Ma Logeuse Ch. 02

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Un autre homme intervient.
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3

Partie 2 de la série de 13 pièces

Actualisé 06/07/2023
Créé 11/06/2013
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Les jours suivants se passèrent à peu près normalement. Nous avions repris notre train-train quotidien et elle se montrait toujours aussi avenante. C'est comme si rien ne s'était passé.

À part cette cage qui m'enserrait le sexe. Dès les premiers jours, j'avais été réveillé de manière presque douloureuse par mon érection matinale qui ne pouvait pas se déployer librement. Et je m'étais fait au nouveau rythme que cela m'imposait, me levant très tôt, souvent avant 6 heures du matin, pour faire cesser cette douleur diffuse.

Et puis, au fur et à mesure que le temps passait, les choses empirèrent. Je commençais à ressentir un réel manque. J'étais de plus en plus énervé, irritable et la moindre vue d'une cuisse, ou d'une poitrine un peu suggestive déclenchait immédiatement chez moi une douloureuse tentative d'érection.

Le spectacle journalier d'Hélène, qui bien que ne faisant rien pour m'aguicher, se montrait dans des vêtements qui mettaient en valeur ses formes pleines n'était pas fait pour me calmer. Je faisais de plus en plus souvent des rêves étranges, dans lesquelles je me voyais soumis à une meute de femmes excitées et je me réveillais en sursaut, tiré de mon sommeil pas une douleur vive dans le sexe, en sueur et le cœur battant. Je n'arrivais plus à me concentrer sur quoique ce soit d'autre et mon travail en pâtissait. Il fallait que j'en parle à Hélène.

Je saisis l'occasion un soir ou, après avoir mangé, elle se délassait sur la banquette en fumant une cigarette. Elle était encore en habits de travail, un chemisier sable, une jupe gris-perle, et des bas chair. Elle avait même gardée ses escarpins, ce qu'elle faisait rarement, préférant se couler sitôt rentrée dans des mules d'intérieures.

« Madame... »

« Oui? »

Je rougissais de honte mais il fallait que je lui dise.

« J'ai un problème...avec votre cage »

Elle tourna son regard sur moi.

« Elle te fait mal? »

« Oui, en fait non, pas vraiment, mais ... »

« Tu veux dire qu'elle te fait mal quand tu bandes... »

Mon humiliation augmenta encore avec cette description crue de mon problème.

« Euh, oui, c'est ça.. »

« C'est normal...qu'est ce qui te fait bander? »

« Ben beaucoup de chose...vous... »

Elle se redressa et me fixa dans les yeux l'air étonné.

« Moi je te fais bander? »

« Euh, oui...S'il vous plaît Madame, enlevez la moi. Je ne peux plus vivre comme ça »

Elle répliqua d'une voix ferme

« Il n'est pas question que tu te masturbes chez moi...Déshabille toi et allonge toi là »

Subjugué par le ton de sa voix et obnubilé par mon envie de jouir, j'obtempérai immédiatement et me retrouvait nu, le sexe douloureux dans sa cage d'acier, allongé sur le dos devant la banquette.

Elle se leva, je ne voyais pas bien ce qu'elle faisait mais je n'en pouvais plus du supplice de cette cage contre mon sexe. Je la vis s'accroupir et tourner la vis qui m'emprisonnait. Elle retira délicatement la cage et je fus immédiatement en érection.

Elle se réinstalla dans la banquette, puis sans dire un mot, posa un pied humide de sueur contre mon nez.

Immédiatement, son odeur fauve, un peu aigre m'envahit. Cela dura quelques minutes qui me parurent une éternité. J'étais envoûté par cette odeur pénétrante qui m'emplissait à chaque inspiration et je sombrais dans une sorte d'état second. Je sentis à peine son autre pied se poser sur mon sexe et commencer un lent va et vient. Le nylon de son collant rendait le contact un peu rugueux mais je sentais déjà le plaisir monter dans mon membre.

Il ne fallut pas longtemps pour que j'atteigne le point de non retour. À mon plus grand désespoir, elle arrêta alors tout mouvement, appuyant fermement son pied contre mon sexe et je me vidai sur mon ventre, écrasé par ce pied contre lequel j'essayais en vain par des mouvements de bassin de trouver la stimulation qui me manquait pour atteindre un véritable orgasme. Quand mon éjaculation fut terminée, je me retrouvais là, en sueur, insatisfait et avec une immense déception. Je sentis des larmes couler sur mes joues.

