est tout, Sely, avais-je conclu, sentant le rouge me monter aux joues. Je ne comprends pas que ça ne te gêne pas.

Il s'était contenté d'hausser les épaules, mais quelque chose dans son attitude avait changé à ce moment-là. Il m'avait évité et je n'avais pas compris d'où provenait sa mauvaise humeur ou du moins j'avais feint de ne pas comprendre ; alors, le lendemain, je l'avais interrogé et je n'avais pas pu faire face à ce qu'il m'avait avoué. Face à ma question, en apparence naïve, il m'avait donc rappelé ma réaction et ajouté :« Ce que tu as dit hier était parfaitement clair ; nous sommes amis et tu ne veux pas que l'on pense autre chose, avait-il expliqué en détachant chaque mot, comme si j'étais un peu lent.

-C'est... » j'avais voulu protester, me défendre d'avoir osé dire quelque chose d'aussi lâche, mais je savais qu'il avait raison. « C'est vrai, avais-je fini par avouer.

-Je nous pensais davantage, avait alors lâché Sely. J'observai alors son visage ; il n'y avait nulle honte, nulle gêne, mais son regard se perdait au loin comme s'il ne voulait même pas entendre ma réponse : il était persuadé qu'elle ne serait pas celle qu'il attendait.

Incapable de le contredire, je m'étais alors montré terriblement indélicat ; jamais je n'aurais imaginé qu'il puisse nourrir à mon encontre de tels sentiments, et j'avais eu la sensation qu'on me mettait la tête sous une cascade d'eau froide. « Je ne comprends pas, avais-je réussi à articuler. Je savais que, tout sauf cette ignorance feinte aurait été mieux, mais je ne parvenais pas à me raisonner.

-Tu comprends très bien.

Oui je comprenais. Mais je n'étais pas prêt à en discuter ; Sely était mon ami le plus cher, et je savais que je tenais à lui davantage qu'à ma vie, mais jamais je ne m'étais autorisé à penser à lui comme autre chose qu'un ami. Toute pensée, tous sentiment qui dérivait de ce qu'on eut pu juger être l'expression d'une amitié intense, je la réprimais aux frontières de mon esprit, dressant une muraille invisible entre elle et moi. Sely, en revanche, n'avait manifestement pas la même façon de faire. J'étais confronté à un choix ; lui renvoyer ses sentiments à la figure, ou lui dire la vérité. La vérité étant plus complexe et ardue à expliquer, j'avais préféré la première solution. « Tu sais que je ne peux pas, avais-je soufflé. Et, en même temps que je lui disais cela, j'avais senti mes entrailles se serrer.

Le fantôme d'un sourire avait alors flotté sur ses lèvres et il avait acquiescé en silence. Puis il avait ajusté son paquetage et avait forcé le rythme de sa marche jusqu'à me dépasser ; j'avais bien essayé de le rattraper, mais il m'avait rapidement semé. « Sely, que fais-tu? avais hurlé le commandant, loin devant nous. Il s'était contenté de lui adresser un signe de la main et avait rapidement repris sa place dans la file qui peinait sur le chemin de glace et de roche escarpé. J'avais observé sa mince silhouette, mourant d'envie de lui crier de revenir, mais sachant ce que cela entraînerait comme remarques à mon encontre. Le soir même, il avait été sévèrement puni d'avoir ainsi dérivé du chemin tracé ; la neige était dangereuse et traitresse, et il avait marché sans réfléchir ; le commandant lui avait rappelé qu'il aurait pu chuter dans une crevasse invisible et emporter ses camarades avec lui. Je l'avais observé se faire sévèrement réprimander sans rien dire. Lâche.

La nuit était arrivée et il m'avait demandé s'il pouvait se trouver seul, probablement voulait-il dire pour un moment, mais, vexé, j'avais décidé de quitter la tente et avais trouvé refuge dans celle de deux autres camarades. J'avais expliqué que Sely ne se sentait pas dans son assiette et qu'il allait potentiellement être malade ; mes camarades avaient accepté cette excuse avec de petits rire entendus. « Trop bu, hein? A moins que ce ne soit le commandant qui lui a fait faire dans son froc.

