L'Inconnu du Train

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

***

A la maison, je constate que ma fille n'est toujours pas rentrée de la plage. Qu'elle profite de ses copines ! Pour ma part, je vais me faire couler un bain.

Quelque chose me dérange. Il y a quelque chose de différent dans la maison. Je monte dans ma chambre et je découvre une enveloppe sur mon lit.

Il est entré dans la maison, dans ma chambre, dans mon intimité. J'ouvre l'enveloppe.

"Je me suis permis de venir m'occuper de ta garde-robe. Je ne t'ai laissé que le strict nécessaire. De plus, j'ai modifié tes jupes, tes robes et tes chemisiers de manière à ce qu'ils correspondent à ce que tu vas devenir ! Comme tu n'étais pas là, j'ai dû estimer la hauteur de ton gros cul."

J'ouvre mes placards, en colère. Non mais, pour qui se prend-il? Je découvre horrifiée mes robes et mes jupes raccourcies, plus de pantalon, ni de bermudas. Il ne m'a laissé que des chemisiers dont il a retiré tous les boutons sauf deux pour cacher à peu près ma poitrine et des gilets sans bouton bien sûr !

Dans mon tiroir à sous-vêtements, je trouve un mot : si tu veux mettre une culotte, emprunte-les à ta fille. C'est impossible, elle fait du trente-six et moi du quarante-deux !

Il a bien évidemment escamoté mes collants et soutien-gorge.

Je m'assieds sur le lit et pleure.

"Pute ou star du porno"

De fureur, je prends mon téléphone et le jette à l'autre bout de la pièce. Heureusement, qu'il est d'une marque résistante. Je reste hébétée sur mon lit.

Je reçois alors un appel vidéo de ma fille. Je l'accepte sans hésiter. Quand la vidéo s'allume, je vois avec stupéfaction ma fille et sa copine seins nus sur la plage. Je n'ose pas lui faire de remontrances, je l'ai fait aussi à son âge, c'est un peu comme cela que j'ai rencontré son père. Elles veulent rester manger sur place car il y a un concert improvisé par un groupe qu'elles connaissent.

— D'accord ma chérie mais attention au dernier bus pour rentrer !

— Oui maman ! Tiens ! Regarde, l'homme craquant d'hier, il est aussi là, avec nous !

Elle tourne un peu son téléphone et je vois mon inconnu entre les deux filles, il me sourit et me fait signe.

Non ! Je ne veux pas que mon bébé tombe entre ses mains.

"Lisa a un très beau cul et une bouche prometteuse !"

Avec ce message, il m'envoie une photo des fesses de ma fille à peine couverte par un string. Où a-t-elle trouvé ce maillot? Elle est trop jeune pour porter des strings.

Prise d'un doute, je rentre dans sa chambre. J'ouvre aussitôt ses tiroirs et armoires. A mon grand soulagement, tout me semble normal.

Je vérifie quand même dans ses culottes. Je ne trouve pas de strings, je suis soulagée.

Quand elle rentre, je suis en peignoir devant la télévision, j'ai grignoté. Elle m'embrasse avant de monter se coucher. Elle est souriante et radieuse. A-t-elle couché avec monsieur Caméléon?

Cette question me tarabuste toute la nuit.

***

Quand j'arrive au bureau, Martine ouvre de grands yeux en me voyant. La réaction de Nadia me surprend. Ma tenue ne semble pas la choquer au contraire.

— Tu es de plus en plus sexy ma parole ! Allez raconte-moi ! Tu as un amant !

— Non je t'assure...

— Allez dis-moi ! De toute manière, je l'ai toujours su que ton mari n'était pas assez viril pour toi ! Tu es une chaudasse en manque !

— Arrête Nadia, s'il te plaît !

Elle fait mine de bouder et se remet à travailler en me disant que de toute manière, elle découvrira la vérité, même si je ne lui dis rien.

"Toilettes hommes dans cinq minutes"

Ce message me sort de mes dossiers et je m'y rends déjà excitée. J'hésite en voyant devant la porte le chariot du ménage. Mais, s'il m'a demandé de venir c'est qu'il est sûr de lui.

J'entre et je le vois. Il me sourit. Ce matin, c'est un employé de la société de ménage.

— Approche et tourne-toi !

