Maîtrise De Genre : Épilogue

Informations sur Récit
Mélanie comprends bien des choses sur elle même et autrui.
3.7k mots
4.81
2.1k
1
0

Partie 1 de la série de 9 pièces

Actualisé 02/16/2024
Créé 02/04/2021
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
Malmort
Malmort
9 Admirateurs

Notes de l'auteur :

Texte rédigé avec l'aide de ma coauteure, Colère. Un immense Merci à elle.

Si vous appréciez le texte, n'hésitez pas à le noter et le commenter. Je lirais vos commentaires avec plaisir.

Bonne lecture.

Episode 9 : Epilogue

Mélanie se réveilla dimanche matin de la semaine suivante, le corps habité par une certaine frustration. Jeanne l'avait prévenue qu'elle passerait la voir à midi avec Adelyne, et elle avait passé toute la soirée à imaginer la manière dont son amie avait prévu d'occuper leur déjeuner.

Elle avait dormi nue, le cadeau de sa Maîtresse posé sur son ventre, profitant pour elle seule du lit tout entier. En effet, depuis le passage du Maître et d'Adelyne, Allan était resté dormir sur le clic-clac de la buanderie, attendant sans doute d'avoir l'autorisation de revenir dans sa propre chambre. Lorsqu'il la croisait, il continuait sa vie comme si de rien n'était, évitant soigneusement d'évoquer lés événements qui s'étaient déroulés la semaine passée. Mélanie, qui ne se plaignait pas de la situation, avait préféré ne pas aborder le sujet, trop heureuse de pouvoir chaque nuit s'agiter à sa convenance.

Mais ce matin, elle avait envie d'autre chose. Elle avait envie de se sentir comme Jeanne. De... prendre. Comme elle n'avait de sa vie jamais dominé sexuellement personne, elle doutait d'elle-même. Il faut dire que deux semaines plus tôt, la simple idée lui aurait semblé ridicule. Saisissant son smartphone, elle envoya à ce dernier un message, sentant confusément qu'elle se sentirait plus en confiance avec son autorisation.

"Bonjour, Maître. J'aimerais essayer de dominer Allan, ce matin. Je souhaiterais avoir votre bénédiction."

Frissonnant de plaisir à l'idée, elle se leva et jeta un coup d'œil à son anatomie nue dans le grand miroir de la chambre. Elle ressentit une pointe d'orgueil, fière de ce corps choisi par son Maître. Une notification lui arracha un sourire :

"Il est là pour ça, Mél. Humilie le bien. Tu me raconteras."

"Rends moi fier"

Ces trois mots l'emplirent de joie. Elle se sentait confirmer dans son intention, justifiée dans son envie. Ils lui donnaient le courage de faire ce qu'elle désirait déjà. Excitée comme une puce, elle enfila prestement un kimono de soie bleue, décoré d'un motif de fleur, et partit vers le couloir d'un pas félin. En chasse.

Arrivée au rez-de-chaussée, elle trouva Allan dans le salon, très occupé à regarder une série TV sur leur écran plat. Assis à la place où le Maître avait trôné quelques jours plus tôt, il ne l'avait même pas remarquée, penché en avant vers l'écran. Mélanie défit la ceinture de son kimono, et le laissa bâiller librement, exposant aux courants d'air sa peau nue. Souriant en pensant à l'effet qu'elle allait produire, elle attira l'attention de son mari :

_ Bonjour, Allan.

Il ne se retourna même pas, trop concentré sur sa fiction. Sans un regard, il lui répondit que le café était chaud, et le petit déjeuner préparé dans la cuisine. Mélanie se sentit désarçonnée par cette réponse, brusquement humiliée, diminuée par son impuissance à attirer son attention. Quelques semaines plus tôt, elle se serait contenue, aurait refermé sagement son vêtement et serait allée prendre son petit déjeuner dans la cuisine, en se faisant une raison. Mais aujourd'hui... ce n'était même plus envisageable. Pleine d'assurance, elle prit les pans de son kimono dans ses mains et, d'un geste, laissa glisser le morceau de tissu le long de ses épaules et se poser derrière ses talons. D'un pas de chasseresse, elle marcha vers Allan, en veillant à rester dans son angle mort.

_ Allan, quand je te parle...