J'avais secoué la tête, préférant les laisser penser que Sely avait abusé de sa ration de rhum réglementaire plutôt que de leur dire que je m'étais comporté comme un idiot avec lui et que c'était moi, l'origine de son malaise. J'avais passé les jours suivants serré avec mes camarades, qui ne me posèrent guère de question supplémentaire, mais qui ne cessaient de jeter des regards entre Sely et moi ; ils comprirent rapidement qu'il y avait anguille sous roche, mais je leur su grés de ne pas me poser de question. Nous demeurâmes en froid l'un et l'autre, sans que je n'ose y faire quoi que ce soit.

Jusqu'à ce soir. Jusqu'à ce regard fuyant, qui m'avait fait tant de peine ; il me manquait et je ne voulais pas que nous fussions séparés pour une telle broutille.

Je me redressai silencieusement et m'extirpai de mes couvertures, avant d'enfiler une veste épaisse, ainsi que mes bottes. Lorsque j'ouvris les pans de la tente, j'entendis la faible protestation de mes camarades, et je m'empressai de refermer les battants. Je constatai que pendant que je passais de longues heures à me complaire dans ma misère, la tempête s'était calmée. Cependant, la neige s'était, effectivement, accumulée sur notre camp ; elle m'arrivait à hauteur de genou.

Non sans difficulté, je parcouru la distance qui me séparait de la tente de Sely ; les sentinelles me firent un bref salut, accroupies auprès d'un feu qui luttait pour ne pas se faire engloutir par le froid. Il avait beau faire meilleur, la nuit était terriblement sombre, par ici. Je n'y voyais pratiquement rien ; je me trompai deux fois de tentes avant de trouver la bonne et soufflai « Sely?

La nuit était si avancée que je craignis de le réveiller, et c'était sans doute le cas. Je piétinai de froid pendant un long moment, et j'allais faire demi-tour quand il finit par dénouer les pans de sa tente et m'ouvrit, les sourcils froncés. « Rentre, enfin, il fait glacial ! ordonna-t-il, et je m'engouffrai dans l'abri en le remerciant.

Une fois dans la pénombre de la tente, j'ôtai mes bottes, et ma veste en frissonnant. « Tiens me fit Sely en me tendant malgré lui une couverture épaisse. « Tu l'as oubliée, il y a une semaine.

-Merci, fis-je d'une voix rauque, en la passant sur mes épaules. Je m'assis et constata qu'il me regardait, l'air d'attendre que j'explique ce que je faisais là ; je me raclai la gorge et me creusai la cervelle, à la recherche de ce que je pourrais bien lui dire. Ah ! C'était bien moi ; j'avais tant angoissé à l'idée de devoir venir le voir que je n'avais pas même songé à ce que je lui dirais. « Je suis désolé, finis-je par lâcher.

J'avais la sensation que toute explication sonnerait comme une tentative d'excuse de mon comportement, aussi je fini par murmurer « Est-ce que je peux dormir avec toi cette nuit?

Je crus qu'il allait refuser, et je vis dans son regard qu'il considérait sérieusement la possibilité de me renvoyer ; mais, enfin, ses yeux clairs se plongèrent dans les miens et il soupira avant de répondre : « Si tu en as envie.

-Oui, j'en ai envie, fis-je en m'allongeant près de lui. J'étendis ma couverture sur moi, mais elle était bien peu contre le froid qui régnait dans l'atmosphère. Je demeurai un moment couché, la bouche sèche, avec l'impression d'être un parfait idiot.

« Tu vas mourir de froid. Pourquoi n'as-tu pas pris ton autre couverture? fit Sely d'un ton de reproche, et il souleva brusquement sa couverture pour en partager un bout avec moi. Une fois que je me fus pelotonné et que j'eu cessé de trembloter comme un morceau de gelée, il déclara : « Je suis désolé, moi aussi. Je comprends ce que tu voulais dire ; les soldats d'ici ne sont guère tolérants et crois-moi, je sais à quel point ce genre de remarques peuvent te faire souffrir.