Je fais ce qu'il me demande. Il est satisfait de son travail sur mes vêtements. Il me fait prendre la pose sur le lavabo et joue avec le plug qui est toujours dans mon cul.

— Ton cul de jument va bientôt être prêt pour la suite ! Voyons tes mamelles de vaches !

Je baisse la tête, honteuse, il malaxe mes seins, mes tétons pointent, je gémis. Il est plaqué contre moi, je sens son sexe dans son pantalon contre mes fesses. J'ai envie qu'il me baise !

— A genoux, suceuse !

Frustrée, je m'agenouille et comme les autres fous, je sors son sexe en le regardant dans les yeux en souriant. Quand il me donne le signal, je commence à le sucer. Je bave toujours autant mais cette fois-ci, il ne recule pas et je reçois toute sa sauce dans ma bouche.

Il me prend en photo la bouche ouverte pleine de sperme et m'ordonne d'avaler. Finalement ce n'est pas si désagréable que cela.

— Tu auras une surprise ce soir ! Me dit-il mystérieusement en sortant.

Quand je passe devant Martine, elle me fait un sourire complice, comme si elle savait ce que je viens de faire.

En fait, pas du tout, elle a recueilli les confidences de celle qui lui a avoué qu'elle se fait bien sauter par le patron. Et elle l'a remerciée d'avoir récupéré ses culottes.

Finalement cette journée, ne s'annonce pas si mal que cela ! Martine a résolu son enquête, Nadia n'est pas choquée par mes vêtements et j'ai, pour la première fois, avalé du sperme. A part le plug qui se rappelle de temps en temps à mon souvenir, tout va bien.

***

En ouvrant la porte chez moi, je me demande quelle surprise mon inconnu m'a réservée.

Je la découvre immédiatement en entrant dans le salon. Monsieur Joe, l'ours en peluche géant que j'ai gagné, il y a des années dans une fête foraine et qui parfois m'accompagne au lit lorsque je suis seule, trône sur le canapé.

Heureusement que je suis rentrée la première, dis-je furieuse contre mon inconnu. Si ma fille était rentrée avant moi, elle aurait découvert Monsieur Joe et son équipement.

Et quel équipement, parlons-en ! Autour de sa taille, Monsieur Joe est harnaché d'un gode ceinture de belle taille, très réaliste, moulé sur un vrai sexe masculin.

Une lettre m'explique tout cela en détail. Monsieur Joe est mon nouvel amant. La lettre précise que c'est un amant exigeant avec de gros besoins à satisfaire. Pour le combler, je devrai le sucer au réveil et à mon retour du travail. De plus, je devrai toujours répondre à ses sollicitations.

Je me demande comment je saurais qu'il a besoin de mes services quand j'entends une voix, une caricature de voix de dessin animé, sortir de Monsieur Joe.

— Suce-moi ! Suce-moi ! Suce-moi !...

Pour faire taire la voix, je me penche sur le sexe en latex et commence à le sucer.

— Mieux que ça ! A fond !

Je fais de mon mieux mais ce sexe est énorme. Je bave comme quand je suce mon inconnu. Monsieur Joe ne dit plus rien, puis :

— Je veux te baiser ! Je veux te baiser !...

Sans réfléchir, je m'installe à califourchon sur Monsieur Joe et commence une folle cavalcade qui me conduit aux sommets du plaisir.

Je suis en train de récupérer quand j'entends la porte s'ouvrir. J'attrape Monsieur Joe et me précipite à l'étage pour le cacher dans une armoire de ma chambre.

— Maman ! Tu es là?

— Oui ma chérie, je range un truc dans la chambre. Je descends...

***

Je commence à préparer le repas quand un message arrive.

"Monsieur Joe n'aime pas être enfermé dans le placard !"

Je fais comme si je n'avais rien reçu et continue la cuisine

"Monsieur Joe n'est pas content !"

Je décide de monter. Ma fille est sous la douche, j'entends l'eau couler. En entrant dans la chambre, j'entends la voix caractéristique de Monsieur Joe.

— Je veux te baiser ! Je veux te baiser !...

Je comprends que je n'ai pas le choix. Je le sors du placard et le mets sur le lit. Comme dans le salon, je le monte à califourchon, mais contrairement à toute à l'heure, je n'arrive pas à jouir. Je me demande quand arrêter quand j'entends.

— C'est bon, chérie !