Il s'apprêtait à lui répondre une pointe d'agacement perçant déjà sur son visage. Mais à ce moment-là, arrivée à son niveau, elle s'assit sans prévenir à califourchon sur ses genoux, face à son mari. L'intéressé se figea brusquement, ravalant son commentaire dans un bafouillement. Il était clairement incapable de réagir face à ce corps fascinant, qui inondait brusquement son champ de vision de courbes tentatrices... et son petit cerveau d'hormones irrésistibles. Heureuse du silence qu'elle venait d'imposer à son homme, Mélanie termina sa phrase.

_... je veux que tu écoutes. C'est clair?

Il opina du chef. Mélanie, voyant dans son regard la même sidération quasi mystique que lorsqu'il avait été dominé par Adelyne, sentit une bouffée de fierté enflammer sa libido. Elle caressa de la main le visage de l'homme fasciné, qui de son coté était incapable de quitter sa bouche de ses yeux tremblants.

_ Allan, j'ai envie de m'amuser. Alors tu vas me rejoindre dans notre chambre. Je me fais bien comprendre?

_ Oui je... Oui Mélanie.

Elle sourit, se releva, et s'éloigna en une large courbe, sans avoir besoin du moindre regard pour sentir les yeux de son mari aimantés par la danse de ses jolies fesses. Arrivée à la porte, une des phrases fétiches de son Maître lui revint, qu'elle décida d'essayer à son tour. Elle se retourna donc vers Allan et croisa son regard.

_ Tu n'auras pas besoin de vêtements.

_ Oui. Oui ma chérie.

Elle fit un petit sifflement de la langue pour l'interrompre.

_ Oui, Madame.

_ Je... Oui. Oui madame.

Et elle passa la porte, l'entendant se lever à la hâte pour arracher ses vêtements. Quel bonheur que de se faire obéir! Elle comprenait Jeanne. Elle était heureuse à plusieurs titres. L'anticipation, tout d'abord. L'ivresse du pouvoir, bien sûr. Mais surtout... Elle était fière. Fière d'apprendre à se comporter comme ses Maîtres. Fière du sourire qu'ils allaient avoir quand elle leur raconterait cette domination. Fière de se comporter comme ils l'exigeaient d'elle.

Elle monta l'escalier et atteignit sa chambre, dont les teintes claires étaient inondées par le soleil matinal. Féline, elle se coucha sur le lit et s'étira, caressant doucement son corps. Elle était face à la porte, et attendait agréablement que son gibier vienne de lui-même se jeter entre ses griffes. Alors qu'elle patientait, elle fut saisie de doutes. Et s'il ne venait pas? Et s'il la trouvait risible? Elle était loin d'avoir la jeunesse d'Adelyne ou le physique de Jeanne... sans parler de l'aura de leur Maître. Et si tout ce qui l'attendait, c'était le ridicule? Elle frissonna, prête à recouvrir son corps de la couette. Mais le visage de sa douce stagiaire s'imposa à elle. Elle ne voulait pas la décevoir. Elle reprit donc un semblant de confiance, à l'instant où Allan apparaissait dans l'entrebâillement de la porte.

Mélanie ressentit une nouvelle dose de fierté en constatant que, comme ordonné, il était nu, et visiblement un petit peu gêné par la situation. Son sexe en érection balançait mollement sous son ventre, imitant ses bras ballants de chaque côté de son corps. Il regardait sa femme avec un air toujours surpris, mais aussi lubrique, visiblement très attiré par ce qu'il voyait. Quand Mélanie écarta ses cuisses, son expression se remplit de détermination, comme s'il avait enfin retrouvé une situation habituelle. Avec une assurance renouvelée, il avança vers elle, son regard braqué sur ce corps féminin, en respirant plus fort à chaque pas. Mélanie le regardait avec un air interdit. Arrivé au pied du lit, il posa un genou entre ses jambes, amenant son bassin droit sur celui de sa femme, tremblant déjà de désir pour le missionnaire à venir. Mais, alors que son visage dépassait le pubis de Mélanie, celle-ci l'arrêta d'une pression de la main sur son front. Surpris, il leva les yeux vers elle. Alors qu'elle prenait la parole, il découvrit sur ses traits une dureté dont il l'ignorait capable.

_ Tu plaisantes, j'espère?

_ Mais enfin, Mélanie, je croyais que...

Elle redressa sans ménagement son visage, l'empoignant par le menton.

_ Pardon?

