Mon initiation dans la sororité 04

Informations sur Récit
Les bizutes arrivent en crèche. (Fin)
4.5k mots
4
10.3k
00

Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 05/14/2017
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Traduit de "My Sorority Initiation" de Heather23

De retour à la sororité, on accorda à toutes celles destinées à aller en crèche l'occasion de se nettoyer avant de se mettre au lit. Chris et Janet me retirèrent le collier du cou. C'était un soulagement de ne plus avoir ce cercle en cuir sur moi, même si secrètement j'avais aimé me sentir sous contrôle. (Plus tard j'espérais que Chris voudrait bien faire de moi son petit animal servile.) La soirée avait été vraiment longue et j'étais éreintée. Avec les cinq autres bizutes, nous étions dans nos robes attendant d'être amenées à la « crèche ». Chris m'étreignit pour me souhaiter une bonne nuit, et me dit que j'étais la fille la plus incroyable qu'il ait jamais rencontrée. Je ne sais pas ce qui me prit, mais je lui répondis que j'aimais la façon dont il me soumettait. J'essayais de reprendre ma bourde en expliquant que je voulais dire qu'il prenait soin de moi. Chris sourit et dit quelque chose d'étrange à mon oreille, « ne bois pas le biberon bleu, c'est un biberon pour les très vilains bébés. »

Nos Mamans et certaines sœurs nous escortèrent jusqu'à la chambre du premier étage. On arriva devant une porte fermée avec l'écriteau « Crèche. » Je jetais un œil autour de moi pour voir la réaction de mes camarades bizutes, et remarquais l'absence d'Heather.

« Il est temps de mettre nos bébés bizutes au lit, » annonça Nicole. Juste avant d'entrer dans la pièce Nicole et les autres s'aperçurent elles aussi de l'absence d'Heather. Plusieurs filles partirent en courant pour la chercher. Je me demandais si elle était parvenue à s'échapper. La porte s'ouvrit et nous fûmes poussées dedans. Je ne pouvais pas en croire mes yeux, c'était vraiment une crèche! Nicole prit la parole « Bienvenue dans votre nouvelle maison pour la nuit, les petits bébés... Je veux dire, bizutes. »

Notre responsable, Nancy, avait décoré la chambre. Le papier peint était adapté à une chambre de bébé, mais le plus étonnant était les lits. Il y avait six lits identiques alignés contre le mur, et ils ressemblaient à des berceaux pour bébés en plus grands. (J'appris plus tard que ces lits étaient dans notre sororité depuis des années, ils venaient à l'origine d'une unité pédiatrique de l'hôpital du campus. Les lits étaient auparavant utilisés pour faire des courses durant la compétition annuelle des fraternités et sororités. Les roues en avaient été retirées et ils n'étaient plus utilisés, du moins pour les courses.) Nous regardions toutes ces berceaux. Ils étaient en métal avec des barres sur chaque côté. On les ouvrait par le dessus comme dans un berceau pour bébé. Nancy avait placé des pancartes au pied de chaque lit avec nos noms dessus, accompagné de jolis petits dessins. Le mien disait « Bébé Kimberly. » Je marchais jusqu'à mon berceau pour avoir une meilleure vue. Une des filles de la sororité avait placé les animaux en peluche de ma chambre jusque dans le berceau. Une couverture était étendue avec des ours en peluche comme motif. Je me baisais pour toucher le berceau et les draps. Je fus un peu surprise de constater que les draps placés sur le matelas étaient en plastique et non en coton. Tous les lits étaient arrangés de la même façon. La pièce ressemblait à une adorable crèche pour bébé, et malheureusement, nous étions les bébés.

Nicole nous dit, « Très bien les bébés, il est tard et on dirait que vous êtes toutes très impatiente de grimper dans vos berceaux. »

« Vos Papas et Mamans ont été assez gentils pour vous choisir un pyjama parmi ceux achetés durant la chasse au trésor. »

« Je veux voir chacune de vous par terre à côté de son berceau. » Je ne parvenais à penser qu'à aller au lit, et m'assis. Les Mamans avaient l'instruction de nous habiller pour dormir. Janet retira ma robe et se dirigea vers une pile de couches-culottes. Le choc que j'avais ressenti à me faire langer n'avait pas disparu, et j'étais consternée de ce qui allait à nouveau m'arriver. Je savais que si je voulais rejoindre la sororité, il était déconseillé de se battre. Et puis après avoir tant enduré, pourquoi risquer l'exclusion maintenant? Janet prit au moins trois ou quatre grosses couches, elle les déplia pour que je puisse les mettre et les étendit à côté de moi.