Je hochai la tête. Notre dispute était terminée.

Mes frissons arrêtés, mon corps et mon esprit enfin détendu, je me sentis mieux et ma respiration commença à ralentir. La présence de mon ami me réconfortait. Non, plus que cela. Son odeur m'envahi les narines, et je me rapprochai de lui, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètre de son visage. J'aimais notre proximité et si j'y réfléchissais bien, jamais elle ne m'avait gêné. Au contraire ; je la recherchais souvent et j'étais toujours celui qui l'initiait. Je réalisai à quel point Sely avait dû être confus de mon comportement ; je cherchais sans cesse sa présence, mais mes mots disaient le contraire. Pas étonnant qu'il soit en colère contre moi.

Je le croyais endormi, mais il soupira, et posa son front contre le mien.

Je fermai les yeux, et le cœur cognant dans ma poitrine je m'approchai davantage ; mes lèvres touchèrent les siennes et je le senti d'abord réagir par de la surprise, puis avec enthousiasme ; il ouvrit la bouche et me laissa l'explorer. Je me sentais à la fois idiot, anxieux à l'idée qu'il décide de tout arrêter, et excité à l'idée qu'il m'autorise à aller plus loin. Tremblante, ma main trouva son visage et lui caressa la joue, pendant que je l'embrassais, et, tandis que nos langues dansaient ensemble, je sentis sa main se poser sur la mienne. Oui, c'était ce que je voulais, ce que je désirais, en réalité ; je l'aimais terriblement, et chaque particule de mon corps me le faisait savoir, chaque jour. Je n'avais jamais su comment réagir à un tel sentiment, surtout s'il était dirigé vers quelqu'un comme Sely, un homme, un ami, un camarade.

Il gémit doucement et je souris, brisant notre baiser. J'observai son visage, et caressais le léger chaume qui le recouvrait, je passai ma main dans ses cheveux dorés qui lui retombaient sur les yeux, et effleurai ses lèvres pleines qui m'invitaient à les goûter à nouveau. Il posa un baiser sur mon pouce. « Je croyais que tu ne pouvais pas, murmura-t-il avec un sourire narquois et des yeux rieurs. Ah, qu'il m'agaçait ! Comme cela, il me signifiait qu'il avait eu le dernier mot ; et je devais avouer que j'étais bien trop heureux de lui donner raison.

-J'ai fini par changer d'avis, répondis-je simplement, et je me m'approchai pour me glisser au-dessus de lui, avant de l'embrasser goulument, pressant mon désir contre le sien. Je le trouvai aussi dur que moi et la sensation de nos deux corps si proches l'un de l'autre m'enivra tant que j'eu la sensation d'avoir bu un verre entier de rhum.

Sely soupira et ses mains habiles disparurent sous la couverture, me caressant le dos, tandis que je lui dévorais la bouche de baisers. Je laissais s'échapper un hoquet de surprise quand je le sentis glisser ses mains et malaxer doucement mes fesses au travers de mon pantalon épais, mais, si la sensation me décontenança brièvement, je me mis vite à l'apprécier. La douceur de ses gestes, mais aussi l'assurance qu'il y mettait, me laissaient penser qu'il avait déjà été proche d'un autre homme ; au lieu de m'irriter, cette supposition me rassura.

Je délaissai un instant sa bouche pour trouver sa nuque ; la, j'y déposai de petits baisers et, enhardi par sa propre audace, j'osai lui murmurer à l'oreille : « j'ai envie de toi depuis si longtemps...

Il rit et l'une de ses mains caressa mes cheveux. Il remonta les hanches, et m'obligea en même temps à me presser encore plus contre lui, nous enfermant dans une délicieuse étreinte qui, très franchement, faillit me faire jouir. Je n'avais pas connu d'intimité depuis de longues semaines, et les rares plaisirs solitaires que je m'offrais étaient souvent davantage pour me vider l'esprit que par pure envie.