Blême, il répondit sagement :

_ Madame.

_ Reprends.

_ Mais enfin, Madame, je... je croyais que tu... que vous...

_ Tais-toi.

Sur ces paroles, elle prit son crâne à deux mains, et l'enfonça fermement entre ses cuisses. Les protestations d'Allan furent étouffées par sa vulve, alors que les cuisses de Mélanie se tendaient autour de lui. Elle caresse un instant sa chevelure, la massant comme il l'aimait, le préparant à l'effort à venir. Puis elle lâcha un ordre impérieux.

_ Lèche.

Obligement, la langue d'Allan s'agita sur le sexe de Mélanie. Laissant échapper un grand soupir, elle partit en arrière sur le lit, s'étirant sous les caresses de son homme. Tout en frôlant la pointe de ses seins de ses propres doigts, Mélanie se laissa envahir par l'aise. Quand elle pensait aux simagrées que lui avait fait son mari pour ne pas lui faire de cuni! il avait toujours été trop impatient de prendre son plaisir pour perdre du temps en préliminaires. Pauvre petit con.

En enfonçant sa tête dans le matelas, Mélanie se cambra, appuyant son pubis contre la bouche d'Allan déjà inondée de son plaisir. Quel pied... Entre cette langue sur son clitoris et ses mains sur ses seins, elle sentait une irrésistible moiteur coloniser tout son être. Enfin, elle allait réussir à jouir avec son mari. Il ne lui aurait fallu qu'une douzaine d'années.

Alors que sa respiration commençait à accélérer incontrôlablement, Mélanie, les yeux mi-clos, reconnut un étrange bruit de vas et vient qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle releva brusquement la tête. Elle constata qu'Allan, sans cesser son cuni, avait relevé ses fesses comme un chien face à son dominant, afin de pouvoir se masturber sans être gêné par le matelas. Elle le connaissait bien... à ce rythme, il n'allait pas tenir deux minutes. Il était temps de s'affirmer. Elle prit donc la parole d'une voix calme.

_ Allan?

Il releva la tête, surpris d'être interrompu dans un acte qui lui avait été tant demandé.

_ Est-ce que je t'ai dit que tu pouvais te masturber?

Ses yeux s'écarquillèrent. Clairement, il allait avoir besoin d'un petit peu de discipline.

_ Tu - vous ne m'avez pas interdit de...

Elle le gifla.

_ Je ne t'ai pas autorisé à te faire jouir.

Allan, blème, à l'exception de la trace de main rouge sur sa joue, se redressa à moitié. Ahuri, il glissait sur le matelas, en se mettant maladroitement à quatre pattes. Mélanie, furieuse, se dressa à genoux devant lui, sa poitrine juste au-dessus de ses yeux. Alors qu'Allan, encore sous le choc, essayait de reprendre ses esprits, la brune se retourna et ouvrit le tiroir de sa commode, celui dans lequel elle cachait ses jouets. Elle se saisit de la ceinture de son Maître, qu'elle y avait conservée comme une relique, afin d'en sentir l'odeur lors de ses sessions de plaisir solitaire. Elle venait d'y trouver une nouvelle utilité.

Un instant, elle domina son homme de la tête, le regardant en jouant avec la texture de cette lanière de cuir, que son Maître avait si gentiment laissé serrée autour de son cou. Allan, qui découvrait l'objet, la regardait sans comprendre, une terreur lubrique sur le visage. Mélanie, un sourire d'impératrice sur les lèvres, s'avança vers l'homme qui tremblait sur ses quatre pattes. D'un geste impérieux, elle posa sa main sur sa nuque, et poussa fermement, le forçant à s'affaler à plat ventre sur le lit. Prenant la ceinture entre ses dents, elle contourna son mari et attrapa ses poignets. Elle lui tordit ensuite les bras afin qu'ils se rejoignent dans son dos. Sans le moindre égard pour le gémissement vaguement indigné qu'il poussa, elle lia alors ses avant-bras avec la ceinture, qu'elle sera juste assez fort pour qu'il ne puisse pas s'en échapper. Allan, ainsi entravé, toujours à plat ventre, dû tendre le menton vers le haut pour croiser son regard.

