Ma Double Vie - Ch. 03

Informations sur Récit
Chloé découvre l'effet secondaire de son traitement.
3.8k mots
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2

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 08/12/2023
Créé 08/10/2023
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Chapitre 3: C'est quoi ces médocs?

##### Seule dans la chambre #####

La route du retour est un vrai calvaire pour Chloé. Même si sa mère lui rabâche qu'elle est fière d'elle, et que ça va lui faire du bien de se prendre en charge, l'adolescente sait que Cécile n'a aucune idée de ce qu'elle vit.

En tout cas, les premières minutes passées sur la route ont l'air de donner raison au docteur Thierry. La tension dans les nichons de la jeune fille a disparu et son t-shirt n'a aucune trace de montée de lait. Mais à mi-parcours, ses tétons se sont mis à durcir et à pointer à travers le fin tissu de son crop top.

"Putain, heureusement que maman conduit, la tehon sinon!" En effet, même si les cachetons ont l'air de stopper la production lactée, sa libido semble être en overdrive, et, discrètement, Chloé tire sur la base de son short pour en écarter la couture centrale de la fente toute humide de son minou.

"Merde, faut pas qu'je salope le tissu du siège!" Les pointes de ses nichons sont certes taris, mais ils sont devenus ultra sensibles. Les secousses des trous sur l'autoroute font sursauter ses seins sans soutien, et le frottement du doux tissu léger les excite au point de les faire bander encore plus qu'à l'accoutumée.

Incapable de se concentrer sur les paroles de sa mère, la blondinette s'évertue à réfreiner le feu, qui grossit au fond de son ventre. Elle sent les chairs de sa vulve encore vierge s'humidifier au fil de la route. "Fais chier putain! Vivement qu'on arrive, que je puisse me soulager et me changer."

Avec les mois, et l'apparition des premiers symptômes, Chloé connaît maintenant bien son corps. Elle a appris à détecter les signes avant coureur de son excitation, et dans le confort de sa petite vie rangée de jeune bourge, elle trouvait toujours le temps de canaliser ses pulsions.

Quelque soit la situation, elle se contentait de s'isoler dans sa chambre pour soulager la tension dans sa chatte avec son petit œuf vibrant, étouffant ses cris dans un de ses oreillers. Elle a en effet découvert très vite son penchant pour une jouissance plutôt bruyante.

Mais là, au milieu de nulle part, elle n'a qu'une hâte, celle d'arriver au centre qu'elle puisse enfin s'isoler dans la chambre de Maé. Ce n'est qu'après une grosse demi-heure, et à force d'insister auprès de sa mère pour qu'elle accélère un peu, que les filles sortent enfin de l'autoroute. Mais au lieu de la soulager, les derniers kilomètres sont un véritable calvaire pour la jeune fille, qui encaisse les bosses de la route pourries du mieux qu'elle peut pour ne pas détremper l'assise de son siège.

Lorsque le van passe enfin les piliers délimitant l'entrée de la ferme qui compose le centre nautique, Chloé se précipite hors de la berline et sans demander son reste, elle se précipite dans la chambre à l'étage.

"Bordel, mais c'est quoi ce traitement de dingue?" Et le docteur qui lui a prescrit ce traitement trois fois par jour pendant toute la première semaine. La jeune fille a fait le calcul avant de partir de Nevers, et elle doit reprendre ces maudits cachetons une heure avant son rendez-vous du lendemain.

En effet, le sms était très clair, une interruption du traitement, elle se mettra à fuir des tétons comme une vache laitière. Mais pour l'heure, elle doit absolument soulager sa chatte! Elle n'a jamais autant eu besoin de se branler!

HIIIIII CLANG...

La main droite sur le bas du ventre, elle tente de soulager la pression croissante de la boule qui grossit au cœur de son pubis aux abois. Elle pousse la porte derrière elle de sa main libre, sans plus s'en soucier, retire ses fringues fissa, et se précipite sur sa valise pour en extraire sa vanity qu'elle pose en urgence sur le lit de Maé. Elle en sort une pochette en soie, des perles de sueur tapissant son front presque fiévreux: "Putain, mais c'est quoi ces médocs?"