Je me relève et regarde cette peluche avec ce sexe grotesque. Que suis-je en train de devenir, pour accepter de baiser un ours en peluche, qui ne me dit même pas merci.

Je me dépêche de finir de préparer le repas et heureusement, ma fille ne remarque pas mon trouble. Elle me parle de sa copine Justine qui a arrêté le lycée pour travailler.

Je l'écoute d'un air distrait. Les événements de ma journée se bousculent dans mon esprit, mais je ne peux en parler à personne.

***

Les jours qui suivent se déroulent invariablement de la même manière, au réveil, je suce Monsieur Joe pendant une dizaine de minutes. Avec l'expérience, j'arrive maintenant à prendre l'intégralité du pseudo-sexe dans ma gorge, mon nez dans la fourrure de la peluche. Au travail, c'est Monsieur Caméléon qui me rend visite et m'arrive de son sperme. Le soir venu, je fais une nouvelle pipe à Monsieur Joe, sagement allongée sur mon lit et la nuit, nous baisons deux ou trois selon les envies de Monsieur Joe.

Il va sans dire que mes jupes ultra courtes et mes décolletés attirent les regards dans le train et que régulièrement des hommes viennent s'asseoir face à moi pour profiter du spectacle ce qui, invariablement, me fait mouiller.

Nadia est convaincue que j'ai un, voire plusieurs amants et cherche désespérément à connaître leur identité. Je ne peux pas lui dire que je couche avec un ours en peluche. Quant à l'identité de Monsieur Caméléon, je ne la connais pas.

Il y a quelques jours, Monsieur Caméléon a pris rendez-vous dans un institut spécialisé pour me faire poser un piercing sur la langue comme il en avait parlé lors de notre entretien sur le parking. Une fois la douleur passée et la gêne de cette perle sûr ma langue, je remarque que je bave encore plus qu'avant. Je comprends aussi rapidement l'usage que je peux faire de cette perle quand je suce mon inconnu. Il en tire lui aussi beaucoup plus de plaisir.

***

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Quand je me rends aux toilettes, ce n'est pas un livreur ou un technicien de maintenance qui est face à moi, mais un cadre dans un superbe costume italien.

Il me sourit, amusé de mon étonnement avant de m'annoncer qu'il a un cadeau pour moi. Que va-t-il me sortir?

Je pense à cela alors que je suis à genoux en train de le sucer. Je lui fais maintenant des gorges profondes, il en est très satisfait. Alors que je me prépare à le recevoir dans ma bouche comme d'habitude, il me demande de me relever et de m'appuyer sur le lavabo.

— Comme cadeau d'anniversaire ! Je vais t'offrir ta première sodomie !

— Oui avec plaisir !

Je ne sais pas quoi lui répondre d'autre. Il retire mon plug. Je frissonne.

— Tiens prends le dans ta bouche !

Je réalise alors que son membre est beaucoup plus gros que ce jouet. Il me tient les hanches et je me cambre. D'un coup rapide, il pénètre ma chatte. Je gémis. Il se lubrifie avant d'attaquer mon cul. Après quelques aller-retours qui me font dégouliner, il se retire et se présente devant mon œillet vierge enfin si on ne tient pas compte du plug.

Il pousse lentement, je grimace. Il est vraiment gros. Son gland finit par franchir le garage de mon anus et comme pour le plug, mes intestins aspirent ce sexe en moi.

Quand son ventre est contre mes fesses, il reste immobile.

— Caresse-toi en même temps !

Je glisse ma main entre mes cuisses et je jouis avec mon clitoris pendant qu'il me pistonne. Il ne cherche pas à faire durer le plaisir et lorsque je gémis de jouissance, il se vide en moi.

— A genoux, nettoie ma queue et tu pourras retourner travailler.

Je m'applique à bien le lécher pendant que je sens son sperme couler entre mes fesses.

Je le remercie pour ce beau cadeau et le cœur léger je retourne à mon bureau.

***

Cette routine va finir En effet, un matin nous recevons une annonce de notre directrice des ressources humaines qui nous invite à nous retrouver en salle de réunion en début d'après-midi. Marie-Cécile nous accueille dans la salle vêtue de son tailleur noir habituel avec un tee-shirt noir col rond, une veste près du corps et une jupe mi-cuisses, sans oublier des bas noirs et des bottines à lacets montant jusqu'en haut des mollets. Elle devait flirter avec le style gothique dans jeunesse, vu son "noir à lèvres et ses deux anneaux à chaque oreille.

