M.A.K. My Life.... Ou Presque 06

Informations sur Récit
Chroniques d'une vie de soumis.
5.2k mots
4.82
4.9k
1

Partie 7 de la série de 10 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 11/04/2021
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
ANDRERP95
ANDRERP95
24 Admirateurs

FATALISME VI

M.A.K my life... ou presque

Version avec fin écrite en 2016

Avant de reprendre ce récit, je voudrais vous remercier chaleureusement pour vos commentaires. Bon ou mauvais un commentaire et un signe d'intérêt pour un auteur. Vous avez aussi été nombreux à écrire sur mon mail et j'en suis très touché.

Je n'avais pas prévu d'écrire de fin. Je n'en éprouvais ni l'envie ni le besoin.

Vous m'avez posé une question essentielle sur la véracité.

La réponse est dans le titre.

J'ajouterais simplement que quelques fois la vérité dépasse la fiction.

Je vous dédie cette suite que je me suis senti obligé d'écrire pour vous bien longtemps après les faits.

Reprise.

oooOOOooo

Ils ont mis deux jours pour refaire la chambre et n'ont pas voulu que je les aide.

- Tu vas voir mec, on va te faire un vrai cocon. Laisse nous faire

- Ouais, tu vas être nickel dans cette piaule. Une bonbonnière pour notre suceuse.

- Et nous aussi dans la tienne. Hein Mathieu?

- Pas de lézard Kemb. Je vais soigner le pinceau.

- Lequel?.

Ils ont éclaté de rires.

J'avais honte. Margot était heureuse.

- Venez les garçons on va choisir mon lit maintenant.

Ils sont revenus deux heures après avec une estafette et dedans un lit King-size.

- On peut dormi à l'aise à trois là-dessus.

Oui, c'est vrai qu'on pouvait dormir à trois, mais je savais que ce ne serait plus moi le troisième. Ils rigolaient et travaillaient les trois à l'aménagement des deux chambres. J'étais exclu de la bande.

Le dimanche soir, Margot m'a tiré par le poignet.

- Viens voir Didou... C'est super.

Kemb a ouvert la porte du dressing:

Chambre de 3 mètres sur 3. Murs peints en bleu clair, moquette bleue foncée. Notre vieux lit acheté à notre mariage, un chevet assorti aux murs, une petite armoire, une table. Rien d'autre. Margot avait rangé une partie de mon linge dans l'armoire.

- C'est plus pratique pour toi Didou d'avoir tes affaires sous la main.

Kemb m'a donné une tape sur l'épaule:

- Chouette hein? Tu l'étrennes cette nuit P'ti mâle..

- Déjà!

- Ben ouais mec! Tu ne crois pas qu'on s'est fait chier deux jours pour rien.

- T'étais O.K. Didou! Non???

- Oui mais pas si vite.

- Casse pas les burnes mec. Ça change quoi ce soir ou le week-end prochain.

Ils sont partis me laissant seul dans cette chambre. Mon nouveau territoire de cocu.

Je les ai entendus toute la nuit. Les cris conquérants des hommes. Les gémissements de ma femme. Des fois les voix devenaient compréhensibles.

- Suce nous ensemble ma Gazelle. Oui comme ça. C'est bien.... Gobe-moi les couilles. Lèche bien tout le long. Vas sur Mathieu. Oui. Penche-toi. Super. Il est super ce nouveau pieu.

Les gémissements continus de ma femme. Ses petits cris.

Impossible de me retenir. Plus fort que moi. Je sors mon sexe de mon pyjama et me branle lentement en les écoutant. Mais je ne bande pas je me branle mou!

J'aimerais les sucer aussi.

Être avec eux.

A côté de ma femme. Comme avant.

J'ai joui avec ma bitte molle.

Ils ont dormi ensemble pratiquement toutes les vacances. Toutes les nuits Margot était prise et ses gémissements de jouissance raisonnaient jusque dans ma chambre. Je participais peu à leurs ébats et plus comme un troisième mâle.

Si Margot n'insistait pas, je pense qu'ils m'auraient carrément viré.

Les jours se suivaient, identique pour moi, à ne rien faire à part quelques tâches ménagères. Eux bossaient beaucoup er révisait aussi énormément.

Il leur arrivait aussi de décompresser avec insouciance et même un soupçon de violence. Quand Kemb attrapait ma femme pour la coucher sur le canapé et lui écarter les cuisses. A la maison Margot portait invariablement une robe légère et rien d'autre. Je voyais les mecs lui remonter la jupe et lui ouvrir les cuisses.

