Margaux Ch. 01-02

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Margaux rentre dans notre relation.
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 06/30/2022
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La scène nous avait frappés tous les deux, j'étais surpris que ma femme y revienne plusieurs fois. En général elle s'attarde peu sur ces visions et me trouve toujours trop pervers dans mes interprétations. Mais pas cette fois, visiblement ravie. En pleine salle de soin, l'infirmière lui avait longuement et distraitement caressé la jambe de façon extraordinairement sensuelle. Surtout compte tenu du contexte qui ne s'y prêtait pas particulièrement, ma femme sortant d'une opération des ovaires délicate. Je dois avouer que lorsque l'infirmière a été contrainte de lui faire une révision utérine, enfonçant son bras jusqu'au fond de l'utérus, la vision de sa main disparaissant ainsi si profondément m'avait un peu ému.

Par acquis de conscience, mais aussi parce que les gens m'intéressent, j'avais demandé son prénom, Margaux. La dernière fois c'est une infirmière qui nous avait particulièrement émus et nous avions été incroyablement heureux de la retrouver par hasard. Mais c'est une autre histoire. Cet hôpital semblait choisir ses infirmières avec un protocole particulier!

Connaissant la timidité sociale de ma femme, qui contraste avec son caractère dominateur et fort, je suis surpris quand elle répond à un appel téléphonique en remerciant Margaux de l'avoir rappelée. Ainsi elle a fait passer un message qu'elle aimerait avoir des nouvelles de l'infirmière, lançant un hameçon pour le cas où ses gestes n'auraient pas été anodins. Nous étions bien convaincus qu'elle était une pure lesbienne tant elle était douce et tendre avec ma femme, froide et cassante avec moi. Parmi d'autres indices. Que Charlotte d'elle-même fasse la démarche est inhabituel et je me sens très excité. Je suis si souvent déçu comme nous n'allons pas très loin dans nos désirs et nos expériences, freinés par sa timidité mais aussi par un certain manque d'appétence qui tranche avec sa capacité à tout accepter comme pratique sans juger.

« Je garde un souvenir très fort et doux de ce jour si spécial, et tu as été exceptionnelle pour gérer la situation si tendue. J'aurais bien aimé nous revoir dans des circonstances plus apaisées, si cela pouvait te faire plaisir et que nous prenions un thé toutes les deux un jour où tu ne travailles pas? »

Je suis excité de l'entendre ainsi, prendre une telle initiative, mais aussi le ton qu'elle emploie : je ne fais pas partie de l'équation c'est très clair. Je ne suis évidemment pas jaloux, cela n'a aucun sens et ma femme peut voir qui elle veut, quand elle veut sans jamais avoir de compte à rendre. Mais cette fois-ci je fais bien partie de son plan. Enfin quelque chose de croustillant dans notre train train où je m'ennuie!

Lorsque Margaux sonne à la porte, elle marque sa surprise de me voir lui ouvrir. Son visage se ferme, mais mon attitude l'interroge. Je garde mes yeux baissés, je lui prends son manteau et son sac, je la fais s'asseoir dans le canapé en allant chercher ma femme et la prévenir de son arrivée. Mon attitude est neutre, comme si je ne la connaissais pas. Elle se détend en voyant Charlotte descendre et elles s'embrassent toutes deux. Aucune ne se décolle et le baiser s'intensifie.

La scène est sensuelle à mourir et si je n'étais pas cadenassé dans la plus serrée de mes cages de chasteté, je serais en train de bander dur. Là j'ai juste très mal avec les pointes qui me transpercent. Cela commence fort et vite. Pas un regard de ma femme vers moi, je pensais qu'elle m'enverrait un clin d'œil complice.

Leurs lèvres se touchent enfin, et sans qu'un seul mot n'ait été dit, elles s'assoient enlacées sur le canapé. J'apporte le thé déjà préparé et quelques macarons et je me retire, pas très loin pour les entendre. En fait aucun mot n'est échangé, le canapé est déplié, les deux femmes sont enlacées, se déshabillent, s'embrassent, se caressent, chuchotent des mots doux. J'entends les cris caractéristiques de ma femme qui jouit encore et encore, jamais je ne l'ai vue aussi excitée. Et pourtant elle ne cesse de me dire que ses orgasmes sont très forts et violents depuis que je me soumets à elle. Margaux ne semble pas en reste.