Heureusement que nous sommes tous assis quand elle termine son bref discours. La société vient d'être achetée par un concurrent et ils vont devoir se séparer de la moitié du personnel. Les premiers entretiens de licenciement débuteront demain.

"Dommage pour ton boulot" lis-je sur mon écran. Je suis trop perturbée pour réagir à ce message.

Avec Nadia, nous nous regardons, nous savons toutes les deux que l'une de nous va perdre son travail. Nous n'échangeons pas un mot du reste de l'après-midi.

Dans le train pour rentrer, je me demande comment annoncer cela à ma fille dont c'est l'anniversaire aujourd'hui ! Elle est désormais une adulte !

Finalement, elle prend cela avec philosophie et alors que nous trinquons seules au champagne, elle achève de me déstabiliser.

— Tu sais maman ! Ce n'est pas grave. Je vais travailler.

— Mais, ma chérie...

— J'en ai marre du lycée. Comme toi à mon âge !

— Oui c'est vrai, mais...

— Mais quoi? Je vais travailler comme Justine. Elle m'a dit que son patron recherche du personnel et que dans son activité, il y aura toujours du travail.

— Rappelle-moi, elle travaille dans quoi?

— Dans une société de service à la personne.

— Oui, c'est vrai ma chérie. Un beau métier ! Écoute si tu es sûre de toi, fais-le !

— Maman !

Elle m'embrasse sur les deux joues et annonce la nouvelle à sa copine.

Je range la cuisine et monte un peu déprimée. Mais dans le lit, Monsieur Joe est toujours aussi insatiable. Surtout que depuis mon anniversaire, il a une nouvelle phrase à son répertoire.

— Je veux t'enculer ! Je veux t'enculer !

***

Je suis dans le bureau de Marie-Cécile. Elle est assise, face à moi, dans un fauteuil en cuir. Elle n'a pas voulu que nous soyons séparées par son bureau, pour rendre l'entretien moins stressant pour moi, parait-il.

Je suis donc assise dans le canapé. Il est évident qu'elle voit mon string sous ma jupe. D'ailleurs elle ne serre pas les siennes et sous sa jupe noire, j'ai un doute.

Elle m'explique que mon service fait partie des services qui font doublon dans la nouvelle entité. Elle ne veut pas me donner de faux espoirs. Je serai très certainement licenciée, avec une belle prime certes mais je vais me retrouver au chômage !

— Tu sais, moi aussi, je suis sur le départ. Mais, j'ai trouvé un nouveau poste, dans une autre société. Je t'apprécie et si tu veux, viens me voir à cette adresse quand j'y serais.

— Merci, je verrai, dis-je en prenant la carte avec l'adresse.

Je me lève pour quitter son bureau quand elle s'approche de moi.

"Pense à ta reconversion"

— J'ai toujours eu envie de connaître le goût de tes lèvres ! Tu permets !

Au point où j'en suis, pourquoi pas une femme !

Ses lèvres se rapprochent des miennes, je ferme les yeux. Son baiser est doux, tendre. Je frissonne. Elle pose ses mains sur mes hanches. Je la laisse glisser sa langue dans ma bouche. Elle découvre ma perle sur ma langue. Elle me sourit.

— Coquine !

Cette découverte semble l'avoir enhardi. Elle ouvre mon chemisier et caresse ma poitrine, mes tétons pointent. Elle les lèche, les tète. Je caresse ses cheveux. Cela me fait étrange de faire l'amour tendrement et de ne pas avoir l'impression d'être utilisée. Elle doit sentir que je suis prête à m'abandonner complètement car elle se recule et s'assied sur le canapé en écartant ses cuisses. Sa jupe remonte très haut et me dévoile sa chatte lisse et nue.

— Viens me lécher petite gouine !

Je viens à genoux entre ses cuisses et je commence à passer ma langue entre ses lèvres chaudes et humides. Je goûte cette fente, son jus légèrement salé. Elle plaque mon visage sur mon pubis. Elle veut sentir ma perle sur son clitoris. Je ne lui refuse pas cette faveur et joue avec son bouton. Elle gémit de plus en plus. Sa mouille recouvre mon visage. Elle se tend.