Elle se débattait, criait puis riait quand une des épée prenait possession de son corps devant moi. Ils usaient et abusaient d'elle pendant toutes ses vacances. Ils s'en foutaient de moi. Je ne bandais pas et je ne disais plus rien.

ooOOOooo

Fin Août

Dernière semaine du mois, les enfants rentrent dans huit jours.

Je descends, Margot est au téléphone avec notre voisine.

- Oui Madame Nivalle, c'est terrible ce qu'on entend. Tant de morts. En fin de compte on ne regrette pas de pas être parti en vacance.. Avec le chômage d'André c'était difficile de toute façon. Non non, pourtant il cherche.. Je pense que je vais reprendre un mi-temps comme avant la naissance des enfants. Qui?. Ah oui!. Deux grands jeunes hommes.... Oh Madame Nivalle, je suis mariée voyons. Mais c'est vrai que ce sont de beaux garçons. Oui c'est sûr qu'ils doivent avoir beaucoup de succès avec les filles.. Voyons c'est plus de mon âge ce genre de chose et de toute façon j'ai mon André.. Ils sont internes à l'hôpital. Oui les deux. Mathieu est le fils d'une grande amie qui vit dans le sud. Il a une chambre d'étudiant en ville.. Et son ami noir?... On va lui louer une chambre chez nous. Cela nous fera un petit pécule. De nos jours il faut rien refuser. Surtout avec la situation de mon mari.. Remarquez, il ne nous dérangera pas beaucoup, il vient juste en fin de semaine en fonction de ses gardes. Bien sûr Madame Nivalle.. Faudra pas hésiter voyons. Au moindre bobo venez les voir. Ils sont adorables les deux. Allez à bientôt. Embrassez toute votre famille.

Elle raccroche et vient me faire un bisou.

- Bavarde comme elle est, tout le quartier sera au courant qu'on héberge un jeune médecin charmant ami du fils d'une amie. Plus de risque du qu'en dira-t-on. Ils pourront venir comme ils veulent.

- Et cette histoire de travail, c'est vrai?...

- Lundi prochain je commence à bosser trois jours par semaine. A l'association.

- Là où tu l'as connu?... Là où il te baisait. Tu vas faire quoi? En trouver un de plus.

- Essayer de nourrir notre foyer à ta place!

Elle venait de me crucifier!

- Tu t'occuperas de la maison. Ils continueront à amener leur linge. C'est plus simple pour tous.

Elle me fait un bisou sur la bouche puis un beau sourire de tendresse.

- Tu vas devenir une vraie femme au foyer mon ange. Vas prendre tes cachets. C'est l'heure.

Je suis au lit avec Margot. J'ai envie. Tout le temps envie de son corps de sa peau, de son odeur. Envie de tout d'elle. Mais je ne bande plus du tout. Kemb a changé mon traitement que je prends très régulièrement.

- C'est plus fort. Mais il te conviendra mieux. Avec ça tu te sentiras nettement plus en forme et tu auras moins de migraine.

Une fois j 'ai voulu arrêter. J'ai été tellement mal que j'ai cru mourir sous les idées noires qui frappaient mon cerveau. C'est à cette occasion que j'ai compris que Margot surveille mes prises de médicament. C'est elle qui m'a dit que je ne devais pas stopper ce traitement. Que cela risquait de me pousser au suicide. Qu'elle ne voulait en aucun cas me perdre et que je souffrirais trop sans mes pilules quotidiennes.

- J'ai envie de toi Margot. J'ai envie de ma femme.

- Mais je suis là Didou! Dans le même lit que toi.

- Tu sais bien de quoi je veux parler Margot. Je suis las. Tellement fatigué de tout ça.

- Fatigué de quoi Chéri? D'être au chomdu? De ne pas être capable de nourrir sa famille? De pas être fichu de garder sa femme, de l'honorer correctement.... Dis-moi Didou? De quoi es-tu las? De moi?... Des enfants?...

Les mots sont cruels, sa voix dure, impérieuse. Ne supportant aucune réplique. Une nouvelle Margot devant moi.

- Regarde-toi Didou. Regarde ce que tu es devenu. Incapable de partager les moments intenses que nous traversons. Incapable de comprendre l'amour que je te porte. Et toi il est ou ton amour pour moi?... Tu ne me veux pas heureuse? Tu ne penses qu'à toi, à eux. Jamais à moi. Tu n'as rien à dire ni demander mon amour.... Crois-moi tu as juste à te taire. Si tu m'aimes autant que tu le dis, fait ce qu'on te demande. Moi je ne pourrais pas vivre sans toi. Et toi sans moi tu pourrais?