Le thé a refroidi, ma femme m'apostrophe sans me regarder, satisfaite que j'ai pensé à réchauffer de l'eau pour les servir. Son amante me regarde les yeux ronds, étonnée de mon attitude, et ayant complètement oublié ma présence.

Ma femme lui sourit tendrement, se colle contre elle.

« Ne soit pas gênée, c'est mon esclave. Il ne compte pas, il est juste là pour nous servir. S'il te dérange, je l'enferme dans le grenier!

-Raconte-moi-cela »

Margaux serre ma femme et me regarde avec encore plus de dureté si c'était possible. Elle s'approprie ma Maîtresse à cet instant. Je m'étais toujours dit que le plus grand danger était une autre femme, pas un autre homme. Mais les mots de ma femme ce matin résonnent encore en moi, me rappelant que quoiqu'il arrive et que je ressente, elle m'aimera toujours infiniment. Je ne risque rien et malgré la boule dans l'estomac, je me répète ces mots. Et je suis très excité de la façon dont elle me traite ainsi en public avec une inconnue. C'est tellement ce que j'ai toujours voulu pour que notre relation aille plus loin. La soumission dans le cadre de la chambre à coucher c'est génial mais c'est vite limité quand même, et c'est plus un jeu que quelque chose d'aussi profond que ce dont je rêve. Je n'arrête pas de bassiner Carlotte avec cela et d'un coup elle semble avoir accepté d'étendre notre jeu.

En quelques mots, Charlotte lui raconte notre histoire, insistant sur le côté macho dominateur que j'ai pu avoir, sur tous les abus que j'ai pu faire avec des jeunes femmes soumises, comme pour attiser la colère de Margaux. Qui plus d'une fois exprime sa détestation des hommes, de tous les hommes, mais surtout de ceux me ressemblant. D'un coup je me sens mal, très culpabilisé en fait. Puis le récit bascule sur ces dernières années où ma femme a pris le pouvoir, est devenue ma Maîtresse, mais avec des hauts et de bas car je reste un mâle égocentrique et avec un très fort égo, que j'échappe souvent à son emprise, même si je suis profondément obéissant et que je ne désire rien de plus que d'être un parfait esclave. Ma femme admet qu'elle n'a ni l'envie ni l'énergie de me briser définitivement alors que c'est ce que je devrais subir. Mais ce n'est pas vraiment ce qu'elle désire.

Je suis frappé du ton de ma femme. En général quand elle dit des choses ainsi c'est pour s'amuser, pas vraiment en y pensant. Mais là il n'y a aucune complicité entre nous, je le sens bien, la complicité et les confidences sont réelles avec Margaux, et ses plaintes sur ma mauvaise éducation aussi. Cela me rend profondément honteux de ne pas la contenter et qu'elle ouvre à quelqu'un de l'extérieur ses soucis de couple. Je comprends qu'on ne joue pas du tout et je suis super mal, perdu et j'ai envie de pleurer.

Je suis à genoux, assez honteux d'écouter tout cela, de les voir parler de moi sans vraiment être là. Et je sens toute l'agressivité de Margaux à la fois de son vécu mais aussi de la frustration de Charlotte que je sois si demandeur. Je me dis qu'elle a raison, que je devrais me sentir content de la situation déjà.

Margaux lui pose des questions sur ce que nous vivons, apprends que je suis corseté, enfermé dans ma cage de chasteté depuis son appel au téléphone la semaine précédente, que je porte un très gros gode pour bien me contraindre. A cette description je la sens s'émouvoir, savoir que je suis contraint ainsi et que je souffre lui plaît clairement. Enhardie ma Maîtresse me fait me déshabiller sous l'œil effaré de Margaux il faut bien le dire. C'est un univers totalement inconnu pour elle qui pensait qu'avec son homosexualité elle avait déjà franchi toutes les barrières. Elle enserre ma femme entre ses longs bras fins, étant nettement plus grande mais aussi bien plus fine. L'image est d'une tendresse et sensualité terrible, ma femme avec ses seins lourds, niché contre cette très belle femme loin d'être androgyne. Leur différence de taille et de corpulence exprime un couple très esthétique.

