Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 16

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
8.6k mots
4.57
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Partie 18 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Chapitre 16 - Vive le sport (?)

Acte 1 - Un marché plus qu'animé !

Quatre jours, cela fait quatre jours que je me débats avec ces foutues échasses et j'arrive tout juste à marcher correctement avec. Paul s'est mis en tête de me faire porter des ballets boots ! Vous connaissez? Non, ça ne m'étonne pas, ce n'est pas courant comme modèle ! Elles sont belles, noires, en cuir, avec un laçage sur tout le devant du pied, mais comportent des talons d'une petite vingtaine de centimètres qui vous obligent à marcher sur la pointe des pieds telle une danseuse ! Le premier jour je n'avais même pas un mètre d'autonomie, à la recherche permanente d'un point d'appui que j'étais, je rêvais du déambulateur de votre arrière-grand-mère ! Et pour corser le tout elles ont des tout petits cadenas, très discrets, mais qui bloquent une lanière et vous empêche de les enlever. J'ai donc dormi avec ! Je ne vous décris pas le résultat au réveil le premier matin pressée d'aller aux toilettes ! Je les ai atteintes à quatre pattes ... après mettre vautrée en descendant du lit ! Les effets de l'entraînement sont dévastateurs, j'ai les mollets en feu et les cuisses en béton à force de jouer les équilibristes.

- Es-tu prête?

- Ça vient, ça vient, on n'est pas aux pièces, fallait pas me faire porter vos engins de torture si vous me vouliez plus réactive, grogné-je en rejoignant le salon à petits pas.

- Elle est très belle cette robe blanche sans manche au style épuré, parfaite pour la saison. Tu as mis quoi dessous?

- Juste un tanga rose pastel, celui en dentelle en partie transparent.

- Très bon choix, viens par là, on va ajouter une autre touche de cuir à ta tenue du jour.

Le serre taille en cuir noir qu'il me propose a un style un peu gothique voir fétish si vos références s'acoquinent au monde sado maso. Il remonte jusque sous mes seins et les fait ressortir exagérément en tendant ma robe au maximum. Mes mamelons s'affichent presque au grand jour aussi bien moulés dans cette fine étoffe et on peut pratiquement deviner tous les détails de leurs piercings ! Le corset dispose de fermoirs en métal sur l'avant et d'un imposant laçage dans le dos permettant de le régler. C'est avec ce dernier que Paul s'amuse à jouer, l'ajustant au plus prêt et testant mes limites.

- Ne serrez pas trop, purée, j'ai les baleines qui me rentrent dans les côtes et je n'arrive plus à respirer !

- Il faut savoir souffrir pour être belle ! me rétorque-t-il en finissant de fixer le lacet sans tenir compte de ma remarque.

- Je n'en ai pas besoin je le suis déjà au naturel !

Cette gaine d'en autre temps accentue encore un peu plus la cambrure de mes fesses déjà fortement imprimée par mes ballerines pour masochiste avertie ! C'est la poitrine en avant, sans aucune fierté à part entière, et le souffle court au moindre déplacement que je rejoins sans me presser la voiture.

La fourmilière est déjà en action lorsque nous arrivons au marché. Ce rendez-vous hebdomadaire rameute à chaque fois tout le canton. Impressionnant de voir ce petit village en grande partie envahi par cette ribambelle d'étalages et de stand en tous genres. L'ambiance y est joyeuse, en partie rythmée par les maraîchers et autres producteurs faisant la réclame de leurs produits phares. Ils invitent à humer, à tâter, à apprécier, à goûter le résultat de leur travail à chaque badaud de passage. Cet événement a en plus l'été l'habitude de faire la part belle aux artisans. J'entraîne Paul de leur côté pour flâner un moment avant d'entamer les courses.

Nous nous chamaillons un peu sur le choix d'une robe devant un présentoir aux créations assez originales. Trop kitch, trop rococo, trop ceci, pas assez cela ... je finis par couper court à ses critiques et jette mon dévolu sur un modèle à fleurs aux tendances seventies. Mon côté pétasse reprend le dessus lorsque je lui tends la robe et repars baguenauder sans attendre vers d'autres stands, lui laissant négligemment le soin de régler et lui faire comprendre que la discussion est vaine ! Ce qu'il fait d'ailleurs sans s'offusquer, jouant le rôle de la banque avec complaisance.