« Lève tes fesses que je te lange, bébé Kimberly. »

« C'est une bonne fille. »

« Tu deviens très docile et restes tranquille pendant qu'on te met tes couches, c'est bien. » Je la foudroyais du regard. Elle épingla les couches pour qu'elles soient super serrées et examina son travail.

« Je ne veux pas que tu mouilles ton lit, alors je vais te mettre une couche-culotte jetable par-dessus les autres couches. »

« Tu ne penses pas que c'est une bonne idée, bébé Kimberly? » Je ne répondis pas. Janet fit exactement comme elle l'avait dit. Elle prit une couche jetable et me fit me lever pour la remonter sur mes fesses. Elle fit attention à scotcher cette couche sur mes couches lavables, s'assurant que ma couche-culotte jetable recouvre bien les autres.

« Tu es vraiment une gentille fille. » Je voulais lui donner une claque, mais elle ne faisait que jouer son rôle en essayant de m'humilier le plus possible.

Janet décida de ne pas me mettre ma culotte en plastique. Je pense qu'elle ne me serait pas allée avec toutes les couches que je portais sur moi. Ensuite, Janet me montra le pyjama jaune que je devrais porter. Il était d'une seule pièce, elle m'enfila des "socquettes" au pied puis tira sur le pyjama pour m'y faire entrer les jambes. Je mis mes bras dans les manches et elle remonta le zipper dans le dos du pyjama.

« Tu as l'air si mignonne... laisse-moi t'amener devant le miroir pour que tu te voies. » Je commençais à me lever, mais elle me repoussa à terre.

« Rampe jusqu'au miroir petit bébé. » Quand je parviens devant la glace Janet m'aida à me lever. Je devais admettre que le pyjama était adorable, mais je me sentais vraiment comme un bébé. Et puis debout, je me rendais compte de l'épaisseur des couches. Je devais avoir les jambes écartées à cause de la masse entre mes jambes. Janet dut deviner ce que je ressentais « Tu apprécieras tes couches si tu as un accident cette nuit. » Je lui redonnais un de mes regards consternés, et elle me fit marcher jusqu'au berceau. Je devais avoir l'air drôle à essayer de marcher.

Toutes les bizutes avaient été mises en couche-culotte et avaient passé leur pyjama. À l'exception d'Heather... nous attendions une dernière inspection de Nicole à côté de nos berceaux, c'est alors qu'Heather fut amenée dans la chambre en compagnie de plusieurs filles de la sororité. Heather avait tenté de s'enfuir furtivement, mais s'était fait prendre. Nicole semblait très en colère contre elle, et je fus stupéfaite qu'elle ne lui donne pas des coups de palette sur les fesses ou autre chose pour l'humilier. Heather fut rapidement mise en couche et en pyjama comme nous autres.

Nicole inspecta mon berceau en premier.

« Elle est sensas, Janet, tu as fait un excellent travail en préparant bébé Kimberly pour se mettre au lit. » Je pouvais sentir mes joues virer au rouge. Nicole me fit me retourner. Elle prit une petite chaîne et me la plaça autour du cou. Ç'avait l'air d'un chouette bijou, mais il avait une apparence un peu trop robuste par rapport à un collier traditionnel. Je me dis qu'elle préparait quelque chose, et j'avais raison. Nicola attacha un cadenas sur la chaîne qui se trouvait fixée autour mon cou. Ce que je ne savais pas encore était que de la façon dont le cadenas était placé, il empêchait l'ouverture du zip de mon pyjama. Ce n'est que lorsqu'elle mit le collier sur les autres bizutes que je me rendais de ce qui nous arrivait. Nous étions enfermées dans nos pyjamas! Ça me rappela la fois où on avait été enfermé dans nos jeans au centre commercial, et cette expérience avait été tout à fait humiliante.