Charlotte lui explique que je dois vivre les contraintes que j'adorais imposer aux femmes. Je dois être épilé intégralement en permanence, bien serré dans mon corset qui fait office de porte jarretelles avec des bas bien tirés, le cul souvent rempli, et mon sexe ridicule enfermé et contraint pour ne pas la gêner puisqu'il ne sert à rien. Et qu'elle déteste le voir. Pour compléter, elle me fait chausser mes talons de 15 centimètres que je supporte si mal, me rappelant comme j'imposais cela à toutes occasions. Je les sens jouir de me voir ainsi contraint et humilié, tandis qu'elles sont habituées aux basket et pantalons. Ma Maîtresse lui apprend alors que je dois demander la permission pour m'asseoir, ce qui hallucine Margaux.

Je la sens perdre un peu pied, je me demande si Charlotte n'est pas allée trop loin. Le SM est notre quotidien depuis des années et tout ceci me paraît assez banal voire normal. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde et certainement pas le cas de Margaux!

Elle semble aussi fascinée par mes tétons traversés par des cadenas très épais qui les ont développés et qui rendent évidente ma condition d'esclave. Ils sont plus gros que ceux de ma femme ce qui la fait rire. Sans avoir besoin de lire mes tatouages et ma marque au fer rouge ils marquent profondément ma condition. Margaux ne cesse d'exprimer comme elle n'en revient pas, surtout après l'impression effectivement de macho que je lui avais faite, m'étant même permis de lui faire une réflexion. Elle s'accroche à Charlotte et je sens qu'elle commence à assimiler ce qu'elle voit. Mais pour une pure lesbienne cela ne peut générer qu'un profond rejet.

Ma femme lui reprend qu'elle voit bien que bien qu'esclave, je suis toujours macho et dominant au fond de moi, dès qu'elle est affaiblie comme par l'opération, mon fond de merde ressort. Son amante semble un peu perplexe entre d'une part ma situation qui semble extrême et ce que lui dit ma Maîtresse de son insatisfaction. Bien entendu je me sens gêné que ma femme ne soit pas comblée et j'aimerais bien que cette part en moi ne soit pas là, mais c'est plus fort que moi. Et j'ai beaucoup de mal à accepter les faiblesses de ma femme, j'ai tant besoin de ressentir sa toute puissance et son pouvoir à chaque instant. C'est ce qui donne du sens à mon abandon total. J'ai aussi profondément un besoin d'expier, expier cette condition de male que je déteste. Mais je comprends bien que c'est mon besoin et pas celui de Charlotte, nous en avons souvent débattu.

La situation est, il est vrai, étonnante puisque d'un côté Margaux est la première vraie expérience homosexuelle de ma femme, son premier coup de foudre féminin, mais que d'un autre côté c'est tout un monde nouveau que Margaux découvre. Je ne saurais pas trop interpréter ce qu'elle ressent, sinon un dégoût certain pour moi, ridicule, mis à genoux par ma Maîtresse. En fait cela doit l'exciter puisque toutes les deux repartent dans des caresses torrides, ma Maîtresse m'intimant l'ordre de baisser les yeux, et ne prend plus garde à ma présence. Les bruits, les mots doux sont évocateurs, et je sens que ma femme est partie et qu'elle ne joue pas pour me faire souffrir. Elle s'éclate comme jamais. Je suis heureux pour elle malgré la boule dans le ventre. Cela nourrit bien mon masochisme cérébral.

La nuit est tombée, je leur prépare un apéritif. Je suis épuisé par mes contraintes. Mais personne ne s'en soucie. Je n'ose demander d'aller me soulager. Les femmes se caressent doucement, et parlent longuement, se découvrant mutuellement, se passionnant l'une pour l'autre. C'est un moment magique. Sans même un regard ni un mot pour moi, ma femme entraîne son amie à l'étage dans notre chambre, me laissant sans aucune instruction ni savoir quoi faire. Je range tout, je mange et bois un peu. Puisque je n'ai pas d'instruction et qu'il est tard, je décide de me libérer des contraintes que je peux. Normalement je devrais les garder sans avoir d'autorisation de les enlever, mais quel intérêt de souffrir alors qu'elle ne pense pas à moi. Autant passer une nuit pas trop difficile.