Sans être obscène ni déplacée, le style de ma tenue n'est pas sans attirer les regards. Certains sont admiratifs voir parfois envieux, d'autres plutôt réprobateurs, de ces grenouilles de bénitier qui n'hésitent pas à me détailler de la tête au pied pour noter toutes les strates de mon indécence. Quelque peu gênée d'affronter ces pimbêches auparavant, je soutiens aujourd'hui sans sourciller la noirceur de leurs prunelles. Les clins d'œil de quelques vicieux lorgnant sans retenue sur ma poitrine seraient plus à même de me provoquer encore quelques rougeurs !

- Est-ce que vous vous souvenez où est situé le stand de l'apiculteur où j'ai pris du miel la dernière fois? demandé-je à Paul, après avoir fait le tour de l'espace création sans avoir explosé le budget du marché.

- Tu le trouveras à côté de l'église. Prends deux ou trois pots supplémentaires, la réserve est épuisée. Tu me retrouves du côté des poissonneries, j'ai une envie de fruit de mer.

- D'accord.

- Attend, attend, me rattrape-t-il après quelques mètres. Tu vas lui demander un petit conseil pour le choix des arômes.

- Vous avez une préférence?

- Oui, j'aimerais savoir lequel s'harmonise le mieux avec le goût du gland. Tu n'oublieras pas de lui préciser que tu adores sucer de belles queues enrobées de ce nectar pour justifier ton désir de conseil, me précise-t-il. Avant d'avoir le temps d'en placer il ajoute, ne fais pas d'esclandre en public, tu sais très bien qu'elles sont déconseillées pour le bien-être de ton postérieur.

Je déglutis avec peine, ravale mon envie de l'envoyer promener et me mets en quête de cette échoppe temporaire en le maudissant. La petite place longeant en partie l'église est pavée et m'oblige à redoubler d'attention avec mes échasses. Je déniche sans mal le stand collé contre l'aile sud de ce lieu d'incultes. Son présentoir composé de deux anciennes ruches pour soutenir le plateau lui donne une touche originale. J'en profite pour prendre appui quelques secondes et relâcher un peu la pression dans mes pieds.

Ils sont deux à servir, le même nez un peu retroussé, les pommettes légèrement saillantes, le teint buriné, beaucoup de traits communs, le père et le fils très certainement. Difficile d'aborder le sujet de front, le passage est trop important et je n'ai pas envie d'élever la voix et jouer les poissonnières. Je vais me positionner sur le côté pour limiter la distance ! Paul ne me surveille pas et vous me direz que je peux facilement me soustraire à sa requête. Néanmoins, sans vraiment savoir pourquoi, la case désobéissance n'est plus cochée depuis quelques semaines dans mon cerveau. Ses demandes m'énervent parfois, m'exaspèrent souvent ou me dégoûtent quelques fois, mais je me sens obligée d'y répondre quoiqu'il m'en coûte. Un trop plein d'orgueil déplacé certainement.

- Qu'est-ce qu'elle veut la petite dame?

- Je ... j'aurai ... besoin d'un conseil, répondis-je en lui faisant signe de se rapprocher. Lorsqu'il est à mes côtés, je prends une grande inspiration et lui lâche d'une traite dans le creux de l'oreille cette question existentielle imposée par Paul.

Surpris par ma demande, le trentenaire se recule un peu et devant son regard inquisiteur qui vient un bref instant de s'égarer sur ma poitrine, je prends quelques couleurs ! Je crains un instant de me faire envoyer bouler, mais reprenant ses esprits et son sens du commerce, il brise le silence.

- Voilà qui est peu courant ! Voyons voir ... voyons voir, vous aimeriez une saveur plutôt douce qui ne cache pas celle de ... celle ... enfin bref, ou l'inverse, avec une prédominance du miel?

Un peu dérouté par sa demande de précision, je prends l'option pour un goût plutôt discret. Il part alors dans une flopée d'explication en me présentant plusieurs de ses produits et en faisant la réclame comme si je prévoyais des recettes culinaires élaborées ! Je repars finalement avec trois sortes de miel différents sous le bras et retrouve Paul en pleine expectative devant un ban de crustacés !