Nicole demanda à chaque Maman de nous aider à aller dans nos berceaux. Monter dedans fut assez facile, car un des côtés était en fait une grille amovible. Je m'assis sur les draps en plastique et Janet remit immédiatement la grille en position haute. Nicole nous ordonna de nous étendre. C'était une humiliation assez étrange : je ne pouvais voir le reste de la chambre qu'à travers les barreaux et je ne pouvais déplier complètement les jambes, car le lit était prévu pour un enfant. Mais il était heureusement plus grand qu'un berceau pour bébé. Je ne sais pas trop comment, mais je sentais la matière plastique sous moi. Cela ajoutait à mon sentiment d'être un « gros bébé » qui avait besoin de draps en plastique pour ne pas mouiller son lit. J'avais un peu le tournis à cause de tous les biberons de bière bue au bar. Étendue dans le berceau, la sensation en était d'autant plus forte.

Nicole nous donna ce qu'elle appelait de "bonnes nouvelles."

« Auparavant on attachait toujours les bébés dans leur berceau pour qu'ils ne puissent pas se balader la nuit dans la sororité. »

« Mais vous serez peut-être heureuse d'apprendre que l'université nous empêche de vous enchaîner pour des raisons de sécurité-incendie. »

« Donc, chacune de vous aura une chaîne autour de sa cheville et le tout accroché à cette alarme. » Nicole nous montra un petit appareil de sécurité. (Ça ressemblait à une de ses alarmes portables que l'on transporte dans nos portes-monnaie. En tirant sur l'anneau attaché à l'appareil, il produit un bruit assourdissant.) Ce fut rapide, un bout d'une chaîne légère était attaché à ma cheville, l'autre bout passait à travers les barreaux du berceau. Toutes les bizutes étaient attachées à la cheville par la même chaîne qui était fixée à l'alarme.

« Vous remarquerez si une seul de vous tente de sortir de son berceau, la chaîne tirera sur l'anneau de l'alarme et le déclenchera. »

« Le problème est que si l'alarme se déclenche nous ne pourrons pas savoir quel bébé l'a mise en marche. »

« Vous serez donc toutes punis très sévèrement si ça arrive. » J'étais presque admirative devant toute l'astuce déployée pour nous humilier.

Un plateau de biberon fut amené dans la crèche. Nicole nous dit, « pour que vous n'ayez pas soif cette nuit, chacune de vous va boire un biberon plein de bon lait avant que de faire dodo. »

« Si quand je reviens vous n'avez pas fini votre biberon, vous serez puni. »

« Suis-je bien clair? » Les biberons nous furent donnés. Le mien était jaune. Je me souvins alors de ce que m'avait chuchotée Chris « Ne bois pas le biberon bleu. » Je regardais autour de moi et vis qu'on avait donné le bleu à Heather. Je n'osais pas la prévenir en face des membres de la sororité. Et puis je ne savais pas de quel danger la prévenir. Un moniteur pour bébé fut allumé ainsi qu'une veilleuse. Toutes nos Mamans nous souhaitèrent une bonne nuit, et la porte de la crèche fut refermée.

Aucune de nous ne parla au début. Nous étions toutes en état de choc. Si on était jusqu'à présent resté dans le flou concernant toute cette affaire de passer une nuit en crèche, je commençais maintenant à en comprendre le sens. Toute cette expérience était une nouvelle méthode pour nous humilier, et ça marchait. J'étais étendu sur le dos et touchais le cadenas et la fermeture éclair. Comme pour tout le reste, elles avaient été méthodiques, je ne pouvais rien enlever. C'est alors que le fait d'être aussi coincée dans mes couches me frappa. Je n'avais aucun moyen d'atteindre mes couches-culottes dans un pyjama en une pièce. Et même si je pouvais, ça ne résoudrait pas mes problèmes... Je ne pouvais pas me changer moi-même? Je ne pouvais pas non plus quitter le berceau et nous mettre toutes dans les ennuis. Comme dans une cage, je commençais à me sentir prise au piège. Je pense que ce fut la première fois que je réalisais combien j'aimais la sensation d'être cloîtrée. Forcée d'être un bébé, d'avoir la possibilité d'être quelqu'un d'autre. C'était libérateur. Je me plongeais dans ce jeu de rôle. Je saisis le biberon et commençais à le boire. Ma main descendit vers ma couche-culotte et instinctivement j'essayais de toucher mes parties intimes. Je riais de ma bêtise. Les couches étaient si épaisses que je n'aurais pas pu me masturber même si ma vie en dépendait. Ça me rendait si chaude... C'était comme de porter une ceinture de chasteté, mais faite de couches.