Le tissu de son crop top au contact de ses nichons secoués par l'excitation du moment est une torture. Elle sent les pointes de ses mamelons surexcités bander et durcir à mesure que leur sensibilité s'accroît. Elle frotte ses cuisses humides de transpiration l'une contre l'autre, ce qui appuie sur les grandes lèvres de sa vulve, et contre le bouton sûrement déjà bien gonflé de son clitoris. Dans un soulagement extatique, elle sort le petit oeuf vibrant de son emballage et click sur la base du jouet:

BZZZZZZ

"Ouf, y a encore de la batterie!" Soulagée, elle sent les vannes de plaisir s'ouvrir dans son bidon torturé. Sans plus de ménagement, et complètement isolée de tous les tracas du monde en dehors de cette petite chambre d'adolescente, elle pousse sa valise à l'autre bout du lit et s'allonge sur la couette, les cuisses écartées.

L'index et le majeur de sa main gauche appuient sur les grandes lèvres douces de sa vulve imberbe, exposant déjà les petites lèvres roses et obturées de leur hymen face au grand miroir droit.

BZZZZZZ MUZZZZZZZ

Le son aigu du petit moteur est soudain étouffé par les chairs moite de sa vulve en transe:

-Oh oui putaiiinnnnn! HAN HAN HAN... HUUUNNNN Putain que c'est bon!

Dans ce cri de plaisir sans retenue, elle cambre ses reins, laissant exploser la jouissance du contact froid et vibrant contre ses lèvres dégoulinantes de mouille, la main droite entre les cuisses à chercher le moindre recoin de plaisir dans ses chairs en feu, la main gauche maintenant crispée sur son sein, la pince de son index et son majeur migrant le long de sa mamelle luisante de sueur.

##### Juste un coup d'œil! #####

Yvon et Bastien sortent de la grange, dans laquelle le propriétaire gère ses stocks de canoës et de kayaks, dans l'effervescence de cette fin d'après-midi radieuse. Le quinquagénaire commence l'initiation de son successeur, il est ravi de voir tant d'enthousiasme et se sent rassuré de laisser cette petite affaire qu'il a monté de toutes pièces il y trente ans, dans les mains de ce jeune homme plein de bonne volonté.

Il aime voir ses jeunes actifs dans la propriété, ça le maintient lui-même en forme, et lui fait oublié le départ de sa femme, et l'absence de sa fille. Même si la belle Manon, qui se bouge pour finir de ranger le cabanon d'accessoires, le soulage, par sa simple présence, du vide laissé par le départ de Maé, il est heureux d'avoir rencontré, même brièvement, la jeune Chloé.

Ses pensées dérivent vers le trio de jeunes nymphes, et il n'a pas vraiment écouté les dernières questions du quadra à ses côtés. Heureusement, l'ombre trop familière de son intendant lui offre l'opportunité de rebondir sans frustrer son hôte:

-Ah Marco, vient un peu par ici que je te présente ton futur patron. Il se tourne alternativement vers le jeune parisien et son collègue: Bastien, Marco... Marco, voici Bastien, il va reprendre, avec sa petite famille, l'ensemble de l'activité nautique.

-Bonjour Marco... Il lui tend la main!

-Bonjour M'sieur Bastien.

-Allons je vous en prie, juste Bastien!

-Mon cher, ne le prenez pas mal, mais, même s'il accepte qu'on se tutoie, il m'appelle encore M'sieur Yvon, pas vrai mon bon Marco!?

-Oui M'sieur Yvon, désolé, mais c'est un réflexe.

CRRRRR

La discussion du trio est interrompue par l'arrivée de Cécile, de retour de Nevers. La jeune femme sort du van pour les rejoindre, mais la petite Chloé se précipite, une main sur le ventre, et l'autre en travers de la poitrine, sans même un regard pour ses aînés, vers le corps de ferme. Apparemment, personne d'autre que Yvon n'a noté la détresse apparente de la blondinette.

Profitant de la vibration de sa montre qui le rappelle à l'heure tous les jours pour qu'il conduise sa petite troupe à la gare, le quinqua prend congé de ses invités et de son intendant:

-Marco, est-ce que je peux te laisser présenter ta partie à nos amis? Il faut que j'aille chopé mes clés et mes papiers pour ramener les jeunes?

-Bien sûr M'sieur Yvon, c'est par là!

Sans vraiment savoir pourquoi il a inventé ce mensonge, le proprio est curieux de l'attitude de la jolie blonde, et lorsque sa curiosité est piquée au vif, il suit son instinct sans se poser de questions.