Elle venait de prendre le pouvoir total sur moi et notre famille.

Après une très longue minute de silence, à ma grande surprise, sa main a glissé sous mon pantalon de pyjama pour se saisir de mon sexe. J'avais une furieuse envie de bander. Mais c'était impossible. Elle a commencé à branler ma bitte molle. Sans succès.

- Je t'aime Didou. Ce n'est pas grave si tu peux plus. Ils sont là pour ça.. Il y a d'autres moyens de m'aimer Didou. D'autres moyens de se retrouver.

Elle s'est levée pour se mettre nue. Son corps sublime se découpait dans le contre-jour d'une fin d'été. Elle est venue se pencher sur moi, seins à hauteur de mon visage puis de ma bouche.

- Commence par me câliner les seins mon Chéri. Je sais que t'adore ça.

J'ai obéis avec avidité. Je me suis mis à téter ses tétons avec passion. Ils durcissaient lentement sous mes coups de langues. J'aspirais goulument les pointes. J'étais affamé de ses seins.

- Attends Chéri on va changer de position. On sera mieux.

Elle a voulu un soixante-neuf. Elle au-dessus. Je pensais qu'elle aller me sucer.. Je léchais son intimité coulante. C'était bon. Tellement bon.

- Suce-moi Margot. S'il te plaît.

- Non Chéri. Tu connais la règle. J'ai donné ma parole mon ange. Comprends-moi. Mais ce n'est pas grave. Viens te branler au-dessus de mon visage.

J'ai obéis à contrecœur, mais l'excitation était la plus forte, elle me caressait et lécher les couilles pendant que je branlais ma bitte molle. Puis un de ses doigts s'est glissé entre mes fesses pour me titiller l'anus.

- Margot...!

C'était plus un gémissement qu'une interdiction. Elle a continué. Je sentais le doigt déflorer mon cul. Mélange de honte, d'irritation et d'excitation. Elle le faisait coulisser lentement en moi. Elle laissait couler de la salive dans ma raie au-dessus de son doigt qui me perforait en douceur mon anus. Le doigt allait de plus en plus loin. Sa langue sur mes couilles. J'ai ramené mes talons vers mes fesses pour mieux sentir l'intromission.

- J'ai l'impression que tu aimes bien ça Chéri.

J'ai jouis sur son visage et ses seins avec son doigt profondément enfoncé dans mon cul. J'avais honte et j'étais bien. Mais j'avais jouis mou.

- Super Chéri! Tu vois que ça revient... A mon tour maintenant. Viens me nettoyer avec ta bouche mon Chéri.

J'ai léché de ma langue sa peau si douce à la recherche de la moindre trace de sperme et quand elle m'a tendu son doigt maculé, après un échange de regard, le sien curieux, le miens pensif, je l'ai sucé aussi pour le nettoyer.

- Tu vois qu'on peut s'amuser les deux mon Chéri.

- Et toi.

- Mais tu vas venir me faire la minette du siècle mon Chéri.

Elle a écarté ses grandes lèvres pour ouvrir sa fleur trempée. Je me suis jeté dessus comme un affamé.

oooOOOooo

Milieu de semaine, elle est au téléphone avec ma mère pour organiser le retour des enfants.

- Vous resterez dîner avec nous voyons. Oh ce n'est pas bien grave, l'essentiel c'est que les enfants aient leur vacance. Vous les avez trop gâtés. Comme d'habitude... Oui il va bien. C'est vrai c'est difficile pour lui, il prend les choses tellement à cœur.

- ...

- J'essaye de le soutenir au mieux..

- .......

- Des fois c'est difficile belle maman. Très difficile.

- ......

- Vous connaissez votre fils.

- ......

- Non belle maman cela me gêne beaucoup.

- ......

- Je sais belle maman, je sais toute l'affection que vous me portez. Mais c'est difficile..

- ....

- Non! Nous n'avons aucun problème pécunier. J'ai repris un travail à mi-temps en plus.

- .....

- Il y a de cela oui...

-...

- Non! Non, jamais. Il est doux comme un ange. Ce n'est pas cela du tout.

- ....

- Disons que la relation n'est pas facile.. C'est très intime belle maman.

- ......

- En fait il a beaucoup de mal à... Vous comprenez?... A croire que je ne l'intéresse plus. Que c'est dans sa tête. Ou je sais pas moi..