- Alors quel résultat?

- J'en ai ramené trois sortes !

- Tu les as testés?

- Comment ça testé? Goûté vous voulez dire?

- Non, non, testé, essayé, expérimenté, vérifié si ce qu'il t'a conseillé s'accommodait avec le fumet du chibre.

- En plein marché, je me vois mal lui tailler une pipe, ironisé-je !

- Ça manque d'initiative tout ça. Retourne le voir et propose-lui de faire le cobaye. Prends celui d'acacia, il est plus liquide que les autres. Tu trouveras les toilettes publiques derrière l'église, ce qui sera amplement suffisant pour une dégustation ! Et essaye de ramener ta récolte personnelle en bouche.

En rebroussant chemin, je cherche une excuse plausible pour lui proposer mes faveurs. Il est toujours plus difficile pour une femme d'être l'initiatrice d'une telle demande sans passer le plus souvent pour une salope ! En me voyant à nouveau arriver, se doutant probablement d'une autre question fantaisiste, mon futur chibre sur patte me prend légèrement à l'écart.

- Je ... je me disais que mon ami serait certainement très déçu si le miel ne correspond à mes attentes. Je ... j'aurai ... enfin j'aimerai ... je me disais que ce serait bien de le tester avant, lui lancé-je. Vous ... vous seriez d'accord?

- La cliente est reine ma petite dame, il serait mal venu de ne pas la satisfaire ! me retourne-t-il sans réfléchir. P'pa prends le relais je m'absente quelques minutes, l'informe-t-il en me prenant le bras sans plus attendre pour me guider vers les toilettes.

Il est réactif le bougre et je dois freiner ses ardeurs, car je n'arrive pas à suivre ses grandes enjambées. Arrivée aux tartisses nous prenons celle de droite, l'autre est à la turque et son verrou semblait à moitié cassé. Elles ne sont pas récentes, mais plutôt bien entretenues et à part l'odeur prégnante des pissotières à proximité il n'y a pas de quoi faire la difficile. Il prend place sur la cuvette le pantalon sur les chevilles et me propose un braquemart d'un beau gabarit que j'embouche sans attendre après m'être agenouillée. Un vrai bonheur d'ailleurs de laisser reposer mes jambes, j'ai les mollets en feu à trottiner avec les ballets.

Très rapidement il me remplit le bec, alors il se lève un instant, attrape le pot de miel et y plante la moitié de sa queue avant de me la proposer à nouveau à sucer. J'éponge d'une main secourable le surplus qui coule le long de mon menton alors que je m'escrime à lécher sans répit cette verge dégoulinante. Tailler une pipe avec le corset est un véritable calvaire, je manque d'autonomie pulmonaire grave ! Le brouhaha du marché couvre sans peine mes bruits de succion. Je ne peux m'empêcher de sursauter à deux reprises lorsque l'on essaye d'ouvrir la porte malgré un loquet mis au rouge.

Finalement, le stress du début dépassé, c'est plutôt excitant de pratiquer en sentant autant de monde à proximité. À quelques mètres on picore un petit morceau de fromage mis à disposition, on réclame des melons bien mûrs pour le repas du soir ou encore on s'informe du temps de cuisson d'une bien belle volaille sans se douter que moi je suce. Un petit picotement me parcourt le bas du dos depuis un moment, troublée que je suis par la situation.

Arrivée à mes fins, la bouche pleine, je reprends pied en me tenant au mur le temps de retrouver mon équilibre. Par chance mon "happy-culteur" ne s'attarde pas en veine discussion et me glisse simplement à l'oreille, en se rafistolant, une excuse pour mettre fin à nos amours.

- Je file je ne veux pas laisser P'pa trop longtemps tout seul avec les clients il est vite débordé. Tu suces divinement bien, repasses la semaine prochaine je te ferai découvrir la production de la dernière récolte. Tu vas adorer !