Je n'arrêtais pas de penser à Chris et je me demandais s'il aimait ces jeux de rôle autant que moi. Une nouvelle fois, je riais de ma naïveté. Nous n'étions pas supposés aimer ça! Et puis ma vessie prit le contrôle sur mon corps, je sus que j'allais devoir faire pipi. J'avais appris de mes expériences précédentes, même si j'étais encore incapable de me l'avouer, que j'adorais me faire pipi dessus. J'essayais d'ignorer la pression sur ma vessie, mais c'était futile. D'autant qu'avec tout ce que j'avais bu dans la journée, la pression ne ferait que s'accroître et je ne pourrais pas dormir si je ne me soulageais pas. Ce qui me préoccupait était qu'il était possible qu'on ne reçoive pas de changement de couche dans la nuit, j'étais inquiète de devoir dormir dans une couche mouillée.

La décision de me mouiller fut prise pour moi. Je venais de finir le biberon et me laissais emporter par l'expérience. Je fermais les yeux et fantasmais sur Chris. Je rêvais qu'il me mette dans un berceau et me force à rester son bébé en couche-culotte. La pression était si forte que mes muscles n'allaient plus pouvoir me permettre de me retenir. Je plaçais mes mains entre mes jambes, par-dessus mon pyjama et mes couches, je commençais à me faire pipi dessus. Peut-être était-ce le fait d'être dans un berceau ou de rêver à Chris, mais ce fût une sensation fantastique. Contrairement à ce qui s'était produit plus tôt dans la journée quand j'étais honteuse de ma vessie, cette fois, je profitais de l'expérience sans arrières-pensées. Mes couches devenaient de plus en plus humides alors que je continuais à faire pipi. Je craignais de mouiller mon berceau et mon pyjama, mais les épais niveaux de couches firent leur travail. Il n'y avait pas de fuite, j'en fus soulagée.

C'était étonnant comme cette épreuve me ramena des années en arrière quand j'étais petite et mouillais mon lit. Je devais être âgée d'un peu près treize ans et j'avais fait pipi durant mon sommeil. J'étais choquée de ce qui venait de se produire et je me réveillais brutalement. Ma Maman entra dans la chambre et me gronda pour ce que j'avais fait. Je me souviens qu'elle me menaça de me mettre en couche-culotte si je ne me réveillais pas assez tôt pour aller aux toilettes. Elle ne me mit jamais en couche, mais c'était très humiliant de se faire parler ainsi par sa maman à treize ans. C'était sans doute la première fois que j'imaginais pouvoir être forcée de porter une couche.

Je décidais de me retourner sur l'estomac, car je n'arrivais pas à bien dormir sur le dos. Je tournais en faisant très attention de ne pas déclencher l'alarme à cause de la chaîne fixée de ma cheville à l'alarme. J'y réussis sans problème. Il n'y avait pas d'oreillers dans le berceau et ma tête devait reposer directement sur le drap en plastique. Pas vraiment confortable, mais c'était un moyen efficace pour nous rappeler que nous étions enfermées pour la nuit. Le plastique avait une odeur et un toucher distinct qui me donnait l'impression d'être vraiment un petit bébé. Je glissais un peu sur le drap tout lisse. J'éprouvais une agréable sensation à me tortiller dans ma couche-culotte. Les mouvements de mon corps faisaient bouger ma couche humide entre les jambes, c'était une sensation vraiment réjouissante. Je faisais attention à être discrète quand je bougeais pour que les filles dans les autres berceaux ne le remarquent pas.

Je décidais de faire pipi à nouveau pour passer une bonne nuit. Tout ce que j'eus à faire fut de pousser un petit peu et je commençais à faire pipi dans ma couche. Je continuais à m'agiter sur l'estomac alors que je me relâchais. Je ne pouvais pas m'arrêter, le mouvement d'avant-arrière traversait les couches épaisses et me rendait toute chose. Ma couche était pleine de pipi si chaud et si humide... c'était érotique et je sentais que j'allais être prise de spasmes. Je ne m'inquiétais plus du tout du reste du monde, mon corps seulement me dirigeait. Je continuais à frotter l'entrejambe contre ma couche-culotte et je jouissais dans un fantastique orgasme.