- ........

- En fait il paraît que c'est mécanique.. Nous avons consulté... Il n'y a plus beaucoup de rigidité. Les vaisseaux sont bloqués. Ce sont de tous petits vaisseaux qui se bouchent facilement.

- ....

- C'est ce professeur que nous avons consulté oui.. Il y a peu d'espoir. Il n'y a plus assez de vascularisation à ce que j'ai compris.

- ........

- Oh moi ce n'est pas trop grave. Mais il est si malheureux.. Si vous saviez.

-.....

- C'est difficile pour un mari aimant de ne pas pouvoir honorer sa femme.

- ......

- Vous savez comme je l'aime.. Non. Non. Je ne peux pas me passer de mon Didou... Il faut que j'apprenne à vivre comme cela. Qu'on trouve un bon équilibre.

- .........

- Je vous remercie de m'avoir écouté Belle maman... Surtout pas un mot à votre fils, cela le rendrait encore plus malheureux.

Elle raccroche en souriant.

Je la regardais dans un état de nerf incroyable...

- Pourquoi tu as dit ça à ma mère? Pourquoi tu lui as dit que je suis impuissant?

- Mais parce que c'est vrai Chéri. Non?

- Tu sais très bien que ce sont les médocs. Tu veux que je lui dise aussi ce qui se passe à la maison.

- Chiche! Dis-lui que tu es cocu sous ton toit. C'est pour toi que je dis cela Didou. Pour te donner une excuse compréhensible au cas où.

- Ou quoi?

- Ou ils se croisent un jour mon chéri.

oooOOooo

FIN D'ANNEE 2003

La reprise a eu lieu, les enfants vont à l'école. On n'en a pas fini d'entendre parler des suites de cette fameuse canicule. Les enfants sont enchantés de leur nouvelle chambre de jeu. Margot ferme à clef les tiroirs de la commode pour qu'ils ne voient pas les affaires de leur papa dans cette chambre.

Bien entendu les grands parents ont insisté pour continuer à prendre les enfants le WE. Surtout ma mère. Persuadée qu'en nous laissant seuls, il pouvait se passer quelque chose.

- Chéri Kemb et Mathieu n'ont pas le temps de s'occuper de leur linge. Je leur ai dit de continuer à l'amener. Que ça nous dérangeait pas du tout et qu'on le lavera avec le nôtre. Tu le faisais déjà mon amour. Tu as le temps toi...

C'est à partir de ce jour que je suis devenu en permanence un homme d'intérieur. Ou un homme de ménage. Margot bossait trois jours par semaine.

Cela ne me dérangeais pas de m'occuper de la maison et des enfants. Pour le linge c'était plus difficile pour moi. Des heures et des heures consacrées à laver et repasser nos fringues, les leurs, et les blouses et les putains de calots des amants de ma femme pendant qu'ils profitaient de ses largesses sexuelles.

Et comme ils étaient tous crevés, c'est moi qui faisais la cuisine, servais à table, desservais et lavais la vaisselle. Et comme un bon toutou, je faisais sans rien dire. De toute façon je ne refusais plus rien. Et je continuais bien sûr à chercher du travail sans succès.

Au début, je devinais que Margot était gênée de me voir endosser ce rôle avec une telle soumission. Mais elle ne disait rien et laissait ses amants me diriger à sa place. Elle évitait toute discussion quand nous étions seuls. Elle travaillait dur. J'ai souvent surpris son regard sur moi pendant que je lavais ou repassais, un regard de tendresse, de tristesse, d'amour aussi. Je ne savais plus si cétait un regard d'amour pour un mari ou pour un animal de compagnie..

Leurs week-ends étaient torrides alors que les miens étaient crevants. Mais je devais toujours les sucer dès qu'ils le demandaient. N' importe où dans la maison. Ils se faisaient un devoir de me faire sucer devant ma femme.

Je devine que je n'ai plus de volonté à cause des médicaments. Je rigole bêtement ou je pleure. Margot a demandé à Kemb s'il était nécessaire que je consulte un psy.

- Pas la peine ma Gazelle. Il ne fera rien de plus. Tant que ton mec ne sera pas clair dans sa tête, il ne verra pas le bout du tunnel.

- Mais c'est quoi le bout du tunnel.

- Toi ma Gazelle. C'est toi le tunnel. Et un taf.