Je grommelle la bouche close un oui inaudible. Après un rapide passage au lavabo pour redonner un peu de douceur à mes mains toutes collantes, je me précipite, à petite vitesse avec les ballets, retrouver Paul. Il n'a pratiquement pas bougé, un sac de moules à la main, il tape la discute avec un homme qui me tourne le dos. J'en profite pour ouvrir discrètement mon suçoir afin qu'il vérifie l'état de ma récolte. Il y jette tout juste un coup d'œil avant de me présenter.

- Marc, te souviens de Lucie qui m'accompagnait lors de l'inauguration du festival?

- Mais bien sûr, impossible de l'oublier s'exclame-t-il après s'être retourné pour me saluer. Comment allez-vous très cher, vous êtes en beauté !

C'est la margoulette encore un peu pâteuse d'un fond de foutre non encore évacué que je le remercie sobrement du compliment. Sa trogne me dit quelque chose, s'il était à l'inauguration je devrais le remettre. Ça y est, j'ai trouvé, c'est un élu de la commune voisine qui a fait le tour de l'exposition avec nous. De souvenir, il a, avec un de ses collègues, passé presque autant de temps à reluquer mes fesses qu'à regarder les photos !

- Mais au fait Paul, ton amie m'y fait penser, j'ai eu vent tout dernièrement d'une très étrange pratique qui a cours depuis peu dan ton village.

- Dis m'en plus de ces commérages.

- Attends, je te donne un indice. Mais où est-elle, ronchonne-t-il en fouillant dans sa petite sacoche en bandoulière, j'en ai mis une de côté pourtant au cas où. Ah oui ça y est la voilà, se réjouit-il en sortant une pièce de deux euros.

- Ce début de rumeur, enchaîne-t-il, rapporterait que dans certaines conditions cette simple pièce suffirait pour atteindre un bonheur éphémère. Une sorte de passe, de clé à plaisirs en quelque sorte. Penses-tu vraiment qu'en ces temps marchant où la moindre gâterie se paye à prix d'or cela puisse encore être possible?

- Tu es toujours aussi attentif à la vie de ton canton Marc, le félicite-t-il, alors que je commence à me décomposer à ses côtés ! Mais comme tu l'as si bien précisé, ce ... sésame n'est valable et n'a de sens que chez notre ami Antoine.

- Mince, je subodorais bien ce genre de précaution ! Et lui qui est fermé pendant le marché, ce n'est vraiment pas de chance.

- Nous pourrions peut-être l'envisager vendredi prochain? Il a parfois une serveuse en fin de semaine, lui propose Paul.

- Non, impossible j'ai conseil municipal le vendredi et tu sais comment c'est, ça papote, ça papote et on finit toujours tard avec tous ces dossiers en souffrance.

- Pourrait-on imaginer une exception? me demande Paul

- Une? ... je ... non, pourquoi en faire une, c'est la porte ouverte à tous les dérapages après !

- Tu t'es faite plaisir tout à l'heure?

- Oui, et je n'ai pas eu le temps de prendre le mien, mais la n'est pas la question.

- Et bien c'est parfait tout ça, aucune contre-indication à l'horizon pour faire découvrir ton baisodrome particulier à Marc. Qu'en dis-tu? Rien? Alors c'est vendu !

Non, rien, qu'est-ce qu'il veut que je lui réponde, il est en train de me demander, devant un étalage de poisson, d'aller jouer la morue ! Il veut quoi? Que je saute de joie d'être utilisée comme un kleenex et d'écarter les jambes au moindre claquement de doigts? Que je lui loue grâce de me faire découvrir de nouvelle bite régulièrement? Tout va trop vite aujourd'hui. Où sont passées les sérénades d'antan, les cours interminables par tous ces prétendants prêts à croiser le fer pour un simple baiser de la belle, mais je digresse !

- Accompagne notre ami, sa pièce pourra certainement servir. Par contre Marc, cette entorse à la règle reste entre nous évidemment.

- Tu peux compter sur moi. Mademoiselle, je suis tout à vous et vous suis aveuglement !

Ce qui m'étonnerait, car il ne pourrait pas mater mon cul tout au long du trajet ! Je suis en train de me forger une réputation qui dépasse amplement les murs de ce bistrot de campagne ! Tout en trottinant vers notre lupanar, il me parle de ses responsabilités communales et de ses engagements, c'est le monsieur culture de sa bourgade et il a plein de projets ! Je le laisse à son monologue, cette marche réquisitionnant tout mon oxygène disponible. Il nous faut une dizaine de minutes pour nous échapper du marché et atteindre l'arrière-cour du bar d'Antoine.