Yvon traverse la cour sans trop se presser, il passe la jeune Manon, apparemment en rogne, mais il n'a pas trop le temps à lui consacrer. Il poursuit son chemin jusqu'à l'entrée de sa ferme et une fois dans le bâtiment frais, il force le pas et gravit les escaliers de l'aile Ouest où il loge, juste à côté de la chambre de sa fille.

Sans faire un bruit, il approche de la porte de la chambre de l'ado et constate qu'elle n'a pas pris la peine de la fermer convenablement.

BZZZZZZ

Un bruit de vibration légèrement étouffé dans la chambre l'intrigue. Il pousse doucement l'entrebâillement et remarque les fringues de lChloé en tas au pied du lit. Il pousse un peu plus le battant et se régale du spectacle reflété par le miroir droit, des jolies petites cuisses ouvertes sur la vulve rose et éclose de la jeune blondinette.

BZZZZZZ MUZZZZZZZ

Le son aigu du petit moteur est étouffé lorsque la jeune fille plaque sa main droite entre ses cuisses. Elle se cambre soudain, ses petits pieds nus se crispent sur le bord du matelas, et il l'entend gémir sans retenue:

-Oh oui putaiiinnnnn! HAN HAN HUUUNNNN C'est bon! HUMPH HUMPH HUMPH...

Il l'observe bouger sa main contre sa vulve exposée, et son sang se met à bouillir lorsqu'il l'entend gémir en rythme, les doigts de sa main gauche pinçant avec beaucoup d'érotisme la pointe de son téton distendu.

Le sexe en feu dans son short de travail, le futur jeune retraité doit se battre de toute ses forces contre ses instincts de mâle pour détourner le regard et s'en retourner auprès de ses ouailles, mais c'est sûr cette petite salope va morfler!

##### Enfin libérée! #####

HUMPH HUMPH HUMPH...

Inconsciente de la présence, même brève, d'Yvon à quelques mètres d'elle, Chloé caresse les lèvres huileuses de sa petite vulve encore vierge, et dégoulinante de cyprine. Putain, même dans les états d'excitation qu'elle a connu depuis la déclaration de sa maladie, elle n'a jamais mouillé autant!

Cambrée sur le matelas, les orteils crispés sur le bord du lit, elle redresse son visage poupon et, le regard perdu dans son extase, se mord les lèvres en titillant la pointe de son sein gauche en rythme avec les caresses vibrantes de son toy contre les lèvres écloses de sa chatte.

Une première vague de plaisir explose dans son ventre, elle convulse et crispe sa nuque en arrière alors qu'elle jouit comme jamais dans la chambre de cette inconnue:

-Oh oui putain, haaannnnnnnn... PFFFT PFFFT PFFFT...

Trois giclées de cyprine explosent d'entre ses cuisses, inondent sa main droite et sont projetées sur la couette, le parquet et même sur le miroir en face d'elle lorsque tout son corps se cambre et convulse sous l'effet de cette jouissance incontrôlable.

-HAN... HUMPH HUMPH HUMPH...

La jeune nympho met du temps à reprendre ses esprits. Elle tente de calmer les tremblements de son corps en reprenant le contrôle de sa respiration. Elle est en sueur, haletante, épuisée. La crispation de ses membres tétanisés se relâche, mais elle est éreintée.

"Mais qu'est-ce qui s'est passé bordel?" Allongée sur la couette, Chloé reprend lentement pied dans la réalité. Elle glisse lentement l'œuf encore vibrant le long de la fente trempée de sa chatte, et glisse son index gauche sur le bouton gorgé de sang de son clitoris.

-HUN... T'as jamais mouillé autant ma belle! Dit-elle à voix haute à son reflet au regard coquin, et au sourire satisfait.

Elle regarde, coquine, son reflet dans le miroir dans l'écartèlement de ses cuisses luisantes dans la pénombre du crépuscule naissant. L'index et le majeur s'unissent pour masser son clito encore tout excité.

-HUUUUNNNNNN... Haaaaannnnnn, putain, mais qu'est-ce que c'est bon, la vache!

MUZZZZZZZ...

Elle appuie l'œuf sur sa vulve encore ouverte, et entreprend de se masser le clitoris en petits cercles concentriques. Doucement, pour commencer, elle excite son bouton toujours très sensible, et fait glisser le bout le plus fin de son toy vibrant le long de ses petites lèvres totalement exposées.