Elle avait reculé, admirant son œuvre de toute sa hauteur. Son mari, attaché sur le lit, allait enfin comprendre le sens du mot "frustration". Très gentiment, elle redescendit à sa hauteur et, le guidant par le menton, le fit se retourner sur le lit, les bras serrés contre le matelas, et son pénis exposé vers le plafond. Allan, toujours aussi perdu, lui jeta un regard terrifié.

_ Tout va bien, lui dit-elle d'une voix douce.

Ce faisant, caressant son torse d'une main, elle avait commencé à masturber lentement son pénis de l'autre. L'homme frémit de plaisir.

_ Allan, tu vois bien que tu n'es pas capable de gérer ta jouissance. Pas capable de me satisfaire.

Elle vit une petite larme au coin de son œil, vite balayée par le plaisir qu'elle lui donnait. Il opina.

_ Et tu as envie de me satisfaire, n'est-ce pas?

À nouveau, il opina.

_ C'est bien. Alors, pour ton bien, je vais t'apprendre la frustration. Entendu?

_ Ou Madame.

Dans cet état, il aurait tout accepté. Alors qu'elle sentait le corps de son homme qui s'apprêtait à exploser, Mélanie lâcha son membre, ses yeux concentrés sur son visage. Elle vit le moment précis où Allan réalisa qu'elle ne le masturbait plus. Son envie de saisir son membre pour finir le travail. La réalisation du fait que la ceinture ne lui en laisserait pas le loisir. Il leva les yeux vers elle, implorant.

_ S'il vous plaît...

Elle éclata d'un rire terriblement foid. Ivre de pouvoir. Pour la première fois de sa vie, elle comprenait ce que c'était d'avoir un homme au creux de son poing. Et même si ça n'enlèvait rien à son propre désir de soumission... c'était très bon. Elle l'attrapa par les cheveux et, avec douceur, vint remettre son visage entre ses cuisses affamées.

Allan dut se tortiller pour se retourner de nouveau, toujours attaché, dans cette position difficile. Mais déjà ses lèvres avaient trouvé celles de sa femme, et sa langue reprenait son office, servile. Mélanie enserra son crâne de ses jambes, le plaquant centre son sexe si puissant. Cette fois, Allan était totalement incapable de jouir. Frustré dans son désir, réalisant qu'il ne recevrait aucun plaisir tant qu'il n'aurait pas satisfait sa dominante, il la lécha de plus belle, ses mains toujours inutiles dans son dos.

Mélanie se laisse à nouveau partir en arrière, son corps pulsant à chaque vague de plaisir. Ses respirations se muèrent en soupirs, puis en gémissement. Sans cesser de tenir la tête d'Allan sur son con, elle commença à trembler de façon incontrôlable. Elle se libéra une main pour pincer son téton, ce qui lui envoya une décharge supplémentaire de jouissance. C'était prometteur. Évidemment, Allan était bien loin de la Maîtrise d'Adelyne en la matière. Mais tout de même, elle sentait qu'avec les corrections adaptées, elle allait en faire quelque chose.

Elle profita quelques minutes de ce traitement, puis se concentra toute entière sur son clitoris, et sur le plaisir qui montait en elle à chaque passage de la langue de son soumis. À l'écoute de ses sensations, elle visualisait presque une brûlure remontant jusqu'à sa tête, telle une traînée de poudre partant de son sexe, allumée par la langue de son mari. Vint l'explosion. Pour la première fois, elle hurla d'un plaisir non feint au contact d'Allan, qui n'osait s'interrompre.

Comme Mélanie reprenait son souffle, elle repoussa gentiment son soumis, qui se retrouva le visage plaqué contre le matelas entre ses cuisses. Tant bien que mal, il tenta de se redresser, s'imaginant sans doute qu'il avait accompli sa mission. Mais Mélanie le regardait avec un air nouveau. Un air carnassier. Sans ménagement, elle se jeta sur lui et le coucha sur le dos, les bras toujours entravés. Comme il ouvrait la bouche, elle lui posa un doigt sur les lèvres et, souriante, enjamba son mari qui se tortillait sous elle. Une fois en place, elle capta son regard et il se figea, son sexe en érection juste en dessous du sien.

_ Profite.