J'eus du mal à reprendre contenance, Amy demanda si tout allait bien et cela me fit revenir sur terre. Je lui dis qu'il n'y avait pas de problème... que j'essayais juste de me mettre à l'aise. Elle dit : « J'aimerais être à l'aise comme ça. » Je réalisais que je devais m'être donnée en spectacle devant Amy et peut-être d'autres. C'était vraiment gênant, mais je tombais de sommeil.

Je ne sais pas combien de temps je dormis, mais je fus réveillée par les grognements d'Heather. Je pris un certain pour réaliser où j'étais. Je fus choqué de voir que j'étais dans un berceau, puis les circonstances de la nuit me revinrent en mémoire. Heather était dans un des berceaux voisins du mien. Je jetais un œil entre les barreaux et vis qu'elle était à genoux sur ses mains. Je n'étais pas sûr si elle pleurait ou gémissait. Je lui demandais si elle allait bien, elle me répondit : « J'ai vraiment très mal. »

« J'ai une envie urgente de faire caca. » La pauvre fille je me dis. Je me rappelais le biberon bleu et que Chris m'avait averti de ne pas le boire. J'étais sûre qu'on l'avait donné à Heather à cause de sa tentative ratée d'évasion. Un laxatif avait dû être mélangé au lait.

Confinée dans mon berceau, il n'y avait rien que je puisse faire pour l'aider. Mais j'essayais quand même de trouver les mots pour la réconforter. Heather continuait ses grognements. Je lui demandais si elle ne se sentirait pas mieux si elle était capable de faire caca. Elle répondit « oui, je me sentirais mieux, mais je ne peux pas faire caca dans une couche. » Heather était en train de pleurer soit de douleur soit de honte. Je ne savais pas quoi dire, mais je finis par lui conseiller de salir sa couche-culotte, que c'était ok.

« Je peux pas, je peux pas, » elle insistait. Heather était maintenant en train de se tenir au haut du berceau, assise à genoux. Je me rendais compte qu'elle essayait de se plier en quatre pour faire diminuer la douleur. Je lui demandais si elle voulait sortir du berceau et courir aux toilettes. Elle répondit « si je sors, nous aurons toutes des problèmes, je ne veux pas que ça arrive. »

« Et puis, j'ai déjà des ennuis avec la sororité et je veux pas risquer un autre conflit. » Ses grognements se faisaient plus forts. Je lui répétais que tout serait ok et que tout le monde comprendrait si elle faisait caca dans sa couche. Je me rendais compte que le médicament faisait de plus en plus effet et qu'elle ne parviendrait pas à se retenir longtemps.

Toutes les filles étaient maintenant réveillées et se montraient compatissantes. On lui dit qu'on traversait l'épreuve ensemble et qu'on la soutiendrait qu'elle choisisse de sortir du berceau ou de souiller sa couche-culotte. Heather insistait qu'elle ne voulait pas nous entraîner dans ses soucis avec elle et elle décida de rester. Amy était sans doute l'amie la plus proche d'Heather et elle lui parla tout le long de sa terrible épreuve.

« Heather, essaie de te relaxer le plus possible... reste à genoux et pousse. » Heather fit exactement ce que lui conseilla Amy. C'était vraiment un spectacle effroyable de voir une femme adulte se courber en deux pour faire caca dans sa couche-culotte. Je me sentais vraiment navrée pour elle. Heather continuait de pousser et de pleurer en même temps. Ça prit une minute, mais Heather fut finalement capable de faire caca... Il était facile à voir qu'elle se sentait très soulagée, et aussi très embarrassée.

Nous restions toutes silencieuses, ce fut l'odeur dans la chambre qui parlait pour nous. Ce fut à ce moment que l'on devint toutes horrifiées par ce dont nous avions été témoins. Heather voulut s'excuser pour ses actions. On tenta de la rassurer en lui rappelant qu'elle n'avait pas eu le choix. Les sœurs de la sororité devaient nous écouter à travers le moniteur pour bébé, car elles choisirent ce moment pour venir nous contrôler.

12