Je ne garde que la cage dont je n'ai pas la clé, soulagé d'avoir vidé mon cul et enlevé ce corset très contraignant. Je m'endors dans la chambre d'ami, le ventre noué je dois l'avouer. Je suis déchiré entre le plaisir profond que je ressens de voir ma femme aussi épanouie et éclatée, comme je ne l'ai jamais vue. Mais jamais non plus elle ne m'avait traité avec autant de négligence et surtout de distance. Et Margaux me fait un réel effet. Je l'avais déjà repérée à l'hôpital lors d'une venue aux urgences et je la sentais très agressive vis à vis des hommes. C'est à la fois très tentant pour un maso comme moi, mais en même temps cela n'a aucun sens, puisqu'une telle personne n'a aucune attirance pour me briser.

Réveillé tôt, je suis allé préparer un petit-déjeuner un peu festif, restant dans mon rôle, avec seulement deux places. Je me suis rempli à nouveau et les deux femmes en descendant me retrouvent comme j'étais la veille. Elles ont toutes les deux les yeux bouffis de sommeil et ma femme me demande deux cafés sans même un bonjour ni aucun autre mot. Cela me fait mal. Et m'excite. C'est horrible comment je suis, d'aimer d'être ainsi nié et humilié. C'est ce que j'ai toujours eu envie de vivre, et maintenant j'y suis et cela me consume de l'intérieur. Je ne cesse de me rappeler que je suis fait pour cela, et que je suis à ma place. Les deux femmes se caressent la main pendant le repas, échangent quelques mots que je n'entends pas, alors que Margaux doit déjà partir prendre son service. Elles s'enlacent longuement, je sais bien que ce n'est pas que l'histoire d'une nuit, il s'est passé quelque chose. Une fois la porte fermée, toujours sans un mot, ma femme remonte se coucher, je suis désespéré. Je monte derrière elle et me met à genoux à son chevet, la regardant s'endormir après m'avoir gratifié d'un sourire qui me comble.

Je crois que sans la cage je serais allé me faire jouir quitte à être puni ensuite, le désir n'a jamais été aussi fort, puissant, dévastateur.

Près d'un mois s'est écoulé depuis cette soirée qui a eu tant de répercussions sur notre relation. Ma femme a été nettement moins disponible, passant de nombreuses nuits à l'extérieurs sans me dire quoi que ce soit. Profondément je sens que notre relation a pivoté, comme si le fait de partager ma condition avec Margaux, avait ancré cette condition comme jamais. Je la sens bien plus indépendante et distante, provoquant chez moi la réaction inverse, étant encore plus à sa disposition, cherchant à la combler et à la satisfaire. Avec très peu de retours de sa part, ce qui me plonge dans une grande fébrilité et une grande excitation. Jamais notre relation n'a été aussi loin et cela semble pleinement naturel pour elle. Je sais qu'elle ne se force pas et que son intérêt s'est fortement déplacé sur Margaux. Car je ne doute pas qu'il s'agisse d'elle. Et cela ne lui ressemble tellement pas de ne pas partager avec moi. J'ai très mal. Je suis très mal.

Nous devons partir ce matin en vacances pour un mois, cela devrait me faire du bien. Même si je dois avouer que cette extrême frustration comble mon masochisme et me met comme jamais à ma place. Les bagages sont descendus, mes beaux-parents doivent venir nous chercher. Ma femme me fait remonter, j'obéis sans poser de question. Surpris je me déshabille suivant ses ordres, je mets ma cage de chasteté, mon corset qu'elle serre comme jamais, je tends mes bas, et je dois grimper sur mes escarpins de 15 centimètres. J'obéis sans comprendre, et je sens son plaisir intact à me remplir le cul, cette fois-ci avec un gode en bois très difficile à supporter qu'elle attache au corset. Je suis loin d'en avoir fini.

J'attache le parachute à mes couilles à sa demande et j'y attache les 6 kilos qu'elle m'impose habituellement en punition. Deux poids de 500 grammes sont attachés à mes cadenas des tétons et un bâillon boule est enfoncé profondément dans ma bouche, et attaché très serré. Ma femme n'est pas trop fana de bondage, pourtant je me retrouve suspendu par les bras à l'anneau du plafond, reposant sur mes talons aiguilles en me demandant où j'ai le plus mal : les couilles étirées, les tétons pas mieux et le cul défoncé comme jamais. Quant au dos il fatigue déjà tout comme mes pieds. La situation est atroce. Ma femme s'assoit dans le fauteuil en face de moi. Elle semble satisfaite du tableau que je lui présente.