Elle s'empala sur son membre, lentement, avec une force parfaitement contrôlée. Mélanie sentit le pénis qui rentrait en elle, joua à en contrôler chaque mouvement, chaque frémissement de son bassin. C'était fondamentalement différent de tout ce qu'elle avait pu connaître avec cet homme. Jusque-là, même les quelques fois où ils avaient essayé de faire l'amour en amazone, il avait toujours fallu qu'il s'agite, et balance des coups de bassins pour accélérer les choses. Cette fois, il n'osa pas. Attaché, impuissant, il regarda sa femme maîtriser le coït, subissant le plaisir généré à chacun de ses coups.

En prenant possession de ce membre, Mélanie contrôlait parfaitement le rapport, mesurant aux gémissements de son homme le plaisir qu'elle lui concédait, profitant des vagues de jouissances que cet empalement lui procurait. Elle lui fit ainsi l'amour de longues minutes, le menant toujours plus près de l'explosion, mais ralentissant juste au dernier moment, le plongeant dans un abîme d'envie et de frustration. Se sentant enfin rassasiée, Mélanie plaça une main sur le torse d'Allan et l'autre sur son clitoris, sans cesser de s'enfoncer sur son pénis. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se porter jusqu'à l'orgasme, inondant de sa jouissance le pubis du pauvre homme attaché sous elle, noyé dans un fleuve de privation sensuelle. Elle jouit de tous ses poumons pendant plusieurs minutes, alternant entre les hurlements et les rires incontrôlables.

Lorsqu'elle eut enfin terminé de prendre son plaisir, Mélanie, toujours à cheval sur son homme, tourna enfin son regard vers sa monture à bout de nerfs. Encore en elle, Allan la regardait avec un mélange de fascination et de frustration, visiblement dans l'attente. Souriante, la brune se souleva afin de l'extraire de son vagin, et s'agenouilla à côté de son torse. Tout en caressant son visage d'une main, elle prit son membre dans l'autre.

_ C'est bien, Allan. Tu sais maintenant ce que c'est de participer à la jouissance d'une femme.

_ Me.. Merci madame.

Elle imprima à sa main la plus basse un mouvement de va-et-vient, qui presque instantanément poussa Allan aux portes de la jouissance. Mélanie ralentit un peu pour avoir le temps de poursuivre :

_ Il faut bien que tu comprennes que tout plaisir mérite récompense.

_ Bien sûr.

Ce faisant, elle lâcha son visage pour envoyer sa seconde main entre les cuisses de son homme, dont elle caressa les testicules.

_ Et que quand tu me désobéis, tu mérites d'être puni.

_ Évidemment, Madame.

Sans un mot, et sans interrompre les mouvements de son poignet, elle approcha doucement son majeur de sa zone à anale, qu'elle massa avec douceur. Allan fit de son mieux pour prendre un aiir indigné, démentit par les frémissement de son sexe. Mélanie souris. Elle avait toujours su au fond d'elle qu'il en avait envie. Il ne lui restait qu'à conclure le dressage.

_ Pour ta punition... Je vais te donner le choix.

_ Un choix?

Elle augmentant la pression de son doigt, lui arrachant des gémissements incontrôlés.

_ Si tu choisis la frustration, je m'arrête, et je te laisse privé de plaisir. Si tu choisi la jouissance... alors tu vas savoir ce que c'est d'être pénétré.

Il la fixa en silence, écrasé par la honte, incapable de répondre. Tout deux savaient très bien ce qui allait lui arriver. Elle sera son poing sur son membre, just assez pour ajouter un soupçon de douleur a son cocktail de plaisir et de frustration.

_ J'attends une réponse.

Sans oser baisser les yeux, rougissant, il répondit dans un murmure :

_ la jouissance, Madame.

Elle ne quitta pas une seule seconde le visage de sa proie des yeux. Mélanie enfonça doucement son doigt dans l'anus d'Allan. Elle vit sur son visage un instant la surprise, l'humiliation, le dégoût... Puis le plaisir. Concentrée sur ses expressions et gémissements pour mieux saisir sa jouissance, Mélanie fit tourner son doigt doucement, par petit cercles, massant son mari en son point le plus honteux.

Elle réalisa que chacun des mouvements de son majeur se traduisait en frémissement dans tout le corps de l'homme, et qu'elle avait par ce biais plus de contrôle que lui-même sur son propre corps. En jouant sur ce penis et cet anus, elle le maîtrisait tout entier. Il lui obéissait au doigt, et à l'œil. Elle comprenait pourquoi son Maître aimait tant la faire jouir. C'était bandant.

Malmort
Malmort
9 Admirateurs
12