C'est toujours un foutoir organisé, un véritable stock pour braderie où s'entassent pêle-mêle des objets en tous genres. Il doit, par contre, avoir peur qu'on lui pique ses rouleaux de pq, car les chiottes sont fermées ! Aucunement découragé par ce contre temps, Marc lorgne les alentours pour dénicher un autre nid douillet. À proximité une machine à laver en rade l'inspire. Elle doit lui rappeler des souvenirs, quand il prenait bobonne pendant la lessive, où un fantasme encore inabouti, allez savoir !

Toujours est-il que je me retrouve rapidement plaquée contre cette vieille Brant, les seins à moitié écrasés contre son couvercle, les jambes écartées et la robe relevée dévoilant la finesse de la dentelle de mon tanga. Je me suis affalée dessus, heureuse de pouvoir soulager mes cuisses en béton. C'est un bien pour un mal, car le corset prend le relais et me comprime la poitrine à outrance. Après une reconnaissance plutôt complète par quelques doigts délicats du lieu de ses désirs, il va quérir une capote au distributeur. Il prend son temps en l'enfilant tout en admirant la croupe qui s'offre à lui. Puis, toujours en douceur, il écarte le la frêle barrière qui lui barre l'accès de mon sexe et me pénètre.

C'est un patient Marc, un langoureux. On est à cent lieues des films de boule où l'on vous saute sur le râble sans crier gare et où l'on vous joue sans ménagement la mélodie du marteau-piqueur en do majeur ! Lui, il prend son temps, il aime profiter et partager, il est à l'écoute de son chibre, de sa partenaire, de la nature l'environnant. Il ne me cite pas Baudelaire en me baisant, mais je le sens rêveur, un peu poète dans l'âme. Il a surtout assez de maîtrise et de bienséance pour me permettre de jouir avant de piquer un petit sprint pour atteindre à son tour la ligne d'arrivée !

Quelques instants après, nous rejoignons Paul garé non loin de là. Il est en train de décharger, lui aussi s'exclameront les esprits mal placés (!), une partie de son cabas dans le coffre afin de pouvoir finir son marché.

- Mon bon ami, cette jeune demoiselle est un vrai bonheur, un plaisir pour les yeux et un hymne à l'amour, lui annonce mon Casanova pleinement satisfait de cet intermède orgasmique.

Déjà, il ne me traite pas de salope, je lui mets un bon point, et puis tiens un second, car malgré un équipement assez modeste, il sait se servir de sa queue au service de sa dulcinée, c'est tellement rare. En général, les derniers neurones encore en fonction s'envolent avec l'éjaculation. Le troisième sera pour avoir réussi à me faire jouir alors que je n'étais vraiment pas partie pour ! Ce qui doit nous faire un petit 15/20, le compte est-il bon mon cher Renard? Certes c'est une bonne note, mais il faudra confirmer.

-Tu n'as pas laissé traîner le préservatif j'espère? s'inquiète Paul.

- Non je l'ai ramené ... dans ma culotte, lui précisé-je devant son regard dubitatif sur mes mains vides !

- Parfait, tu vois j'hésitais entre fraise et framboise pour le coulis du dessert de ce midi, mais je crois que tu as trouvé ton parfum ! Et puis, s'adressant à Marc, je lui apprends à ne rien gâcher, c'est important à notre époque d'avoir les bons réflexes en matière de consommation, tu ne crois pas.

- Tout à fait, il ne faut rien lâcher sur l'éducation. Je pense que Lucie présente déjà de bons réflexes ! Mais je change totalement de sujet avant de vous laisser finir vos emplettes, serais-tu disponible demain après-midi?

- Je n'ai rien encore de vraiment prévu, pourquoi?

- Nous organisons une rencontre de foot amicale avec la commune de Pitivier Sous Glavouille, on fait ça 4 ou 5 fois dans l'été pour garder la forme. C'est notre petit challenge, notre PSG-OM à nous ! Je cherche encore un ou deux joueurs pour compléter l'équipe, serais-tu partant?

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