« Je t'aime mon esclave. Je t'aimerais toujours et tu m'appartiendras pour la vie.

Notre relation m'a toujours beaucoup remplie mais pas assez comblée comme je te l'ai dit, tu ne tiens pas ta place et tu me demandes trop d'énergie. C'est vrai que tu as de gros besoins et j'avais tort de vouloir te demander de réduire tes besoins, c'est une force incontrôlable en toi. J'ai beaucoup réfléchi ces dernières semaines, le fait de moins nous voir, que j'ai des intérêts ailleurs m'a fait beaucoup de bien et m'a permis une plus grande lucidité.

Je te veux comme esclave et finalement que comme esclave ce qui devrait te combler si je crois tout ce que tu m'as toujours dit. Déjà je te considérais assez peu comme mon mari, mais je restais attachée à toi, bien trop pour aller aussi loin que tu as besoin. Tu vois, je ne t'ai jamais contraint comme tu l'es là maintenant. Et si tu m'as trompée ou tu t'es trompé, tant pis, dorénavant tu ne seras que mon esclave à vie et sans aucune limite bien entendu. Je me souviens de tes demandes d'être sans pitié, d'abuser de toi, de ne penser qu'à moi. Et bien je crois que finalement c'est ce que je vais faire.

Margaux a été une révélation. Autant ne pas te le cacher, nous avons eu un véritable coup de foudre et plus nous nous rencontrons plus nous nous sentons fusionnelles. Je n'aurais jamais cru pouvoir ainsi tomber amoureuse d'une femme. Elle est magique et je n'ai jamais été aussi bien de ma vie, ni aussi amoureuse. Mais je te rassure, cela n'est pas une menace pour toi, même si je mesure mieux ce que tu es et ce dont tu as besoin. Cela aurait pu être fatal, Margaux ne supportant pas les hommes, moi non plus en fait. C'est un truc que tu as commencé à me faire découvrir et que Margaux m'a révélé : je n'aime pas les hommes, vous me dégoutez avec votre violence et votre puérilité. Et tu représentes bien cette gente. Même en t'avouant soumis tu veux que je te domine comme tu le désires, et me reproches de ne pas aller assez loin. Tu parles d'un soumis!

Depuis un mois Margaux a découvert l'univers sm et s'est découverte des pulsions sadiques et dominantes qu'elle ne connaissait pas. Ces pulsions sont incroyablement plus féroces que les miennes ayant fortement envie maintenant de les mettre en œuvre. Et elle a bien compris que je ne te laisserai pas et finalement est maintenant convaincue que c'est une chance. Avec tout ce qu'elle a lu, vu et découvert, elle a compris comment utiliser un esclave et sans doute bien mieux que moi. Il est vrai qu'elle n'a aucun attachement ni aucune empathie.

Bien entendu, plein de choses vont changer pour toi, puisque ton côté mari va être très atténué voire supprimé et que Margaux prendra ta place dans ma vie affective. Mais tu seras là pour nous servir et surtout subir la rage et l'énergie de Margaux. Tu m'as si souvent expliqué que sans doute une femme voulant se venger des hommes te conviendrait, je te la sers sur un plateau. Certaine que tu regretteras, mais cela sera bien trop tard. En fait c'est déjà trop tard. Tu voulais que je prenne tout et je vais tout te prendre.

Tu vois Margaux est prête à gérer notre argent et investir en bourse à ta place. Et nous assurer le train de vie que nous voulons toutes les deux. D'ici quelques jours tous tes comptes seront fermés. Tu as été gentil de me donner toutes les coordonnées et informations, et finalement c'est ce que tu voulais, ne plus avoir à gérer tout cela pour n'être tourné que vers moi, ce sera vers nous mais c'est pareil : comme j'aime profondément Margaux, tu ne peux que la vénérer comme moi! Tu vas être libéré de toutes les autres contraintes, tu ne seras plus rien d'autre qu'un esclave. Je vois dans tes yeux que tu es surpris, tu dois te demander si tu as eu raison d'exprimer tous ces désirs, de me les écrire encore et encore. Mais oui, je te rassure, je suis persuadée que c'est bien ta place et que tu y seras mieux que jamais. Et sache que cela m'excite terriblement de te voir ainsi affolé et ayant envie de revenir en arrière. J'ai en fait toujours eu l'envie de te détruire, mais jamais eu l'énergie pour!

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