-Han... Elle gémit de bonheur sous la douceur vibrante.

Elle mord sa lèvre inférieure et se cambre à nouveau pour aller chercher le plaisir au plus profond de sa vulve obturée.

BZZZZZZ... ZZZZZZ... ZZZZZ... ZZZZZ...

Elle joue avec la pression de l'œuf sur ses lèvres, l'enfonce, le retire pour effleurer les fines protubérances humides, appuie à nouveau et accélère la caresse ininterrompue de son bouton de chair.

-Ouuuhhhhh... Oh... Oh Oh Oh... HUUUNNNNNN... Ouf ouf ouf...

Elle gémit, se crispe, se relâche, respire comme une petite chienne en chaleur. La boule dans le creux de son ventre fait place à des vagues continues de décharges de plaisir qui irradient tout son corps, du haut de son pubis jusqu'à l'extrémité excitée de ses tétons durcis.

C'est le moment, elle accélère et augmente la pression de sa caresse clitoridienne. Son petit cul cambré se met à onduler au rythme du massage vaginal. Elle a trouvé la cadence, son plaisir gonfle, enfle, se répand en elle. Ses orteils se crispent sur le rebord du matelas, elle soulève son bassin subtilement, et cambre ses reins au maximum, relevant la tête comme pour observer sa chatte.

Trois doigts, puis quatre doigts, du plat de la main, elle appuie la pulpe de ses petits doigts effilés sur la partie enflée et exposée de son clitoris et se met à le frotter de droite à gauche comme une effrénée tout en se branlant la vulve avec force et cadence.

-Oh oui, putain! Oui oui oui.... Hunnnnn... C'est ça oui... Ça vient! Han han han...

La belle n'en revient pas de la puissance qui est en train de s'emmagasiner au plus profond de son ventre. Sa chatte la picote, les salves de plaisir irradie au creux de ses reins, elle est sur le point d'exploser de plaisir.

Sous l'effet de l'excitation, elle accélère la caresse de son clito, alterne entre mouvements circulaires et frottements latéraux. Elle écarte les cuisses, se met en appui sur la pointe des pieds, cambre son petit cul potelé et redresse encore la tête, les yeux à moitié clos par le plaisir. Elle va jouir à nouveau comme jamais.

Complètement perdue dans son excitation, le monde pourrait s'écrouler autour d'elle, qu'elle n'en aurait aucune conscience. Elle n'est plus qu'une jeune femelle en rut, dont le seul objectif est d'exploser de plaisir.

"ça y est, ça vient! Putain, putain, putain"

-Ouiiiiiiii! HAN HAN HAN... PFFT PFFT PFFT... Oui PÛTAIIIIN Qu'est-ce que c'est bon! HAAAANNNNNNN!!!!!!!!!

Elle sent la mouille exploser sous ses doigts qui excitent comme jamais son clito détrempé en le frottant de droite à gauche comme elle le voit souvent dans les pornos, et son corps convulse à nouveau, incontrôlable, sur le lit qui grince sous son poids plume. Ses sphincters se contractent en spasmes irréguliers alors que sa chatte explose et éjacule des sprays blanchâtres de cyprine qui inondent le lit, le sol et s'écrasent sur le reflet du miroir.

Dans un dernier soubresaut, Chloé explose de plaisir et s'écroule, haletante sur la couette détrempée sous ses petites fesses luisantes.

BZZZZZZZ...

presque évanouie, terrassée par cette dernière jouissance très intense, elle relâche le petit objet qui, libéré de sa prison de chair, reprend le son aigu de ses vibrations naturelles. Chloé est brisée par cette nouvelle salve de plaisirs et se laisse glisser dans un demi sommeil, à peine consciente de son environnement.

Elle est l'image brisée d'une nympho terrassée par les convulsions de son corps peu habitué à de telles explosions de plaisir. Elle gît, pathétique, le cul trempé dans ses propres jus, inconsciente du monde qui l'entoure, l'esprit divagant encore inondé par le bain d'hormones dont elle est désormais l'esclave consentante.

##### Le retour à la réalité #####

Ce n'est qu'une bonne heure et demi plus tard, que, réveillé par des bruits à moitié étouffés que Chloé émerge enfin de sa torpeur.

-...Chloé? Ma chérie? On va passer à table...

Une pause:

-Chloé?