Je retrouvai sa bouche et gémit en même temps que lui, savourant d'être si près de son corps chaud et plein de désir pour moi. Je m'appuyai sur mes coudes et me mis à me frotter contre lui, sentant sa verge proche de la mienne ; écoutant son souffle se bloquer dans sa gorge ; il mit une main sur sa bouche, étouffant ses soupirs et il me fallut toute ma volonté pour ne pas émettre un son ; les tentes voisines étaient toutes proches et on risquait de nous entendre.

Je déboutonnais maladroitement mon pantalon et il fit de même ; alors je me pressais à nouveau contre lui et ma respiration se fit tremblante. « Oh, Sely...murmurai-je dans son oreille, et je le vis frissonner. Sentir son sexe contre le mien, son cœur qui cognait dans sa poitrine, le mien qui répondait sur le même rythme, sa main qui avait retrouvé mes fesses et qui guidait à présent mes mouvements...Ma main gauche trouva la sienne et j'entrecroisai nos doigts, en jetant mon regard au plus profond du sien ; nous nous regardâmes, la bouche entrouverte, le visage crispé par la passion, tandis que nos deux corps se caressaient, insatiables.

Je l'embrassai et la main qui me caressait les fesses trouva alors nos deux verges, qu'elle enlaça ; je me délectai de la sensation de nous sentir ainsi unis dans le désir. Je m'écartai légèrement et sa main commença à aller et venir entre nous, et mon souffle s'accéléra ; je baissai les yeux et admirai le spectacle de nos deux sexes en érection, entre ses doigts. Mes yeux se révulsèrent momentanément et je me mordis le poing pour ne pas crier. Que c'était bon ! Puis je pressai mon front contre le sien et, je glissai mon index dans sa bouche, qu'il accepta diligemment et qu'il se mit à sucer avec un air espiègle, puis avec de petits gémissements étouffés. Amusé et surtout excité par son jeu, je glissai un second doigt dans sa bouche, sentant sa langue jouer avec, sucer, caresser, tandis qu'il nous menait tous les jusqu'aux portes du plaisir. Je le trouvais si beau à cet instant ; je su que j'avais bien fait de venir le voir. Nous nous serrâmes aussi fort que nous le pouvions, comme si nous voulions nous fondre l'un dans l'autre ; je ne ressentais que volupté et bien-être entre ses doigts habiles, et je me perdis dans la contemplation hébétée de son visage ; sa bouche qui s'ouvrait et léchait mes doigts, ses yeux qui ne cillaient pas, son sourire lorsqu'il me vit tout proche de l'orgasme.

Je jouis un peu avant lui et je sentis la satisfaction qu'il en retirait ; je gémis doucement, les yeux fermés, et il m'encouragea, sa main caressant ma verge plus lentement, puis pressant le bout de mon gland, comme pour en récolter jusqu'à la dernière goutte de nectar qui en jaillissait, tandis que j'étais pris de soubresauts à ce contact intense. Enfin, je soupirai, mon appétit satisfait, tremblant des pieds à la tête, et je rouvris les yeux.

La main pleine de ma semence, Sely continua de se caresser, sous moi et je me penchai pour lui mordiller l'oreille. Je le sentis sucer plus fort encore mes doigts, tandis que ses mouvements se faisaient fébriles, et, lorsqu'il jouit à son tour, je sentis son corps tout entier se contracter. J'ôtai alors mes doigts de sa bouche pour entendre son cri étouffé puis je me précipitai pour l'embrasser, tandis que ses hanches ondulaient contre moi. J'accompagnai son mouvement, heureux naviguer au travers des dernières vagues de plaisir avec lui. Nous nous embrassâmes longuement, les yeux fermés, savourant chacun la présence de l'autre à ses côtés au milieu de cette montagne hostile et froide, goûtant la satisfaction de s'être partagé nos corps respectifs.

Je roulai ensuite paresseusement sur le côté, et il enfouit son visage au creux de mon épaule. Je remontai la couverture sur nous et l'enveloppai de mes bras, désirant le garder à tout jamais à mes côtés.

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TamokinkTamokinkil y a 10 mois

Encore un texte si bien écrit! Je suis admiratif de ton talent d’écriture et j’ai pris beaucoup de plaisir a le lire! Merci!

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