Je continue de m'appliquer, je pointe ma langue et la fait entrer dans sa grotte. Je l'entends couiner. Elle se frotte sur mon visage.

— Vas-y ! Continue ! Encore !

Enfin, elle jouit sur mon visage. Je me recule pour respirer. Elle me sourit.

— Tu es vraiment faite pour donner du plaisir !

Je lui souris. Je le sais, Monsieur Caméléon me le répète souvent. Je suis faite pour donner du plaisir.

— Allez ! Installe-toi ! Je vais te faire du bien aussi.

Je la regarde un peu étonnée. Puis je comprends ce qu'elle veut. Je prends sa place sur le canapé. Elle vient à genoux entre mes cuisses et retire mon string. Heureusement que depuis qu'il m'a enculée je ne porte plus le plug. Je n'ai pas à me justifier de la raison pour laquelle je porterais ce jouet.

J'écarte mes cuisses et je sens son souffle sur ma chatte déjà humide. D'ailleurs quand ne l'est-elle pas?

Sa langue commence à parcourir mes plis intimes. Je profite, je prends note de ce qu'elle me fait, de son expérience. Rapidement, je ne maîtrise plus rien et mes gémissements remplissent le bureau. Je jouis bien plus vite que Marie-Cécile sous ma langue.

— Décidément ! tu es vraiment une grosse chienne en chaleur ! On te touche à peine et tu pars !

J'aurais pu être choquée ou vexée par ces paroles mais elle me les dit de manière tellement naturelle que je sais que c'est un compliment de sa part.

Alors que je ramasse mon string, elle me demande si elle peut le garder en souvenir.

— Avec plaisir, lui dis-je.

Je devrai juste faire attention quand je serai assise de ne pas trop écarter les cuisses pour ne pas montrer ma chatte à tout le monde.

Quand je regagne mon bureau, Nadia est en larmes. Elle se demande comment elle va faire, sans emploi avec ses trois gamins. Je ne tente pas de la consoler. Que pourrais-je lui dire? Je suis moi aussi dans la même galère, même si Marie-Cécile m'a peut-être donné une porte de sortie.

Il ne semble y avoir que Martine de ravie. Je me demande bien pourquoi.

***

Quelques semaines plus tard, j'arrive en voiture à l'adresse que Marie-Cécile m'a donnée. C'est dans une zone industrielle en reconversion en périphérie de la ville. Je me gare devant ce qui semble être un vaste entrepôt et je m'approche de la porte où est écrit "Accueil".

A côté de la porte, une plaque métallique indiquant le nom de la société : "Caméléon Production".

Je passe la porte et je découvre Martine derrière le comptoir de l'accueil.

— Tiens voilà notre nouvelle star, me dit-elle en souriant.

Je la regarde surprise et elle me montre une affiche derrière moi.

Je découvre stupéfaite mon visage en premier plan avec en arrière-plan, des images où on peut me voir sucer ou être baiser dans les toilettes, nue sous ma douche, baiser Monsieur Joe et même ou je suis à genoux entre les cuisses de Marie-Cécile. Et, barrant l'affiche ces quelques mots : l'Inconnue du Train.

— Ravie de te retrouver, Suceuse ! dis une voix dans mon dos.

Je me retourne et je découvre Monsieur Caméléon et Marie-Cécile qui me sourient.

— Tu as fait le bon choix, me dit-elle. Et pas besoin de période d'essai pour toi. Tu commences aujourd'hui.

— Euh oui ! Mais je commence quoi?

— Ta carrière d'actrice porno. Tu te souviens je t'avais dit : pute ou actrice porno?

— Oui je me souviens ! En effet !

— Suis-moi de l'autre côté.

Je franchis la porte qui me conduit aux studios. Je découvre l'envers du décor des films pornographiques où tout est étudié pour que les cameramen puissent prendre les meilleures vues des acteurs et actrices en pleine action.

— Au fait ! me dit Marie-Cécile. Je te présente mon mari !

Je comprends alors pourquoi mon caméléon pouvait entrer aussi facilement dans les locaux de la société. Puis, quand je découvre la salle de montage, je vois alors une dizaine d'écrans qui retransmettent en permanence des images des différentes pièces de ma maison. Dès le début, j'avais été épiée, filmée, suivie et j'avais accepté de l'être.