"Oh putain, qu'est-ce qui m'arrive? Où je suis moi?" La jeune blondinette reprend ses esprits et se raccroche à la réalité, la nuit est quasiment tombée et apparemment elle est attendue dans le clair de lune qui inonde la chambre. Mais son corps est tout engourdi, elle a la flemme de se lever, ses membres sont comme du coton. "Putain quel pied!"

-Attends Cécile, je vais voir ce qui retient ta fille!

-Oh merci Yvon, je voudrais pas que ça crame!

"Yvon?" La voix du quinqua et son pas dynamique dans l'escalier en bois déclenche une poussée d'adrénaline dans le petit corps juvénile de la jeune fille, qui, d'un bon, se redresse et fouille la valise pour en sortir un vêtement, n'importe lequel.

Dans la pénombre, elle sort ce qu'elle pense être une petite robe: "ça f'ra bien l'affaire!" Elle l'enfile par le haut et l'ajuste tout en s'écartant du lit. En se dirigeant vers la porte qui s'ouvre au même moment sur le proprio, elle réalise qu'elle a attrapé une de ses plus courtes nuisettes.

Elle sait maintenant qu'elle porte un de ses vêtements les plus légers et les plus transparents, un fine nuisette en tulle rose léopard, aux bretelles riquiqui, et sans aucun soutien pour les seins, elle est échancrée sur le haut de sa cuisse droite jusqu'à l'os du bassin.

Le regard habitué à la pénombre, éblouie par la lumière artificielle de la cage d'escaliers, elle est comme une gazelle aveuglée par les feux d'une voiture, incapable de bouger de sa position de soulagement, jambes légèrement écartées, et reins cambrés sur la pointe des pieds.

-Bien, tu dors pas, on t'attend pour manger, allez vient!

"C'est moi ou il me reluque de haut en bas?"

##### La vision qui change tout! #####

Après avoir déposé toute sa troupe à la gare, et laissé partir ses deux seuls ouvriers du village, Tim et Yanis, Yvon supervise la fermeture du centre en expliquant le rôle de ses parents aux nouveaux propriétaires, qui vont, eux, devoir gérer l'aspect administratif de la vie d'un centre nautique.

-Bon les amis, j'ai une super bouteille de pouilly qui ira très bien avec les bas de côte marinées de mon amis Charles. ça vous tente un petit barbecue?

Bastien et Cécile acceptent volontiers, Yvon se tourne vers le grand black:

-Marco, intéressé?

-Oui bien sûr M'sieur Yvon, vous savez que j'résiste pas à un joli morceau de chair tendre!

L'allusion sexiste fait rire tout le monde, même Cécile, qui est plutôt ouverte sur les blagues potaches et franchouillardes.

-Par contre je vous préviens, c'est moi qui m'occupe de la viande! Insiste Cécile.

-Bien sûr, moi je vais chercher quelques bouteilles à la cave, et vous les gars, vous lancez le feu! Marco, tu sais où tout est rangé?

-Oui pas de problèmes, suivez moi M'sieur Bastien!

Toute la troupe se met en branle pour préparer le repas dans une bonne ambiance, ne manque plus qu'une pièce à cette petite famille en construction, et elle somnole, dans ses propres jus, un jouet vibrant en train d'épuiser les dernières onces d'énergie de sa batterie, entre les cuisses.

Trois quart d'heure, une heure passent, et les grillades sont pratiquement prêtes. Les esprits sont libérés sous l'effet de l'apéro chaleureux. Cécile se tourne vers les hommes:

-Vous n'avez pas vu Chloé? Elle a disparu dès que nous sommes rentrées tout à l'heure.

Yvon se garde bien de mentionner qu'il a vu leur fille en train de se faire du bien dans la chambre à côté de la sienne.

-Chloéééé!

Cécile, un œil sur le barbecue et un verre à la main, cherche et appelle du regard sa fille dans le crépuscule tombé. Elle se tourne vers la porte d'entrée de la bâtisse et appelle à nouveau:

-...Chloé? Ma chérie? On va passer à table...

Une pause:

-Chloé?

Bastien discute avec Marco du dernier match OM/PSG, et Yvon, quant à lui, surveille la cuisson de sa viande auprès de Cécile. Saisissant l'opportunité d'assouvir une curiosité étrange de savoir ce que la belle blondinette trame, seule dans la chambre de Maé, il met une main sur l'épaule de la cuisinière:

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