Mathieu a ajouté

- Tu dois lui dire ce que tu attends de lui. Tu sais bien que sa femme et ses gosses sont tout pour lui. Pour nous c'est royal. On a une super meuf et son mari est devenu une lopette. Pour lui c'est plus dur c'est sûr.

- Ne le traitez pas de lopette. C'est un homme et cet homme c'est mon mari.

- Bien sûr Margot. C'est pour ça qu'il se branle et jouit quand tu lui mets tes doigts dans le cul. On peut jouir sans bander tu sais.

- On peut lui mettre plus gros pour voir si ça le fait bander ton mec.

Ils ont éclaté de rire et Margot a souri aussi.

- Vous êtes des mômes les garçons.

- Des mômes à grosses bittes ma Gazelle..

- Ouais mieux vaut des mômes à grosses bittes qu'un mari sans.

- Aller écarte ma douce, tu vas voir comme elles sont grosses là!

- Vous me rendez folle les garçons...

- Mets-toi en levrette ma Gazelle, nos zobs vont vraiment te rendre dingue là..

- Doucement... Doucement..... Oh! Oui..!

Ils ne savaient pas que j'écoutais.

Ce même jour, Margot et Kemb sont seuls dans le salon. Mathieu est de garde. Je prépare le repas. Ils discutent mais je ne comprends pas le sens. Ils parlent à voix contenues. J'entends des mots ou des bribes de phrases :

- Non Kemb....... Pas question....

- Pourquoi?... Tu sais ce que je ressens.....

- N'insiste pas Kemb...

- Tu sais qu'il accepteras...

- Je crois que tu comprends pas Kemb..

Ils se taisent à mon entrée avec le café. Kemb me regarde. Un regard de colère, de reproche. Margot a son regard neutre. Celui qu'elle prend quand elle se ferme. Kemb se lève. Regarde ma femme.

- Je ne pourrais pas rester ce soir ma Gazelle...

Margot semble vaciller même si elle est assise.

Je sers le café. La voix de ma femme tremble.

- Comme tu veux Kemb.... Je comprends.

Il part sans boire son café.

Je me tourne, interrogateur vers ma femme...

- C'est rien Chéri.... Tu veux bien dormir avec moi ce soir?

J'ai rien trouvé à répondre.

oooOOOooo

Il faisait encore beau et nous n'étions que les quatre en ce mercredi après-midi. Nous avions emmené les enfants au parc. Ils jouaient devant nous. Assis sur un banc nous les regardions. Margot me tenait la main. Comme un couple normal que nous n'étions plus. C'est elle qui a commencé à voix basse.

- Merci.

- Merci de quoi?

- Pour tout. Tout ça. Tout ce qui arrive depuis deux ans.

- Tu ne m'as pas laissé le choix Margot.

- Je sais et c'est pour ça que je te remercie. Mais tu restes mon mari. Le seul et l'unique.

- Ouais. Ton mari..

- Tu en doutes Didou?...

- Uniquement devant la loi. Je suis ton mari oui. Ton larbin aussi. Ton cocu.. Impuissant comme tu as eu la gentillesse de le dire à ma mère. Qui suce tes deux amants. Ah oui et j'ai oublié intendant et femme de ménage.

- Mais cela n'enlève rien à l'amour qui nous unis mon Chéri. Notre relation st bien plus forte qu'une simple relation sexuelle.

- J'ai ni la force ni le courage de discuter Margot. Et tes remerciements me font juste mal. Comme te voir entre leurs bras. Ou plutôt entre leurs sexes.

Elle est restée silencieuse. Puis s'est levée.

- Je suis vraiment désolée Didou. Mais c'est impossible pour moi d'arrêter. Je pensais que tu l'avais compris. Je m'en veux de te faire si mal. Je n'ai pas de solution mon Ange. A part une séparation qui me rendrait malade. Mais si cela peut te rendre heureux.

- Je veux tout Margot. Tout ce que j'avais avant. Mais c'est impossible. Il me reste mes enfants. Et je sais aussi que tu ne céderas rien Margot. Tu as toujours dirigé le foyer. Il n'y a pas de raison que cela change. Mais..

- Mais quoi?....

- Un jour c'est lui qui te dirigera.

- C'est pas demain la veille! Crois-moi Didou.... Mais c'est vrai, il va falloir prendre des décisions.... Allez les enfants on rentre maintenant.

oooOOOooo

Nous sommes au lit. Elle sort une boite du tiroir de son chevet et me la tend.

- Tiens c'est pour toi.

Devant mon air interrogateur.

ANDRERP95
ANDRERP95
24 Admirateurs
12