Elle se leva et revint avec un torchon

« Essuie toi... »

Sortant de mon comma extatique, je m'essuyais le ventre. J'avais la tête qui tournait et j'étais terriblement frustré par ce plaisir inabouti.

« Bon...lève toi et viens là »

Devinant déjà ce qui allait se produire, je me redressais, nu les mains dans le dos tandis qu'elle introduisait à nouveau mon pénis dans sa cage.

Elle tapota sur la banquette à côté d'elle, m'invitant à m'y asseoir. Elle me serra contre elle et passa une main dans mes cheveux.

« Tu pleures? »

« Oui...c'est cruel ce que vous venez de faire. »

« Oui, c'est cruel...tu vas apprendre à mieux me connaître et parfois, je suis cruelle. »

« Mais pourquoi avez-vous fait cela? »

« Parce que j'en ai eu envie...Tu sais, je vois comment tu me regardes depuis quelques jours, et ce n'est pas désagréable de se sentir désirée. »

Elle me posa un baiser sur le front. Je sentais son corps chaud contre le mien et j'eus un frisson.

« Bon, maintenant que tu va mieux, on va se coucher »

La nuit me parut longue. La jouissance avortée que m'avait procurée Hélène n'avait en rien calmé mes ardeurs et je commençais à me demander où tout cela allait me mener. Plus que tout, je commençais à tomber amoureux de cette femme qui aurait pu être ma mère.

Quelques jours après, Hélène m'appela au téléphone pour me dire qu'elle sortait, rentrerait tard et qu'il ne fallait pas que je l'attende

Je dînais seul dans ma chambre, essayant de me concentrer sur mon travail, mais sourdement préoccupé par son absence...était-ce de la jalousie? Le soir, je n'arrivai pas à m'endormir avant que je l'entende rentrer vers 3h00.

Le lendemain se passa normalement. Hélène était rayonnante. Nos relations étaient à nouveaux des relations normales entre une propriétaire exubérante et un étudiant hébergé

La semaine suivante s'écoula, je me levais tôt et préparais le petit-déjeuner avant de me rendre à l'école. J'avais résolu de prendre mon partie de cette espèce d'excitation continuelle qui m'habitait et qui me faisait parfois avoir un frisson simplement quand la main d'Hélène effleurait la mienne.

Un soir, elle me prit à part dans le salon,

« Pascal, un ami vient dîner demain. Est ce que tu peux t'occuper du service? »

« Je ne mange pas avec vous? »

Elle eu l'air embêtée.

« Euh...non, s'il te plaît, je préférerais passer un moment en tête à tête avec lui... »

Elle me fixa avec un regard suppliant en posant sa main sur la mienne.

« Excuse moi, Pascal...ne m'en veux pas...si tu ne veux pas, je le comprendrai très bien »

J'étais partagé entre une profonde colère que je sentais monter en moi, et ce regard qu'elle m'adressait qui ne me donnait qu'une seule envie : Tout faire pour lui être agréable. Je jouais le détaché qui n'en avait rien à faire :

« D'accord Hélène...vous pouvez compter sur moi...je m'occupe de tout »

En disant cela, je sentais à la chaleur sur mes joues que je rougissais.

« Merci Pascal »

Elle avait dit ça sans me quitter des yeux, puis elle se leva et vint me poser un baiser sur le front.

Le lendemain, à l'heure dite, Hélène arriva avec son ami. Elle me présenta comme son jeune locataire et expliqua que je lui devais quelques menus services en échange de mon hébergement.

Son ami Bertrand, était un homme d'une cinquantaine d'années plutôt bel homme, amical et sûr de lui.

Je fis de mon mieux pour que leur soirée soit agréable.

Après le repas, Hélène demanda à Bertrand s'il voulait un digestif. Celui-ci acquiesça calmement et je me rendis vers le bar pour leur servir deux Cognacs Quand je revins, avec mes verres dans les mains, je les trouvais enlacés. Le choc fut pour moi tellement violent que je faillis en laisser tomber les verres.

Hélène me lança calmement

« Merci, Pascal, tu peux aller dormir maintenant, je m'occuperai du reste »

Sans protester mais vert de colère, je dis au revoir à Bertrand et me dirigeai vers ma chambre.

Je les entendis monter ensemble au premier étage, puis j'entendis les couinements du sommier et des gémissements étouffés quand ils firent l'amour.

La jalousie me dévorait et c'est avec des larmes dans les yeux que je finis par m'endormir.

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